Une porte que l’on croyait disparue est découverte dans la muraille arabe de Grenade

La porte récemment découverte par les archéologues dans la muraille du XIe siècle de Grenade, en Andalousie (photographie : Fermín Rodríguez et El País)

Au sein du quartier historique de l’Albaicín, à Grenade (Andalousie), se trouve une muraille d’origine arabe construite au XIe siècle et qui est le lieu de prédilection de nombreux archéologues. Ces derniers avaient la certitude qu’existait dans ces fortifications une porte, dite « du Castro » ou d' »Hernán Román », mais ils ne l’avaient jamais trouvée jusqu’à peu et étaient même persuadés qu’elle avait été détruite au cours du temps. En réalité, elles se trouvaient cachée au sein d’un ermitage chrétien du XVIIIe siècle, consacré à saint Cécilius.

C’est à la dynastie ziride, originaire de l’actuelle Algérie, que l’on doit la construction de cet ensemble de fortifications appelée Alcazaba Cadima (littéralement, « Vieille Forteresse ») en espagnol. Les fouilles et la restauration de cette porte d’une grande valeur historique et artistique sont actuellement dirigées par l’architecte Isabel Bestué. Cette dernière a notamment expliqué à la presse que la porte du Castro était censée protéger la ville de Grenade contre de possibles attaques venues de deux collines situées en face, la colline Saint-Michel et la colline Saint-Nicolas.

Source : https://elpais.com/cultura/2019/09/11/actualidad/1568210557_615809.html

Publicité

Le Ministère espagnol de l’Équipement augmente drastiquement ses investissements en Catalogne

Des voies de chemin de fer traversent les travaux de la future gare de La Sagrera, à Barcelone, en Catalogne (photographie : EFE et La Razón)

Au cours de l’année 2018, le Ministère espagnol de l’Équipement, aujourd’hui dirigé par José Luis Ábalos (Parti socialiste ouvrier espagnol), a drastiquement augmenté ses investissements en Catalogne – de 77 % pour être précis. Ils atteignaient donc au 31 décembre de l’année dernière près de 900 millions d’euros et l’État central espagnol va encore dépenser d’importantes sommes au cours de l’année 2019, notamment 1,8 milliard d’euros environ pour moderniser l’aéroport Josep-Tarradellas de Barcelone-El Prat.

À titre de comparaison, l’aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas ne recevra « que » 1,5 milliard d’euros de la part du Ministère de l’Équipement cette année. José Luis Ábalos a d’ailleurs reproché aux partis séparatistes catalans de ne pas avoir permis au gouvernement national de Pedro Sánchez (PSOE) de valider le budget de l’État pour l’année 2019, qui prévoyaient 2 milliards d’euros d’investissements supplémentaires dans la communauté autonome.

Source : https://www.larazon.es/economia/fomento-dispara-la-inversion-en-cataluna-un-77-el-ultimo-ano-GO24914882

L’Espagne triomphe à domicile lors des championnats du monde de slalom en canoë-kayak

Le kayakiste espagnol David Llorente (photographie : Eurosport)

Organisés du 24 au 29 septembre sur le territoire espagnol, à La Seo de Urgel, dans la province de Lérida (Catalogne), les championnats du monde de slalom en canoë-kayak ont souri au pays-hôte, qui est arrivé deuxième de la compétition – avec une médaille d’or, quatre médailles d’argent et une médaille de bronze.

Seule la République tchèque a ainsi fait mieux. Chez les hommes, Ander Elosegi – né en 1987 à Irún, dans la province de Guipuscoa (Pays basque) – est ainsi arrivé en deuxième place en catégorie C1. Dans la même catégorie, en équipe, il a décroché l’argent avec ses compatriotes Miquel Trave (né en 2000) et Luis Fernández (né en 1997).

En catégorie K1, David Llorente – né en 1996 à Palazuelos de Eresma, dans la province de Ségovie (Castille-et-León) – est arrivé deuxième en solitaire et premier en équipe aux côtés de Samuel Hernanz (né à Tarbes, en France, en 1986) et Joan Crespo (né à Saint-Sébastien, dans la province de Guipuscoa, au Pays basque, en 1988). Chez les femmes, enfin, Núria Vilarrubla (née en 1992 à La Seo de Urgel), Klara Olazabal (née en 1998) et Ainhoa Lameiro (née en 2000) ont été médaillées en argent en catégorie C1.

Source : https://www.eurosport.es/piraguismo/campeonatos-del-mundo-de-piraguismo-sigue-la-cosecha-de-medallas-con-una-plata-y-un-bronce-en-k-1_sto7479386/story.shtml

Un site archéologique est découvert en plein parc du Retiro, à Madrid

Une équipe archéologique en train de fouiller le site du cours du Mexique, à Madrid (photographie : Ernesto Agudo et ABC)

Au mois de juillet 2019, la municipalité de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), a engagé des travaux pour rénover et améliorer le cours du Mexique, élégante avenue conçue en 1940 par Cecilio Rodríguez en plein parc du Retiro, à Madrid. Cette avenue piétonne permet de relier la place de l’Indépendance à la fontaine des Tortues mais, au XVIIe siècle, il servait de lieu de passage pour un canal appelé « Río Chico », qui avait été creusé pour le délassement de la dynastie des Habsbourg, qui régnait alors sur l’Espagne.

C’est ce qui explique que des restes archéologiques aient été retrouvés sur place au cours des travaux. Il s’agit de structures de forme encore indéterminée qui s’étalent perpendiculairement au cours du Mexique et sont faites d’un conglomérat de briques massives et de grosses pierres de mortier et de chaux. À la surface se trouvent également de la céramique et des azulejos de la fabrique de Talavera de la Reina, située dans la province de Tolède (Castille-La Manche), réalisées au XVIIe siècle, ainsi que des tuiles en ardoise.

Source : https://www.abc.es/espana/madrid/abci-hallan-restos-arqueologicos-siglo-xvii-obras-paseo-mexico-retiro-201909130131_noticia.html

Les Madrilènes, les Aragonais et les Valenciens sont les Espagnols les plus favorables à l’instauration d’un État centralisé dans leur pays

Les drapeaux des communautés autonomes espagnoles sont installés devant le Sénat du pays, à Madrid (photographie : EFE et El Confidencial)

Selon une enquête post-électorale menée à bien par le Centre des Recherches sociologiques (Centro de Investigaciones Sociológicas, CIS), organisme sis à Madrid, les habitants de la Communauté de Madrid, de l’Aragon et de la Communauté de Valence sont les Espagnols les plus favorables à l’abolition de l’actuel système des communautés autonomes dans leur pays et à l’instauration d’un État centralisé à la française. Dans la région de la capitale, 23,5 % des personnes interrogées se sont exprimées en ce sens. Ils expliquent notamment dans ce sondage que les différences économiques et sociales entre communautés autonomes n’ont fait que se creuser au cours des dernières décennies.

À Barcelone (Catalogne), ils sont 18,2 % à considérer que l’actuelle organisation territoriale de l’Espagne est une mauvaise chose, contre 66,1 % qui la jugent positivement. Dans la Communauté de Valence, 20,2 % des citoyens interrogés se disent favorables à une recentralisation massive des compétences et des pouvoirs. Ils sont 29 % en Aragon, 11,1 % en Andalousie, 9,3 % en Galice et 3,4 % au Pays basque. Madrid, Valence et Saragosse se situent donc clairement au-dessus de la moyenne nationale en la matière. Globalement, les chiffres affichés par le CIS montrent que la plupart des Catalans, des Valenciens ou encore des Aragonais parviennent parfaitement à concilier leur identité nationale et régionale.

Source : https://www.elconfidencial.com/espana/2019-09-12/cis-postelectoral-estado-central-autonomias_2224403/

L’Espagne signe un nouveau contrat militaire avec l’Arabie saoudite

Une frégate militaire de fabrication espagnole (photographie : Ministère espagnol de la Défense et La Información)

Durant la semaine du 9 au 15 septembre 2019, la présidente directrice générale (PDG) de l’entreprise publique espagnole Navantia (sise à Madrid et spécialisée dans la construction navale), Susana de Sarria, a signé à Londres (Royaume-Uni) un contrat militaire avec l’Arabie saoudite. Ce nouveau projet vise à transférer des technologies au royaume du golfe Arabo-Persique et devrait rapporter environ 900 millions d’euros aux chantiers navals de notre voisin ibérique.

Ce contrat intervient après la polémique suscitée par la construction et la vente à Riyad de plusieurs frégates militaires conçues par Navantia et qui ont donné de l’emploi au chantier de Puerto Real, dans la province de Cadix (Andalousie). Certaines associations et certains secteurs politiques avaient à l’époque dénoncé cet accord entre Madrid et Riyad en raison de la guerre sanglante menée par les autorités saoudiennes au Yémen en partie avec du matériel acheté à l’Occident.

Source : https://www.lainformacion.com/empresas/navantia-cierra-contrato-venta-tecnologia-militar-arabia-saudi-900-millones/6512369/

Cinq aéroports espagnols sont distingués par le Conseil international des Aéroports

Un terminal de l’aéroport d’Alicante-Elche, dans la Communauté de Valence (photographie : Juan Carlos Soler et ABC)

Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le mercredi 11 septembre 2019 sur l’île de Bali (Indonésie), le Conseil international des Aéroports (ACI, selon son sigle anglais) a distingué cinq infrastructures aéroportuaires espagnoles de taille modeste ou moyenne qui se sont fait remarquer par le retour de leurs usagers et des compagnies aériennes qui y font escale ou s’en servent comme point de départ et/ou point d’arrivée.

Cette année, dans le domaine des services aéroportuaires, l’aéroport d’Almería (Andalousie), celui de Gérone-Costa Brava (Catalogne), celui de Melilla, celui de Saragosse (Aragon) et celui d’Alicante-Elche (Communauté de Valence) ont donc été récompensés. Les quatre premiers accueillent chaque année moins de deux millions de passagers et le cinquième se situe dans la catégorie des aéroports accueillant cinq à quinze millions de passagers par an.

Source : https://www.abc.es/viajar/noticias/abci-cinco-aeropuertos-pequenos-y-medianos-espana-premiados-calidad-201909120154_noticia.html

« Des trains espagnols pour la France ? Le site de Reichschoffen d’Alstom menacé, alerte le PDG Henri Poupart-Lafarge »

Un tramway dans une usine de l’entreprise ferroviaire espagnole CAF (photographie : Groupement ferroviaire de Barcelone)

Cet article de Fabrice Gliszczynski, publié le 11 septembre 2019 sur le site en ligne du journal français La Tribune et intitulé « Des trains espagnols pour la France ? Le site de Reichschoffen d’Alstom menacé, alerte le PDG Henri Poupart-Lafarge », revient sur la possible vente de rames de trains par l’entreprise espagnole CAF (sise à Beasáin, dans la province de Guipuscoa, au Pays basque) à la France : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/des-trains-espagnols-pour-la-france-le-site-de-reichschoffen-d-alstom-menace-alerte-le-pdg-henri-poupart-lafarge-827714.html?fbclid=IwAR1XYQhJq7uXZDVi030xs40fiWSYeY3OawKFM0X98XumdruZZU3a_F-pxN4

L’Andalousie met en œuvre une batterie de mesures pour faire face à un Brexit sans accord

Le président régional andalou, Juan Manuel Moreno (Parti populaire – à gauche), en compagnie de son vice-président et conseiller régional à la Justice, à la Régénération, au Tourisme et à l’Administration locale, Juan Marín (Citoyens) – Photographie : EFE et Crónica Global

La sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne (UE), souvent appelée Brexit, continue de faire couler beaucoup d’encre en Espagne et d’inquiéter la société et les responsables politiques. C’est ainsi que le président régional andalou, Juan Manuel Moreno (Parti populaire), a officiellement lancé ce mercredi 11 septembre 2019 une batterie de 112 mesures visant à absorber le choc que pourrait représenter un Brexit sans accord pour l’économie de la communauté autonome. C’est notamment la comarque du Champ de Gibraltar (Campo de Gibraltar), située autour du Rocher, qui est concernée.

Le conseiller régional à l’Économie, à la Connaissance, aux Entreprises et à l’Université, Rogelio Velasco (Citoyens), va injecter dans les municipalités les plus touchées environ quatre millions d’euros pour un plan de soutien spécifique. De son côté, le conseiller régional à la Présidence, à l’Administration publique et à l’Intérieur, Elías Bendodo (PP), a déploré que le gouvernement central de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) n’ait entrepris aucun dialogue avec les autorités de Séville afin de pallier les principaux effets délétères du no deal.

Source : https://www.elconfidencial.com/espana/andalucia/2019-09-11/andalucia-incentivara-empresas-contratacion-parados-victimas-brexit_2222315/