L’Espagne achève des navires de guerre destinés au Canada

L’Australie a déjà été séduite par le navire de ravitaillement en combat Cantabria, dont elle a acheté un exemplaire construit sur les chantiers navals  d’El Ferrol (Galice) pour 647 millions de dollars australiens (soit 417 millions d’euros environ).

Elle n’est pourtant pas le seul pays intéressé par le savoir-faire de Navantia et de l’industrie de l’armement espagnole, puisqu’un autre bâtiment de cette classe larguera les amarres pour le Canada en septembre prochain. Cette commande fait partie des succès récemment enregistrés par l’entreprise, qui fabrique actuellement des navires pour le Venezuela, la Norvège ou l’Arabie saoudite.

Source : http://abcblogs.abc.es/tierra-mar-aire/public/post/navantia-cantabria-canada-20182.asp/

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Des communes catalanes résistent au séparatisme

On ne le dira jamais assez : le séparatisme, bien qu’il contrôle un certain nombre de rouages et d’institutions en Catalogne et outrepasse régulièrement la légalité, ne fait pas l’unanimité parmi la population.

Plusieurs communes importantes tentent d’ailleurs de résister aux pressions incessantes venues de la municipalité de Barcelone ou du gouvernement de la Généralité. C’est particulièrement le cas après le vote d’une nouvelle résolution appelant à la « déconnexion » de la communauté autonome avec le reste de l’Espagne – avec, en ligne de mire, un possible référendum unilatéral sur la question de l’indépendance en 2017. Viladecans, commune de la province de Barcelone peuplée d’environ 65 000 habitants, a ainsi approuvé une motion municipale par laquelle elle rejette toute initiative illégale de la part des autorités régionales. Le Parti des Socialistes catalans (PSC), Citoyens, le Parti populaire, Gagnons Viladecans et Viladecans-Oui, nous pouvons (ces deux dernières listes étant des « marques » locales de Podemos) dénoncent ainsi unanimement une « dangereuse fragmentation de la société catalane » ainsi que la « rupture avec la légalité démocratique ». Pour une fois, les hommes et femmes de Pablo Iglesias se situent donc du bon côté de la barrière en la matière.

De leur côté, deux autres communes de la province de Barcelone, Casteldefels (64 000 habitants) et Tarrasa (215 000 habitants), qui avaient originellement adhéré à l’Association des Communes pour l’Indépendance, ne payent désormais plus leur tribut à cette fédération qui promeut l’illégalité et la destruction de la nation espagnole.

Il s’agit de succès surtout symboliques mais qui confirment le peu d’adhésion rencontré par le séparatisme dans les grandes villes catalanes et sur la côte méditerranéenne de la communauté autonome.

Sources : http://www.elmundo.es/cataluna/2016/07/30/579c81a5e5fdea2e6f8b46a1.html et https://www.dolcacatalunya.com/2016/07/pleno-viladecans-dice-no-al-golpe-separatista-del-parlament/

L’Espagne retransmet en direct les Prix du Cinéma ibéro-américain

Ce 25 juillet, la télévision publique espagnole retransmettait en directe, sur sa première chaîne et sur TVE Internacional, la troisième édition des Prix Platine du Cinéma ibéro-américain, qui récompensent des productions cinématographiques venues de péninsule ibérique ou d’Amérique ibérique.

Présentée par l’acteur espagnol Santiago Segura et l’actrice uruguayenne Natalia Oreiro, en direct de Punta del Este, cette soirée de gala était organisée par la Fédération ibéro-américaine des Producteurs cinématographiques et audiovisuels.

C’est, à la surprise générale, le long métrage colombien El Abrazo de la serpiente (L’Étreinte du Serpent, pour le public francophone) qui a triomphé avec sept récompenses sur huit.

Sources : http://www.elimparcial.es/noticia/167484/la1-emitira-el-lunes-la-entrega-de-los-premios-del-cine-iberoamericano.html et http://hoycinema.abc.es/noticias/20160725/abci-cronica-premios-platino-abrazo-201607250515.html

Bruxelles recule concernant les sanctions envers Madrid et Lisbonne

Le feuilleton des sanctions financières que la Commission européenne devait infliger en ce mois de juillet à Madrid et Lisbonne pour déficit public excessif vient de trouver une conclusion inattendue : il n’y aura finalement pas d’amende.

Cette « punition » humiliante, qui pouvait aller jusqu’à 0,2 % du produit intérieur brut (environ 2 milliards d’euros), a donc été évitée par Mariano Rajoy et le ministre de l’Économie et de la Compétitivité en fonction, Luis de Guindos. La souveraineté de l’Espagne en la matière ne sera néanmoins pas rétablie, puisque Bruxelles a fixé un programme de retour à un « déficit raisonnable » : 4,6 % cette année, 3,1 % en 2017 et 2,2 % en 2018. L’ajustement risque d’être saignant, puisqu’il doit représenter 2,9 % du PIB, soit 28 milliards d’euros.

Luis de Guindos s’est empressé de commenter le fait que l’objectif pour cette année était accessible mais que celui de l’année prochaine serait plus « compliqué » et devrait être conditionné à la croissance dans la zone euro.

Encore bien des péripéties attendent donc l’Espagne en la matière…

Source : http://www.abc.es/economia/abci-comision-europea-no-multa-espana-incumplir-objetivos-deficit-201607271337_noticia.html

Le Parlement régional catalan va plus loin dans la sédition

Pressé par la Candidature d’Unité populaire (CUP), parti séparatiste de « gauche radicale », d’agir en ce sens, le gouvernement régional catalan, dirigé par la coalition Junts pel Sí (« Ensemble pour le Oui »), a fait voter ce 27 juillet au Parlement de la communauté autonome une « feuille de route souverainiste ».

L’exécutif présidé par Carles Puigdemont risque gros, effet, puisqu’il ne peut se maintenir au pouvoir qu’avec les voix de la CUP, qui pourrait le faire chuter à la rentrée prochaine (théoriquement le 28 septembre), lors d’un vote de confiance concernant le budget régional. L’objectif de cette « feuille de route » est de mettre en place un processus constituant visant à « déconnecter » les institutions catalanes du reste de l’Espagne afin de déclarer une indépendance unilatérale.

Le texte voté par le Parlament accuse une fois de plus de manière bien commode le gouvernement central de ne laisser aucune marge de manœuvre à la Catalogne et a encore une fois recours à la fiction du « droit à décider ».

Le gouvernement de Mariano Rajoy va probablement saisir la Cour constitutionnelle pour faire suspendre cette loi. Pourtant, sans application ferme et juste de la loi, qui interdit ce type de décisions et de comportements, par les forces de l’ordre un tel recours sera inefficace et inutile.

Source : http://www.abc.es/espana/abci-aprobado-parlament-201607271412_noticia.html

Un important nombre de députées nationales en Espagne

C’est l’Institut national des Statistiques (INE) qui l’a confirmé, bien que tout un chacun ait déjà pu faire le calcul par lui-même : le Congrès des députés, chambre basse du Parlement espagnol (Cortes), compte 138 femmes en ce début de XIIe législature, un nombre identique à celui de la XIe législature. L’une de ces élues, Ana Pastor, a d’ailleurs été choisie par ses coreligionnaires comme occupante du perchoir.

Avec un peu plus de 39 % de députées, l’Espagne abrite d’ailleurs le troisième parlement le plus féminin d’Europe, derrière la Suède (43 %) et la Finlande (41 %) – si l’on ne compare, bien entendu, que les chambres basses, les pays scandinaves et nordiques fonctionnant selon un système monocaméral.

Les deux partis représentés au Congrès qui y ont proportionnellement envoyé le plus de femmes sont la Coalition canarienne (100 %, une élue) et les nationalistes basques de Bildu (50 %, deux élus). Parmi les grandes formations, Podemos reste le groupe parlementaire le plus féminin (49 % d’élues) et Citoyens, le plus masculin (21 % de députées). Le PSOE dispose de 31 % de femmes parmi ses responsables présents dans l’hémicycle et le PP, 37 %.

Source : http://www.abc.es/espana/abci-espana-tercer-pais-union-europea-mayor-porcentaje-mujeres-parlamento-201607200203_noticia.html

Radiographie des travailleurs étrangers en Espagne

En juin dernier, le nombre de travailleurs étrangers affiliés à la Sécurité sociale espagnole augmentait de 16 783 personnes, soit +0,97 % par rapport au moins de mai, et de 79 702 personnes (+4,78 %) par rapport au mois de juin 2015. Il s’agit du collectif le plus rapidement et le plus durement touché par l’augmentation du chômage depuis le déclenchement de la crise économique, en 2008, et cette statistique a donc réjoui plus d’un commentateur.

Elle donne aussi l’occasion de s’intéresser un peu à l’origine desdits travailleurs, dont 60 % (soit un peu plus d’un million) viennent de pays situés en dehors de l’Union européenne. Avec plus de 316 000 et plus de 210 000 représentants respectivement, la Roumanie et le Maroc sont les deux pays qui ont envoyé le plus de travailleurs chez notre voisin pyrénéen. Ils sont suivis par la Chine, avec 95 000 personnes environ, l’Italie (87 000 travailleurs), l’Équateur (70 000 personnes), le Royaume-Uni (quasiment 62 000 travailleurs) et la Bulgarie (57 000 personnes environ). Parmi les pays hispaniques, les suivants dans la liste sont la Colombie, la Bolivie, le Paraguay, le Pérou et l’Argentine.

La France n’occupe que la onzième place dans le classement, avec presque 43 000 travailleurs, devant l’Ukraine ou l’Allemagne mais derrière le Portugal.

Source : http://www.abc.es/economia/abci-paises-proceden-extranjeros-trabajan-espana-201607220255_noticia.html

Quelles sont les communes les plus riches et les moins riches d’Espagne ?

Le Trésor public espagnol (Agencia tributaria) a récemment publié plusieurs données d’intérêt, largement répercutées par les médias outre-Pyrénées, dont la liste des communes les plus riches et les moins riches du pays en termes de revenu par habitant.

Sans surprise, ce sont la Communauté de Madrid (avec quatre communes) et la Catalogne (avec une commune) qui occupent les cinq premières places de ce classement, avec, dans l’ordre : Pozuelo de Alarcón, avec 59 276 euros par habitant ; Matadepera, dans la province de Barcelone, avec 48 804 euros par habitant ; Boadilla del Monte, avec 48 537 euros par habitant ; Majadahonda, avec 47 148 euros par habitants ; et Las Rozas de Madrid, avec 46 137 euros par habitant.

Il s’agit de communes dynamiques, dont la population, en nette augmentation, est aisée, et qui profitent de la proximité d’une grande métropole pour accueillir le siège d’entreprises importantes, des services à haute valeur ajoutée ou des industries de pointe.

À l’autre bout du tableau, sans surprise là non plus, ce sont des communes d’Andalousie et d’Estrémadure qui ferment la marche avec des noms comme Zafarraya, dans la province de Grenade (10 293 euros par habitant) ; Zahínos, dans la province de Badajoz (10 301 euros par habitant) ; Almáchar, dans la province de Málaga (10 539 euros par habitant) ; ou La Parra, dans la province de Badajoz (10 817 euros par habitant).

Il s’agit ici, au contraire, de communes de taille généralement modeste, situées dans des zones déprimées et à fort taux de chômage, souvent en région rurale et agraire.

De quoi alimenter tous les discours sur le creusement des inégalités en Espagne à la faveur de la crise économique…

Source : http://cincodias.com/cincodias/2016/07/20/economia/1469019879_948709.html

L’origine du drapeau de la Navarre

Alors que la polémique fait rage ces derniers temps autour de l’utilisation de symboles basques en Navarre, sous la houlette du gouvernement nationaliste d’Uxue Barkos (Navarre Oui), il est bon de se plonger un peu dans l’histoire pour découvrir quelle est l’origine du drapeau navarrais actuel.

Remontons pour ce faire jusqu’au 16 juillet 1212, date à laquelle se déroule la bataille de Las Navas de Tolosa entre une coalition de chrétiens principalement « espagnols » et l’Empire almohade, qui occupe alors une partie de la péninsule ibérique ainsi que l’Afrique du Nord. C’est sur le territoire de l’actuelle commune de Santa Elena, dans la province de Jaén (Andalousie), que se déroule ce choc qui se solde par une victoire décisive pour les royaumes qui formeront ensuite l’Espagne, soutenus par des volontaires portugais et français ainsi que par les grands ordres militaires de l’époque.

Les rois Alphonse VIII de Castille, dit « le Noble », Pierre II d’Aragon, dit « le Catholique », et Sanche VII de Navarre, dit « le Fort », combattent ensemble contre le calife Muhammad an-Nâsir, surnommé « Miramamolín le Vert », et l’emportent en enfonçant les puissantes lignes ennemies.

Le souverain navarrais aurait alors fait détruire les chaînes qui retenaient les esclaves chargés de protéger en dernière instance le campement de l’émir et aurait réclamé comme butin de guerre une émeraude incrustée dans le Coran personnel de Miramamolín. C’est pourquoi ces chaînes et cette émeraude figurent aujourd’hui sur la bannière navarraise, surmontées de la couronne royale.

Source : http://www.abc.es/espana/20140913/abci-escudo-navarra-navas-tolosa-201409121316.html#.V4wa4svI_eY.facebook