Un paysage de la province de Palencia, en Castille-et-León (photographie : Twitter)
Après plusieurs semaines de mûres réflexions concernant l’avenir de ce blog, j’ai décidé d’y mettre un terme à la suite de plus de quatre années d’existence et quelques milliers d’articles. Une très belle expérience que j’ai été ravi de partager avec tous mes lecteurs, lesquels pourront continuer à me suivre, notamment sur Conflits mais également dans Perspectives Libres et dans les nombreux autres journaux et sur les autres supports auxquels je participe.
L’ancienne Gare du Nord de Madrid, reconvertie en espace culturel (photographie : Wikipedia)
En ce mois d’août 2020, le blog prend quelques vacances bien méritées avec un retour, que nous espérons en fanfare, autour de la rentrée. Bel été à tous !
L’écrivain espagnol Miguel Munárriz (photographie : La Rioja)
C’est ce mercredi 18 décembre 2019 qu’est décédé à l’âge de 62 ans l’écrivain espagnol Miguel Munárriz Muruzábal, qui était né le 7 mai 1957 à Pampelune (Navarre). Spécialisé dans le théâtre, il avait commencé à écrire en 1980 avec la pièce Programa nocturno (littéralement, Programme nocturne).
On lui doit également Teatro en Soria (littéralement, Théâtre à Soria) en 1983, Virtudes Bastián en 1986, Se espera (littéralement, On attend) en 1987 ou encore Obaba en 2005. Il était très lié à la commune de Calahorra (La Rioja), où il avait été le metteur en scène Los tres blasones de España (littéralement, Les Trois Blasons de l’Espagne) durant plusieurs années.
Le champion espagnol de moto Álex Márquez (à gauche, au premier plan) – Photographie : Mohd Rasfan, AFP et El Mundo
Ce dimanche 3 novembre 2019, le sportif espagnol Álex Márquez, né en 1996 à Cervera, dans la province de Lérida (Catalogne), a remporté le championnat du monde de Moto2 en triomphant sur le circuit de Sepang, en Malaisie. Il était arrivé en tête lors de quatre courses cette année mais avait ensuite eu plus de mal sur les circuits de Phillip Island (Australie), de Motegi (Japon) et du Buriram (Thaïlande).
Cette victoire l’a toutefois rassuré, même si son titre de champion flambant neuf ne lui permettra pas de passer dès la prochaine saison en première catégorie (Moto GP). Álex Márquez est le frère cadet de Marc Márquez, lui aussi célèbre motocycliste espagnol.
La station Sevilla, dans le métro de Madrid (photographie : Madrid Secreto)
C’est à travers son vice-président, porte-parole et conseillers régional aux Sports et à la Transparence, Ignacio Aguado (Citoyens), ainsi que par le biais de son conseiller régional aux Transports, à la Mobilité et aux Infrastructures, Ángel Garrido (C’s), que la Communauté de Madrid a commencé les démarches politiques visant à faire ouvrir le métro de la capitale durant la nuit les soirs de weekend. Il serait ainsi accessible aux voyageurs vingt-quatre heures sur vingt-quatre à cette période.
Cette mesure était proposée par le parti Citoyens (Ciudadanos en espagnol) dans son programme électoral de 2019 et devrait voir le jour d’ici à Noël prochain. Parmi les autres défis du métro de Madrid, l’on retrouve l’extension de la ligne 5 jusqu’à Barajas, la connexion avec le quartier de Valdebebas, la construction de l’échangeur multimodal de Comte-de-Casal ainsi que le prolongement de la ligne 3 jusqu’à Getafe.
La troupe de théâtre espagnole Ensamble Bufo (photographie : Antonio Castro et Madrid Diario)
C’est dans le cadre dufestival théâtral Corral de Cervantes, qui se déroule cet été côte Moyano, à Madrid, qu’a été interprétée la pièce El amor médico (littéralement, L’Amour médecin), œuvre de l’Espagnol Gabriel Téllez, dit « Tirso de Molina » (1579-1648), qui n’avait jamais été jouée en public auparavant.
Elle a été portée sur scène par la troupe espagnole Ensamble Bufo, dirigée par Hugo Nieto. Cette pièce ainsi dépoussiérée a été écrite dans une période comprise entre 1619 et 1626 et a été publiée en 1735 dans l’ouvrage Cuarta parte de las comedias (littéralement, Quatrième partie des comédies).
Un employé municipal de Madrid (photographie : La Razón)
En 2017, le salaire moyen des travailleurs espagnols a enchaîné sa deuxième année de baisse consécutive avec une chute de 0,5 % – un pourcentage qui monte jusqu’à 1,5 % chez les travailleurs en contrat à durée déterminée (contre 0,4 % chez les travailleurs en contrat à durée indéterminée). Ils ont en revanche augmenté chez les femmes et chez les jeunes de moins de 25 ans. Depuis le début de la crise économique de 2008, la rémunération moyenne de nos voisins ibériques a chuté de 1,9 %.
Les prix, quant à eux, ont augmenté de 10,6 % sur la même période, ce qui a donc produit une perte de 12,5 % du pouvoir d’achat des Espagnols en dix ans. Ces données ont été fournies par l’Institut national des Statistiques (Instituto Nacional de Estadísticas, INE), qui montre la façon dont 2016 et 2017 ont supposé une rupture dans la hausse des salaires qui avait été enregistrée en 2015 (+ 0,7 %) et 2014 (+ 0,8 %), après trois années de diminution.
La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera (Parti socialiste ouvrier espagnol), lors d’un forum économique à Madrid, ce mardi 15 janvier 2019 (photographie : EFE et Cinco Días)
C’est à l’occasion de la tenue de la neuvième édition du forum économique de Madrid baptisé Spain Investors Day que la ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera (Parti socialiste ouvrier espagnol), l’a annoncé : le gouvernement de Pedro Sánchez (PSOE) veut investir 200 milliards d’euros en dix ans en compagnie d’investisseurs étrangers dans le cadre de la transition vers une économie pauvre en émissions de gaz à effet de serre.
Le moment était bien choisi puisque Ribera s’exprimait face à plusieurs dizaines de chefs et de représentants d’entreprises venues du monde entier. L’objectif est clair pour l’exécutif de notre voisin ibérique : passer à 70 % d’énergies vertes dans la fourniture totale en 2030, puis à 100 % en 2050. Sur les 200 milliards d’euros que Ribera compte investir, 40 % devront aller aux énergies renouvelables et 40 % à l’efficacité énergétique (isolation des logements, remplacement de l’électroménager, changement de véhicules, etc.)
Carles Puigdemont (à gauche), actuel président de la Généralité de Catalogne et grand défenseur de la bourgeoisie, aux côtés de son ami et soutien, Pablo Iglesias, secrétaire général de Podemos (photographie : Te interesa)
Les trahisons de la nation et du peuple d’Espagne de la part de Podemos et de ses dirigeants sont constantes et légion. Íñigo Errejón, numéro deux de la formation, s’était récemment illustré par un soutien aux prisonniers de l’ETA, organisation terroriste ayant fait des centaines de morts dans le pays.
De son côté, le secrétaire général du parti, Pablo Iglesias, a déclaré la semaine dernière que les Catalans devraient se mobiliser dans les rues si Mariano Rajoy, président du gouvernement espagnol, se décidait enfin à appliquer des mesures coercitives contre la Généralité de Catalogne, engagée dans un processus séparatiste illégal et illégitime. N’oublions pas que Podemos est favorable à la tenue d’un référendum indépendantiste dans la communauté autonome. Rappelons aussi que des représentants de la formation ont décidé de soutenir Artur Mas (ancien président de la Généralité) et deux de ses acolytes, Joana Ortega et Irene Rigau, actuellement devant les tribunaux pour désobéissance et prévarication.
Ces trois personnes appartiennent au Parti démocrate de Catalogne, qui incarne la droite la plus réactionnaire et la plus antisociale qui soit. De quoi prouver une fois de plus l’imposture de Podemos…
Mariano Rajoy, président du gouvernement espagnol, à son arrivée au sommet européen informel de Malte, le 3 février 2017 (photographie : Yves Herman – Reuters – El Mundo)
En marge du sommet informel des pays membres de l’Union européenne, qui se tenait ce vendredi 3 février à Malte, le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, s’entretenait avec le premier ministre britannique, Theresa May. Cette entrevue, qui se déroulait au Palais magistral de La Valette, a duré 25 minutes et a surtout concerné le Brexit (retrait prochain du Royaume-Uni de l’Union européenne).
Le monde politique et économique espagnol défend depuis le départ une posture conciliante et amicale à l’égard de Londres dans ce domaine, ce que Mariano Rajoy n’a pas manqué de rappeler cette semaine. Il a expliqué à Theresa May qu’il œuvrerait pour que le Brexit soit rapide et constructif, le tout afin de sauvegarder les intérêts des citoyens espagnols outre-Manche et des citoyens britanniques outre-Pyrénées.L’épineuse question de Gibraltar n’a, cette fois-ci, pas été évoquée par les deux chefs de gouvernement.