Pedro Sánchez annonce le lancement d’un plan de passage au numérique pour l’Espagne pour un montant de 140 milliards d’euros

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – au centre), lors de la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (photographie : Europa Press et Cinco Días)

Ce jeudi 23 juillet 2020, à Madrid, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), a présidé la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (España Digital 2025). Ce plan vise à investir 140 milliards d’euros dans le passage du pays au numérique sur les cinq prochaines années, dont 70 milliards sur les trois années à venir. Sur cette somme initiale, 20 milliards seront apportés par les autorités publiques – dont 15 milliards correspondront au plan de relance de l’Union européenne (UE).

Parmi les objectifs de ce plan, l’on retrouve l’amélioration de la connectivité numérique, le déploiement du réseau mobile 5G, la révolution industrielle 4.0, l’expansion de l’usage des outils numériques à l’école ou encore la mise en œuvre de meilleures connexions à Internet dans l' »Espagne vide » – notamment à destination des jeunes et des entrepreneurs. De nouveaux fonds seront également débloqués pour l’Institut national de Cybersécurité, sis à León (Castille-et-León).

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/23/companias/1595499192_672472.html

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Polémique en Espagne après la réunion bilatérale entre une ministre et le principal dirigeant local de Gibraltar

La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol – à gauche), lors de son entrevue avec le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo (photographie : El Mundo)

La polémique enfle en Espagne après que, ce jeudi 23 juillet 2020, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol), a rencontré dans le cadre d’une réunion bilatérale le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo. Il s’agit de la première rencontre bilatérale entre un ministre de notre voisin ibérique et le principal dirigeant local gibraltarien, alors que l’Espagne ne reconnaît pas la souveraineté britannique sur ce territoire situé à la frontière avec la province de Cadix (Andalousie).

Les relations sont par ailleurs régulièrement mouvementées avec Fabian Picardo, qui dirige le Rocher (el Peñón) depuis 2011. La réunion a eu lieu à Algésiras, dans la province de Cadix, et, à cette occasion, González Laya a exprimé son souhait que « puisse être créée dans la région une zone de prospérité partagée ». Aussitôt la nouvelle annoncée, le Parti populaire (PP) est monté en créneau en dénonçant cette rencontre bilatérale. La secrétaire à la Politique internationale de la formation, Valentina Martínez, a critiqué qu’une fois de plus, le gouvernement de Pedro Sánchez (PSOE) franchisse une ligne rouge en matière de politique internationale, après ses récentes décisions concernant le Venezuela et le Maroc.

Source : https://elpais.com/espana/2020-07-23/la-ministra-gonzalez-laya-se-reune-con-picardo-en-plenas-negociaciones-sobre-el-brexit-de-gibraltar.html

L’Espagne recevra 140 milliards d’euros de l’Union européenne dans le cadre du plan de relance communautaire

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), au téléphone durant le sommet européen exceptionnel des 17-20 juillet derniers (photographie : Cinco Días)

Après quatre jours de négociations et de discussions aux allures de marathon, l’Union européenne (UE) s’est mise d’accord sur un plan de relance communautaire qui doit aider les pays les plus touchés par la pandémie de coronavirus d’origine chinoise. En ce qui concerne l’Espagne, elle devra recevoir un fonds total de 140 milliards d’euros, dont 72,7 milliards seront versés sous forme d’aides directes.

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), s’est empressé de saluer ce pacte comme un « nouveau plan Marshall » pour les pays-membres et s’est dit satisfait « à 95 % » par l’accord trouvé. Le pacte abaisse cependant le montant initialement prévu en matière d’aides directes et augmenter celui versé à titre de crédit remboursable, bien que l’Espagne s’en sorte plutôt bien dans l’affaire.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/21/economia/1595306422_586240.html

Trois nouveaux scientifiques espagnols sont engagés par la très prestigieuse Organisation européenne de Biologie moléculaire

La neuroscientifique espagnole Guillermina López-Bendito (photographie : La Vanguardia)

Considérée comme l’une des associations scientifiques les plus prestigieuses du Vieux Monde, l’Organisation européenne de Biologie moléculaire (EMBO, selon son sigle en anglais), dont le quartier général se trouve à Heidelberg, dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne), a choisi trois nouveaux scientifiques espagnols pour intégrer ses rangs. Il s’agit de Pere Roca-Cusachs, María Dolores Martín-Bermudo et Guillermina López-Bendito, cette dernière travaillant pour l’Institut des Neurosciences d’Alicante (Instituto de Neurociencias de Alicante, Communauté de Valence).

Roca-Cusachs, qui officie pour le compte de l’Institut de Bioingénierie de Catalogne (Instituto de Bioingeniería de Cataluña), est l’un des pionniers en Europe de la mécanobiologie et de l’étude de la formation et de la lutte contre le cancer. De son côté, María Dolores Martín-Bermudo est chercheuse à l’Université Pablo-de-Olavide de Séville (Andalousie). Cette année, 63 nouveaux membres originaires de 25 pays différents ont été acceptés à l’EMBO.

Source : https://www.lavanguardia.com/local/valencia/20200708/482188355234/tres-cientificos-espanoles-elite-europea-biologia-molecular.html

L’Espagne reste le deuxième pays de l’Union européenne pour la construction de navires

Un navire en construction dans un chantier naval de Vigo, dans la province de Pontevedra, en Galice (photographie : EFE et El Confidencial)

Selon les premières données de l’année 2020, l’Espagne reste en deuxième position au sein de l’Union européenne (UE) et en dixième place au niveau mondial pour la construction de navires, avec une augmentation de 18 % des commandes sur le premier semestre de l’année en cours. Au total, 53 bâtiments sont actuellement fabriqués dans les chantiers navals de notre voisin ibérique pour un total de 2 milliards d’euros et 11,5 millions d’heures de travail. En 2019, le pays avait bâti 25 navires, dont l’essentiel s’était concentré en Galice (12 bâtiments), communauté autonome suivie de la Principauté des Asturies (8 navires) et du Pays basque (5 bâtiments).

Le rapport annuel du syndicat patronal PYMAR, spécialisé dans le domaine, montre par ailleurs que l’Espagne s’est spécialisée dans la fabrication de navires de très grandes dimensions destinés à la pêche en haute mer et à la recherche océanographique. Dans ce dernier secteur, selon la conseillère déléguée de PYMAR, Almudena López del Pozo, notre voisin pyrénéen est même la deuxième puissance au monde et la première de l’Union européenne. Outre les bâtiments affectés à ces deux usages, l’on remarquera aussi le grand nombre de remorqueurs livrés par l’Espagne.

Source : https://www.elconfidencial.com/economia/2020-07-18/astilleros-construccion-naval-pymar-china_2686667/

« Sommet franco-espagnol Macron-Sánchez d’ici décembre »

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – à gauche), en compagnie du président de la République française, Emmanuel Macron (à droite), et du président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (photographie : Reuters et Le Figaro)

Cet article publié le 9 juillet 2020 sur le site Internet du journal français Le Figaro et intitulé « Sommet franco-espagnol Macron-Sánchez d’ici décembre » revient sur la première visite officielle de la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol), en France et sur la future organisation d’un sommet franco-espagnol à la fin de l’année 2020 : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/sommet-franco-espagnol-macron-sanchez-d-ici-decembre-20200709

Il y a autant de chômeurs en Espagne que dans 19 pays européens cumulés

Des chômeurs font la queue devant un bureau pour l’emploi en Andalousie (photographie : Diario de Sevilla)

Si le marché du travail espagnol présente des problèmes structurels très préoccupants, la crise engendrée par le confinement à la suite de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise a encore aggravé ces soucis de fond, notamment avec une forte augmentation en quelques mois du nombre de demandeurs d’emploi. Ils sont désormais autant outre-Pyrénées que dans 19 pays de l’Union européenne en cumulé : Belgique, Bulgarie, République tchèque, Danemark, Irlande, France, Chypre, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Roumanie, Slovénie, Slovaquie, Finlande et Suède.

Par ailleurs, si on compare l’Espagne à l’Allemagne (souvent présentée comme le modèle économique à suivre pour le reste de l’Europe, à tort ou à raison), l’on constate que notre voisin ibérique compte 3,3 millions de demandeurs d’emploi au mois de mai 2020, soit deux fois plus que notre voisin d’outre-Rhin (qui en compte pour sa part 1,7 million). Et même en comparaison de l’Italie, dont les données économiques sont elles aussi inquiétantes, l’Espagne recense 1,3 million de chômeurs supplémentaires.

Source : https://okdiario.com/economia/espana-tiene-mismo-numero-parados-que-19-paises-ue-juntos-doble-que-alemania-5840165?utm_term=Autofeed&utm_campaign=ok&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1593684162

L’Espagne prévoit de diriger la mission militaire européenne au Mali en 2021

Un soldat espagnol enseigne des techniques de combat à un soldat malien dans la ville de Koulikoro, au Mali (photographie : EFE et ABC)

À l’occasion de son premier voyage à l’étranger après la pandémie de coronavirus d’origine chinoise, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), a fait le choix du Mali, où se tient en 2020 une réunion ministérielle dans le cadre du Sommet international du Sahel. Cette initiative, notamment parrainée par la France d’Emmanuel Macron, doit permettre au chef de l’exécutif espagnol de faire la rencontre de ses homologues et des chefs d’État des pays membres du G5 (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad).

C’est justement dans ce cadre que Pedro Sánchez a officiellement annoncé que l’Espagne comptait prendre la tête de l’EUTM Mali, mission militaire européenne sur place, à compter de janvier 2021. L’objectif avait déjà été affiché pour 2019 mais le président du gouvernement de notre voisin ibérique n’avait alors pas été formellement reconduit dans ses fonctions et ne pouvait qu’expédier les affaires courantes. En 2018, le commandement de cette mission a été confiée à une coalition germano-autrichienne et, en 2019, au Portugal.

Source : https://www.abc.es/espana/abci-espana-preve-liderar-2021-mision-militar-union-europea-mali-202006300249_noticia.html?fbclid=IwAR0_DxHavIp1HdySiLskyyqFzkMMAq1n4N1rdRt6rn0YZrAaSh0KOivmnGw

L’Espagne s’améliore en matière d’innovation au sein de l’Union européenne

Un entrepôt du géant textile espagnol Inditex à Saragosse, en Aragon (photographie : David Frutos et El Periódico)

Selon l’édition 2020 de l’European Innovation Scoreboard (en français, Tableau de bord européen de l’Innovation), correspondant à l’année 2019, l’Espagne est l’un des pays membres de l’Union européenne (UE) qui a le plus amélioré ses capacités à l’innovation aux côtés de la Finlande et de Chypre. Notre voisin ibérique a ainsi gagné cinq places par rapport à 2018, atteignant ainsi la 14e place sur 27 États.

L’Espagne continue certes de faire partie des pays « modérément innovants » mais réduit l’écart avec les nations « fortement innovants ». D’après le rapport susmentionné, notre voisin pyrénéen obtient ses meilleurs résultats dans la catégorie « Ressources humaines », qui lui a valu une croissance de son score de plus de 66 %.

Source : https://www.thisistherealspain.com/actualidad/espana-uno-de-los-paises-de-la-ue-que-mas-mejora-en-innovacion-en-2019/

L’Espagnole Nadia Calviño ne présidera finalement par l’Eurogroupe

La troisième vice-président du gouvernement espagnol, en charge des Affaires économiques et de la Transformation numérique, Nadia Calviño (Parti socialiste ouvrier espagnol) – Photographie : EFE et La Razón

Même si elle partait favorite, car soutenue par la France d’Emmanuel Macron et l’Allemagne d’Angela Merkel, l’Espagnole Nadia Calviño (Parti socialiste ouvrier espagnol), troisième vice-présidente du gouvernement de Pedro Sánchez (PSOE), en charge des Affaires économiques et de la Transformation numérique, ne présidera pas l’Eurogroupe – réunion mensuelle des ministres des Finances et de l’Économie de la zone euro. Cette tâche sera dévolue à l’Irlandais Paschal Donohoe, qui lui a été préféré lors du second tour de vote.

Au premier tour, le troisième candidat en lice, le Luxembourgeois Pierre Gramegna, a préféré retirer sa candidature, probablement pour passer un pacte avec Donohoe. Le soutien des deux principaux pays de la zone euro et de l’Union européenne (UE) n’aura donc pas suffi à Nadia Calviño, notamment face à la rébellion des « petits » pays et des nations membres de la zone euro les plus intraitables face aux pays dits « du Sud ».

Source : https://www.larazon.es/economia/20200709/3pb27k2fufeobglv7vydgpxx2q.html