« Retour de la croissance en Espagne, miracle ou miroir aux alouettes ? »

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Le siège de BBVA à Madrid avec, en arrière-plan, le zone d’affaires des Quatre Tours (photographie : Madrid es noticia)

Un article en deux parties intitulé « Retour de la croissance en Espagne, miracle ou miroir aux alouettes ? » a été rédigé le 28 juin dernier par Jean-Jacques Bozonnet pour le journal français The Good Life et revient sur la crise économique qui a touché le pays à partir de 2008 et sur les réformes engagées par le gouvernement de Mariano Rajoy pour lutter contre cette crise : http://thegoodlife.thegoodhub.com/2017/06/28/retour-de-la-croissance-en-espagne-miracle-ou-miroir-aux-alouettes%e2%80%89/

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La population espagnole croît en 2016 pour la première fois en cinq ans

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Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (à droite), salue un immigré à Madrid (photographie : Jaime García et ABC)

Selon les données officielles fournies par l’Institut national des Statistiques (INE), la population espagnole a augmenté en 2016 pour la première fois en cinq ans, puisque 417 033 personnes (21,9 % de plus qu’en 2015) se sont installées chez notre voisin ibérique tandis que 327 906 (4,6 % de moins qu’en 2015) l’ont quitté. Ces chiffres permettent donc de conclure à un solde migratoire positif de 89 126 personnes, la population espagnole totale s’élevant désormais à 46,52 millions d’habitants.

Concrètement, comme l’indiquent ces données, ce sont donc surtout les immigrés qui viennent renforcer la population résidente en Espagne (le nombre de naissances ayant récemment) connu un nouveau record négatif).

Source : http://www.abc.es/sociedad/abci-inmigracion-hace-crecer-poblacion-espana-primera-5-anos-201706291130_noticia.html

Le Parti populaire révèle (malgré lui) l’hypocrisie des autres formations espagnoles

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Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (à gauche), en compagnie du président du parti Citoyens, Albert Rivera (photographie : El Español, Chema Moya et EFE)

Si le Parti populaire (PP) est dans la ligne de mire des autres formations politiques espagnoles représentées au Parlement, il n’est pas en reste et entend bien se défendre face à ses adversaires politiques. C’est pourquoi il se sert de la majorité absolue dont il dispose au Sénat (149 élus sur 266 sièges) pour demander des comptes aux autres formations. Ces dernières cherchent en effet à établir si le PP a reçu des financements illégaux pour ses dernières campagnes électorales mais c’est désormais au tour des conservateurs d’exiger que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Podemos et le parti Citoyens clarifient leur propre financement.

Mariano Rajoy et les siens ont tout particulièrement dans le collimateur une quinzaine de fondations et d’associations proches de Podemos mais également de possibles accointances entre Citoyens et Declan Mangley, millionnaire de nationalité irlandaise. Face à cette enquête sollicitée par le PP, le PSOE, Podemos et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) ont décidé de quitter la commission sénatoriale chargée de vérifier les comptes de campagne des conservateurs, accusant ces derniers de vouloir détourner l’attention. Cette critique contient sans nul doute une part de vérité mais elle révèle aussi l’hypocrisie de toutes les formations d’opposition, qui ne veulent pas appliquer à elles-mêmes la transparence qu’elles exigent au parti de gouvernement.

Source : https://www.elimparcial.es/noticia/179022/nacional/vendetta-del-pp.html

L’Espagne a inspiré Dan Brown pour son prochain roman

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Une vue nocturne du musée Guggenheim de Bilbao (photographie : Viaje Jet)

Mondialement connu pour ses romans Da Vinci Code, Anges et démons ou Inferno, l’écrivain américain Daniel Brown a choisi l’Espagne pour situer l’action de son prochain ouvrage de fiction, intitulé Origin, qui sera publié le 5 octobre 2017. Cette nouvelle œuvre mettra toujours en scène son personnage-fétiche, Robert Langdon, qui évoluera à Madrid, Séville, Barcelone et Bilbao. Fidèle à son goût pour l’histoire, le mystère et les enquêtes, Dan Brown a été inspiré par le monastère de Montserrat, la Maison Milà, la Sagrada Familia, le musée Guggenheim, le palais royal d’Orient et la cathédrale de la Séville, entre autres bâtiments.

Dans une récente interview accordée au journal conservateur espagnol ABC, le romancier explique que l’Espagne est le premier pays étranger qu’il a visité et qu’il a toujours été fasciné par son histoire et sa culture. Il a par ailleurs suivi des cours à l’université de Séville dans sa jeunesse.

Source : http://www.abc.es/cultura/libros/abci-espana-escenario-nueva-novela-brown-201706271624_noticia.html

L’Espagne devrait recevoir une importante collection artistique privée

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La cité de Cuenca, en Castille-La Manche, est l’une des villes choisies pour accueillir durablement cette collection artistique (photographie : 1ZOOM)

Le multimillionnaire Roberto Polo, né en 1951 et qui possède la double nationalité américaine et cubaine, a récemment choisi deux villes espagnoles, toutes deux situées en Castille-La Manche, pour accueillir de façon durable 7 000 œuvres qui font partie de sa collection privée : Tolède et Cuenca. Dans la première cité, c’est l’ancien couvent Sainte-Foi, bâti au XIIIe siècle, qui abritera ces tableaux, photographies et sculptures, tandis que dans la seconde, c’est le bâtiment des Archives provinciales, ancien siège de l’Inquisition, qui sera l’heureux élu.

L’ensemble des œuvres concernées sera exposé par grandes rotations durant une durée minimale de 15 ans, à l’issue desquels Roberto Polo aimerait les céder de façon définitive à l’Espagne. C’est à partir de l’été 2018 que les expositions commenceront. L’essentiel de ces pièces sont liées à des artistes américains ou originaires d’Europe centrale, orientale et septentrionale et touchent le XIXe et le XXe siècle. La plupart de ces artistes n’ont d’ailleurs que très peu, voire aucune de leurs réalisations exposées outre-Pyrénées. Le président de la Junte des Communautés de Castille-La Manche, Emiliano García-Page (PSOE), a déjà fait approuver le transfert de ces œuvres. Roberto Polo les cède gratuitement à l’Espagne et n’exige aucune contrepartie financière ou matérielle.

Source : http://cultura.elpais.com/cultura/2017/06/27/actualidad/1498556452_054946.html

Le « Brexit » et l’Espagne : un bilan économique un an après le référendum britannique

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Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (à droite), et le premier ministre britannique, Theresa May, lors d’une entrevue au palais de La Moncloa, à Madrid (photographie : Reuters et Público)

Un an après le référendum britannique qui a consacré le Brexit (la sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne), l’heure du bilan semble venue en Espagne, au moins d’un point de vue économique. Le service des études de la Banque d’Espagne a ainsi émis un rapport qui s’intéresse à deux aspects fondamentaux pour notre voisin ibérique : le tourisme britannique en Espagne et le commerce bilatéral. Concernant le premier point, l’optimisme semble de mise puisque le nombre de touristes britanniques s’étant rendus chez notre voisin pyrénéen en 2016 a augmenté de 12,5 % par rapport à l’année 2015, avec 17,8 millions de personnes. Le Royaume-Uni reste donc le principal marché émetteur de touristes pour l’Espagne et les dépenses totales des visiteurs britanniques outre-Pyrénées ont aussi augmenté l’année dernière : 16 milliards d’euros (soit 12,8 % de plus qu’en 2015).

Cette tendance à la hausse s’observe toujours au premier trimestre de l’année 2017. En revanche, le commerce bilatéral semble mal vivre le Brexit. En effet, alors que les exportations espagnoles vers le Royaume-Uni avaient augmenté de 10,4 % en 2015 et de 11,3 % durant la première partie de l’année 2016, elles ont reculé de 1,1 % au second semestre de cette année-là et n’ont progressé « que » de 2,5 % sur les quatre premiers mois de l’année en cours. Les exportations britanniques vers l’Espagne ont suivi un chemin comparable.

Source : http://economia.elpais.com/economia/2017/06/27/actualidad/1498566177_423237.html

« L’impasse de la « gauche radicale » espagnole » est disponible en version audio

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Le coordinateur fédéral de la Gauche unie, Alberto Garzón (à gauche), en compagnie du secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, à Madrid (photographie : Cuarto Poder)

Le très bon site Ekouter.net, dont j’ai déjà fait la promotion sur mon blog à plusieurs reprises, propose désormais en version audio ma conférence intitulée « L’impasse de la « gauche radicale » espagnole », prononcée à Montpellier le samedi 17 juin dernier : http://ekouter.net/l-impasse-de-la-gauche-radicale-espagnole-avec-nicolas-klein-pour-l-universite-reelle-a-montpellier-3137

L’Espagne est l’un des deux pays au monde avec la plus forte pénétration de « smartphones »

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Une boutique de l’opérateur espagnol de téléphonie mobile Movistar à Madrid (photographie : Grupo Conca)

Selon une étude menée par la plateforme en ligne Back Market, l’Espagne est l’un des deux pays au monde à avoir le plus fort taux de pénétration des smartphones, avec 92 % de ses citoyens qui, en 2017, possèdent au moins un dispositif de ce type. Seul Singapour fait aussi bien dans le reste du monde. Ce pourcentage est en progression par rapport à l’année dernière (+ 4 %), même si l’on observe une nette baisse dans l’achat de téléphones portables intelligents en Espagne depuis le début de l’année (- 11 %). Le marché espagnol est en effet saturé à l’heure actuelle.

Sur les cinq dernières années, le nombre d’Espagnols possédant un smartphone a doublé, ce qui suit une tendance traditionnelle outre-Pyrénées, puisque nos voisins ibériques s’étaient rapidement positionnés comme l’un des peuples européens les plus « accros » à la téléphonie mobile dès la démocratisation de cette technologie.

Source : http://www.abc.es/tecnologia/moviles/telefonia/abci-espana-pais-mas-smartphones-habitante-mundo-201611081019_noticia.html#ns_campaign=rrss-inducido&ns_mchannel=abc-es&ns_source=fb&ns_linkname=noticia.foto&ns_fee=0

L’appel d’offres concernant les urnes du référendum séparatiste catalan n’aboutit pas

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Le président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont (à droite), en compagnie du vice-président de l’institution, Oriol Junqueras, en juin 2017 (photographie : Toni Albir, EFE et El País)

Alors qu’il ne reste désormais qu’un peu plus de quatre mois avant l’organisation du référendum séparatiste illégal et illégitime en Catalogne, les autorités de la Généralité ne cessent de raidir leur régime et de sombrer dans le ridicule. Ce lundi 26 juin, en effet, le bureau mis en place par Carles Puigdemont, président régional, afin de passer des appels d’offres concernant le matériel de vote (urnes, bulletins, etc.) a déclaré désert l’appel d’offres pour les urnes, considérant qu’aucune des deux entreprises qui avaient manifesté leur intérêt ne réunissaient les critères nécessaires. La porte-parole de la Généralité, Neus Munté, a fait savoir que la communauté autonome analyserait les options envisageables pour faire face à ce problème mais la sensation d’improvisation et d’amateurisme est totale.

Contrairement à ce qui s’était passé lors de la consultation de novembre 2014, au cours de laquelle des urnes en carton avaient été utilisées, le gouvernement régional veut absolument acquérir des urnes en plastique pour le référendum du 1er octobre.

Source : http://ccaa.elpais.com/ccaa/2017/06/27/catalunya/1498561799_483956.html

La compagnie Iberia fête ses 90 ans d’existence avec un grand gala aérien

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Un A330 de la compagnie Iberia escorté par des avions de la Patrouille Aigle (photographie : Preferente)

C’est ce dimanche 25 juin que la compagnie aérienne Iberia, l’un des fleurons de l’aéronautique espagnole, a célébré ses 90 ans d’existence avec un grand gala aérien organisé à l’aérodrome de Cuatro-Vientos, à Madrid. En présence de 2 500 invités triés sur le volet et du président directeur général de la firme, Luis Gallego, des avions de ligne de l’entreprise (des A330 pour être précis) ont effectué des manœuvres aériennes en compagnie de 17 avions historiques de la fondation Infant-d’Orléans et de la Patrouille Aigle (Patrulla Águila, équivalent de la Patrouille de France). La compagnie aérienne Iberia est née en tant que firme privée le 28 juin 1927 et c’est en décembre de la même année qu’elle a effectué son premier vol commercial entre Madrid et Barcelone – un trajet réservé à dix personnes qui avaient, à l’époque, payé 163 pesetas pour un vol d’une durée de trois heures trente.

Luis Gallego a profité de l’événement pour rappeler qu’après des heures difficiles, l’entreprise avait su se ressaisir et conquérir de nouvelles routes aériennes. Au programme dans les prochaines années : des vols vers de nouvelles destinations et plus de services.

Source : http://www.abc.es/economia/abci-iberia-celebra-90-aniversario-espectaculares-maniobras-patrulla-aguila-201706251816_noticia.html