Le gouvernement espagnol prépare un plan d’urgence pour le secteur national du tourisme suite à la faillite de Thomas Cook

La ministre espagnole de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto (Parti socialiste ouvrier espagnol) – Photographie : EFE et Libre Mercado

Pour faire face à la faillite de l’historique voyagiste britannique Thomas Cook et aux conséquences néfastes que cet événement provoque outre-Pyrénées, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) prépare un vaste plan d’aide au tourisme. C’est ce qu’a annoncé la ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, Reyes Maroto (PSOE), ce mercredi 3 octobre 2019. Ce plan s’adresse pour le moment exclusivement aux îles Canaries (la communauté autonome la plus durement touchée par les répercussions de cette banqueroute) et aux îles Baléares (où le tourisme représente 45 % du produit intérieur brut régional).

Ces mesures ont été approuvées par la Commission interministérielle du Tourisme et sont au nombre de treize. Elles ont été validées par le gouvernement réuni en Conseil des ministres le 11 octobre dernier et prévoient diverses initiatives pour faire face à la perte de 700 000 touristes (400 000 aux Canaries et 300 000 aux Baléares) qui devaient voyager avec Thomas Cook.

Parmi les mesures, l’on retrouve notamment :

  • une ligne de crédit de 200 millions d’euros visant à aider les entreprises créancières à l’égard de Thomas Cook et que la firme britannique ne pourra payer ;
  • une baisse des tarifs pour les compagnies aériennes qui décollent ou atterrissent dans les aéroports espagnols ;
  • et des aides fiscales afin de maintenir l’embauche de travailleurs dans le secteur touristique.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2019/10/03/companias/1570107405_767679.html

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Les États-Unis d’Amérique imposent de nouvelles sanctions commerciales qui touchent durement l’Espagne

Des pièces d’avion fabriquées dans l’usine que le groupe aéronautique européen Airbus possède à Getafe, dans la Communauté de Madrid (photographie : Daniel Cabellos et Airbus)

Ce jeudi 3 octobre 2019, l’administration des États-Unis d’Amérique, qui a reçu en ce sens un feu vert de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), sise à Genève (Suisse), a annoncé l’instauration de nouvelles sanctions commerciales à l’Union européenne (UE) dans le cadre de la guerre économique que mène le président Donald Trump depuis plusieurs années maintenant. L’Espagne devrait de fait être l’un des quatre pays-membres de l’organisation les plus touchés par ces sanctions qui affectent à la fois l’agriculture et l’industrie.

Les nouveaux tarifs douaniers plus élevés concernant les pays européens toucheront : le fromage frais ; les produits porcins originaires d’Espagne, du Royaume-Uni et d’Allemagne ; les olives ; l’huile d’olive ; le vin ; et les produits fabriqués par le groupe aéronautique européen Airbus, qui dispose de plusieurs centres de production outre-Pyrénées (notamment dans la Communauté de Madrid, en Castille-La Manche et en Andalousie). Dans le cas des produits agricoles, les nouveaux tarifs douaniers représenteront 25 % des importations américaines depuis l’UE tandis qu’ils s’élèveront à 10 % dans le cas des grands aéronefs du groupe Airbus.

Source : https://elpais.com/economia/2019/10/03/actualidad/1570083373_647581.html

Un nouveau gratte-ciel est projeté à l’entrée de Valence

Une vue d’artiste du futur bâtiment Kronos (au premier plan, à droite), à Valence, dans la Communauté de Valence (photographie : El Confidencial)

Le promoteur immobilier espagnol Kronos Homes, sis à Madrid, a récemment décidé de s’implanter dans la skyline de la ville de Valence (capitale de la Communauté de Valence) en lançant le projet de construction d’un nouveau gratte-ciel à l’entrée occidentale de la ville, le bâtiment Kronos. Il devra faire face à l’hôtel Meliá et devrait être conçu par l’architecte espagnol Ricardo Bofill, né à Barcelone (Catalogne) en 1939.

L’édifice sera construit sur un terrain qui appartenait jadis à Salvador Vila, promoteur ayant fait faillite durant la crise économique de 2008. Il s’agira d’un bâtiment d’habitation comportant 203 logements sur une hauteur totale prévue 107 mètres. Les logements seront vendus à un prix oscillant entre 176 000 euros et 2 millions d’euros – pour ce dernier tarif, il s’agit d’un attique de plus de 300 mètres carrés de surface. L’édifice comptera également environ 7 000 mètres carrés d’extension commerciale.

Source : https://www.elconfidencial.com/empresas/2019-10-02/kronos-bofill-valencia-ikon-skyline_2265455/

Paris organise la plus grande exposition sur Le Greco jamais réalisée en France… mais sans tableaux du Prado

Le tableau « La Fable » du peintre espagnol Le Greco (photographie : El País)

Né dans l’actuelle ville d’Heraklion, sur l’île de Crète (Grèce) en 1541 et décédé à Tolède (actuelle Castille-La Manche) en 1614, le célèbre peintre espagnol d’origine grecque Domínikos Theotokópoulos, dit « Le Greco », fait l’objet depuis le 16 octobre dernier de la plus grande rétrospective jamais organisée en France. C’est à Paris, au Grand Palais, que se déroule cette exposition unique dans notre pays. Pour l’occasion, 69 tableaux ont été empruntés à des musées et des collections du monde entier.

Parmi ces institutions, l’on retrouve bien entendu des organismes espagnols : la Bibliothèque nationale d’Espagne (Madrid) ; le Musée Lázaro-Galdiano (Madrid) ; le Musée Thyssen-Bornemisza (Madrid) ; le Musée national d’Art de Catalogne (Barcelone, Catalogne) ; le Musée des Beaux-Arts de Séville (Andalousie) ; le Musée Sainte-Croix (Tolède) ; le chapitre de la cathédrale de Tolède ; la Fondation de la Maison ducale de Medinaceli (Tolède) ; la collection de la Fondation Botín (Santander, Cantabrie) ; le Patrimoine national ; la collection privée de Plácido Arango ou celle de Juan Miguel Villar Mir, etc.

Une exception à cette politique de prêts : le Musée du Prado. La plus grande pinacothèque de Madrid et de toute l’Espagne a en effet refusé au Grand Palais trois œuvres majeures du Greco : Una fábula (La Fable), La huida a Egipto (La Fuite en Égypte) et La Trinidad (La Trinité). Ce refus a été signifié à l’organisme français en dépit d’une demande très précoce et d’une visite des institutions culturelles françaises en Espagne. Cette année, le Musée du Prado célèbre en effet ses 200 ans et sa politique de prêts a été modifiée à cette occasion afin d’éviter qu’un trop grand nombre de ses œuvres ne se trouve à l’étranger.

Source : https://elpais.com/cultura/2019/10/02/actualidad/1570034539_621683.html

Découverte d’un palais du XIIe siècle dans le Sud-Est de l’Espagne

Les fouilles archéologiques actuellement en cours à Murcie, dans la Région de Murcie (photographie : ABC)

C’est dans le troisième quart du XIIe siècle que l’émir Ibn Mardanis fonde en Xarq al-Andalus (la partie orientale d’al-Andalus, portion de la péninsule Ibérique dominée par les musulmans) un État indépendant dont Murcie (dans l’actuelle Région de Murcie) est alors la capitale. Surnommé « Roi Loup » (Rey Lobo) dans les chroniques chrétiennes, Ibn Mardanis fait de Murcie l’une des cités les plus étendues et avancées de l’Occident musulman, la dotant de nombreux palais et fortifications.

L’on en a conservé des ensembles aussi remarquables que le complexe monumental de Monteagudo, les murailles de Murcie, la forteresse inachevée de l’Asomada, l’oratoire Saint-Jean ou le palais Sainte-Claire. C’est sur les pentes du palais de Monteagudo que se trouvait par ailleurs sa résidence de villégiature (ou almunia), avec bon nombre de jardins, canaux, pavillons et bassins. C’est depuis l’été 2018 que des archéologues du Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) de Madrid travaillent sous la direction de la mairie de Murcie (aujourd’hui dirigée par José Ballesta Germán, du Parti populaire) et de la Région de Murcie (dont l’actuel président est Fernando López Miras, du PP).

Ce n’est cependant qu’à la fin du mois de septembre 2019 qu’a été réalisée une découverte de premier ordre : un palais royal disposant d’un bassin de 135 mètres carrés d’extension, le tout associé à un vaste jardin. Un tel ensemble n’avait jusqu’alors été trouvé en péninsule Ibérique que du côté de la cité royale de Madinat al-Zahra, à Cordoue (Andalousie). Le site a reçu au début du mois d’octobre 2019 la visite du maire de Murcie ainsi que de la conseillère de la Région de Murcie à l’Éducation et à la Culture, Esperanza Moreno. Ce palais royal nouvellement mis au jour s’intègre dans un énorme ensemble archéologique médiéval de 1,5 million de kilomètres carrés.

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-hallan-palacio-real-siglo-finca-recreo-lobo-murcia-201910021258_noticia.html?vca=rrss&vmc=abc-es&vso=tw&vli=cm-cultura

Le Musée du Prado entame les travaux de sa future antenne du Salon des Royaumes

Le Salon des Royaumes (« Salón de Reinos ») de Madrid, future nouvelle aile du Musée du Prado (photographie : Europa Press)

La paralysie gouvernementale qui touche l’Espagne depuis le mois d’avril 2019 n’empêchera pas le Musée du Prado d’entamer les travaux de sa future antenne du Salon des Royaumes (Salón de Reinos), située en plein cœur de Madrid. La principale pinacothèque de la capitale et de toute l’Espagne en a débuté la rénovation à la fin du mois d’octobre 2019 sous la direction de l’architecte britannique Norman Foster et de son homologue espagnol Carlos Rubio.

Le président du patronage du Musée du Prado, Javier Solana, et le directeur de la prestigieuse institution culturelle, Miguel Falomir, ont rappelé que 65 % du budget prévisionnel de ce vaste chantier étaient assurés par la pinacothèque elle-même. Il est déjà prévu que soient accrochés dans le Salon des Royaumes les toiles qui avaient été conçues pour y être exposées, à l’instar des cinq portraits équestres royaux de Diego Velázquez (1599-1660) ou de sa célèbre Reddition de Breda.

Source : https://www.europapress.es/cultura/exposiciones-00131/noticia-museo-prado-iniciara-obras-salon-reinos-finales-mes-20191001175107.html?__twitter_impression=true

Trois vins espagnols sont sélectionnés et mis en valeur par le « New York Times »

Le vin espagnol Vara y Pulgar, produit dans la province de Cadix, en Andalousie (photographie : En Pointe Wines)

Ce mercredi 2 octobre 2019, le critique œnologique américain Eric Asimov a publié dans le New York Times une liste de ses vins favoris qui peuvent être acquis par de potentiels clients pour vingt euros ou moins. Comme il l’explique lui-même, il s’agit pour la plupart de crus peu connus et l’on y retrouve en effet trois productions vinicoles espagnoles à la notoriété limitée. Il s’agit en premier lieu du Vara y Pulgar 2014, qui appartient à l’appellation d’origine contrôlée (AOC) Vin de la Terre de Cadix (Vino de la Tierra de Cádiz), située en Andalousie.

Le deuxième est le Granito del Cadalso, un grenache daté de 2016, qui relève de l’AOC Vins de Madrid (Vinos de Madrid). Ce vin est produit à l’Ouest de la Communauté de Madrid, en pleine chaîne montagneuse de Gredos. Le troisième et dernier est le Frontón de Oro, vin rouge traditionnel de 2017 produit sur l’île de Grande Canarie, dans la province de Las Palmas de Grande Canarie, aux îles Canaries. Le choix de ce dernier vin par Asimov a entraîné une forte augmentation de sa demande aux États-Unis d’Amérique.

Source : https://www.abc.es/viajar/vinos/abci-tres-vinos-raros-y-baratos-espana-entre-mejores-mundo-segun-york-times-201910021212_noticia.html

Une exposition inédite sur l’artiste espagnol Juan Martínez Montañés est organisée à Séville

Le monument à l’artiste espagnol Juan Martínez Montañés situé sur la place du Sauveur de Séville, en Andalousie (photographie : Wikipedia)

Né à Alcalá la Real, dans l’actuelle province de Jaén (Andalousie), en 1568 et décédé à Séville (Andalousie) en 1649, le sculpteur espagnol Juan Martínez Montañés est méconnu en dehors des frontières espagnoles. Pourtant, son influence sur le développement du baroque outre-Pyrénées a été fondamentale et c’est justement pour lui rendre justice qu’une exposition inédite est actuellement organisée dans la capitale andalouse sous le titre Montañés – Maestro de maestros (littéralement, Montañés – Maître des maîtres).

Elle regroupe 47 œuvres de l’artiste ou de ses contemporains, dont le Cristo de la Clemencia (littéralement, Christ de la Clémence) de la cathédrale de Séville ainsi que des huiles sur toile de Francisco Pacheco (1564-1644) et de Francisco Varela (1580-1645). L’objectif est ainsi de montrer l’ascendant que Martínez Montañés a pu avoir sur les peintres et sculpteurs de son époque. L’exposition est parrainée par la conseillère régionale andalouse à la Culture et au Patrimoine historique, Patricia del Pozo (Parti populaire).

Source : https://sevilla.abc.es/cultura/arte/sevi-total-57-piezas-mostraran-sevilla-martinez-montanes-como-maestro-maestros-barroco-201909301420_noticia.html#ns_campaign=amp-rrss-inducido&ns_mchannel=abcdesevilla-es&ns_source=tw&ns_linkname=noticia.video&ns_fee=0

Madrid accueille la phase finale de la Coupe Davis du 18 au 24 novembre

La Boîte magique (« Caja Mágica »), qui accueille chaque année le tournoi de tennis de Madrid (photographie : Twitter et As)

Du 18 au 24 novembre prochain, la ville de Madrid accueillera la phase finale de la Coupe Davis, l’une des principales compétitions de tennis au monde, après en avoir décroché l’organisation pour deux années consécutives (2019 et 2020). La capitale espagnole inaugure ainsi le nouveau format du tournoi au sein de la Boîte magique (Caja Mágica), qui abrite déjà chaque année le Masters 1 000 de Madrid.

Dix-huit pays vont ainsi mesurer leurs forces : Espagne, France, Serbie, Japon, Croatie, Russie, Argentine, Allemagne, Chili, Belgique, Australie, Colombie, Royaume-Uni, Kazakhstan, Pays-Bas, États-Unis d’Amérique, Italie et Canada. Des célébrités mondiales du filet seront présentes, à l’instar de Novak Djokovic (Serbie), Daniil Medvedev (Russie) ou encore Kei Nishikori (Japon). L’équipe d’Espagne, pour sa part, sera composée de Rafael Nadal, Roberto Bautista, Pablo Carreño, Feliciano López et Marcel Granollers.

Source : https://madridsecreto.co/davis-cup-by-rakuten-finals/?fbclid=IwAR00Ktk4TFJz4r5hVGy4Mnt8TNr7-gHkociEmrAEXh1XHsSOqfnfV5-KYlU

Le terroriste de l’ETA Txapote est condamné à 33 ans de prison

Le terroriste de l’ETA Txapote (de dos, en vêtement orange) lors d’un premier procès en 2012 (photographie : EFE et El País)

Ce mardi 1er octobre 2019, le terroriste de l’ETA Javier García Gaztelu, dit « Txapote », a été condamné par la justice espagnole à une peine de 33 ans de réclusion pour l’assassinat le 22 octobre 2000 à Vitoria (province d’Alava, Pays basque) du fonctionnaire espagnol Máximo Casado, qui travaillait pour le système carcéral du pays. Il avait posé une bombe sur son véhicule et a ainsi écopé de la même peine que ses complices, José Ignacio Guridi Lasa, Asier Arzalluz Goñi et Aitor Agirrebarrena, avec lesquels il avait formé le commando Ttotto.

C’est l’Audience nationale (Audiencia Nacional), sise à Madrid, qui leur a imposé cette condamnation. Pendant plusieurs mois, les terroristes ont suivi leur future victime et ont pu compter sur les renseignements fournis par un voisin, Zigor Bravo. C’est en juin 1999 qu’est apparu le commando Ttotto, qui est à l’origine de plusieurs assassinats, outre celui de Máximo Casado : José Luis López de Lacalle, à Andoáin (province de Guipuscoa, Pays basque) ; deux gardes civils à Sallent de Gállego (province de Huesca, Aragon) ; les membres d’une caserne située à Ágreda (province de Soria, Castille-et-León) ; et les pensionnaires d’un centre pour mineurs de Zumárraga (province de Guipuscoa, Pays basque).

Source : https://elpais.com/politica/2019/10/01/actualidad/1569935796_171142.html