
Bien que le monde politique espagnol ait des réactions contrastées suite à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis d’Amérique, le monde économique de notre voisin pyrénéen attend beaucoup de son mandat. En effet, en dépit de son programme a priori protectionniste, le nouveau maître de Washington a promis d’importants investissements publics en matière d’infrastructures – investissements d’ailleurs nécessaires étant donné l’état de délabrement et de vétusté desdites infrastructures.
Ce sont donc logiquement les multinationales espagnoles du domaine des travaux publics qui étaient les plus favorables à l’accession au pouvoir de Donald Trump. Le candidat républicain avait initialement prévu de dépenser mille milliards de dollars en la matière, avant que son administration ne fasse légèrement machine arrière et ne fasse baisser cette somme jusqu’à 550 millions de dollars. Or, sur la cinquantaine de projets prioritaires pour Donald Trump et ses conseillers, les entreprises espagnoles sont très bien placées, d’autant qu’elles opèrent depuis longtemps outre-Atlantique et règnent souvent en maîtres sur un marché très fragmenté du côté américain. L’extension du métro de New York, la reconstruction du couloir ferroviaire entre Newark et New York ou la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Houston et Dallas-Fort Worth sont ainsi quelques-uns des principaux projets dans lesquels des géants espagnols du BTP pourraient remporter de nouveaux contrats.
Source : http://cincodias.com/cincodias/2017/01/29/empresas/1485727260_831862.html