Décès du médecin espagnol Juliana Fariña à l’âge de 74 ans

Le médecin espagnol Juliana Fariña (photographie : Redacción Médica)

L’on apprenait ce mercredi 29 juin 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 74 ans, du médecin espagnol Juliana Fariña González, qui était née à Badajoz (Estrémadure) en 1946. Docteur en médecine auprès de l’Université Complutense de Madrid, elle était spécialiste en anatomie pathologique et occupait le poste de professeur d’université à l’Hôpital clinique Saint-Charles de la capitale espagnole depuis 1983.

Première femme à avoir de telles responsabilités dans le domaine de la médecine chez notre voisin ibérique, elle a également été la première à occuper un siège à l’Organisation médicale collégiale d’Espagne (Organización Médica Colegial de España, OMCE) et la toute première à présider un collège de médecins outre-Pyrénées – c’était l’Illustre collège officiel des Médecins de Madrid (Ilustre Colegio Oficial de Médicos de Madrid), de 2000 à 2012.

Au cours de sa carrière, elle a reçu de nombreux prix pour son labeur dans le domaine de la recherche médicale. Elle a notamment développé une nouvelle technique baptisée « échopsie » (ecopsia), qu’elle est parvenue à « exporter » dans de nombreux autres pays, à l’instar de l’Allemagne, du Brésil, du Chili, de Cuba, du Danemark, de l’Équateur, de la France, des Pays-Bas et du Portugal.

Source : https://www.redaccionmedica.com/autonomias/madrid/muere-juliana-farina-la-primera-mujer-que-presidio-un-colegio-de-medicos-7614

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Décès du diplomate espagnol Salvador Bermúdez de Castro y Bernales

Le palais ducal de la commune de Lerma (province de Burgos, Castille-et-León), qui a donné son nom à une grande famille de l’aristocratie espagnole (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce jeudi 5 mars 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 88 ans, du diplomate espagnol Salvador Bermúdez de Castro y Bernales, cinquième marquis de Lerma, qui était né dans la capitale espagnole le 15 janvier 1932. Fils de l’avocat et homme politique Salvador Bermúdez de Castro O’Lawlor (1863-1945), il débute sa carrière en 1963 lorsqu’il est destiné à l’ambassade d’Espagne à Londres (Royaume-Uni).

En 1967, il déménage à Buenos Aires (Argentine) puis rentre à Madrid en 1970. En 1976, il est nommé sous-directeur général aux Affaires ibéro-américaines du Ministère des Affaires étrangères avant d’en devenir le directeur général. C’est à partir de 1979 qu’il grimpe dans la hiérarchie diplomatique en devenant ambassadeur d’Espagne au Chili. Il exerce ensuite ce rôle en Colombie (1987-1991), puis en Uruguay (1993-1995) et enfin auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle en anglais), sise à Paris (France), de 1995 à 1996.

Source : https://es.wikipedia.org/wiki/Salvador_Bermúdez_de_Castro_y_Bernales

Les collaborations entre l'Espagne et l'Amérique latine sont de plus en plus nombreuses dans le domaine des séries télévisées

Les acteurs colombiens Verónica Velásquez (à gauche) et Fernando Solórzano (au centre) dans le cadre de la série télévisée espagnole « Perdida », diffusée en 2019 (photographie : Antena 3 et El País)

L’existence d’une vaste communauté hispanophone sur l’ensemble de la planète (577 millions de locuteurs aux dernières nouvelles), le développement des plateformes télévisuelles en ligne (à l’image de l’américaine Netflix) et le récent succès de plusieurs feuilletons espagnols (comme La casa de papel ou Élite) poussent l’Espagne à collaborer de plus en plus avec les pays d’Amérique latine pour produire et tourner de nouvelles séries télévisées. La coproduction est ainsi une formule qui gagne du terrain, ainsi qu’en témoigne le congrès français Conecta Fiction, qui se concentre sur cette modalité de tournage et organise cette année sa quatrième édition à Pampelune (Navarre).

C’est grâce à cette convention qu’a pu être tournée, par exemple, la série télévisée Inés del alma mía (littéralement, Inés ma chérie), adaptation du roman éponyme de la femme de lettres chilienne Isabel Allende (née en 1942), coproduite par la télévision publique espagnole (Televisión Española, TVE), la maison de production Boomerang TV (sise à Madrid) et l’entreprise chilienne Chilevisión. Le feuilleton a été tourné en Espagne, au Chili et au Pérou. L’on peut également citer le cas de la série Perdida (littéralement, Perdue), produite par la chaîne de télévision privée espagnole Antena 3 et dont l’équipe combine professionnels espagnols et colombiens.

Source : https://elpais.com/cultura/2020/02/17/television/1581945955_734874.html

L'Espagne est le huitième pays au monde où les habitants ont le plus changé leurs habitudes pour préserver l'environnement

Des Espagnoles font leurs achats dans un marché couvert (photographie : Junte d’Andalousie et Europa Press)

Selon une enquête d’opinion réalisée par l’institut de sondages français Ipsos pour le Forum économique mondial, organisme sis à Genève (Suisse), l’Espagne est le huitième pays au monde dont les citoyens ont le plus modifié leurs habitudes au quotidien afin de préserver l’environnement. Ils sont environ 76 % à se prononcer en sens auprès de l’entreprise française, ce qui place notre voisin ibérique loin devant les pays fermant la marche (Japon, États-Unis d’Amérique, Pays-Bas et Russie). Devant l’Espagne, l’on retrouve l’Inde, le Mexique, le Chili, la Chine, la Malaisie et le Pérou.

Parmi les points forts du comportement quotidien des Espagnols, l’on note l’augmentation des habitudes de recyclage (57 % environ des personnes sondées), les économies d’énergie (50 % approximativement des citoyens interrogés), la réutilisation des objets (50 % là aussi), le choix de la consommation de proximité (46 %), les choix d’achat en matière d’équipement du logement (41 %) et les économies d’eau (61 %).

Source : https://www.europapress.es/sociedad/medio-ambiente-00647/noticia-espana-octavo-pais-mundo-mas-ciudadanos-cambiado-dia-dia-responsabilidad-ambiental-20200130172945.html

L’Espagne est l’un des pays de l’Union européenne où les foyers modestes consacrent la plus grande part de leur budget à leur logement

Une agence immobilière Don Piso à Madrid (photographie : Don Piso)

Ces dernières années, une fois les pires effets de la crise économique de 2008 estompés, les prix de l’immobilier se sont remis à grimper en Espagne, particulièrement en ce qui concerne les loyers locatifs. De fait, l’Espagne est devenue le troisième pays de l’Union européenne (UE) et le septième de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches ») où les foyers les plus modestes consacrent la plus grande part de leur budget au paiement de leurs traites liées au logement. Environ 46 % des Espagnols aux revenus bas ou très bas dépensent ainsi plus de 40 % de leurs revenus à ce poste de dépense.

Seuls le Royaume-Uni (50,7 %) et la Finlande (48,4 %) dépassent notre voisin ibérique au sein de l’UE et, au sein de l’OCDE, l’on retrouve la Nouvelle-Zélande (56 %), Israël (54,1 %), le Chili (53,8 %) et les États-Unis d’Amérique (48,3 %) au-dessus de l’Espagne. Au contraire, sous notre voisin pyrénéen se trouvent le Portugal (33,5 %), l’Italie (32,1 %) ou encore la France (17,2 %). De l’autre côté de la barrière, chez les ménages espagnols les plus aisés, seul un sur dix dépense plus de 40 % de ses revenus au paiement de son crédit immobilier ou de son loyer.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/01/24/economia/1579890003_677552.html

Madrid devient la ville d’Europe où les touristes étrangers dépensent en moyenne le plus d’argent par journée de visite

Des touristes étrangers font les magasins dans une rue chic du centre de Madrid (photographie : Guillermo Navarro et ABC)

Selon l’édition 2019 du classement Global Destination Cities, élaboré par la firme américaine Mastercard, dont le siège se trouve à Purchase (État de New York), Madrid est devenue la ville européenne où les touristes étrangers dépensent en moyenne le plus d’argent par journée de visite. Chaque visiteur étranger dépense en effet 355 euros par jour, contre 267 euros pour Paris (France), 273 euros pour Barcelone (Catalogne) et 134 euros pour Londres (Royaume-Uni). Ce résultat est le fruit d’efforts constants de la part des autorités régionales de la Communauté de Madrid.

Ces dernières veulent maintenant concentrer leur attention sur plusieurs pays émetteurs (Corée du Sud, Inde, Russie, Argentine, Brésil, Chili) d’où proviennent des touristes généralement plus aisés et plus enclins à dépenser d’importantes sommes d’argent. C’est pourquoi les autorités régionales, présidées par Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire), veulent faire de Madrid la meilleure destination européenne pour les achats dans les boutiques – elle est actuellement deuxième dans le classement élaboré par l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT), dont le siège se trouve justement dans la capitale espagnole, derrière Londres.

Source : https://www.abc.es/espana/madrid/abci-madrid-alcanza-primer-puesto-europa-gasto-medio-diario-turistas-202001260050_noticia.html?vca=rrss&vmc=abc-es&vso=tw&vli=cm-madrid

Le succès de l’entreprise espagnole Mahou, spécialisée dans la bière

Une usine du groupe brassicole espagnol Mahou à Alovera, dans la province de Guadalajara, en Castille-La Manche (photographie : Jaime Villanueva et El País)

Fondée en 1890 et sise à Madrid, l’entreprise brassicole espagnole Mahou-San Miguel (plus souvent dénommée « Mahou ») est une histoire à succès qui se poursuit aujourd’hui. Ses propriétaires, devenus multimillionnaires, regardent désormais vers l’étranger pour continuer l’expansion de leur firme. La compagnie a été fondée par une matriarche, Brígida Solana, a pris le nom de son mari, Casimiro Mahou, décédé quelques années avant sa création et qui avait le projet de monter une entreprise spécialisée dans la bière. Les descendants de Solana sont toujours à la tête de la firme à l’heure actuelle.

La compagnie a peu à peu racheté d’autres marques de boisson : l’entreprise brassicole San Miguel, créée en 1885 à Málaga (Andalousie), a été acquise en 2000 ; Alhambra, créée en 1925 à Grenade (Andalousie), a été achetée en 2007 ; Solán de Cabras, marque d’eau minérale fondée dans les années 1920 à Beteta, dans la province de Cuenca (Castille-La Manche), a été acquise en 2011 ; et, plus récemment, les compagnies américaines Founders et Avery ainsi que Nómada (Barcelone, Catalogne), La Salve (Bilbao, province de Biscaye, Pays basque) et Aguas del Valle de la Orotava (La Orotava, île de Ténérife, province de Santa Cruz de Ténérife, îles Canaries).

En 2018, Mahou-San Miguel a obtenu un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros, soit 3 % de plus que l’année précédente, et a affiché un bénéfice de 124,4 millions d’euros. Les actuels propriétaires de la compagnie se tournent désormais vers les marques premium ainsi que vers le secteur des bières artisanales. Il faut dire que Mahou-San Miguel a adopté une stratégie de montée en gamme très nette avec le ralentissement de la croissance de la consommation de bière outre-Pyrénées. La marque est également présente au Chili, via Mahou Andina, et en Inde, via Mahou India.

Source : https://elpais.com/economia/2019/12/30/actualidad/1577721159_061662.html

L’entreprise de jeux vidéo espagnole PlayGiga est rachetée par Facebook

Le président directeur général (PDG) de l’entreprise espagnole de jeux vidéo PlayGiga, Javier Polo (photographie : Pablo Monge et Cinco Días)

Le géant américain des réseaux sociaux Facebook, sis à Cambridge, dans le Massachusetts, a racheté ce jeudi 19 décembre 2019 l’entreprise espagnole de jeux vidéo PlayGiga, sise à Madrid et dirigée par Javier Polo. La firme dont le président directeur général (PDG) est Mark Zuckerberg a ainsi dépensé environ 70 millions d’euros pour acquérir cette start-up ibérique créée en 2013 par César Valencia.

L’entreprise PlayGiga est spécialisée en cloud gaming, expression anglaise qui désigne le jeu en ligne et en réseau. Parmi les clients et partenaires habituels, l’on retrouve des firmes américaines comme Warner et Disney ou des compagnies japonaises comme Capcom, Square Enix et Sega. Par ailleurs, PlayGiga a développé des projets en Espagne, en Italie, au Chili, en Argentine et au Qatar.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2019/12/19/companias/1576740983_574323.html

Plusieurs expositions artistiques sont organisées autour de l’exil républicain espagnol

Le tableau « Sur le chemin de l’exil » (1940), du peintre espagnol Josep Franch-Clapers (photographie : Archives nationales de Catalogne et Fonds Josep Franch-Clapers)

Dans le cadre de la Retirada (premiers mois de l’année 1939), près de 500 000 Espagnols appartenant au camp républicain ont fui l’Espagne, d’abord vers la France, alors que la Guerre civile (1936-1939) touchait à sa fin. Cet exil s’est ensuite réparti dans le reste de l’Europe occidentale, en URSS, au Mexique, en Argentine, au Chili ou encore à Cuba. À l’occasion des 80 ans de cet événement majeur, plusieurs expositions artistiques sont organisées en Espagne, notamment dans l’espace Arquería (littéralement, « Arcature ») de la zone des Nouveaux Ministères (Nuevos Ministerios), à Madrid.

Intitulée 1939: exilio republicano español (littéralement, « 1939 : exil républicain espagnol »), cette exposition a Juan Manuel Bonet, ancien directeur de l’Institut Cervantes, pour commissaire. Elle retrace l’histoire de ces Espagnols déracinés et disséminés aux quatre coins du globe de 1939 jusqu’au retour du tableau Guernica, du peintre espagnol Pablo Picasso, en Espagne, en 1981. Elle regroupe des objets historiques, des documents, des photographies, des peintures, des sculptures, des films, du matériel radiophonique, des enregistrements, des affiches et de nombreux livres.

Source : https://elpais.com/cultura/2019/12/04/actualidad/1575486410_405459.html

Le prix Velázquez des Arts plastiques est remis à l’artiste chilienne Cecilia Vicuña

L’artiste chilienne Cecilia Vicuña (photographie : ABC)

Créé en 2002 par le Ministère espagnol de la Culture, le prix Velázquez des Arts plastiques (Premio Velázquez de Artes Plásticas) est considéré comme l’un des plus prestigieux dans sa discipline pour le monde hispanophone. Remis tous les ans, il a distingué divers artistes comme les Espagnols Ramón Gaya, Antoni Tàpies et Pablo Palazuelo, les Brésiliens Cildo Meireles et Artur Barrio ou encore le Mexicain Juan Soriano. Cette année, c’est l’artiste chilienne Cecilia Vicuña, née en 1948 à Santiago, qui a été distinguée.

Elle recevra ainsi un chèque de 100 000 euros. Spécialiste d’art conceptuel, elle se lance dans la création artistique dès les années 60 et touche ensuite à diverses disciplines, à l’image du land art. Constamment à l’avant-garde, elle est également célèbre pour ses engagements politiques résolument à gauche – elle se définit elle-même comme une militante éco-féministe. Ses œuvres sont souvent réalisées à base de sculptures, de livres et de gestes de la vie quotidienne.

Source : https://www.abc.es/cultura/arte/abci-cecilia-vicuna-premio-velazquez-artes-plasticas-201911191540_noticia.html