Quelques conséquences globales du réchauffement climatique en Espagne

Le barrage d’Entrepeñas, situé dans la province de Guadalajara (Castille-La Manche), lors du dernier grand épisode de sécheresse en Espagne, à la fin de l’année 2017 (photographie : EFE et El País)

Le réchauffement climatique touche l’ensemble de la planète et en particulier l’Espagne, où l’élévation des températures et la multiplication des épisodes de sécheresse sont déjà une réalité palpable par tous. Selon l’Agence d’État de la Météorologie (Agencia Estatal de Meteorología, AEMET), qui dépend de la ministre pour la Transition écologique, Teresa Ribera (Parti socialiste ouvrier espagnol), 32 millions d’Espagnols sont directement touchés par le dérèglement du climat outre-Pyrénées.

Selon l’une des porte-paroles d’AEMET, Beatriz Hervella, les étés deviennent plus chauds et plus longs chez notre voisin ibérique et durent en moyenne cinq semaines de plus que dans les années 80. Par ailleurs, sur les 50 dernières années, les surfaces au climat semi-aride ont augmenté de 30 000 kilomètres carrés – soit une superficie équivalente à celle de la Galice.

Source : https://elpais.com/sociedad/2019/03/26/actualidad/1553589208_642410.html

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Des scientifiques espagnols établissent que le cerveau produit de nouveaux neurones jusqu’à 90 ans

Des drapeaux devant un bâtiment de l’Université autonome de Madrid (photographie : Itinari)

Publiés dans la revue britannique spécialisée Nature Medicine, les résultats d’un travail de recherche mené par une équipe de scientifiques espagnols démontre que le cerveau humain continue à produire des neurones jusqu’à 90 ans, alors que l’on pensait jusqu’alors que cette génération de neurones s’arrêtait bien avant. Le processus, nommé « neurogénèse hippocampique », est justement déréglé chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Ce groupe de chercheurs, coordonné par María Llorens-Martín, dépend du Centre de Biologie moléculaire Severo-Ochoa de Madrid (qui est lui-même rattaché au Centre supérieur des Recherches scientifiques et à l’Université autonome de la capitale). Il a été réalisé en coopération avec le Centre de Recherche biomédicale en Réseau des Maladies neurodégénératives (CIBERNED), la Fondation CIEN et l’Université européenne de Madrid.

Source : https://www.20minutos.es/noticia/3597212/0/cerebro-humano-produce-nuevas-neuronas-hasta-90-anos/

Le président mexicain exige des excuses de la part du roi d’Espagne pour la colonisation du pays

Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, lors d’une conférence de presse (photographie : EFE et El País)

Connu pour ses positions parfois tranchés et iconoclastes, le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador (dit « AMLO »), s’est fait remarquer ce lundi 25 mars 2019. Il a en effet exigé de la part du roi d’Espagne, Philippe VI, des excuses pour la conquête du pays et les exactions commises par les conquistadors à l’époque coloniale. Il en a fait la condition sine qua non pour une pleine et entière « réconciliation » entre Madrid et Mexico, alors que l’on commémore cette année les 500 ans de l’arrivée d’Hernán Cortés dans l’actuel Mexique.

Nul n’est besoin de dire que ces exigences ont été très mal reçues outre-Pyrénées – et surtout incomprises par une bonne partie du monde politique et de la société. En 2021, le Mexique célèbrera à la fois les 500 ans de la chute de Tenochtitlán (ancienne capitale des Aztèques) et le deuxième centenaire de l’indépendance du pays, avec l’entrée à Mexico de l’armée des Trois Garanties. La réponse adressée par le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Josep Borrell (Parti socialiste ouvrier espagnol), a été un refus poli.

Source : https://elpais.com/internacional/2019/03/25/mexico/1553539019_249884.html

L’Espagne bat son record de dépôts de brevets en 2018

Le siège de l’Office européen des Brevets, situé à Munich (Allemagne) – Photographie : España Global

En 2018, l’Espagne a déposé auprès de l’Office européen des Brevets, sis à Munich (Allemagne), plus de 6 % de demandes de brevets supplémentaires par rapport à l’année 2017 – alors que la croissance au sein de l’Union européenne (UE) a été de 4,6 % sur la même période. Au total, l’année dernière, notre voisin ibérique a ainsi déposé 1 776 brevets, contre 1 671 en 2017.

Parmi les communautés autonomes, la Catalogne est arrivée en tête avec 595 brevets (soit 33,6 % du total national espagnol), devant la Communauté de Madrid (21,1 % du total) et le Pays basque (12,5 %). Parmi les plus fortes augmentations en termes relatifs, l’on retiendra La Rioja (+ 83, 3 %), la Région de Murcie (+ 66,7 %) et la Principauté des Asturies (+ 62,5 %).

Ces brevets ont été déposés pour l’essentiel dans le domaine de l’industrie pharmaceutique (42 %), du transport (14,5 %) et de la biotechnologie (12 %). Le Conseil supérieur des Recherches scientifiques (CSIC), installé à Madrid, reste le principal pourvoyeur national dans le domaine, suivi d’Esteve Pharmaceuticals (sis à Barcelone, en Catalogne) ; de la Fondation Tecnalia Research & Innovation (sise à Derio, dans la province de Biscaye, au Pays basque) ; de l’Université de Barcelone ; de Repsol (entreprise pétrolière sise à Madrid) ; de Telefónica (multinationale des télécommunications dont le siège est à Madrid) ; de l’Université autonome de Barcelone ; et de l’Institut des Sciences photoniques (sis à Casteldefels, dans la province de Barcelone, en Catalogne).

Source : https://espanaglobal.gob.es/actualidad/innovación/españa-batió-su-récord-de-patentes-en-2018

« Brexit : les étudiants français en Erasmus préfèrent l’Espagne à la Grande-Bretagne »

Une vue en plongée du rectorat de l’Université Complutense de Madrid (photographie : Wikipedia)

Cet article intitulé « Brexit : les étudiants français en Erasmus préfèrent l’Espagne à la Grande-Bretagne », publié le 22 mars 2019 sur le site du journal français Le Figaro, montre que notre voisin pyrénéen est devenu la destination privilégiée des étudiants français dans le cadre du programme Erasmus, notamment en raison de la sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne (le Brexit) : https://etudiant.lefigaro.fr/article/brexit-les-etudiants-francais-en-erasmus-preferent-l-espagne-a-la-grande-bretagne_7b6783de-4be8-11e9-8a9c-cf6259d2906a/?utm_medium=social_lefigaro&utm_source=Twitter&fbclid=IwAR2zAVhJXofKfA2ikFxdM58jYbcm75smvIX-45Gkh13UVAmmwFYPDtrhRNc#Echobox=1553270011

Le précurseur du GPS, conçu par un inventeur espagnol

L’inventeur espagnol Antonio Martín Santos avec sa création, précurseur du GPS (photographie : Fulgencio Fernández et La Nueva Crónica)

Originaire de la ville d’Astorga, dans la province de León (Castille-et-León), l’ingénieur espagnol Antonio Martín Santos est à l’origine d’une bien curieuse invention, baptisée automapa (littéralement, « autocarte »), que l’on pourrait considérer comme le précurseur de notre GPS.

L’invention remonte à 1954, lorsque Santos veut se rendre à Jerez de la Frontera, dans la province de Cadix (Andalousie), où sa fille habite et où elle vient de se marier. Après s’être perdu en voiture, l’ingénieur a décidé que cette mésaventure ne lui arriverait plus jamais.

Le principe de l’invention qu’il conçoit alors est assez simple : une bande sur laquelle est imprimée la carte routière désirée passe devant un écran lumineux. La bobine se déroule en fonction d’informations transmises par la voiture, notamment le compteur kilométrique.

Source : https://www.lanuevacronica.com/aquel-paisano-que-dijo-yo-no-me-pierdo-mas

Gouvernement et Académie royale de la Langue espagnole parviennent à un accord pour venir en aide à l’institution

La salle des séances de l’Académie royale de la Langue espagnole, à Madrid (photographie : Samuel Sánchez et El País)

Jusqu’en 2008, l’Académie royale de la Langue espagnole (Real Academia de la Lengua Española), principale institution normative de la langue de Cervantes, sise à Madrid, recevait de la part de l’État 4 millions d’euros par an. En raison de la crise économique qui a débuté cette année-là, la somme est tombée à 1,5 million d’euros, ce qui a provoqué de graves problèmes au sein de l’organisme – dont un important déficit. Pour 2019, le budget de la RAE est de 9 millions d’euros, ce qui doit lui permettre de financer ses 85 employés et ses frais courants.

Les académiciens eux-mêmes ne sont pas rémunérés et ne touchent que 140 euros par séance – et uniquement s’ils sont réellement présents. C’est pour faire face aux soucis financiers de la RAE que cette dernière a passé un accord avec le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), accord grâce auquel l’État versera cinq millions d’euros supplémentaires à l’institution cette année. Cette dernière conservera cependant son indépendance à l’égard de l’exécutif.

Le nouveau directeur de la RAE, Santiago Muñoz Machado, a formellement annoncé la signature de ladite convention à Córdoba (Argentine), à l’occasion du VIIIe Congrès international de la Langue espagnole (CILE). L’accord a été signé, côté gouvernemental, par le ministre de la Science, de l’Innovation et des Universités, Pedro Duque (PSOE).

Source : https://elpais.com/cultura/2019/03/24/actualidad/1553431284_782906.html

L’entreprise espagnole PTS, à la pointe de la nanomédecine au niveau mondial

Un chercheur au sein des laboratoires de l’entreprise PTS de Valence (Communauté de Valence) – Photographie : Vicent Bosch et La Razón

Fondée par María Jesús Vicent à Valence (Communauté de Valence) – qui dirige également le Laboratoire des Polymères thérapeutiques et le Centre de Recherche Prince-Philippe de la ville du Turia -, l’entreprise espagnole PTS est devenue un acteur majeur du marché de la nanomédecine outre-Pyrénées, avec une place privilégiée dans le monde.

L’idée de sa fondation remonte à 2006, lorsque Vicent remarque que, sur la planète, seules deux entreprises commercialisent des polypeptides (types de chaînes d’acides aminés). Elle fonde alors avec Damià Tormo l’entreprise PTS en 2012. En 2018, PTS devient la première compagnie européenne capable de produire des polypeptides de qualité pharmaceutique – environ 60 kilogrammes par an.

Source : https://innovadores.larazon.es/es/not/nanomedicina-made-in-spain-a-escala-industrial

Record de visites du public pour le porte-aéronefs espagnol Juan-Carlos-Ier

Le porte-aéronefs espagnol Juan-Carlos-Ier, amarré au port basque de Guecho (photographie : EFE et ABC)

Amarré au port de Guecho, dans la province de Biscaye (Pays basque), ce samedi 24 et ce dimanche 24 mars 2019, le porte-aéronefs espagnol Juan-Carlos-Ier proposait deux journées portes ouvertes au grand public. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier s’est rué sur place pour découvrir l’appareil de la Marine espagnole.

Un record a même été battu en la matière : 7 500 personnes l’ont visité le samedi (contre 7 000 à Motril, dans la province de Grenade, en Andalousie) et 3 000 le dimanche matin. Ce colosse de 230 mètres de longueur a fait le voyage depuis la base navale de Rota, dans la province de Cadix (Andalousie).

Source : https://www.abc.es/espana/pais-vasco/abci-colas-kilometricas-guecho-para-visitar-buque-insignia-armada-espanola-201903240223_noticia.html

Ouverture d’une nouvelle station du métro de Madrid

L’entrée de la station de métro Arroyofresno, à Madrid (photographie : Javi Martínez et El Mundo)

Ce samedi 23 mars 2019 est entrée en service une nouvelle station du métro de Madrid, celle d’Arroyofresno, dont le gros œuvre avait été achevé il y a vingt ans mais qui n’avait jamais été ouverte depuis lors. Située sur la ligne 7, qui relie Pitis à Hospital del Henares, elle se trouve entre le premier terminus et la station de Lacoma, dans le quartier de Mirasierra (arrondissement de Fuencarral-El Pardo).

Cette zone d’habitation n’était en effet pas très peuplée en 1999 mais elle abrite aujourd’hui environ 220 000 personnes. L’ouverture d’Arroyofresno porte désormais à 302 le nombre de stations du métro de Madrid. Promesse de campagne de l’ancienne présidente de la Communauté de Madrid, Cristina Cifuentes (Parti populaire), en 2015, cette ouverture a eu lieu après l’adaptation générale de l’intérieur de l’infrastructure.

Source : https://www.elmundo.es/madrid/2019/03/23/5c960db0fdddffdf678b46a9.html