Le nombre de touristes étrangers en Espagne en 2019 frôle les 84 millions

Des touristes avec leurs valises à proximité de la plage de la Barceloneta, à Barcelone, en Catalogne (photographie : EFE et Cinco Días)

Selon les données fournies ce lundi 20 janvier 2020 par la ministre espagnole de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto (Parti socialiste ouvrier espagnol), l’année 2019 a été exceptionnellement bonne pour notre voisin ibérique en termes touristiques avec 83,7 millions de visiteurs étrangers (contre 82,6 millions en 2018) et des dépenses totales sur l’année de plus de 92 milliards d’euros. La crise en Catalogne et la faillite du tour-opérateur britannique Thomas Cook, qui a surtout touché les îles Baléares et les îles Canaries, ont eu des répercussions moindres que prévu sur le marché du tourisme.

Les traditionnels pays émetteurs de touristes étrangers outre-Pyrénées (Royaume-Uni et Allemagne) ont connu un comportement assez défavorable mais cette mauvaise tendance à été compensée par la hausse de visiteurs venus d’autres nations (États-Unis d’Amérique, Chine, Japon et Corée du Sud). Au 31 décembre 2019, toujours selon les chiffres de Reyes Maroto, environ 2,4 millions de personnes étaient recensées par la Sécurité sociale (Seguridad Social) comme travaillant dans le secteur du tourisme, soit un accroissement de 75 000 employés environ (+ 3,2 %) par rapport à 2018. Cette même année, les visiteurs étrangers avaient dépensé environ 90 milliards d’euros chez notre voisin pyrénéen, qui a donc vu cet afflux d’argent s’accroître de 2 milliards d’euros approximativement.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/01/20/economia/1579518415_556581.html

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Deux régions d’Espagne figurent parmi les meilleures destinations au monde pour le golf

Un terrain de golf sur la Costa del Sol, dans la province de Málaga, en Andalousie (photographie : ABC)

Remis tous les ans, les prix annuels du tourisme lié au golf sont une récompense de l’Association internationale des Tour-Opérateurs de Golf (IAGTO, selon son sigle en langue anglaise). Pour leur édition de 2020, ils font figurer deux régions espagnoles parmi les meilleures destinations mondiales pour ce sport individuel : la Costa del Sol (littéralement, « Côte du Soleil »), située dans la province de Málaga (Andalousie) ; et l’île de Ténérife, située dans la province de Santa Cruz de Ténérife (îles Canaries).

Dans ce classement composé de quinze régions, l’Algarve (Portugal) arrive en tête, tout comme en 2006 et 2014. Le Cambodge a pour sa part été choisi comme meilleure destination de découverte de 2020. L’on retrouve également Abu Dhabi (Émirats arabes unis), la Caroline du Sud (États-Unis d’Amérique), la Côte d’Azur et la Provence (France), la République dominicaine, le Fife (Écosse), la côte de Lisbonne (Portugal), Marrakech (Maroc), le comté de Monterey (Californie, États-Unis d’Amérique), la Nouvelle-Zélande, le Sud-Ouest de l’Irlande, le Vietnam ainsi que le Cap-Occidental et la Garden Route (Afrique du Sud).

Source : https://www.abc.es/viajar/destinos/espana/abci-lugares-espana-entre-mejores-destinos-golf-mundo-201911280753_noticia.html?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=tweepsmap-2019Enero

Après l’incendie du site pétrochimique de Tarragone, inquiétude dans toute l’Espagne face à ce type d’usines

Les travaux d’extinction du feu qui a suivi une explosion accidentelle sur le site pétrochimique de La Canonja, à Tarragone, en Catalogne (photographie : Mossos d’Esquadra et La Razón)

Au mois de janvier 2020, une explosion accidentelle sur le site pétrochimique de La Canonja, à Tarragone (Catalogne), a entraîné un incendie qui a mis plusieurs heures à être pleinement maîtrisé par les pompiers et ses conséquences ne sont pas encore toutes établies. Cet incident a provoqué une certaine inquiétude dans l’ensemble de l’Espagne concernant ce type d’usines à risque, dont on compte 421 exemples dans tout le pays. Il faut y ajouter 900 infrastructures où sont manipulés des produits chimiques jugés dangereux pour la population. L’on en trouve ainsi :

  • en Catalogne, 101 ;
  • en Andalousie, 78 ;
  • dans la Communauté de Valence, 41 ;
  • au Pays basque, 28 ;
  • dans les îles Canaries, 25 ;
  • en Castille-La Manche, 23 ;
  • en Estrémadure, 21 ;
  • dans la Région de Murcie, 20 ;
  • dans la Principauté des Asturies, 15 ;
  • en Galice, en 14 ;
  • en Castille-et-León, 13 ;
  • dans la Communauté de Madrid, 12 ;
  • en Aragon, 11 ;
  • en Cantabrie, 8 ;
  • dans les îles Baléares, 6 ;
  • dans la ville autonome de Ceuta, 3 ;
  • et en Navarre, 2.

La Catalogne est donc l’autonomie espagnole la plus exposée à ce type de risques et trois d’entre elles (Catalogne, Andalousie et Communauté de Valence) regroupent à elles seules 220 usines jugées potentiellement dangereuses. La province de Tarragone et celle de Huelva (Andalousie), qui abritent toutes deux un important pôle pétrochimique, sont le plus à surveiller dans ce cas.

Source : https://www.larazon.es/madrid/20200119/bmpl627luvdhbhal6jg43uc43q.html

Décès du juriste et homme politique espagnol Eduardo Carriles à l’âge de 96 ans

Le juriste et homme politique espagnol Eduardo Carriles (photographie : COPE)

L’on apprenait ce dimanche 12 janvier 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 96 ans, du juriste et homme politique espagnol Eduardo Carriles Galarraga, qui était né à Santander (Cantabrie) le 28 novembre 1923. Diplômé en droit auprès de l’Université d’Oviedo (Principauté des Asturies) et de l’Université Deusto de Bilbao (province de Biscaye, Pays basque), il a achevé sa formation académique à l’Université de Valladolid (Castille-et-León) avant de devenir avocat de l’État (abogado del Estado, l’un des grands corps les plus prestigieux outre-Pyrénées) en 1945. Opposant au franquisme, membre du groupe Tácito (qui regroupe dans les années 70 des intellectuels souhaitant la démocratisation de l’Espagne), il devient rapidement conseiller juridique du gouvernement.

Travaillant d’abord pour le ministère de la Présidence puis pour celui des Affaires étrangères, il devient vice-président de la Commission à la Consommation du Plan de Développement (Comisión de Consumo del Plan de Desarrollo) et occupe divers postes dans des bureaux et entreprises d’État liées à l’industrie, notamment aéronautique. Il préside la radio COPE (Cadena de Ondas Populares de España, c’est-à-dire « Chaîne d’Ondes populaires d’Espagne ») de 1979 à 1982. Sa carrière culmine de 1976 à 1977, lorsqu’il est ministre des Finances dans le deuxième gouvernement d’Adolfo Suárez (Union du Centre démocratique).

Source : https://www.cope.es/tu-radio/noticias/muere-eduardo-carriles-galarraga-presidente-cope-entre-1979-1982-20200117_596883

Il y a 30 ans, la plus grosse catastrophe écologique d’Espagne dans le Nord de l’Aragon

Un agent de nettoyage et désinfection travaille sur l’ancien site de l’entreprise Inquinosa, à Sabiñánigo, dans la province de Huesca (Aragon) – Photographie : ABC

C’est sur le territoire de la commune de Sabiñánigo, peuplée d’environ 10 000 habitants et située dans la province de Huesca (Aragon), que s’est déroulée il y a trente ans la plus grosse catastrophe écologique d’Espagne, sur le site de l’entreprise chimique espagnole Inquinosa. Entre 1974 et 1989, la firme produit sur place du lindane, insecticide extrêmement toxique qui, à l’époque, n’est pas fabriqué dans des conditions de sécurité optimales. La substance imprègne alors les sols ainsi que plusieurs petits cours d’eau. En 2014, des concentrations anormalement élevées de lindane sont découvertes par des scientifiques dans le Gállego, l’un des principaux affluents de l’Èbre, qui court sur 193 kilomètres de longueur.

Des recherches postérieures montrent que le site de l’usine d’Inquinosa est le plus toxique de toute l’Espagne. La société disparaît sans laisser de traces et ne peut donc financer les travaux de décontamination de l’endroit. En 2014, le gouvernement régional aragonais, alors dirigé par la conservatrice Luisa Fernanda Rudi (Parti populaire), lance une procédure en justice pour tenter de mettre la main sur les ayant-droits de la compagnie. Il s’agit alors de leur réclamer le paiement de 6,4 millions d’euros au titre d’un premier dédommagement. En 2016, les pouvoirs publics avaient déjà dépensé 50 millions d’euros afin de tenter de traiter le lieu et de lui ôter toute dangerosité.

Source : https://www.abc.es/espana/aragon/abci-enorme-factura-lugar-mas-toxico-espana-esta-aragon-y-tragado-60-millones-202001180159_noticia.html

Décès d’un militaire espagnol à bord de son avion au large des côtes de la Région de Murcie

Un avion d’instruction C-101 Mirlo de l’Armée de l’air espagnole (photographie : ABC)

L’on apprenait ce jeudi 27 février 2020 le décès en mer Méditerranée, au large des côtes de la Région de Murcie, d’un pilote de l’Armée de l’air espagnole, le commandant Eduardo Fermín Garvalena, qui était à bord d’un avion Águila 5. Ce militaire avait une large expérience dans le domaine du pilotage d’avions avec 2 000 heures de vol dans différents escadrons de son armée – notamment à bord d’un avion de chasse de la marque Eurofighter.

Il était entré à l’Académie générale de l’Armée de l’Air de San Javier (Région de Murcie) en 2017, un an après avoir participé à une mission extérieure en Lituanie. Originaire de Grenade (Andalousie) et âgé de 39 ans, il avait également été membre d’une mission internationale de l’armée espagnole à Djibouti en 2018.

Source : https://www.abc.es/espana/abci-avion-ejercito-aire-estrella-contra-mediterraneo-frente-manga-202002271636_noticia.html

Décès de la journaliste espagnole Alicia Gómez Montano à l’âge de 64 ans

La journaliste espagnole Alicia Gómez Montano (photographie : RTVE et El País)

L’on apprenait ce samedi 18 janvier 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 64 ans, de la journaliste espagnole Alicia Gómez Montano, qui était née dans la capitale espagnole en 1955. Employée vedette de la télévision publique de son pays (Televisión Española, TVE), elle était titulaire d’un doctorat en sciences de l’information obtenu à l’Université Complutense de Madrid et enseignait le journalisme dans différents masters. Après avoir travaillé pour Radio Madrid en 1978 et Radio Nacional de 1980 à 1982, elle est devenue directrice des programmes informatifs du Centre territorial de la Télévision espagnole (Centro Territorial de Televisión Española) en Navarre jusqu’en 1988.

Une fois rentrée à Madrid, elle devient rédactrice en chef des journaux télévisés de la TVE en 1996 et commence notamment à travailler au sein de l’émission Informe Semanal (littéralement, Rapport hebdomadaire), diffusée tous les samedis depuis 1973 et qui récapitule l’actualité espagnole et mondiale de la semaine écoulée. En 2004, elle en devient d’ailleurs la directrice, en remplacement de Baltasar Magro, et la présentatrice habituelle. Elle est également directrice du programme En portada (littéralement, À la une). En 2012, elle publie l’ouvrage intitulé Por una mirada ética – Conversaciones con Alicia Gómez Montano (littéralement, Pour un regard éthique – Conversations avec Alicia Gómez Montano).

Source : https://elpais.com/cultura/2020/01/17/television/1579273219_956879.html

La production automobile augmente en Espagne en 2019

Un véhicule de la marque automobile allemande Volkswagen devant l’usine du groupe à Landaben, zone industrielle de Pampelune, en Navarre (photographie : Entorno Inteligente)

En 2019, la production d’automobiles en Espagne a augmenté après deux années de chute en dépit des mauvaises nouvelles commerciales qui se sont succédé tout au long de l’année. Les usines installées outre-Pyrénées ont ainsi monté et assemblé 2 824 959 unités sur les trois cents soixante-cinq jours écoulés, soit 2 877 de plus qu’en 2018, selon les données fournies par les entreprises présentes chez notre voisin ibériques. Le record remonte à l’année 2016, avec 2,88 millions de véhicules produits. Le groupe allemande Volkswagen est largement responsable de cet accroissement avec 820 520 voitures l’année dernière entre l’usine de la marque espagnole SEAT à Martorell (province de Barcelone, Catalogne) et celle de Volkswagen à Landaben, zone industrielle de Pampelune (Navarre).

La firme a ainsi augmenté sa production de 9,9 % par rapport à l’année 2018. Un très bon résultat pour l’Italien Luca de Meo, président directeur général (PDG) de SEAT, qui a quitté son poste pour entrer au service du groupe français Renault. L’entreprise française PSA a elle aussi vu sa production s’accroître en Espagne de 1,45 % l’année dernière, notamment dans son usine Opel (marque d’origine allemande) de Figueruelas (province de Saragosse, Aragon) et dans celle de Peugeot (marque française) à Vigo (province de Pontevedra, Galice). Notons enfin que, concernant l’entreprise Renault, une augmentation de la production a été obtenue dans l’usine de Valladolid (Castille-et-León).

Source : https://www.eleconomista.es/ecomotor/motor/noticias/10304092/01/20/La-produccion-de-vehiculos-crece-en-Espana-en-2019-y-pone-fin-a-tres-anos-de-caidas-.html

Le premier monastère byzantin de péninsule Ibérique est identifié dans le Sud-Est de l’Espagne

Le Vinalopó, fleuve du Sud-Est de l’Espagne, à son passage par la commune d’Elda, dans la province d’Alicante (Communauté de Valence) – Photographie : Wikipedia

C’est sur le territoire de la commune d’Elda (province d’Alicante, Communauté de Valence), peuplée d’environ 52 000 habitants, plus précisément sur le site archéologique d’El Monastil, qu’a été identifié le premier monastère byzantin de péninsule Ibérique. Ce sont des chercheurs de l’Université d’Alicante qui ont ainsi résolu un mystère remontant au XIXe siècle, époque à laquelle a commencé à être extraite une étrange église dans cette ville. Antonio Manuel Poveda, professeur d’histoire ancienne à l’Université d’Alicante et directeur du Musée d’Archéologie d’Elda, rappelle que la présence de monastère byzantin est liée à une décision d’ordre économique de la part de l’empereur d’Orient Justinien (527-565). Ce site religieux fonctionnait en effet comme centre administratif et fiscal de l’Empire romain d’Orient, qui gérait des territoires dans une bonne partie du Sud de l’actuelle Espagne.

Les recherches sur le site d’El Monastil ont duré quasiment vingt-cinq ans en raison des difficultés d’identification des ruines architecturales et des restes de mobilier liturgique retrouvés sur place. De nombreuses hypothèses ont été émises à ce sujet mais toutes se sont avérées fausses… jusqu’à ce que la bonne ne soit formulée. Le premier à avoir signalé la présence de ruines archéologiques dans cette zone d’Elda est l’archiviste municipal Lamberto Amat qui, en 1873, a découvert par hasard ce monastère sans pouvoir le dater avec précision. Il y a cinquante ans environ, le Centre des Excursions d’Elda est à son tour tombé sur des matériaux archéologiques d’importance, sans pouvoir non plus les identifier correctement. C’est dans les années 80 que l’archéologue Enrique Llobregat a commencé à réellement travailler sur ce site.

Source : https://elpais.com/cultura/2020/01/17/actualidad/1579257998_247682.html

Le recours aux animaux dans les cirques ne cesse de reculer en Espagne

Les communautés autonomes et communes espagnoles qui ont interdit le recours aux animaux dans les cirques (image : José Maluenda et La Razón)

Ces dernières années, le recours aux animaux dans les cirques est de plus en plus contesté dans le monde, en particulier dans les pays développés, en raison des mauvais traitements qu’ils subissent régulièrement. La Bolivie est le premier pays de la planète à avoir totalement aboli leur présence dans ce type de spectacles, en 2009, tandis que l’on retrouve, parmi les nations qui lui ont emboîté le pas, la Grèce, le Royaume-Uni, le Canada, la Finlande, la Suède, la Suisse, le Danemark ou encore l’Allemagne. En Espagne, neuf communautés autonomes ont fait de même : la Catalogne en 2015 ; les îles Baléares, La Rioja et la Galice en 2017 ; la Région de Murcie et la Communauté de Valence en 2018 ; et enfin, l’Aragon, l’Estrémadure et la Principauté des Asturies en 2019.

Par ailleurs, dans les autonomies n’ayant pas encore statué à ce sujet, environ deux cents municipalités ont édicté des arrêtés afin d’interdire totalement le recours aux animaux dans les cirques. C’est dans la Communauté de Madrid que l’on retrouve le plus grand nombre de ces communes (soixante-six), suivie de l’Andalousie (cinquante) et de la Castille-et-León (seize). La capitale espagnole a prévu de faire passer un édit municipal dans le même sens au mois d’avril 2020. À l’heure actuelle, sur les trente cirques traditionnels itinérants outre-Pyrénées, seuls trois ont encore recours à des animaux, contre trente-cinq en 2014.

Source : https://www.larazon.es/sociedad/20200116/vopqli4ry5bljetpo2qhn23xwa.html?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_Sa_1_30