Le secteur extérieur reste l’un des principaux points forts de l’économie espagnole en cette fin d’année avec un déficit commercial qui ne cesse de baisser de mois en mois et d’année en année. Jusqu’à la fin d’octobre 2016, en effet, les exportations de notre voisin pyrénéen ont dépassé les 210 milliards d’euros (soit une croissance de 0,9 % par rapport à la même période de l’année 2015) pour atteindre un maximum historique. Les importations, de leur côté, ont baissé dans le même temps d’environ 1,5 % (soit 225 milliards d’euros approximativement), cette chute étant surtout due à la baisse du prix des énergies fossiles.
Les trois composantes traditionnelles des exportations nationales (biens d’équipement, automobiles et industrie agroalimentaire) représentent désormais 55 % des ventes à l’extérieur. Les plus gros clients de l’Espagne appartiennent (et c’est sans surprise) à l’Union européenne (sur les dix principaux acheteurs de produits espagnols, huit sont membres de cette organisation), tandis que le Maroc et la Chine figurent parmi les principaux clients extra-communautaires.
Le comportement des exportations espagnoles défie, pour le moment, la chute généralisée du commerce au niveau mondial (l’import-export international étant retombé cette année au même niveau que celui de 2010). En dehors de l’Espagne, seules trois nations développées ont augmenté leurs exportations en 2016 (Allemagne, Japon et Italie).
Sources : http://cincodias.com/cincodias/2016/12/22/economia/1482398807_444891.html et http://cincodias.com/cincodias/2016/12/19/economia/1482155826_623505.html