L’entreprise navale espagnole Navantia veut se moderniser pour survivre

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Un chantier naval de l’entreprise espagnole Navantia (photographie : El Economista)

Ces dernières années, en dépit de quelques bonnes nouvelles isolées, le secteur de la construction navale en Espagne connaît des heures difficiles. En 2016, seuls 126 des 372 chantiers espagnols en activité ont reçu un contrat et ils ont obtenu ensemble un chiffre d’affaires de près de 22 milliards d’euros, contre 250 milliards il y a une décennie. La plus grosse des entreprises ibériques du secteur, Navantia, veut donc se moderniser pour survivre à cette mauvaise passe et cette survie passera, selon l’un de ses responsables, Ángel Recamán, par la mise au point de « chantiers 4.0 ».

Ce projet a débuté en 2014, lorsque les dirigeants de la compagnie ont visité plusieurs chantiers dans d’autres pays européens, aux États-Unis d’Amérique et en Asie. C’est principalement au Japon et en Corée du Sud qu’ils ont pu constater que la combinaison entre le soutien de l’État et l’utilisation massive des nouvelles technologies permettait aux deux pays de résister à la terrible concurrence chinoise. Ils ont alors décidé de commencer, comme l’Allemagne, par mettre en place des systèmes numériques dans le processus de production, à partir de 2017. Le « chantier naval 4.0 » (Astillero 4.0) intègrera à terme des imprimantes 3D, des véhicules autonomes, des éléments de robotique, etc. Toutes les installations de Navantia sont concernées par de vastes changements dans de nombreux domaines : Cadix (Andalousie), El Ferrol (Galice), Carthagène (Région de Murcie) et Madrid.

Source : http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/8901264/01/18/Navantia-pone-en-marcha-el-primer-astillero-40.html

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Les chemins de fer espagnols vont largement renouveler leur flotte régionale d’ici à 2028

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Une rame Civia à quai en gare d’Utebo, dans la province de Saragosse (Aragon) – Photographie : Wikipedia

La RENFE, entreprise nationale chargée de la circulation ferroviaire en Espagne, poursuit son actuel cycle d’achats et de rénovation de sa flotte de trains aux côtés du Ministère espagnol de l’Équipement, aujourd’hui dirigé par Íñigo de la Serna. Ce renouvellement global, qui concerne la période 2017-2028, est probablement le plus important des dernières années, voire des dernières décennies. Concrètement, la firme achètera pour 2 milliards d’euros de matériel roulant, dont 150 nouveaux trains de banlieue pour l’agglomération de Madrid. Au mois de décembre dernier, l’État espagnol a également annoncé l’acquisition de 28 nouveaux véhicules de courte distance pour la Cantabrie, pour un montant de 133 millions d’euros. L’aire urbaine de Valence est elle aussi concernée avec 52 nouveaux trains.

Parmi les autres communautés autonomes qui bénéficieront de ce plan, l’on compte également la Principauté des Asturies (45 millions d’euros) et l’agglomération de Barcelone (4 milliards d’euros), qui devrait aussi voir ses infrastructures améliorées. Plusieurs fabricants de matériel roulant ferroviaire sont déjà sur la ligne de départ : deux entreprises espagnoles (Talgo et CAF), la firme française Alstom, l’Allemande Siemens et la Canadienne Bombardier. Ces fabricants espèrent également qu’une nouvelle commande de trains à grande vitesse (AVE) sera aussi formalisée prochainement.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2018/01/29/companias/1517253653_011440.html

L’Espagne a connu une croissance de 3,1 % de son PIB en 2017

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Le port marchand de Barcelone, en Catalogne (photographie : Pxhere)

Selon les données de la Comptabilité nationale trimestrielle fournies par l’Institut national des Statistiques (INE), l’économie espagnole a connu tout au long de l’année 2017 une croissance de son produit intérieur brut de 3,1 %, soit deux dixièmes de moins qu’en 2016. Lors du dernier trimestre de l’année écoulée, cette croissance a été de 0,7 % du PIB, tandis que l’ensemble de la zone euro a connu un accroissement de sa richesse de 2,5 % en 2017. Les résultats espagnols correspondent aussi bien aux estimations de la Banque d’Espagne qu’aux prévisions du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (Parti populaire).

L’année dernière, selon les calculs de la Banque d’Espagne, la demande intérieure a expliqué 2,6 % de cette croissance et le secteur extérieur, 0,5 %. Notons également que, en vertu des données fournies par l’Autorité indépendante de Responsabilité fiscale (AIREF), au cours du dernier trimestre de l’année 2017, la Catalogne a crû légèrement au-dessus de la moyenne espagnole (0,79 %), ce qui est en grande partie dû au rétablissement (certes encore fragile) de la légalité dans la communauté autonome par l’application de l’article 155 de la Constitution espagnole (qui prévoit la suspension temporaire de l’autonomie d’une région). Un nouveau coup de canif, donc, dans la rhétorique séparatiste qui expliquait que les difficultés économiques catalanes étaient dues non pas au défi indépendantiste mais aux décisions de l’État central espagnol.

Sources : http://www.eleconomista.es/economia/noticias/8901617/01/18/El-PIB-crecio-un-31-en-2017-dos-decimas-menos-que-en-2016-tras-subir-un-07-en-el-cuarto-trimestre.html et http://www.abc.es/economia/abci-aplicacion-155-freno-caida-economia-catalana-201801300153_noticia.html

Le nombre de prestations de serment civiles au drapeau se multiplie en Espagne depuis 2010

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Une prestation de serment au drapeau espagnol à Grenade (photographie : Ideal)

Les forces armées espagnoles organisent régulièrement, dans différents points de la géographie espagnole, des prestations de serment civiles au drapeau auxquelles peuvent participer des citoyens désireux de matérialiser au cours d’une cérémonie leur attachement à la patrie. Il n’existe que quelques prérequis pour prendre part à ces prestations de serment : jouir de la nationalité espagnole, être majeur et ne pas avoir été déclaré inapte mentalement.

Le Ministère de la Défense, aujourd’hui dirigé par María Dolores de Cospedal, tient à jour une comptabilité précise du nombre de personnes qui participent à ces actes solennels et officiels. Or, selon les statistiques qu’il a recueilli, ce nombre a été multiplié par douze depuis 2010. Cette année-là, 1 733 Espagnols ont pris part à cette cérémonie dans l’ensemble du pays. Or, en 2017, ils étaient 8 715, soit une augmentation de 47 % en sept ans. Le plus grand nombre de prestations de serment au drapeau a été organisé par l’armée de terre, suivie de l’armée de l’air, de la marine et de la Garde royale.

L’année 2018 a commencé sur les chapeaux de roue pour cet acte officiel avec une première prestation de serment le 13 janvier à Viator, dans la province d’Almería (Andalousie). D’autres prestations sont déjà prévues à Murcie, Saragosse (Aragon), Málaga (Andalousie), Madrid et Salamanque (Castille-et-León), entre autres.

Source : http://www.eleconomista.es/politica-eleconomista/noticias/8898044/01/18/El-numero-de-civiles-que-juran-la-bandera-se-multiplica-por-12-desde-2010.html

Une nouvelle interconnexion électrique est prévue entre l’Espagne et la France

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Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (à droite), serre la main de l’ancien Premier ministre français, Manuel Valls, lors de l’inauguration de l’interconnexion électrique franco-espagnole du côté catalan, en février 2015 (photographie : La Moncloa et El Confidencial)

Désireuse de combattre son enclavement à tous points de vue, l’Espagne défend depuis de nombreuses années une augmentation des interconnexions électriques entre son territoire et le reste de l’Union européenne, notamment afin de rendre son propre marché énergétique plus efficient. Après l’inauguration d’une interconnexion à très haute tension en février 2015 entre Santa Leocadia de Algama, dans la province de Gérone (Catalogne), et Baixas (Pyrénées-Orientales), les liens électriques transpyrénéens ont bondi jusqu’à 2,8 % de connexion. Un nouveau projet en partie financé par l’Union européenne, qui doit voir le jour en 2025, pourrait augmenter ce niveau jusqu’à 5 %.

Il s’agit de la construction d’une infrastructure électrique de 370 kilomètres de longueur (110 kilomètres en Espagne et 260 kilomètres de ce côté-ci des Pyrénées), dont 90 kilomètres seront terrestres et 280 kilomètres, sous-marins. Ces lignes à haute tension relieront le Pays basque à la Nouvelle-Aquitaine. À noter que deux autres projets sont actuellement à l’étude : l’un par l’Aragon, l’autre par la Navarre.

Source : http://www.lamoncloa.gob.es/serviciosdeprensa/notasprensa/minetur/Paginas/2018/250118-interconexion.aspx

Le taux de chômage espagnol baisse jusqu’à 16,55 % en 2017

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La ministre espagnole de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fátima Báñez (photographie : EFE et El Confidencial)

Ainsi que la révélé l’Institut national des Statistiques (INE) par le biais de son Enquête de Population active (EPA) ce jeudi 25 janvier, l’Espagne a fini l’année 2017 avec un taux de chômage de 16,55 %, le plus bas depuis l’année 2008, soit une baisse de 471 100 personnes sur trois cents soixante-cinq jours. Si ce taux reste évidemment important (pour ne pas dire intolérable), l’année écoulée a été marquée par la création de 490 300 emplois et notre voisin ibérique atteint un nombre de cotisants à la Sécurité sociale 18 998 400 personnes, soit + 2,65 % sur un an. Au cours de 2017, le chômage a baissé dans tous les secteurs de l’économie espagnole : les services (- 64 200 personnes au chômage), la construction (- 23 600), l’agriculture (- 18 600) et l’industrie (- 200). Ce sont les chômeurs de longue durée qui ont vu leur situation s’améliorer le plus sensiblement, avec 334 400 personnes dans cette situation en moins.

Parmi les jeunes de 16 à 24 ans, ce chiffre a également diminué (- 55 700 personnes au chômage), tout comme on l’observe chez les hommes (- 274 400) et, dans une moindre mesure, chez les femmes (- 126 000). Les communautés autonomes où l’emploi a le plus progressé en 2017 sont, en termes relatifs, les îles Canaries (+ 5,51 %), l’Andalousie (+ 4,44 %) et la Castille-La Manche (+ 3,76 %). La Navarre est désormais l’autonomie qui compte le plus faible nombre de demandeurs d’emploi (9,63 % de sa population active) et l’Estrémadure, celle qui en compte le plus (25,12 %).

Les étrangers qui résident et travaillent légalement outre-Pyrénées représentent 2,1 millions de personnes à la fin de l’année 2017 et leurs deux principales régions d’origine sont l’Union européenne (819 600 personnes) et l’Amérique latine (672 600). Le nombre de ninis (jeunes Espagnols qui ne travaillent ni n’étudient) est tombé à 1,07 million de personnes (résultat le plus bas depuis 2007) tandis que les sisis (ceux qui étudient et travaillent tout à la fois) représentent désormais 615 000 personnes.

Sources : http://www.eleconomista.es/economia/noticias/8892142/01/18/La-radiografia-de-los-ocupados-en-Espana-menos-analfabetos-y-mas-sisis.html et http://www.abc.es/economia/abci-numero-parados-bajo-471100-personas-2017-hasta-tasa-1655-por-ciento-201801250901_noticia.html

Mariano Rajoy annonce un vaste plan pour la promotion de l’espagnol dans le monde

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Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (au centre), lors d’un acte officiel au Musée de la Reine-Sophie (photographie : compte Twitter de Mariano Rajoy)

Ce mercredi 24 janvier, au Musée de la Reine-Sophie, à Madrid, le président conservateur du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (Parti populaire), a annoncé la mise en œuvre dans les prochaines semaines d’un vaste plan pour la promotion de la langue espagnole dans le monde. Rappelons que la langue de Cervantes est d’ores et déjà la deuxième plus parlée dans le monde (avec environ 500 millions de locuteurs maternels) et connaîtra dans les prochaines décennies un essor considérable. Afin d’accompagner cet accroissement de son importance, le chef de l’exécutif a donc lancé le projet « L’espagnol, langue mondiale » (El español, lengua global) qui mettra à profit les nouvelles technologies afin de renforcer la présence de ce moyen de communication sur toute la planète.

L’espagnol est déjà la troisième langue la plus présente sur Internet et la deuxième la plus représentée sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, la coopération de l’État avec des institutions d’enseignement supérieur (comme l’Université de Salamanque ou l’Université nationale autonome du Mexique) sera poursuivie. Madrid veut aussi promouvoir l’instauration d’un « programme Erasmus » au niveau ibéro-américain. Le Haut Commissariat du Gouvernement pour la Marque Espagne sera par ailleurs rebaptisé « Haut Commissariat du Gouvernement pour la Marque Espagne et la Promotion de l’Espagnol ».

Source : http://www.lamoncloa.gob.es/presidente/actividades/Paginas/2018/2401187rajoyreinasofia.aspx

Málaga commencera à construire son Centre des Études américaines Bernardo-de-Gálvez à la fin de l’année 2018

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Une vue d’artiste du futur Centre des Études américaines Bernardo-de-Gálvez, qui sera construit à Málaga (photographie : The Hispanic Council)

C’est la députation de Málaga (Andalousie) qui a annoncé ce mardi 23 janvier que les travaux du futur Centre des Études américaines Bernardo-de-Gálvez, projeté depuis plusieurs années, commenceront à partir de la fin de l’année 2018. Le président de la députation provinciale, Elías Bendodo (Parti populaire), a déjà fait promouvoir l’installation d’un portrait de Bernardo de Gálvez, héros de la Guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique (1775-1783), au Congrès des députés, tandis qu’un avion possédé par la compagnie aérienne espagnole Air Europa porte son nom. Par ailleurs, un autre portrait de ce grand officier espagnol trône au siège du Congrès des États-Unis d’Amérique, à Washington, depuis 2014 et le personnage a reçu la même la citoyenneté d’honneur de ce pays après la signature d’une résolution par le président Barack Obama.

L’Association Bernardo-de-Gálvez, qui vise à mieux faire connaître cette figure et à lui offrir la reconnaissance qu’elle mérite, parraine également la construction du Centre des Études américaines, conçu comme un lien entre Málaga et la première puissance mondiale. Cette fondation sera gérée par La Térmica, centre de culture contemporaine de la députation provinciale, et comptera des salles de lecture, une salle de recherches, des espaces de réunion, une salle polyvalente, une salle de projection et une salle consacrée aux expositions temporaires. L’on pourra aussi y voir des espaces pour l’exposition de costumes d’époque, de plans, de cartes, de documents divers, de drapeaux et d’armes. Une salle consacrée à la famille Gálvez sera également créée ainsi qu’une maquette reproduisant la bataille de Pensacola (qui marque la victoire, le 9 mai 1781, des troupes espagnoles de Bernardo de Gálvez sur les Britanniques, dans l’actuelle Floride) et une salle consacrée à Macharaviaya (commune natale de ce héros aujourd’hui peuplée de 450 habitants environ et située dans la province de Málaga) a été conçue.

Source : http://www.hispaniccouncil.org/malaga-contara-con-un-centro-de-estudios-americanos/

L’Espagne cesse de financer les trois principales agences de notation au monde

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Les quartiers généraux de l’agence de notation américaine Standard & Poor’s, à New York (photographie : Reuters et Público)

Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (Parti populaire) a décidé en cette fin de mois de janvier 2018 de ne plus faire partie des exécutifs qui financeront à l’avenir l’une des trois grandes agences de notation mondiales, Standard & Poor’s (sise à New York). Quant aux deux autres, à savoir Fitch (dont le siège est à Londres) et Moody’s (elle aussi installée dans la principale ville des États-Unis d’Amérique), elles ont également vu leur contrat de financement rompu par Madrid, mais entre 2016 et 2017. Désormais, la principale firme de ce type payée par l’Espagne est la canadienne DBRS.

Selon l’actuel ministre espagnol de l’Économie, de l’Industrie et de la Compétitivité, Luis de Guindos, ce genre de contrats n’est en effet plus nécessaire à l’heure où notre voisin ibérique semble embarqué dans une solide reprise économique qui a débuté en 2014. Les agences de notation concernées ont toutes fait savoir qu’elles émettront dans tous les cas un avis régulier sur l’état des finances espagnoles en raison de l’intérêt que leur portent les marchés.

Source : http://www.eleconomista.es/mercados-cotizaciones/noticias/8886035/01/18/Espana-deja-de-pagar-a-la-agencia-de-rating-SP-aunque-seguira-evaluando-al-pais.html

Le Musée de la Reine-Sophie reçoit en don 600 photographies de l’Espagne des années 50 et 60

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La photographie Vivir en Madrid a été prise en 1964 dans la capitale espagnole par Francisco Ontañón, artiste du groupe Afal (photographie : Musée de la Reine-Sophie et El País)

Le couple d’avocats et de collectionneurs d’art espagnols Adolfo Autric et Charo Tamayo, dont la résidence se situe dans la banlieue de Madrid, est le dépositaire d’une formidable collection de pièces décoratives et d’un fonds photographique impressionnant. C’est dans ce fonds qu’a été puisé un ensemble de 600 photographies d’une valeur estimé de 1,5 million d’euros qui va prochainement être offert au Musée de la Reine-Sophie, l’un des plus grands établissements culturels de la capitale espagnole. Ces œuvres d’art ont été réalisées dans les années 50 et 60 par Afal (Regroupement photographique d’Almería), collectif de photographes qui a révolutionné à cette époque la façon de montrer la vie quotidienne des Espagnols.

Ce collectif a dû affronter la censure de la dictature franquiste et franchir un obstacle davantage lié à la mode de l’époque, qui privilégiait les portraits officiels et la propagande. Dès le 12 juin 2018, ces photographies seront intégrées à l’exposition temporaire baptisée « Groupe Afal – C’est la réalité, pas un sujet » (Grupo Afal – Son realidad, no son temas) avant d’être présentées dans un espace spécialement créé pour l’occasion et qui portera le nom d’Autric et Tamayo.

Source : https://elpais.com/cultura/2018/01/22/actualidad/1516641580_753949.html