
En ce mois d’août 2020, le blog prend quelques vacances bien méritées avec un retour, que nous espérons en fanfare, autour de la rentrée. Bel été à tous !
En ce mois d’août 2020, le blog prend quelques vacances bien méritées avec un retour, que nous espérons en fanfare, autour de la rentrée. Bel été à tous !
C’est le dessinateur de bandes dessinées espagnol Francisco Martínez Roca (dit « Paco » Roca), né à Valence (Communauté de Valence) en 1969, qui a été chargé de réaliser cette « vignette » de grandes dimensions désormais située sur les quais de la station Place-de-Castille, au cœur du métro de Madrid. Il s’agit d’une œuvre d’art rendant hommage aux personnes âgées espagnoles, qui ont beaucoup souffert de la récente épidémie de coronavirus d’origine chinoise.
Elle a été dévoilée ce samedi 25 juillet 2020 par le dessinateur et par Ángel Garrido (Citoyens), conseiller régional de la Communauté de Madrid aux Infrastructures, aux Transports et à la Mobilité, à l’occasion de la Journée des Grands-Parents (Día de los Abuelos) – qui est commémoré chaque année le 26 juillet. La peinture murale mesure huit mètres de largeur et un mètre et quatre-vingt-dix centimètres de hauteur. Elle montre les grands-mères et grands-pères en compagnie de leurs petits-enfants dans diverses activités d’extérieur.
Ce vendredi 24 juillet 2020, l’Audience nationale (Audiencia Nacional) de Madrid a condamné à 122 ans de réclusion l’ancienne responsable du groupe terroriste séparatiste basque ETA María Soledad Iparragire (dite « Anboto ») pour l’assassinat à la mine-ventouse (bomba lapa) du commandant de l’Armée de Terre espagnole Luciano Cortizo. L’attentat avait eu lieu le 22 décembre 1995 à León (Castille-et-León) et Anboto a été reconnue coupable d’avoir commandité le meurtre et d’avoir fourni les explosifs.
Au préalable, l’auteur direct de l’attentat, Sergio Polo, lui aussi membre de l’ETA, a également été condamné à 110 ans de prison. Il s’agit dans les deux cas de peines théoriques qui cumulent l’ensemble des condamnations liées à tous les chefs d’accusation – assassinat terroriste contre un membre des forces armées, tentative d’attentat terroriste contre quatre autres personnes (la fille du commandant Cortizo ainsi que trois passants) et possession d’explosifs.
Sise à Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) et Madrid, l’entreprise énergétique espagnole Iberdrola va créer sur le territoire de la commune de Puertollano (province de Ciudad Real, Castille-La Manche) la plus grande usine de production d’hydrogène d’Europe, qui devrait entrer en fonctionnement en 2021. La firme investira environ 150 millions d’euros dans cette infrastructure, qui devrait générer 700 emplois.
Une fois qu’elle fonctionnera, elle permettra à l’Espagne d’économiser 39 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. Cet hydrogène « vert » (car produit à partir d’énergies renouvelables) fournira l’usine dont dispose sur place la compagnie d’engrais espagnole Fertiberia, dont le siège se trouve à Altorricón (province de Huesca, Aragon), à la place du gaz naturel actuellement utilisé par l’entreprise.
Source : https://www.expansion.com/empresas/energia/2020/07/24/5f1aa9d6468aebc0518b4572.html
Le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a révélé aux médias ce jeudi 23 juillet 2020 sa Stratégie de Décarbonation à Long Terme (Estrategia de Descarbonización a Largo Plazo), portée par la quatrième vice-présidente de l’exécutif, en charge de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera (PSOE). L’idée d’une décarbonation totale du système énergétique espagnol semble peu crédible aux yeux de nombreux observateurs et même le cabinet Sánchez semble y avoir renoncé.
En revanche, Ribera propose d’atteindre un niveau décarboné de 97 %, ce qui serait déjà une réussite totale si l’Espagne y parvenait. Afin de respecter l’accord de Paris (France), signé en 2015, notre voisin ibérique devrait passer de 334 millions de tonnes de dioxyde de carbone rejetées en 2019 à 29 millions de tonnes d’ici à 2050 – avec une capacité d’absorption du CO2 de 37 millions de tonnes par an. Ce programme va encore plus loin qu’une « simple » transformation du système de production électrique et concernera aussi l’agriculture, le transport, l’industrie lourde ou encore la végétation et les forêts.
Classé au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle anglais), dont le siège se trouve à Paris (France), le site archéologique d’Atapuerca, situé sur le territoire de la commune éponyme (province de Burgos, Castille-et-León), offre l’un des principaux témoignages sur le peuplement primitif de l’Europe. De nouveaux objets qui y ont récemment été découverts montrent que ledit peuplement est probablement encore plus ancien que ce que les chercheurs pensaient jusqu’à présent.
Au sein de la Grande Doline (Gran Dolina) ont en effet été mis au jour des outils préhistoriques en quartzite qui datent d’il y a 500 000 à 600 000 ans en arrière. Il s’agit d’objets qui étaient très certainement utilisés pour la chasse et prouvent que le site a connu une présence humaine ininterrompue très longue. C’est au niveau 8 de la Grande Doline qu’ont été dégagés ces artefacts, dont les créateurs sont encore un mystère pour les paléanthropologues qui travaillent sur place – dont José María Bermúdez de Castro, co-directeur du site archéologique d’Atapuerca.
Créée en 2011 à Murcie (Région de Murcie) par Raúl García Serapio, l’entreprise espagnole NeuroMobile se consacre entièrement à l’amélioration de la relation avec les clients dans les boutiques physiques – une nécessité encore plus impérieuse après le passage de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise. Aussi bien les petits que les grands magasins et les centres commerciaux doivent réinventer depuis plusieurs années leur modèle, notamment en l’adaptant au goût des plus jeunes générations.
Outre le rapport avec le client et la création de contenus, NeuroMobile développe également des solutions légères pour permettre de localiser les clients dans les boutiques et retracer leurs déplacements. Avec quatorze employés, la firme espagnole a des clients dans de nombreux pays, depuis la Finlande jusqu’à l’Italie en passant par la Pologne, le Portugal, la Colombie ou encore la Russie. En Espagne même, 40 centres commerciaux ont déjà acheté ses solutions, qui ont aussi été installées dans deux aires urbaines, celle de Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) et celle de Villena (province d’Alicante, Communauté de Valence).
Source : https://innovadores.larazon.es/es/la-startup-que-sensoriza-desde-murcia-14500-tiendas-en-rusia/
L’on apprenait ce mardi 21 juillet 2020 le décès à Pampelune (Navarre), à l’âge de 91 ans, du médecin espagnol José Miranda Heras, qui était né à Lodasa (Navarre) le 28 juillet 1928. Pédiatre de formation, ancien élève de l’Université de Saragosse (Aragon) et de celle de Barcelone (Catalogne), il retourne dans sa région d’origine en 1958 après être passé par Cordoue (Andalousie).
Il est alors décisif dans la création du Département de Pédiatrie et de Puériculture de l’Université de Navarre. Il y enseigne ces disciplines durant plusieurs années tout en transformant profondément l’organisation matérielle et logistique de l’établissement universitaire. En 1977, il fonde l’Association navarraise de Défense de la Vie (Asociación Navarra de Defensa de la Vida, ANDEVI), à la tête de laquelle il partage ses connaissances en matière de santé des enfants.
Le 3 décembre 2019, le classement PISA, qui mesure les acquis des élèves de primaire dans plusieurs disciplines au niveau international, était révélé pour les pays faisant partie de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches »), sise à Paris (France). Les résultats en matière de lecture pour l’Espagne n’avaient cependant pas été dévoilés en raison d’incohérences dans l’évaluation et les réponses fournies par les élèves.
Finalement, l’OCDE a remanié les statistiques qui lui sont parvenues afin de proposer ce jeudi 23 juillet les résultats finaux. Pour 2018, dans ce secteur, notre voisin ibérique chute de 19 points par rapport aux chiffres disponibles pour 2015, passant ainsi de 496 à 477 points – la moyenne de l’OCDE se situe à 487 points et celle de l’Union européenne (UE), à 489 points. Seules la Castille-et-León, la Principauté des Asturies, la Galice et l’Aragon sont les communautés autonomes à dépasser ces deux moyennes.
L’on apprenait ce mardi 21 juillet 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 98 ans, de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados, qui était né à Salamanque (Castille-et-León) le 29 mars 1922. Helléniste de formation, il obtient son doctorat de philologie classique à l’Université de Salamanque à l’Université centrale de Madrid (devenue depuis lors Université Complutense) en 1946. Après avoir occupé divers postes de professeur de grec à Madrid et Barcelone (Catalogne), il obtient un poste à l’Université Complutense.
Il y reste de 1952 à 1988. Président d’honneur de la Société espagnole des Études classiques (Sociedad Española de Estudios Clásicos, SEEC), directeur de diverses revues appartenant à son champ de compétence (Emerita, Revista española de lingüística), il coordonne également la collection de classiques latins et grecs Alma Máter, publiée par le Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) de Madrid.
Outre la littérature grecque classique, il se distingue également par des recherches et ouvrages sur la littérature latine, espagnole et indienne. Expert en linguistique indo-européenne, il reçoit en 1989 le prix Aristote-Onassis, remis par la Grèce, pour son dictionnaire du grec classique et médiéval. Le 28 avril 1991, il est reçu à l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), au fauteuil d, en remplacement de Dámaso Alonso (1898-1990).