Le nombre de demandeurs d’asile vénézuéliens augmente encore en Espagne

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Une immigrée vénézuélienne avec ses deux enfants devant une station du métro de Madrid (photographie : Ángel Navarrete et El Mundo)

J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises sur ce blog : le nombre d’immigrés vénézuéliens installés en Espagne a augmenté de façon exponentielle depuis 2014. Avant cette année-là, le Vénézuéla ne figurait pas parmi les principaux pays émetteurs de migrants vers notre voisin ibérique. Il s’agit aujourd’hui de la septième communauté étrangère présente sur le sol espagnol, devant les Péruviens ou les Chinois. L’Institut national des Statistiques (INE) parle de 95 474 Vénézuéliens présents en Espagne, même si d’autres organismes font grimper ce chiffre jusqu’à plus de 300 000 personnes.

Entre 2016 et 2017, le nombre d’immigrés vénézuéliens outre-Pyrénées a crû de 44 % et les trois communautés autonomes qui en accueillent le plus sont la Communauté de Madrid, la Catalogne et les îles Canaries. Le nombre de demandes d’asile émises par ces immigrés s’accroît aussi de manière drastique et, selon la Commission espagnole d’Aide au Réfugié (CEAR), l’État central réagit trop lentement et se laisse déborder.

Source : http://www.elmundo.es/internacional/2018/08/23/5b7d9135e2704e1bac8b4649.html

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Campisábalos, commune à l’air le plus pur d’Espagne

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L’église Saint-Barthélemy de Campisábalos, dans la province de Guadalajara, en Castille-La Manche (photographie : Wikipedia)

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui recueille des données fournies par 800 communes réparties dans 67 pays différents, le village de Campisábalos, situé dans le Nord de la province de Guadalajara (Castille-La Manche) et peuplé de 65 habitants, est la commune où l’on respire l’air le plus pur de toute l’Espagne.

Endroit très touristique en été, il est parcouru par les vents du Nord-Est qui contribuent à en purifier l’atmosphère et à en dégager toute trace de pollution. L’espérance de vie y semble d’ailleurs plus importante que la moyenne espagnole. Campisábalos est également la troisième commune à l’air le plus pur de la planète, derrière Muonio, en Finlande, et Norman Wells, au Canada.

Source : http://www.futurosostenible.elmundo.es/sostenibilidad/campisabalos-el-pueblo-en-el-que-mejor-se-respira

Une commune andalouse veut faire revenir une pièce historique depuis Paris

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La plaque de bronze avec une inscription romaine que veut récupérer l’Espagne (photographie : ABC)

La commune d’Alcalá de los Gazules, dans la province de Cadix (Andalousie), la Junte d’Andalousie et le gouvernement espagnol, présidé par Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), veulent mener la bataille pour faire revenir outre-Pyrénées une pièce historique méconnue du grand publique actuellement conservée au musée du Louvre, à Paris. Il s’agit du bronze de Lascuta, qui date de 189 avant notre ère et est rédigé en latin archaïque.

Ce morceau de métal, qui explique une partie de l’histoire de la province de Cadix et de toute l’Espagne, pourrait être exposé au musée d’Alcalá de los Gazules ou, à défaut, au musée provincial s’il était rapatrié chez notre voisin ibérique. Le bronze de Lascuta, découvert entre 1866 et 1867 non loin de la commune en question, est en effet l’un des plus anciens documents (sinon le plus ancien) à accréditer la présence romaine en Bétique. 

Source : https://sevilla.abc.es/andalucia/cadiz/sevi-cadiz-batalla-louvre-primer-texto-latin-201808182130_noticia.html

Les autorités régionales catalanes exigent de nouveau de l’État espagnol un traitement de faveur en matière financière

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La vice-présidente du gouvernement espagnol, ministre de la Présidence, des Relations avec le Parlement et de l’Égalité, Carmen Calvo (Parti socialiste ouvrier espagnol – à gauche), en compagnie du vice-président de la Généralité de Catalogne, Pere Aragonés (photographie : La Moncloa et El Independiente)

La Généralité de Catalogne, dirigée par les séparatistes de Quim Torra, a de nouveau décidé de faire bande à part et de ne pas participer au Conseil de Politique fiscale et financière (CPFF), organisé à intervalle régulier par l’État central espagnol afin de coordonner la politique économique des communautés autonomes. La dernière session du CPFF s’est déroulée par voie télématique ce mercredi 22 août et les autorités catalanes n’en étaient pas.

C’est une stratégie habituelle de leur part qui consiste à ne pas négocier avec les autres autonomies puis à se plaindre du traitement réservé à la Catalogne et d’exiger des discussions bilatérales. Le vice-président de la Généralité, Pere Aragonés, qui aurait pu y assister avait de quoi parler puisqu’il est en désaccord avec l’objectif de déficit initialement fixé par le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol).

Source : https://www.elindependiente.com/politica/2018/08/21/generalitat-consejo-politica-fiscal-reuniones-bilaterales/?utm_source=share_buttons&utm_medium=facebook&utm_campaign=social_share

L’Espagne va participer au projet de train transocéanique en Amérique latine

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Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), au palais de La Moncloa, à Madrid (photographie : Javier Barbancho et El Mundo)

Alors qu’il a entamé une grande tournée latino-américaine (la première de son mandat), le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), va annoncer au président de l’État plurinational de Bolivie, Evo Morales, que l’Espagne participera au projet de chemin de fer interocéanique qui doit relier le littoral pacifique, au Pérou, à la ville brésilienne de Santos, en passant par la Bolivie. Le chef de l’exécutif devrait donc signer le mémorandum d’entente qui doit permettre à notre voisin ibérique d’entrer dans la danse.

Plusieurs nations sont déjà engagées dans ce chantier pharaonique : le Pérou, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, la Bolivie, l’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni. Ce chemin de fer qui traversera le continent d’Est en Ouest parcourra 4 000 kilomètres de longueur et devrait offrir à l’Amérique latine la possibilité d’accroître son potentiel commercial. Outre la Bolivie, Pedro Sánchez se rend ces jours-ci au Chili, en Colombie et au Costa Rica.

Source : http://www.elmundo.es/economia/2018/08/22/5b7d26f2e5fdeaa1658b45f4.html

L’Express de La Robla, train touristique espagnol de prestige

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L’Express de La Robla, à son passage sur un viaduc (photographie : RENFE et Harper’s Bazaar)

Parmi les nombreux trains touristiques qui parcourent le territoire espagnol, un train d’époque se distingue particulièrement dans le Nord : l’Express de La Robla, qui parcourt toute la corniche cantabrique et court sur 335 kilomètres de longueur, de La Robla, dans la province de León (Castille-et-León), jusqu’à Bilbao, dans la province de Biscaye (Pays basque). Il passe ainsi par la province de Palencia (Castille-et-León), celle de Burgos (Castille-et-León) et la Cantabrie.

Les rames chargées de transporter les passagers sur cette ligne remontent au début du XXe siècle et sont très luxueuses. Le convoi traverse par ailleurs durant quatre jours et trois nuits des paysages d’une grande beauté et très surprenants comme le complexe karstique d’Ojo Guareña, longe la grotte de Valporquero et permet aux touristes de visiter les bâtiments romans de Palencia, d’Espinosa de los Monteros ou encore de Balmaseda.

Source : https://www.harpersbazaar.com/es/cultura/a19477969/viajes-tren-expreso-robla-espana/

La route portugaise du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est en plein essor

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Le camino francés (« chemin français »), principal itinéraire du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, dans la province de La Corogne (Galice), signalé en rouge sur une carte d’Espagne (carte : Jakobsweg)

En 2017, le célèbre pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, ville située dans la province de La Corogne (Galice), a dépassé pour la première fois de son histoire les 300 000 voyageurs, selon l’Office du Tourisme régional. Traditionnellement, c’est le camino francés (« chemin français »), qui passe par le Nord de l’Espagne, qui est le plus emprunté, à tel point qu’il a pu être « saturé » par le passé.

C’est pourquoi, selon le directeur de l’Association des Communes du Chemin de Saint-Jacques (AMCS), Ernesto Gómez García, cet itinéraire classique est de plus en plus délaissé au profit de la route portugaise (vía portuguesa). En 2017, 59 300 pèlerins l’ont parcourue, soit 19 % de plus qu’en 2016. Cet itinéraire représente désormais 19 % de l’ensemble des voyageurs qui se dirigent vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Source : http://www.eleconomista.es/evasion/noticias/9343074/08/18/La-via-portuguesa-el-Camino-que-esta-de-moda-.html

Le marché des bureaux tourne à plein régime à Madrid et Barcelone

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Une vue sur les gratte-ciel du quartier des affaires, à Madrid (photographie : El Economista)

À la faveur de la reprise économique débutée en 2014, le marché de l’achat-vente et de la location de bureaux dans les deux principales villes espagnoles, Madrid et Barcelone, tourne à plein régime et a même dépassé son niveau antérieur à la crise de 2008. Selon les données fournies par l’entreprise française BNP Paribas Real Estate, au premier semestre de l’année 2018, la capitale espagnole a vu 253 347 mètres carrés de bureaux être ainsi occupés.

À Barcelone, ce chiffre s’élève à 200 034 mètres carrés. Il ne reste donc plus que 10 % de surface pour bureaux disponibles à Madrid – et à peine 5 % dans le quartier des affaires, qui est clairement le plus prisé dans la métropole. Dans la cité comtale, ce ratio est pour sa part de 9,6 %. Face à une telle pénurie, les promoteurs se sont activés ces derniers temps et près de 20 000 mètres carrés de bureaux devraient être livrés à Madrid (contre près de 25 000 à Barcelone).

Source : http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/9342570/08/18/La-contratacion-de-oficinas-en-Madrid-y-Barcelona-llega-a-maximos-en-diez-anos.html?utm_source=acuerdos&utm_medium=abc&utm_campaign=20180822_oficinas_ocupacion

Une cage d’ascenseur de 1919 est découverte lors de travaux du métro de Madrid

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L’ancien accès à la station de métro madrilène Gran Vía, découvert lors de récents travaux (photographie : mairie de Madrid et El País)

Alors que d’importants travaux sont actuellement en cours pour agrandir et rénover la station de métro Gran Vía, en plein cœur de Madrid, les ouvriers du chantier ont eu la surprise de découvrir l’ancienne cage d’ascenseur de cette infrastructure, conçue par l’architecte Antonio Palacios en 1917 et installée en 1919, pour l’ouverture du réseau de métro. La Direction générale du Patrimoine de la Communauté de Madrid a provisoirement paralysé les travaux à cet endroit précis pour étudier cet accès, tandis que l’ouvrage continue tout autour.

Plusieurs associations de défense du patrimoine (comme Madrid, Citoyenneté et Patrimoine) demandent d’ailleurs aux responsables du chantier d’intégrer cette cage à la future station de Gran Vía, qui sera reliée à celle de Sol. L’accès est constitué d’un cylindre de 15 mètres de profondeur dont la partie supérieure est bien conservée (tandis que la partie inférieure doit encore être étudiée).

Source : https://elpais.com/ccaa/2018/08/21/madrid/1534880260_413025.html?id_externo_rsoc=TW_CC

La nouvelle formule de la Coupe Davis devrait s’installer à Madrid en 2019 et 2020

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Un court de la Caja Mágica, complexe de tennis situé à Madrid (photographie : Madrid Open)

Acceptée par les autorités internationales de cette discipline, la nouvelle formule de la Coupe Davis, l’une des plus célèbres compétitions mondiales de tennis, devrait poser ses valises à Madrid pour son édition 2019 et 2020. D’après le quotidien sportif espagnol Marca, la capitale espagnole s’est imposée sur la candidature de Lille (France).

Cette nouvelle formule, promue par le footballeur espagnol Gerard Piqué et sa société Kosmos, a provoqué une vive polémique dans le monde du sport. Il y a quelques semaines, le président de la Communauté de Madrid, Ángel Garrido (Parti populaire), et le maire de Madrid, Manuela Carmena (Maintenant Madrid, liste soutenue par Podemos), ont officiellement rencontré les représentants de la compagnie.

La Caja Mágica (complexe qui accueille l’Open de Madrid), le centre des congrès IFEMA et le Wizink Center sont sur les rangs pour abriter la compétition ces deux prochaines années.

Source : http://www.elmundo.es/deportes/tenis/2018/08/22/5b7c5238e2704e5a988b4666.html