Quinze nouvelles communes feront partie des plus beaux villages d’Espagne à partir du 1er janvier 2020

Le Lac noir d’Urbión, situé sur le territoire de la commune de Vinuesa, dans la province de Soria, en Castille-et-León (photographie : Wikipedia)

Ce lundi 2 décembre 2019, à la suite de sa réunion plénière annuelle, l’association des plus beaux villages d’Espagne (Los pueblos más bonitos de España) a officiellement décidé d’ajouter quinze communes à ses membres, ce qui les porte à un total de 94 noms. Les nouveaux élus feront leur entrée formelle le 1er janvier 2020 et ont répondu aux critères de la fondation (compter moins de 15 000 habitants et pouvoir justifier d’un patrimoine historique et/ou naturel remarquable).

Les quinze nouvelles communes ou nouveaux hameaux sont les suivants :

  • A Ponte Maceira, hameau de la commune d’Ames, dans la province de La Corogne (Galice) ;
  • Vinuesa, commune de la province de Soria (Castille-et-León) ;
  • Alcudia, sur l’île de Majorque (îles Baléares) ;
  • Teguise, commune de l’île de Lanzarote, dans la province de Las Palmas de Grande Canarie (îles Canaries) ;
  • Betancuria, sur l’île de Fuerteventura, dans la province de Las Palmas de Grande Canarie (îles Canaries) ;
  • le hameau de Castrillo de los Polvazares, dans la commune d’Astorga, située dans la province de León (Castille-et-León) ;
  • Pollensa, sur l’île de Majorque (îles Baléares) ;
  • Pastrana, dans la province de Guadalajara (Castille-La Manche) ;
  • Mogrovejo, hameau de la commune de Camaleño (Cantabrie) ;
  • Olivenza, dans la province de Badajoz (Estrémadure) ;
  • Culla, dans la province de Castellón de la Plana (Communauté de Valence) ;
  • Robledillo de Gata, dans la province de Cáceres (Estrémadure) ;
  • Atienza, dans la province de Guadalajara (Castille-La Manche) ;
  • Castellar de la Frontera, commune de la province de Cadix (Andalousie) ;
  • Monteagudo de las Vicarías, dans la province de Soria (Castille-et-León).

Source : https://www.larazon.es/actualidad/20191202/26hodmey55fh5jg34a2zzxfmmq.html

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L’entreprise énergétique espagnole Repsol veut entamer une conversion écologique

Le président directeur général (PDG) de l’entreprise pétrolière espagnole Repsol, Antonio Brufau (à gauche), en compagnie du conseiller délégué de la compagnie, Josu Jon Imaz (photographie : Cinco Días)

Ce lundi 2 décembre 2019, le président directeur général (PDG) de la compagnie énergétique espagnole Repsol (sise à Madrid), Antonio Brufau, a présenté le nouveau plan stratégique 2016-2020 de son entreprise, qui doit lui permettre d’émettre zéro tonne de dioxyde de carbone (CO2) d’ici à 2050. Pour ce faire, il a décidé de provisionner 4,8 milliards d’euros, qui seront retranchés des résultats de la firme pour l’année 2019.

Une telle somme va notamment être prise sur la filiale que l’entreprise possède aux États-Unis d’Amérique et au Canada, où elle était initialement engagée dans un processus d’exploration de possibles gisements gaziers. Repsol constitue à l’heure actuelle la compagnie avec la plus importante émission de gaz à effet de serre en Espagne mais ses objectifs sont ambitieux : – 10 % en 2025, – 20 % en 2030 et – 40 % en 2040.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2019/12/02/companias/1575303097_315231.html

De nouveaux travaux sont prévus dans les transports madrilènes

Une vue d’artiste de la future connexion piétonne entre la gare TGV d’Atocha et son terminal de trains de banlieue (image : ADIF et Madridiario)

Toujours en ébullition et en perpétuelle métamorphose, la ville de Madrid va être l’objet dans les prochains mois et les prochaines années de nouveaux travaux concernant ses transports. C’est ainsi que l’entreprise qui gère le réseau ferré espagnol au niveau national, ADIF, a annoncé ce lundi 2 décembre 2019 que la connexion pour piétons entre la gare TGV et grandes lignes d’Atocha et son terminal de trains de banlieue (cercanías) sera prochainement agrandi afin de faciliter le transit des voyageurs. Le montant total des travaux s’élève pour le moment à 2,88 millions d’euros et le chantier devrait durer neuf mois.

Par ailleurs, le conseiller régional de la Communauté de Madrid aux Transports, à la Mobilité et aux Infrastructures, Ángel Garrido (Citoyens), a de son côté confirmé que le projet d’agrandissement de la ligne 3 du métro, qui relie actuellement les stations de Villaverde Alto et Moncloa, serait rédigé tout au long du mois de décembre 2019. Cette extension de la ligne doit permettre de la mener jusqu’à la commune de Getafe (180 000 habitants environ), afin de donner un meilleur accès au métro pour les habitants du sud de l’agglomération madrilène. Ce projet s’ajoute à l’extension de la ligne 11 ainsi qu’à celle de la ligne 5, qui relie actuellement Alameda de Osuna à Casa de Campo et devrait être à terme connectée à l’Aéroport Adolfo-Suárez.

Sources : https://www.madridiario.es/mvc/amp/noticia/473918 et https://www.europapress.es/madrid/noticia-transportes-terminara-redactar-mes-proyecto-ampliar-linea-metro-getafe-20191202143433.html

La folie des commandes sur Internet sature la circulation à Madrid

Des fourgonnettes de livraison attendent leurs colis au début du mois de décembre 2019, dans la zone industrielle des Oliviers, à Getafe, dans la Communauté de Madrid (photographie : Víctor Sainz et El País)

La Communauté de Madrid compte quatre grands centres de répartition des colis achetés sur la plateforme américaine en ligne Amazon : Getafe, San Fernando de Henares, Alcobendas et Vicálvaro. Implantés dans des zones commerciales importantes, ils sont de plus en plus sollicités avec l’essor des commandes sur Internet ces dernières années et le Black Friday de l’année 2019 a confirmé la tendance avec 10 % de croissance depuis 2018. Le lundi 2 décembre 2019 a été la « pire » journée de ce point de vue avec un million de colis à livrer dans l’ensemble de l’agglomération madrilène.

Or, cette abondance d’achats en ligne entraîne logiquement un accroissement inquiétant du nombre de camionnettes de livraison dans les rues de la capitale espagnole. Les places réservées aux véhicules de ce type sont notoirement insuffisantes et, dans les petites rues du centre de la ville, le trafic devient rapidement compliqué, pour ne pas dire impossible. Selon la Direction générale de la Circulation (Dirección General de Tráfico, DGT), la prolifération de ces fourgonnettes entraîne aussi un net accroissement des accidents qui leur sont liées : de 7 127 en 2012 à 11 150 en 2017, soit une augmentation de 54 %.

Certains quartiers sont particulièrement touchés par le phénomène. Il s’agit par exemple de Las Tablas et Sanchinarro (code postal 28050), deux nouveaux ensembles habités par une population plus jeune que la moyenne, où le commerce traditionnel est moins dense et où certains consommateurs commandent tout sur Internet, y compris leurs courses alimentaires. Les entreprises ont elles aussi dû s’adapter, à l’image de la compagnie espagnole Seur, dont le siège se trouve à Madrid. Elle a décidé d’embaucher 10 % d’employés en plus depuis l’année dernière afin d’éviter la situation critique dans laquelle elle s’était alors retrouvée. Les entreprises de location de véhicules utilitaires sont également de la partie.

Source : https://elpais.com/ccaa/2019/11/28/madrid/1574964337_513918.html

La ville espagnole de Málaga veut accueillir l’Exposition universelle de 2027

L’accès principal du Centre Pompidou-Málaga (Andalousie), antenne du célèbre musée français, lors de son inauguration, en 2015 (photographie : EFE et El Confidencial)

À l’origine, le maire de Málaga (Andalousie), Francisco de la Torre (Parti populaire), avait projeté de déposer la candidature de la ville pour 2023 mais c’est désormais la date de 2027 qui a ses faveurs. La deuxième ville la plus peuplée de la communauté autonome (570 000 habitants environ) est ainsi entrée en contact avec les autorités du Bureau international des Expositions (BIE), sis à Paris (France), près de onze ans après que Francisco de la Torre a formulé ce projet.

Au début du mois de décembre 2019, des experts de cet organisme ont fait le déplacement dans ce qui est devenu la capitale économique de l’Andalousie. Plusieurs expositions d’ampleur mondiale ont été organisées en Espagne au cours de l’histoire : l’Exposition internationale et américaine de 1881, à Madrid ; l’Exposition maritime internationale de 1887, à Cadix (Andalousie) ; l’Exposition universelle de 1888, à Barcelone (Catalogne) ; l’Exposition historique et américaine de 1892, à Madrid ; l’Exposition hispano-française de 1908, à Saragosse (Aragon) ; l’Exposition régionale de 1909, à Valence (Communauté de Valence) ; l’Exposition régionale de 1910, à Palma de Majorque (îles Baléares) ; l’Exposition universelle de 1929, à Barcelone, et l’Exposition ibéro-américaine de la même année, à Séville (Andalousie) ; l’Exposition universelle de 1992, à Séville ; le Forum universel des Cultures de 2004, à Barcelone ; et l’Exposition internationale de 2008, à Saragosse.

Sur le thème « L’ère urbaine : vers une ville durable », l’Exposition universelle de 2027 pourrait, si la ville de Málaga est finalement sélectionnée par le BIE, se tenir près de l’Aéroport de Málaga-Costa del Sol et du Parc technologique de l’Andalousie (Parque Tecnológico de Andalucía, PTA), dans la zone de Buenavista, en plein arrondissement de Campanillas. L’emplacement prévu par la municipalité de Málaga pour organiser cet événement planétaire s’étend sur une surface de 800 000 mètres carrés.

Source : https://www.elconfidencial.com/espana/andalucia/2019-12-01/malaga-exposicion-internacional-2027_2357579/

Le Palais royal de Madrid accueille une exposition inédite sur les femmes de la dynastie des Habsbourgs en Espagne

Le tableau intitulé « Portrait de l’impératrice Marie d’Autriche », par le peintre néerlandais Antonio Moro (1520-1578), qui a longtemps travaillé à Madrid (photographie : Musée du Prado et ABC)

Depuis le 5 décembre 2019, le Palais royal d’Orient de Madrid, siège des plus prestigieuses cérémonies de la monarchie espagnole et attrait touristique majeur dans la capitale de notre voisin ibérique, accueille une exposition artistique inédite regroupant une centaine d’œuvres autour des femmes qui ont fait la dynastie des Habsbourgs (1516-1700) en Espagne. Cet événement a été rendu possible grâce à de généreux prêts de la part du Musée du Prado (principale pinacothèque de Madrid et de toute l’Espagne) ainsi que du Monastère des Déchaussées-Royales et de celui de l’Incarnation, également situés à Madrid.

L’exposition en question s’intitule « L’autre Cour – Femmes de la maison de Habsbourg aux Monastères royaux des Déchaussées et de l’Incarnation » (La otra Corte – Mujeres de la Casa de Austria en los Monasterios Reales de las Descalzas y la Encarnación) et son commissaire est Fernando Checa, directeur du Musée du Prado de 1996 à 2001. Les deux lieux saints en question sont des patronages royaux : le Monastère Notre-Dame-de-la-Visitation (aussi appelé « Monastère des Déchaussées-Royales ») a été fondé en 1559 par Jeanne d’Autriche (1535-1573), fille de Charles Ier d’Espagne (1516-1556) et de l’impératrice Isabelle de Portugal ; et le Monastère de l’Incarnation, en 1611 par la reine Marguerite d’Autriche-Styrie (1584-1611), épouse de Philippe III (1598-1621).

Source : https://www.abc.es/cultura/arte/abci-mujeres-casa-austria-religion-y-poder-201912010053_noticia.html

Le métro de Madrid est désormais doté d’écrans intelligents dans deux de ses stations

Le conseiller régional de la Communauté de Madrid aux Transports, à la Mobilité et aux Infrastructures, Ángel Garrido (Citoyens – au centre, en train d’écouter des explications), visite la station Stade-Métropolitain du métro de Madrid, sur la ligne 7 (photographie : Communauté de Madrid)

Ce samedi 30 novembre 2019, le métro de Madrid a vu l’inauguration d’écrans intelligents (pantallas inteligentes) dans deux de ses stations particulièrement fréquentées : la station Stade-Métropolitain, sur la ligne 7, et la station Aéroport-T1-T2-T3, sur la ligne 8. Cette installation correspond à la volonté de la Communauté de Madrid, aujourd’hui dirigée par Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire), d’accueillir au mieux les milliers de supporters qui se pressent régulièrement au Stade métropolitain (lequel accueille les matches à domicile de l’Atlético Madrid) et les participants à la COP25, organisée par la capitale espagnole au mois de décembre 2019.

Ces écrans intelligents doivent s’adapter aux besoins du service, notamment en signalant des directions ou en donnant aux voyageurs des informations importantes (état de la circulation des métros, pannes éventuelles, messages d’alerte, etc.) Par ailleurs, ils se présentent comme des panneaux lisibles à 360 degrés, ce qui est tout à fait inédit dans le réseau de transport souterrain de l’agglomération madrilène. Ils fonctionnent grâce à une technologie LED de haute qualité, sont protégés contre d’hypothétiques actes de vandalisme et sont pilotables à distance.

Source : http://www.comunidad.madrid/noticias/2019/11/30/estrenamos-pantallas-inteligentes-dos-estaciones-metro-gran-afluencia

Le gouvernement espagnol accorde un nouveau crédit pour le développement de la future frégate F-110 de la Marine nationale

Un schéma des armes et capteurs des futures frégates espagnoles F-110 (image : Navantia et ABC)

Réuni en Conseil des ministres à Madrid ce vendredi 29 novembre 2019, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a accordé un financement exceptionnel au développement de la future frégate F-110 de la Marine nationale (Armada) par le biais d’un prêt à taux zéro sans exigences de garanties de 1,6 milliard d’euros environ sur sept ans (de 2019 à 2025). Le coût total estimé de la conception et de la construction de ces futurs bâtiments ultramodernes de l’armée espagnole est de 4,3 milliards d’euros.

C’est notamment par le biais des frégates F-110 que le constructeur naval public espagnol Navantia, sis à Madrid, pourra développer son projet de chantier naval numérique 4.0 (astillero 4.0) à El Ferrol, dans la province de La Corogne (Galice). Ce programme du Ministère de la Défense, aujourd’hui dirigé par Margarita Robles (PSOE), a un impact annuel de 590 millions d’euros dans le produit intérieur brut (PIB) espagnol et emploie à l’heure actuelle 7 000 personnes.

Source : https://abcblogs.abc.es/tierra-mar-aire/espana/acuerdo-para-financiar-1-638-millones-de-las-fragatas-f-110.html

L’on peut désormais payer par carte bancaire ou téléphone portable dans les autobus madrilènes

Le délégué de la mairie de Madrid à l’Environnement et à la Mobilité, Borja Carabante (Parti populaire – au premier plan), teste un paiement par téléphone portable dans un autobus de la capitale espagnole en compagnie du gestionnaire de l’Entreprise municipale des Transports (EMT), Alfonso Sánchez Vicente (photographie : La Razón)

Depuis ce samedi 30 novembre 2019, il est possible de payer ses billets d’autobus à Madrid par carte bancaire ou par téléphone portable, grâce à la technologie sans contact. Promise par le maire de la capitale espagnole, José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), la technologie a d’abord été testée dans les véhicules de la Ligne expresse vers l’aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas ainsi que pour les autobus des lignes 27, 70, M1 et M2. Désormais, la fonctionnalité est disponible dans les 2 075 véhicules et sur les 213 lignes de l’Entreprise municipale des Transports (Empresa Municipal de Transportes, EMT).

Les cartes bancaires acceptées sont émises par Visa, American Express ou Mastercard. Progressivement, la compagnie qui gère les transports par autobus de l’agglomération madrilène veut mettre en place une Plateforme intégrale de Paiement (Plataforma Integral de Pagos) nommée « EMTPay » afin d’accélérer l’entrée des technologies sans espèces et sans contact dans le réseau de transports. Le système devrait ainsi progressivement s’étendre à BiciMAD (service de location de vélos à assistance électrique), le téléphérique du parc de la Maison-de-Campagne (Casa de Campo), aux places de stationnement payantes ainsi qu’au service de fourrière.

Source : https://www.larazon.es/madrid/20191130/4lqvwx7dezgnjcvwbksbh7x67q.html

La maison d’édition espagnole Planeta annonce la destruction des volumes de l’une de ses collections les plus emblématiques

Des ouvrages de la collection des Œuvres complètes du Cercle des Lecteurs, de la maison d’édition espagnole Planeta (photographie : El País)

Il y a trois semaines, la maison d’édition Planeta, géant du monde éditorial planétaire sise à Madrid, annonçait la fin de sa collection des Œuvres complètes du Cercle des Lecteurs (Obras Completas de Círculo de Lectores), l’une de ses productions les plus emblématiques – et les plus proches de la prestigieuse collection de la Pléiade, éditée en France par Gallimard. Depuis la fin du mois d’octobre 2019, les dirigeants de Planeta communiquent également aux auteurs encore vivants ou à leurs ayants-droit que les ouvrages de la collection encore en possession de l’entreprise seront passés au pilon.

C’est au milieu des années 90 que les Œuvres complètes du Cercle des Lecteurs, devenues au fil du temps une véritable institution culturelle outre-Pyrénées, avaient vu le jour sous la direction de l’éditeur allemand Hans Meinke – la collection appartenant alors au groupe culturel Bertelsmann, dont le siège se trouve à Gütersloh, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Allemagne). La révélation d’une disparition aussi subite et brutale a été déplorée par la plupart des acteurs de la culture et de la république des lettres en Espagne.

Source : https://elpais.com/cultura/2019/11/29/actualidad/1575054003_576681.html