L’œuvre d’art désormais exposée dans les souterrains de la station Place-de-Castille, au cœur du métro de Madrid (photographie : Isabel Permuy et ABC)
C’est le dessinateur de bandes dessinées espagnol Francisco Martínez Roca (dit « Paco » Roca), né à Valence (Communauté de Valence) en 1969, qui a été chargé de réaliser cette « vignette » de grandes dimensions désormais située sur les quais de la station Place-de-Castille, au cœur du métro de Madrid. Il s’agit d’une œuvre d’art rendant hommage aux personnes âgées espagnoles, qui ont beaucoup souffert de la récente épidémie de coronavirus d’origine chinoise.
Elle a été dévoilée ce samedi 25 juillet 2020 par le dessinateur et par Ángel Garrido (Citoyens), conseiller régional de la Communauté de Madrid aux Infrastructures, aux Transports et à la Mobilité, à l’occasion de la Journée des Grands-Parents (Día de los Abuelos) – qui est commémoré chaque année le 26 juillet. La peinture murale mesure huit mètres de largeur et un mètre et quatre-vingt-dix centimètres de hauteur. Elle montre les grands-mères et grands-pères en compagnie de leurs petits-enfants dans diverses activités d’extérieur.
Le Flyox 1, drone civil de conception espagnole (photographie : Wikipedia)
Développé par la compagnie espagnole Singular Aircraft, dont le siège se trouve à Cornellá de Llobregat, dans la province de Barcelone (Catalogne), l’avion amphibie Flyox 1 est actuellement basé dans un aérodrome de Castille-La Manche et obtiendra prochainement sa certification de la part de l’Institut national de Technique aérospatiale (Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial, INTA), sis à Torrejón de Ardoz (Communauté de Madrid). Il s’agit du plus grand drone civil à opérer actuellement sur la planète.
Il vise, comme les autres Canadairs conventionnels, à éteindre des incendies mais sa fonction de pilotage à distance permet d’éviter les risques encourus par les aviateurs dans le cadre des grands feux de forêt. Par ailleurs, il s’agit d’un drone relativement économique par rapport aux autres appareils de ce type, son coût par heure de vol étant inférieur. Il dispose d’une envergure de 14 mètres et d’une longueur de 11,5 mètres. Il peut, de manière automatique, décoller, charger 1 500 litres d’eau, décharger le tout sur un incendie et atterrir sur son lieu de départ.
Des panneaux solaires et des éoliennes en Espagne (photographie : El Economista)
Le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a révélé aux médias ce jeudi 23 juillet 2020 sa Stratégie de Décarbonation à Long Terme (Estrategia de Descarbonización a Largo Plazo), portée par la quatrième vice-présidente de l’exécutif, en charge de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera (PSOE). L’idée d’une décarbonation totale du système énergétique espagnol semble peu crédible aux yeux de nombreux observateurs et même le cabinet Sánchez semble y avoir renoncé.
En revanche, Ribera propose d’atteindre un niveau décarboné de 97 %, ce qui serait déjà une réussite totale si l’Espagne y parvenait. Afin de respecter l’accord de Paris (France), signé en 2015, notre voisin ibérique devrait passer de 334 millions de tonnes de dioxyde de carbone rejetées en 2019 à 29 millions de tonnes d’ici à 2050 – avec une capacité d’absorption du CO2 de 37 millions de tonnes par an. Ce programme va encore plus loin qu’une « simple » transformation du système de production électrique et concernera aussi l’agriculture, le transport, l’industrie lourde ou encore la végétation et les forêts.
Une image de synthèse d’un entrepôt logistique du groupe de supermarchés espagnols Dia (image : Cinco Días)
Sise à Madrid, la chaîne de supermarchés espagnols à bas coût Dia va investir environ 50 millions d’euros pour bâtir à Illescas, dans la province de Tolède (Castille-La Manche), son plus gros entrepôt logistique de toute l’Espagne. Cette plateforme, qui doit s’étendre sur une surface de 127 000 mètres carrés, devra approvisionner la communauté autonome en question, la Communauté de Madrid et la Castille-et-León.
Les hangars devraient occuper 68 000 mètres carrés sur la superficie totale et permettre l’approvisionnement de 500 magasins approximativement. Dia s’allie pour se faire avec le propriétaire des terrains où cette entreprise va bâtir son centre logistique, Aquila Capital. Cette dernière promeut de façon générale le développement des terrains destinés aux firmes espagnoles ou étrangères à Illescas.
Le président directeur général (PDG) de l’entreprise espagnole du BTP Acciona, José Manuel Entrecanales (photographie : El Confidencial)
Sise à Alcobendas, dans la Communauté de Madrid, l’entreprise espagnole du bâtiment et des travaux publics Acciona, aujourd’hui dirigée par José Manuel Entrecanales, a remporté l’appel d’offres des autorités canadiennes visant à agrandir le métro de Vancouver, ville la plus peuplée de la province de Colombie-Britannique. Elle s’est ainsi imposée à une autre compagnie espagnole, ACS, dont le siège se trouve à Madrid, ainsi qu’à la firme italienne Ghella.
Les travaux du projet Broadway Subway (ainsi qu’il est baptisé) doivent commencer cette année même et s’étendre jusqu’en 2025, date de mise en service des nouvelles lignes et stations du métro de Vancouver. Le chantier consiste en une prolongation de 5,7 kilomètres de la ligne Millenium pour un investissement total de 2,8 milliards de dollars canadiens environ (soit approximativement 1,8 milliard d’euros).
La rue Preciados, l’une des principales artères marchandes de Madrid (photographie : Maya Balanyà et ABC)
Sous l’impulsion de la municipalité, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), la ville de Madrid va connaître un coup de jeune dans environ 400 de ses rues – dont 60 % sont situées au-delà du périphérique M30, qui marque l' »amande centrale » (almendra central), c’est-à-dire le cœur de la capitale espagnole. Le nouveau Plan des Trottoirs et d’Accessibilité (Plan de Aceras y Accesibilidad) concernant précisément 407 voies dans les 21 arrondissements de Madrid.
Un tel programme avait débuté au mois de janvier 2020 dans l’arrondissement du Pont-de-Vallecas et doit redémarrer très prochainement dans celui d’Hortaleza, en pleine rue d’Añastro. Environ 70 % des chantiers prévus doivent être réalisés dans les prochains mois et la totalité du plan devrait coûter environ 55 millions d’euros. Sont touchés par cette opération le pavage, les trottoirs, l’asphalte de la chaussée, les passages piéton déjà existants ou à construire et de nombreux autres aménagements.
Un navire en construction dans un chantier naval de Vigo, dans la province de Pontevedra, en Galice (photographie : EFE et El Confidencial)
Selon les premières données de l’année 2020, l’Espagne reste en deuxième position au sein de l’Union européenne (UE) et en dixième place au niveau mondial pour la construction de navires, avec une augmentation de 18 % des commandes sur le premier semestre de l’année en cours. Au total, 53 bâtiments sont actuellement fabriqués dans les chantiers navals de notre voisin ibérique pour un total de 2 milliards d’euros et 11,5 millions d’heures de travail. En 2019, le pays avait bâti 25 navires, dont l’essentiel s’était concentré en Galice (12 bâtiments), communauté autonome suivie de la Principauté des Asturies (8 navires) et du Pays basque (5 bâtiments).
Le rapport annuel du syndicat patronal PYMAR, spécialisé dans le domaine, montre par ailleurs que l’Espagne s’est spécialisée dans la fabrication de navires de très grandes dimensions destinés à la pêche en haute mer et à la recherche océanographique. Dans ce dernier secteur, selon la conseillère déléguée de PYMAR, Almudena López del Pozo, notre voisin pyrénéen est même la deuxième puissance au monde et la première de l’Union européenne. Outre les bâtiments affectés à ces deux usages, l’on remarquera aussi le grand nombre de remorqueurs livrés par l’Espagne.
Le logotype de l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (photographie : OKDiario)
Alors que la construction du nouvel Hôpital public des Urgences avance à grands pas et que la Cité de la Justice doit voir recommencer les travaux au mois de juillet dans la capitale espagnole, une initiative portée conjointement par le public et le privé vise à faire de la ville un référent international dans le domaine des infrastructures. Son nom ? « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (Madrid Capital Mundial de la Ingeniería, Construcción y Arquitectura). L’objectif est à la fois de faire valoir le talent madrilène et espagnol dans ces domaines et de relancer l’économie de la métropole en pleine crise économique liée à la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.
L’initiative est portée par 32 organismes et entreprises, dont la mairie de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire) ; la Communauté de Madrid, dont l’actuelle présidente est Isabel Díaz Ayuso (PP) ; l’ICEX (organisation publique de développement des exportations) ; l’Institut de Crédit officiel (Instituto de Crédito Oficial, ICO) ; le cabinet d’avocats Cremades & Calvo-Sotelo ; ainsi que de nombreuses entreprises espagnoles du secteur du BTP comme FCC, Sacyr, Acciona, San José, Oficemen, Tecniberia, etc. Prochainement, deux autres géants du domaine, ACS et Ferrovial, doivent également s’y incorporer.
L’initiative s’articule autour de six objectifs :
positionner Madrid et l’Espagne comme référents internationaux en matière de contrats et de formation dans le domaine du BTP ;
faire de Madrid un foyer d’attraction des entreprises, du talent, des congrès et des foires dans le secteur ;
consolider les entreprises espagnoles du BTP sur leurs marchés traditionnels et les installer sur les marchés émergents ;
renforcer la formation professionnelle, notamment en alternance ;
exporter des solutions innovantes, durables et résilientes ;
donner une impulsion décisive aux secteur liés à l’internationalisation, notamment afin de réactiver l’économie régionale.
De fait, l’Espagne compte sept des plus grandes entreprises mondiales du secteur de la construction et des infrastructures, seule la Chine faisant mieux au niveau mondial, et Madrid accueille le siège de la plupart d’entre elles. La capitale espagnole est de surcroît très bien connectée au reste de l’Europe et du monde grâce à un réseau exceptionnel de transports. Parmi les propositions plus concrètes proposées par l’initiative, l’on peut citer la création d’un guichet unique visant à faciliter la participation de firmes ibériques du BTP aux appels d’offres étrangers ; la volonté d’installer dans la capitale espagnole la cour internationale d’arbitrage la plus importante du secteur ; mettre en place un réseau d’universités et de formations qui collaboreront afin de favoriser l’accès à la recherche et à l’emploi dans la construction ; l’organisation d’un congrès international, qui aurait lieu alternativement à Madrid et dans une autre ville du monde, consacré aux problématiques du domaine, etc.
Le toréro Juan José (au centre), en compagnie de ses collègues Palomo Linares (à gauche) et Curro Romero (photographie : EFE et ABC)
L’on apprenait ce mercredi 15 juillet 2020 le décès à Salamanque (Castille-et-León), à l’âge de 68 ans du toréro espagnol Juan José García del Corral (dit « Juan José »), qui était né à La Fuente de San Esteban, dans la province de Salamanque, le 22 juin 1951. C’est en 1968 qu’il réussit son alternativa, c’est-à-dire son entrée dans le monde de la tauromachie, à Manzanares, dans la province de Ciudad Real (Castille-La Manche), afin de faire sa confirmation à Madrid en 1969.
Un accident de voiture survenu en 1971 lui cause de graves problèmes aux yeux et il ne peut revenir dans l’arène que plusieurs mois plus tard, à Haro (La Rioja). De 1989 à 2013, il dirige l’École de Tauromachie de Salamanque (Escuela de Tauromaquia de Salamanca), où il devient une référence dans le domaine.
La structure inférieure du pont Joaquín-Costa de Madrid (photographie : Mairie de Madrid et Telemadrid)
Situé non loin du quartier des affaires de Madrid, le pont routier Joaquín-Costa, construit il y a une cinquantaine d’années, arrive en bout de course de l’avis de la plupart des ingénieurs et observateurs. Menaçant désormais de s’effondrer, il a été fermé à la circulation au début du mois de juillet 2020 sur décision du maire de la capitale, José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire). De fait, l’étude réalisée au sujet de sa structure recommande sa démolition rapide.
Le premier édile a demandé aux personnes affectées par cette fermeture et cette destruction prochaine – environ 80 000 habitants de Madrid selon les estimations – de la « patience » car il s’agira désormais de mettre en œuvre des solutions de déplacement alternatives dans cette zone placée non loin de l’arrêt de métro République-Argentine. Le pont Joaquín-Costa permet de relier au trafic routier les rues Joaquín-Costa et Francisco-Silvela en passant au-dessus des places López-de-Hoyos et Prince-de-Vergara.