
Ces dernières années, une fois les pires effets de la crise économique de 2008 estompés, les prix de l’immobilier se sont remis à grimper en Espagne, particulièrement en ce qui concerne les loyers locatifs. De fait, l’Espagne est devenue le troisième pays de l’Union européenne (UE) et le septième de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches ») où les foyers les plus modestes consacrent la plus grande part de leur budget au paiement de leurs traites liées au logement. Environ 46 % des Espagnols aux revenus bas ou très bas dépensent ainsi plus de 40 % de leurs revenus à ce poste de dépense.
Seuls le Royaume-Uni (50,7 %) et la Finlande (48,4 %) dépassent notre voisin ibérique au sein de l’UE et, au sein de l’OCDE, l’on retrouve la Nouvelle-Zélande (56 %), Israël (54,1 %), le Chili (53,8 %) et les États-Unis d’Amérique (48,3 %) au-dessus de l’Espagne. Au contraire, sous notre voisin pyrénéen se trouvent le Portugal (33,5 %), l’Italie (32,1 %) ou encore la France (17,2 %). De l’autre côté de la barrière, chez les ménages espagnols les plus aisés, seul un sur dix dépense plus de 40 % de ses revenus au paiement de son crédit immobilier ou de son loyer.
Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/01/24/economia/1579890003_677552.html