Selon l’indice IEH, la Fondation Jiménez-Díaz est le meilleur hôpital d’Espagne en 2019

L’entrée d’un bloc opératoire de la Fondation Jiménez-Díaz de Madrid (photographie : Cristina Bejerano et La Razón)

Chaque année, l’Institut des Coordonnées de Gouvernance et d’Économie appliquée (Instituto Coordenadas de Gobernanza y Economía Aplicada), dont le siège se trouve rue Almagro, à Madrid, publie son Indice d’Excellence hospitalière (Índice de Excelencia Hospitalaria, IEH) afin de classer les meilleurs hôpitaux et cliniques du pays. Pour l’année 2019, c’est l’Hôpital universitaire de la Fondation Jiménez-Díaz, installé dans la capital et fondé en 1955 par le médecin espagnol Carlos Jiménez Díaz, qui est considéré comme le meilleur établissement sanitaire d’Espagne.

Il devance ainsi l’Hôpital clinique de Barcelone (Catalogne), tandis que l’Hôpital universitaire général de la Paix de Madrid monte sur la troisième marche du podium. En quatrième position, l’on retrouve l’Hôpital universitaire Gregorio-Marañón de la capitale et, en huitième place, l’Hôpital universitaire et polytechnique de Valence (Communauté de Valence). La Communauté de Madrid classe ainsi cinq établissements hospitaliers dans le top 10 ; la Catalogne, 4 ; et la Communauté de Valence, un seul.

Source : https://www.larazon.es/sociedad/20191227/k7ncjzumbnhl5mvkrogxs2n6iq.html?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_Sa_2_15

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Près de 750 millions d’euros vont être investis dans l’aéroport de Madrid pour le moderniser et l’agrandir

Une vue d’artiste du futur terminal 1-2-3 unifié de l’aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas (image : AENA et El País)

Dans le cadre de son prochain plan stratégique, l’entreprise publique AENA (Aeropuertos Españoles y Navegación Aérea, soit « Aéroports espagnols et Navigation aérienne »), qui gère l’essentiel des grandes infrastructures aéroportuaires de notre voisin ibérique, a prévu un vaste plan d’investissement de 750 millions d’euros afin de moderniser et d’agrandir l’aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas, le plus fréquenté du pays. L’objectif est d’unifier les actuels terminaux 1, 2 et 3 et d’agrandir le quatrième terminal (le plus récent) ainsi que son terminal satellite afin de passer d’une capacité de 70 millions de voyageurs à 80 millions de passagers environ.

En comptant toute une série d’autres chantiers, l’investissement total devrait frôler 1,5 milliard d’euros. Il s’agit de fait de corriger une série de défauts accumulés au fil des ans par les trois premiers terminaux de l’aéroport, moins fonctionnels que leur « petit frère », notamment en raison de leurs accès séparés et d’un manque de rationalité dans l’usage de l’espace. Le nouveau « noyau » qui doit naître de leur fusion devrait permettre de centraliser la distribution des passagers, l’enregistrement ainsi que la collecte des bagages et les différents contrôles de sécurité.

Source : https://elpais.com/economia/2019/12/26/actualidad/1577385235_928647.html

Un groupe de chercheurs espagnols s’intéresse à l’évolution humaine en Guinée équatoriale

Le chercheur espagnol Antonio Rosas sur un site de fouilles en Guinée équatoriale (photographie : Musée national des Sciences naturelles, Centre supérieur des Recherches scientifiques et El País)

Depuis que l’idée d’un ancêtre commun à l’homme et aux singes bipèdes a été formulée et confirmée par la découverte de fossiles d’Homo erectus, en 1891, nombreux sont les scientifiques qui ont tenté de mettre au jour des restes de ce « chaînon manquant », sans succès jusqu’à présent. C’est l’objectif de l’équipe dirigée par l’Espagnol Antonio Rosas, qui gère le groupe de paléontologie du Musée national des Sciences naturelles (Museo Nacional de Ciencias Naturales) de Madrid, lui-même dépendant du Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) de la capitale.

C’est tout naturellement en Afrique que se concentre l’essentiel des recherches scientifiques en cours dans le domaine et c’est dans la vallée du Rift, en Éthiopie, que de nombreux fossiles d’hominidés ont été découverts au cours des dernières décennies. L’Afrique du Sud a également été un autre point crucial pour les chercheurs. L’expédition menée par Antonio Rosas a posé pour sa part ses bagages en Guinée équatoriale, ancienne colonie espagnole. L’objectif est de trouver des ossements permettant de mieux comprendre le passage des hominidés entre l’état arboricole et la station bipède.

Source : https://elpais.com/elpais/2019/12/24/ciencia/1577209905_647089.html

« Cinq villes européennes à découvrir en 2020 »

Le théâtre romain de Málaga, en Andalousie (photographie : Wikipedia)

Cet article, intitulé « Cinq villes européennes à découvrir en 2020 » et publié le dimanche 22 décembre 2019 sur le site du journal français Le Monde, revient sur cinq destinations considérées à la mode, dont la cité espagnole Málaga (Andalousie) mais aussi Galway (Irlande), Copenhague (Danemark), Bonn (Allemagne) et Thessalonique (Grèce) : https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2019/12/22/cinq-villes-europeennes-a-decouvrir-en-2020_6023760_4497319.html

Les entreprises brassicoles espagnoles se tournent résolument vers l’export

Une ancienne usine brassicole de l’entreprise espagnole Cruzcampo, avenue d’Andalousie, à Séville (Andalousie) – Photographie : Wikipedia

Chaque année, l’Espagne exporte 2,97 millions d’hectolitres de bière, ce qui fait de ce secteur l’une des clefs de l’industrie agroalimentaire espagnole. C’est ce qu’a rappelé le groupement formé par les principales entreprises brassicoles du pays, dont Heineken España, sise à Séville (Andalousie) ; Mahou San Miguel, sise à Madrid et Málaga (Andalousie) ; Damm, sise à Barcelone (Catalogne) ; ou encore Hijos de Rivera, sise à La Corogne (Galice). L’objectif de cette association est de se tourner plus résolument encore vers l’export.

À l’heure actuelle, l’Espagne est le quatrième producteur brassicole au sein de l’Union européenne (UE) et figure parmi les dix principaux au monde. Il s’agit donc pour ces compagnies de favoriser un cadre législatif incitatif pour leur secteur, de développer le conseil technique et de soutenir les efforts de prospection en ce sens. Sur les dix dernières années, les exportations de bière espagnole ont augmenté de 336 % et de 3 % par rapport à 2018.

Source : https://www.lavanguardia.com/vida/20191226/472508393032/economia–cerveceros-de-espana-crea-un-grupo-de-internacionalizacion-para-impulsar-las-exportaciones.html

Le commerce espagnol croît de 2,4 % durant la campagne de Noël 2019

Un magasin de la chaîne espagnole El Corte Inglés situé rue Goya, à Madrid (photographie : Wikipedia)

La campagne de Noël 2019 a été bénéfique pour les commerces espagnols, quelle que soit leur taille, puisque nos voisins ibériques ont largement fait leurs emplettes en préparation des fêtes de fin d’année. Selon le groupe américain de marketing Nielsen, sis à New York, les dépenses des Espagnols ont d’ailleurs augmenté de 2,4 % par rapport à la même période de l’année 2018, dans un contexte de ralentissement global de l’économie mondiale et ibérique. Cette donnée est cruciale car le commerce de notre voisin pyrénéen réalise 35 % de ses ventes annuelles totales durant les dix semaines qui précèdent Noël.

Les produits alimentaires de fête ont été particulièrement demandés, comme le touron, les pâtés, les chocolats, le cava, le cidre, etc. Ce sont également les parfums ou encore les décorations d’intérieur et de tables qui ont fait carton plein durant la période. Certains produits ont vu leurs ventes notablement croître durant ces fameuses dix semaines (+ 7 % pour certaines productions charcutières et + 6,2 % pour les produits à base de chocolat) tandis que l’hygiène et la beauté ont également été des secteurs en croissance.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10270142/12/19/La-campana-navidena-sostiene-al-comercio-crecera-un-24.html

La nouvelle vie des silos dans la campagne espagnole

Un ancien silo situé sur le territoire de la commune de Fuentes de Andalucía, dans la province de Séville (Andalousie), reconverti en mirador et centre de jeunesse (photographie : El Economista)

Parfois abandonnés dans l’Espagne rurale et vide (España vacía), les silos sont peu à peu reconvertis en diverses infrastructures utilitaires ou de loisirs, notamment sous l’impulsion du Fonds espagnol de Garantie agraire (Fondo Español de Garantía Agraria, FGEA). Ces initiatives permettent ainsi de revitaliser certaines zones déprimées ou dépeuplées tout en conservant un patrimoine industriel et agricole inestimable. C’est ainsi que ces anciens silos abandonnés deviennent des hôtels, des miradors, des centres de loisirs, des musées, des infrastructures balnéaires, etc.

Depuis que ce plan de reconversion a été lancé, le FGEA a récolté près de 13 millions d’euros en vendant 32 infrastructures de ce type sur les 98 dont il disposait – sachant que le Réseau national de Silos (Red Nacional de Silos) en compte 642. Certains silos vendus par le FGEA ont même retrouvé leur usage primitif. Parmi les silos vendus, l’on peut citer les reconversions suivantes :

  • musées et centres culturels, comme à Belorado (province de Burgos, Castille-et-León), La Carolina (province de Jaén, Andalousie) ou Arévalo (province d’Ávila, Castille-et-León) ;
  • théâtres, comme à Pozoblanco (province de Cordoue, Andalousie) ;
  • ou encore centres balnéaires, comme à Alcaracejos (province de Cordoue).

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/agro/noticias/10269164/12/19/Silos-gigantes-que-regresan-del-olvido-en-auxilio-de-la-Espana-Vaciada.html

La ville d’Alicante accueillera une antenne du Centrée européen de Recherche en Intelligence artificielle

La mairie d’Alicante, dans la Communauté de Valence (photographie : Viaje Jet)

Le 13 décembre 2019, la ville espagnole d’Alicante, capitale de province de la Communauté de Valence, a été choisie comme siège espagnol d’une antenne du Centre européen de Recherche en Intelligence artificielle (Centro Europeo de Investigación en Inteligencia Artificial) et va donc entrer dans le club très fermé du Laboratoire européen d’Apprentissage et de Systèmes intelligents (Laboratorio Europeo de Aprendizaje y Sistemas Inteligentes, ELLIS selon son sigle anglais). Le choix a été révélé lors d’une réunion d’ELLIS à Vancouver (Canada).

Alicante a été choisie parmi vingt-huit projets originaires de treize pays européens : Amsterdam (Pays-Bas), Copenhague (Danemark), Darmstadt (Allemagne), Delft (Pays-Bas), Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), Helsinki (Finlande), Linz (Autriche), Lausanne (Suisse), Louvain (Belgique), Oxford (Royaume-Uni), Prague (République tchèque), Sarrebruck (Allemagne), Tel Aviv (Israël), Tübingen (Allemagne), Vienne (Autriche) et Zurich (Suisse). L’objectif d’ELLIS est de concurrencer les États-Unis d’Amérique et l’Asie dans la course à l’intelligence artificielle.

Source : https://www.capitalmadrid.com/2019/12/13/55057/alicante-capital-espanola-de-la-inteligencia-artificial.html

En 2019, une année en demi-teinte sur le front de l’emploi en Espagne

Le président régional d’Estrémadure, Guillermo Fernández Vara (Parti socialiste ouvrier espagnol) – Photographie : RTVE

Selon les données de l’Enquête de Population active (Encuesta de Población Activa, EPA) fournies par l’Institut national des Statistiques (Instituto Nacional de Estadísticas, INE), organisme sis à Madrid, l’Espagne a vu en 2019 la création de 402 300 emplois. C’est ainsi que le taux de chômage outre-Pyrénées est enfin passé sous la barre des 14 % de la population active – 13,78 % pour être précis, soit 3,1 millions de demandeurs d’emploi environ. Mais la bonne nouvelle pour le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a aussi un revers : si le dernier trimestre de l’année écoulée a été meilleur que prévu, la création d’emplois en 2019 montre un clair ralentissement du marché du travail.

Le nombre d’actifs occupés atteint désormais chez notre voisin ibérique 19,96 millions de personnes, en-dessous de l’objectif des 20 millions de citoyens que s’était fixé le chef de l’exécutif à l’été 2019. Par ailleurs, trois communautés autonomes expliquent l’essentiel de la création d’emplois outre-Pyrénées au quatrième trimestre de l’année dernière : l’Andalousie (35 000 postes de travail), les îles Canaries (49 100 emplois) et surtout la Communauté de Madrid (92 000 emplois). Dans le dernier cas, la région de la capitale a ainsi créé 85 % des emplois de tout le pays entre octobre et décembre 2019.

Ajoutons que dix communautés autonomes ont connu à la même période une destruction d’emplois : les îles Baléares (- 49 000), l’Aragon (- 3 900), la Cantabrie (- 4200), la Castille-et-León (- 1 100), la Castille-La Manche (- 1 900), l’Estrémadure (- 19 900), la Galice (- 9 700), la Région de Murcie (- 6 200), la Navarre (- 2 700) et La Rioja (- 600). Le président régional d’Estrémadure, Guillermo Fernández Vara (PSOE), a justement demandé un rendez-vous au président du gouvernement espagnol tant la situation lui semble préoccupante dans son autonomie.

Sources : https://www.elmundo.es/economia/macroeconomia/2020/01/28/5e2fe77ffc6c8349048b4643.html, https://www.larazon.es/madrid/20200128/nntnv3gb6bhqlpitnrt5pig4ym.html et https://www.elmundo.es/economia/macroeconomia/2020/01/28/5e302b36fdddff9ea78b464f.html

Le célèbre roman picaresque espagnol « El Buscón » est adapté en bande dessinée

Un extrait de la bande dessinée franco-espagnole adaptée du roman picaresque « El Buscón », de Francisco de Quevedo (photographie : La Razón)

Publiée en 1626, l’œuvre picaresque El Buscón, la Vie de l’Aventurier Don Pablos de Ségovie (Historia de la vida del Buscón, llamado Don Pablos, ejemplo de vagamundos y espejo de tacaños, en version originale) est l’unique roman du grand écrivain espagnol Francisco de Quevedo (1580-1645). Il s’est inspiré, pour le rédiger, de la veine picaresque qui courait déjà outre-Pyrénées depuis la publication de La Vie de Lazarillo de Tormes (1554, anonyme) et de Guzmán de Alfarache (1599-1604, Mateo Alemán).

C’est pour rendre hommage à ce chef-d’œuvre de la littérature en langue espagnole que le dessinateur espagnol Juanjo Guarnido, né à Grenade (Andalousie) en 1967, et le scénariste français Alain Ayroles, né en 1968, ont décidé de réaliser une bande dessinée sur la suite des aventures du Buscón. Adaptée au XXIe siècle, cette figure traverse désormais l’océan Atlantique à la recherche du mythe d’El Dorado. Aussi bien le dessinateur que le scénariste ont expliqué vouloir conserver le caractère humoristique et grotesque de l’œuvre originale tout en la plaçant dans des paramètres compréhensibles pour le public actuel.

Source : https://www.larazon.es/cultura/20191224/ucbq4l2syjfsrlbyyrok3qfmuq.html?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_We_1_45