Une image de synthèse d’un entrepôt logistique du groupe de supermarchés espagnols Dia (image : Cinco Días)
Sise à Madrid, la chaîne de supermarchés espagnols à bas coût Dia va investir environ 50 millions d’euros pour bâtir à Illescas, dans la province de Tolède (Castille-La Manche), son plus gros entrepôt logistique de toute l’Espagne. Cette plateforme, qui doit s’étendre sur une surface de 127 000 mètres carrés, devra approvisionner la communauté autonome en question, la Communauté de Madrid et la Castille-et-León.
Les hangars devraient occuper 68 000 mètres carrés sur la superficie totale et permettre l’approvisionnement de 500 magasins approximativement. Dia s’allie pour se faire avec le propriétaire des terrains où cette entreprise va bâtir son centre logistique, Aquila Capital. Cette dernière promeut de façon générale le développement des terrains destinés aux firmes espagnoles ou étrangères à Illescas.
La neuroscientifique espagnole Guillermina López-Bendito (photographie : La Vanguardia)
Considérée comme l’une des associations scientifiques les plus prestigieuses du Vieux Monde, l’Organisation européenne de Biologie moléculaire (EMBO, selon son sigle en anglais), dont le quartier général se trouve à Heidelberg, dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne), a choisi trois nouveaux scientifiques espagnols pour intégrer ses rangs. Il s’agit de Pere Roca-Cusachs, María Dolores Martín-Bermudo et Guillermina López-Bendito, cette dernière travaillant pour l’Institut des Neurosciences d’Alicante (Instituto de Neurociencias de Alicante, Communauté de Valence).
Roca-Cusachs, qui officie pour le compte de l’Institut de Bioingénierie de Catalogne (Instituto de Bioingeniería de Cataluña), est l’un des pionniers en Europe de la mécanobiologie et de l’étude de la formation et de la lutte contre le cancer. De son côté, María Dolores Martín-Bermudo est chercheuse à l’Université Pablo-de-Olavide de Séville (Andalousie). Cette année, 63 nouveaux membres originaires de 25 pays différents ont été acceptés à l’EMBO.
Le président directeur général (PDG) de l’entreprise espagnole du BTP Acciona, José Manuel Entrecanales (photographie : El Confidencial)
Sise à Alcobendas, dans la Communauté de Madrid, l’entreprise espagnole du bâtiment et des travaux publics Acciona, aujourd’hui dirigée par José Manuel Entrecanales, a remporté l’appel d’offres des autorités canadiennes visant à agrandir le métro de Vancouver, ville la plus peuplée de la province de Colombie-Britannique. Elle s’est ainsi imposée à une autre compagnie espagnole, ACS, dont le siège se trouve à Madrid, ainsi qu’à la firme italienne Ghella.
Les travaux du projet Broadway Subway (ainsi qu’il est baptisé) doivent commencer cette année même et s’étendre jusqu’en 2025, date de mise en service des nouvelles lignes et stations du métro de Vancouver. Le chantier consiste en une prolongation de 5,7 kilomètres de la ligne Millenium pour un investissement total de 2,8 milliards de dollars canadiens environ (soit approximativement 1,8 milliard d’euros).
L’Espagnole Marta Martínez, qui dirige désormais la filiale d’IBM pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (photographie : IBM et La Razón)
Née à Madrid en 1966, l’Espagnole Marta Martínez a été présidente de la firme informatique américaine IBM, sise à Armonk, dans l’État de New York, pour l’Espagne, le Portugal, la Grèce et Israël entre 2013 et cette année. Et elle a récemment eu droit à une promotion, devenant désormais directrice de la firme pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Elle est ainsi la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de la firme.
Elle rejoint les rangs déjà bien fournis des cadres espagnoles d’importance majeure dans le secteur des STEM (sigle anglais désignant le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques). L’on peut citer le cas d’Helena Herrero, elle aussi née à Madrid (mais en 1959), qui travaille pour les Américains de HP ; Pilar López (née en 1970 à Astorga, dans la province de León, en Castille-et-León), qui est responsable chez Microsoft ; Irene Cano, cadre chez Facebook ; ou encore Fuenciscla Clemares, employée importante chez Google.
La rue Preciados, l’une des principales artères marchandes de Madrid (photographie : Maya Balanyà et ABC)
Sous l’impulsion de la municipalité, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), la ville de Madrid va connaître un coup de jeune dans environ 400 de ses rues – dont 60 % sont situées au-delà du périphérique M30, qui marque l' »amande centrale » (almendra central), c’est-à-dire le cœur de la capitale espagnole. Le nouveau Plan des Trottoirs et d’Accessibilité (Plan de Aceras y Accesibilidad) concernant précisément 407 voies dans les 21 arrondissements de Madrid.
Un tel programme avait débuté au mois de janvier 2020 dans l’arrondissement du Pont-de-Vallecas et doit redémarrer très prochainement dans celui d’Hortaleza, en pleine rue d’Añastro. Environ 70 % des chantiers prévus doivent être réalisés dans les prochains mois et la totalité du plan devrait coûter environ 55 millions d’euros. Sont touchés par cette opération le pavage, les trottoirs, l’asphalte de la chaussée, les passages piéton déjà existants ou à construire et de nombreux autres aménagements.
Une boutique de la firme textile espagnole Tramas (photographie : Carmila)
Sise à Gelves, commune de la province de Séville (Andalousie) peuplée d’environ 10 000 habitants, la firme textile espagnole Tramas a réussi à passer le cap du confinement lié à la pandémie de coronavirus d’origine chinoise en bonne forme, avec une augmentation de 600 % de ses ventes en ligne. De quoi réjouir son président directeur général (PDG) et fondateur, Alberto Hernández, qui célèbre également l’existence d’un réseau de 100 boutiques en Espagne et de 6 au Portugal.
L’objectif est désormais de rapatrier une partie de la production de cette compagnie de linge de maison depuis la Chine vers l’Espagne (à hauteur de 50 % dans chaque pays) mais aussi de poursuivre l’expansion internationale de l’entreprise. Une première franchise de Tramas a récemment ouvert ses portes à Bari, dans les Pouilles (Italie), et doit encore en inaugurer cinq ans les mois à venir. Deux autres nations européennes sont dans le viseur : la France et l’Allemagne.
L’écrivain et chercheur espagnol Rafael Aguirre Franco (photographie : Lobo et Diario Vasco)
L’on apprenait ce jeudi 16 juillet 2020 le décès à Saint-Sébastien, dans la province de Guipuscoa (Pays basque), à l’âge de 83 ans, de l’écrivain et chercheur basque Rafael Aguirre Franco, qui était né dans la même ville le 11 avril 1937. Après des études de droit à l’Université de Valladolid (Castille-et-León), il s’intègre au Centre d’Attraction et de Tourisme (Centro de Atracción y Turismo, CAT) de sa ville natale.
Il y travaille de fait pendant 30 ans, s’intéressant notamment aux traditions régionales basques. Passionné de régates, il en organise une chaque année dans la baie de La Conque, à Saint-Sébastien même. Fin connaisseur de pelote basque, il écrit également des ouvrages sur l’histoire locale, la pyrotechnie, les fermes basques et les embarcations traditionnelles de sa communauté autonome d’origine.
Un navire en construction dans un chantier naval de Vigo, dans la province de Pontevedra, en Galice (photographie : EFE et El Confidencial)
Selon les premières données de l’année 2020, l’Espagne reste en deuxième position au sein de l’Union européenne (UE) et en dixième place au niveau mondial pour la construction de navires, avec une augmentation de 18 % des commandes sur le premier semestre de l’année en cours. Au total, 53 bâtiments sont actuellement fabriqués dans les chantiers navals de notre voisin ibérique pour un total de 2 milliards d’euros et 11,5 millions d’heures de travail. En 2019, le pays avait bâti 25 navires, dont l’essentiel s’était concentré en Galice (12 bâtiments), communauté autonome suivie de la Principauté des Asturies (8 navires) et du Pays basque (5 bâtiments).
Le rapport annuel du syndicat patronal PYMAR, spécialisé dans le domaine, montre par ailleurs que l’Espagne s’est spécialisée dans la fabrication de navires de très grandes dimensions destinés à la pêche en haute mer et à la recherche océanographique. Dans ce dernier secteur, selon la conseillère déléguée de PYMAR, Almudena López del Pozo, notre voisin pyrénéen est même la deuxième puissance au monde et la première de l’Union européenne. Outre les bâtiments affectés à ces deux usages, l’on remarquera aussi le grand nombre de remorqueurs livrés par l’Espagne.
La jeune mathématicienne espagnole María Cumplido (photographie : Université de Séville)
Chercheuse à l’Université d’Édimbourg, en Écosse (Royaume-Uni), mais originaire de Cordoue (Andalousie), la jeune mathématicienne espagnole María Cumplido a récemment marqué l’histoire de sa discipline. Spécialiste des groupes de tresses, elle vient en effet de résoudre un problème vieux de vingt ans, celui des sous-groupes spéciaux d’Artin.
Ces derniers portent le nom d’Emil Artin (1898-1962), mathématicien autrichien, et, bien qu’il s’agisse à première vue de mathématiques fondamentales pures, une telle trouvaille peut avoir des applications importantes dans plusieurs domaines, dont celui de la sécurité informatique. Récipiendaire de plusieurs prix outre-Pyrénées, elle est âgée d’à peine 28 ans.
Le logotype de l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (photographie : OKDiario)
Alors que la construction du nouvel Hôpital public des Urgences avance à grands pas et que la Cité de la Justice doit voir recommencer les travaux au mois de juillet dans la capitale espagnole, une initiative portée conjointement par le public et le privé vise à faire de la ville un référent international dans le domaine des infrastructures. Son nom ? « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (Madrid Capital Mundial de la Ingeniería, Construcción y Arquitectura). L’objectif est à la fois de faire valoir le talent madrilène et espagnol dans ces domaines et de relancer l’économie de la métropole en pleine crise économique liée à la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.
L’initiative est portée par 32 organismes et entreprises, dont la mairie de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire) ; la Communauté de Madrid, dont l’actuelle présidente est Isabel Díaz Ayuso (PP) ; l’ICEX (organisation publique de développement des exportations) ; l’Institut de Crédit officiel (Instituto de Crédito Oficial, ICO) ; le cabinet d’avocats Cremades & Calvo-Sotelo ; ainsi que de nombreuses entreprises espagnoles du secteur du BTP comme FCC, Sacyr, Acciona, San José, Oficemen, Tecniberia, etc. Prochainement, deux autres géants du domaine, ACS et Ferrovial, doivent également s’y incorporer.
L’initiative s’articule autour de six objectifs :
positionner Madrid et l’Espagne comme référents internationaux en matière de contrats et de formation dans le domaine du BTP ;
faire de Madrid un foyer d’attraction des entreprises, du talent, des congrès et des foires dans le secteur ;
consolider les entreprises espagnoles du BTP sur leurs marchés traditionnels et les installer sur les marchés émergents ;
renforcer la formation professionnelle, notamment en alternance ;
exporter des solutions innovantes, durables et résilientes ;
donner une impulsion décisive aux secteur liés à l’internationalisation, notamment afin de réactiver l’économie régionale.
De fait, l’Espagne compte sept des plus grandes entreprises mondiales du secteur de la construction et des infrastructures, seule la Chine faisant mieux au niveau mondial, et Madrid accueille le siège de la plupart d’entre elles. La capitale espagnole est de surcroît très bien connectée au reste de l’Europe et du monde grâce à un réseau exceptionnel de transports. Parmi les propositions plus concrètes proposées par l’initiative, l’on peut citer la création d’un guichet unique visant à faciliter la participation de firmes ibériques du BTP aux appels d’offres étrangers ; la volonté d’installer dans la capitale espagnole la cour internationale d’arbitrage la plus importante du secteur ; mettre en place un réseau d’universités et de formations qui collaboreront afin de favoriser l’accès à la recherche et à l’emploi dans la construction ; l’organisation d’un congrès international, qui aurait lieu alternativement à Madrid et dans une autre ville du monde, consacré aux problématiques du domaine, etc.