
C’est une vieille revendication des habitants de la province de Huelva, en Andalousie : la construction d’une voie rapide qui relierait cette capitale de province à Cadix. Candidat aux élections régionales de 2015, Javier Arenas (Parti populaire), en avait fait son cheval de bataille dans la zone mais n’avait finalement pas pu accéder à la présidence andalouse. En novembre 2018, dans le cadre de la campagne pour le scrutin du 2 décembre, Juan Manuel Moreno (PP) a fait la même promesse lors de ses réunions publiques.
Et lui est devenu président de la Junte d’Andalousie au détriment de Susana Díaz (Parti socialiste ouvrier espagnol). Mais un problème de taille se pose : entre la province de Huelva et celle de Cadix s’étend le Parc national de Doñana, joyau du patrimoine naturel espagnol régulièrement menacé par des catastrophes naturelles ou l’activité humaine. Moreno a juré que le tracé de la voie rapide respecterait ce parc naturel en le contournant mais il ne s’agit pas dans tous les cas d’une mesure prioritaire pour le nouvel exécutif régional. Pendant ce temps, les associations écologistes se montrent très inquiètes à ce sujet.
Source : https://elpais.com/sociedad/2019/01/23/actualidad/1548274209_178215.html