
Abandonnée depuis 2016, la station spatiale chinoise Tiangong-1 erre dans l’espace planétaire depuis lors et doit rentrer dans l’atmosphère terrestre le 1er avril pour s’y désintégrer. Il existe des risques de collision modérés et c’est pourquoi plusieurs centres surveillent et coordonnent cette chute sur l’ensemble du globe. Pour l’Union européenne, l’exclusivité de cette tâche a été réservée au Centre espagnol de Surveillance et de Suivi spatial (CEVS), situé sur la base militaire de Torrejón de Ardoz, dans la banlieue orientale de Madrid, et qui dépend du Centre pour le Développement technologique industriel (CDTI).
C’est seulement à 120 kilomètres de distance de la surface terrestre que la station Tiangong-1 va pouvoir être réellement suivie à la trace par les agences spatiales du monde entier et que l’on pourra déterminer avec exactitude sa vitesse de chute, sa trajectoire et le point d’atterrissage de l’essentiel de l’appareil. Pour ce faire, le CEVS utilisera les données radar recueillies en Espagne, en Allemagne, en France et en Italie, deux télescopes (situés outre-Pyrénées et de l’autre côté des Alpes) ainsi que trois stations laser (située en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni).
Source : https://elpais.com/elpais/2018/03/29/ciencia/1522317125_762998.html