Le Flyox 1, drone civil de conception espagnole (photographie : Wikipedia)
Développé par la compagnie espagnole Singular Aircraft, dont le siège se trouve à Cornellá de Llobregat, dans la province de Barcelone (Catalogne), l’avion amphibie Flyox 1 est actuellement basé dans un aérodrome de Castille-La Manche et obtiendra prochainement sa certification de la part de l’Institut national de Technique aérospatiale (Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial, INTA), sis à Torrejón de Ardoz (Communauté de Madrid). Il s’agit du plus grand drone civil à opérer actuellement sur la planète.
Il vise, comme les autres Canadairs conventionnels, à éteindre des incendies mais sa fonction de pilotage à distance permet d’éviter les risques encourus par les aviateurs dans le cadre des grands feux de forêt. Par ailleurs, il s’agit d’un drone relativement économique par rapport aux autres appareils de ce type, son coût par heure de vol étant inférieur. Il dispose d’une envergure de 14 mètres et d’une longueur de 11,5 mètres. Il peut, de manière automatique, décoller, charger 1 500 litres d’eau, décharger le tout sur un incendie et atterrir sur son lieu de départ.
La terroriste de l’ETA Anboto (photographie : Confilegal)
Ce vendredi 24 juillet 2020, l’Audience nationale (Audiencia Nacional) de Madrid a condamné à 122 ans de réclusion l’ancienne responsable du groupe terroriste séparatiste basque ETA María Soledad Iparragire (dite « Anboto ») pour l’assassinat à la mine-ventouse (bomba lapa) du commandant de l’Armée de Terre espagnole Luciano Cortizo. L’attentat avait eu lieu le 22 décembre 1995 à León (Castille-et-León) et Anboto a été reconnue coupable d’avoir commandité le meurtre et d’avoir fourni les explosifs.
Au préalable, l’auteur direct de l’attentat, Sergio Polo, lui aussi membre de l’ETA, a également été condamné à 110 ans de prison. Il s’agit dans les deux cas de peines théoriques qui cumulent l’ensemble des condamnations liées à tous les chefs d’accusation – assassinat terroriste contre un membre des forces armées, tentative d’attentat terroriste contre quatre autres personnes (la fille du commandant Cortizo ainsi que trois passants) et possession d’explosifs.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – au centre), lors de la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (photographie : Europa Press et Cinco Días)
Ce jeudi 23 juillet 2020, à Madrid, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), a présidé la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (España Digital 2025). Ce plan vise à investir 140 milliards d’euros dans le passage du pays au numérique sur les cinq prochaines années, dont 70 milliards sur les trois années à venir. Sur cette somme initiale, 20 milliards seront apportés par les autorités publiques – dont 15 milliards correspondront au plan de relance de l’Union européenne (UE).
Parmi les objectifs de ce plan, l’on retrouve l’amélioration de la connectivité numérique, le déploiement du réseau mobile 5G, la révolution industrielle 4.0, l’expansion de l’usage des outils numériques à l’école ou encore la mise en œuvre de meilleures connexions à Internet dans l' »Espagne vide » – notamment à destination des jeunes et des entrepreneurs. De nouveaux fonds seront également débloqués pour l’Institut national de Cybersécurité, sis à León (Castille-et-León).
La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol – à gauche), lors de son entrevue avec le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo (photographie : El Mundo)
La polémique enfle en Espagne après que, ce jeudi 23 juillet 2020, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol), a rencontré dans le cadre d’une réunion bilatérale le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo. Il s’agit de la première rencontre bilatérale entre un ministre de notre voisin ibérique et le principal dirigeant local gibraltarien, alors que l’Espagne ne reconnaît pas la souveraineté britannique sur ce territoire situé à la frontière avec la province de Cadix (Andalousie).
Les relations sont par ailleurs régulièrement mouvementées avec Fabian Picardo, qui dirige le Rocher (el Peñón) depuis 2011. La réunion a eu lieu à Algésiras, dans la province de Cadix, et, à cette occasion, González Laya a exprimé son souhait que « puisse être créée dans la région une zone de prospérité partagée ». Aussitôt la nouvelle annoncée, le Parti populaire (PP) est monté en créneau en dénonçant cette rencontre bilatérale. La secrétaire à la Politique internationale de la formation, Valentina Martínez, a critiqué qu’une fois de plus, le gouvernement de Pedro Sánchez (PSOE) franchisse une ligne rouge en matière de politique internationale, après ses récentes décisions concernant le Venezuela et le Maroc.
Un cliché ancien de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino (photographie : Noticias de Salamanca)
L’on apprenait ce lundi 20 juillet 2020 le décès à Salamanque (Castille-et-León), à l’âge de 64 ans et des suites d’une longue maladie, de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino, qui était né 1956 à Los Santos, dans la province de Salamanque. Membre de longue date du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), il est diplômé en histoire et a été député provincial de 2003 à 2007.
Il est surtout connu pour avoir été le maire de sa commune natale, aujourd’hui peuplée d’environ 600 habitants, durant pas moins de trente-deux ans, de 1983 à 2015. Au moment de sa première élection, il n’avait que vingt-sept ans.
La rue Preciados, l’une des principales artères marchandes de Madrid (photographie : Maya Balanyà et ABC)
Sous l’impulsion de la municipalité, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), la ville de Madrid va connaître un coup de jeune dans environ 400 de ses rues – dont 60 % sont situées au-delà du périphérique M30, qui marque l' »amande centrale » (almendra central), c’est-à-dire le cœur de la capitale espagnole. Le nouveau Plan des Trottoirs et d’Accessibilité (Plan de Aceras y Accesibilidad) concernant précisément 407 voies dans les 21 arrondissements de Madrid.
Un tel programme avait débuté au mois de janvier 2020 dans l’arrondissement du Pont-de-Vallecas et doit redémarrer très prochainement dans celui d’Hortaleza, en pleine rue d’Añastro. Environ 70 % des chantiers prévus doivent être réalisés dans les prochains mois et la totalité du plan devrait coûter environ 55 millions d’euros. Sont touchés par cette opération le pavage, les trottoirs, l’asphalte de la chaussée, les passages piéton déjà existants ou à construire et de nombreux autres aménagements.
L’ancien président régional catalan Jordi Pujol (au centre) avec son épouse et ses enfants (photographie : El Mundo)
Ce jeudi 16 juillet 2020, le juge de l’Audience nationale (Audiencia Nacional) de Madrid José de la Mata a renvoyé devant les tribunaux la famille de l’ancien président régional catalan Jordi Pujol (1980-2003) au grand complet devant les tribunaux pour association criminelle. L’enquête et les rebondissements judiciaires concernant les suspicions de corruption et détournements de fonds qui flottent autour de l’ancien président de Convergence et Union (CiU), parti de la droite régionaliste catalane longtemps hégémonique dans la communauté autonome, aboutissent donc à ce premier résultat fracassant.
Outre Jordi Pujol i Soley lui-même sont donc concernés son épouse, Marta Ferrusola, et leurs enfants Jordi Junior, Marta, Josep, Pere, Oriol, Mireia et Oleguer ainsi que dix-huit autres personnes liées à celui qui aura exercé un fort pouvoir sur la Catalogne pendant vingt-trois ans, un quasi-record pour un président régional outre-Pyrénées. De la Mata, titulaire de la cinquième chambre de l’Audience nationale, considère que la famille Pujol-Ferrusola s’est servie de son ascension sociale et de la position politique du patriarche pour s’enrichir de manière illégale.
Le logotype de l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (photographie : OKDiario)
Alors que la construction du nouvel Hôpital public des Urgences avance à grands pas et que la Cité de la Justice doit voir recommencer les travaux au mois de juillet dans la capitale espagnole, une initiative portée conjointement par le public et le privé vise à faire de la ville un référent international dans le domaine des infrastructures. Son nom ? « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (Madrid Capital Mundial de la Ingeniería, Construcción y Arquitectura). L’objectif est à la fois de faire valoir le talent madrilène et espagnol dans ces domaines et de relancer l’économie de la métropole en pleine crise économique liée à la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.
L’initiative est portée par 32 organismes et entreprises, dont la mairie de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire) ; la Communauté de Madrid, dont l’actuelle présidente est Isabel Díaz Ayuso (PP) ; l’ICEX (organisation publique de développement des exportations) ; l’Institut de Crédit officiel (Instituto de Crédito Oficial, ICO) ; le cabinet d’avocats Cremades & Calvo-Sotelo ; ainsi que de nombreuses entreprises espagnoles du secteur du BTP comme FCC, Sacyr, Acciona, San José, Oficemen, Tecniberia, etc. Prochainement, deux autres géants du domaine, ACS et Ferrovial, doivent également s’y incorporer.
L’initiative s’articule autour de six objectifs :
positionner Madrid et l’Espagne comme référents internationaux en matière de contrats et de formation dans le domaine du BTP ;
faire de Madrid un foyer d’attraction des entreprises, du talent, des congrès et des foires dans le secteur ;
consolider les entreprises espagnoles du BTP sur leurs marchés traditionnels et les installer sur les marchés émergents ;
renforcer la formation professionnelle, notamment en alternance ;
exporter des solutions innovantes, durables et résilientes ;
donner une impulsion décisive aux secteur liés à l’internationalisation, notamment afin de réactiver l’économie régionale.
De fait, l’Espagne compte sept des plus grandes entreprises mondiales du secteur de la construction et des infrastructures, seule la Chine faisant mieux au niveau mondial, et Madrid accueille le siège de la plupart d’entre elles. La capitale espagnole est de surcroît très bien connectée au reste de l’Europe et du monde grâce à un réseau exceptionnel de transports. Parmi les propositions plus concrètes proposées par l’initiative, l’on peut citer la création d’un guichet unique visant à faciliter la participation de firmes ibériques du BTP aux appels d’offres étrangers ; la volonté d’installer dans la capitale espagnole la cour internationale d’arbitrage la plus importante du secteur ; mettre en place un réseau d’universités et de formations qui collaboreront afin de favoriser l’accès à la recherche et à l’emploi dans la construction ; l’organisation d’un congrès international, qui aurait lieu alternativement à Madrid et dans une autre ville du monde, consacré aux problématiques du domaine, etc.
La Maison royale du Courrier, situé sur la Puerta del Sol, à Madrid, avec les couleurs du drapeau français (photographie : Communauté de Madrid)
Ce mardi 14 juillet 2020, la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire), a rendu hommage à la France à l’occasion de sa fête nationale en projetant les couleurs du drapeau de notre pays (bleu, blanc et rouge) sur la façade de la Maison royale du Courrier (Real Casa de Correos). Ce bâtiment, situé sur la Puerta del Sol, en plein centre de la capitale espagnole, constitue le siège de la présidence régionale.
L’on estime qu’à l’heure actuelle, 15 000 Français résident de manière fixe dans une commune de cette communauté autonome et, en 2019, 571 000 touristes venus de notre pays ont visité la Communauté de Madrid (soit 7,5 % du total des visiteurs étrangers). En dépit de polémiques autour de la place accordée à l’enseignement du français dans l’instruction publique régionale, rappelons également que sept lycées madrilènes sont concernés par le baccalauréat franco-espagnol (bachibac).
Un gymnase de la ville de Madrid (photographie : Madrid Secreto)
Ce mercredi 15 juillet 2020, la déléguée de la Commission municipale à la Culture, au Tourisme et au Sport de la ville de Madrid, Sofía Miranda (Parti populaire), a confirmé aux médias que, d’ici à 2024, dix nouveaux gymnases publics vont être construits dans la capitale espagnole. La municipalité, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (PP), a en effet prévu d’améliorer l’offre urbaine en la matière.
Ces gymnases, qui disposeront également d’une piscine climatisée, de pistes polyvalentes, de salles de musculation et de salles de cours collectifs, seront installés :
arrondissement d’Hortaleza (quartiers de Valdebebas et Sanchinarro) ;
arrondissement de Fuencarral-El Pardo (quartiers de Las Tablas et Montecarmelo) ;
arrondissement de Tétouan (avenue de la Direction) ;
arrondissement de Vicálvaro (quartier d’El Cañaveral) ;
arrondissement de Villaverde (quartier de Butarque) ;
arrondissement du Retiro (rue du docteur-Esquerdo) ;
arrondissement de La Latina (quartier de Cuatro-Vientos) ;
arrondissement de Saint-Blaise-Canillejas.
Ces dix nouveaux espaces s’ajouteront aux deux gymnases actuellement en construction qui ont été promus par la municipalité précédente, à l’époque de Manuela Carmena (Maintenant Madrid, liste soutenue par Podemos), dans l’arrondissement du Centre (place de l’Orge) et dans l’arrondissement de la Ville-de-Vallecas (Ensanche de Vallecas).