Le futur plus haut gratte-ciel du monde est conçu par un Espagnol

La Burj Khalifa, gratte-ciel de Dubaï, aux Émirats arabes unis (photographie : El Economista)

Le 4 janvier 2010 était inauguré à Dubaï (Émirats arabes unis) le plus haut gratte-ciel du monde, la Burj Khalifa, d’une hauteur totale 828 mètres, détrônant ainsi son prédécesseur, la Taipei 101 (Taïwan), qui ne mesurait « que » 508 mètres. En ce début d’année 2020, ce record a fêté ses dix ans mais il devrait prochainement tomber car un nouveau gratte-ciel du même genre, lui aussi situé à Dubaï, atteindra les 1 300 mètres de hauteur.

Nommé Dubai Creek, il a vu son chantier débuter en 2016 et devrait être inauguré cette année. Il a été dessiné et réalisé sous la direction de l’architecte espagnol Santiago Calatrava, né en 1951 dans le quartier de Benimámet, qui dépend de la ville de Valence (Communauté de Valence). L’objectif de ce bâtiment est d’offreur une vue agréable pour ceux qui arrivent à Dubaï par la mer et entrent dans son port. Le record de la Dubai Creek ne devrait cependant pas être durable puisqu’il sera vite détrôné par la tour Djeddah, construite dans cette même ville saoudienne, qui devrait atteindre 1 600 mètres de hauteur en 2021.

Source : https://www.eleconomista.es/status/noticias/10309894/01/20/Mas-de-un-kilometro-en-vertical-la-torre-espanola-que-acabara-este-2020-con-la-decada-de-reinado-del-Burj-Khalifa-como-edificio-mas-alto-.html

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L’entreprise espagnole de porcelaine et céramique Lladró poursuit son expansion internationale

L’un des espaces exclusifs de la marque espagnole de porcelaine Lladró (photographie : Lladró et El Periódico de Aquí)

Fondée en 1953 et sise à Tabernes Blanques, dans la province de Valence (Communauté de Valence), l’entreprise espagnole de porcelaine et céramique de luxe Lladró poursuit ces dernières années son expansion internationale afin de se renforcer sur certains marchés-clé. C’est ainsi qu’elle a consolidé en 2019 ses boutiques à Londres (Royaume-Uni), Hong Kong, Singapour et Taïwan. Cette année, elle va par ailleurs ouvrir son premier établissement à Sydney (Australie) tandis que son nouveau concept de boutique s’étend un peu partout, notamment à Madrid, Barcelone (Catalogne) et New York (États-Unis d’Amérique).

Cette stratégie d’expansion correspond à l’acquisition de la marque en 2017 par le groupe espagnol Phi Industrial, sis à Madrid. L’objectif est diversifier la gamme des produits figuratifs ainsi que d’étendre les capacités de la firme dans d’autres domaines, comme les luminaires, la joaillerie, les bougies et les diffuseurs de parfum. L’entreprise continuera cependant dans les prochaines années de disposer d’une seule usine, située à Tabernes Blanques.

Source : https://www.elperiodicodeaqui.com/epda-noticias/la-empresa-valenciana-lladro-abrira-en-breve-su-primera-boutique-en-australia/200495

Des chercheurs espagnols et taïwanais sont en quête d’une ancienne ville hispanique sur l’île asiatique

Un document utilisé dans le cadre des recherches sur cette ancienne ville espagnole à Taïwan (photographie : La Razón)

Au cours des XVIe et XVIIe siècles, l’Empire espagnole installe au Sud de l’île de Formose (actuel État de Taïwan) des comptoirs et bases visant à lutter contre l’hégémonie commerciale néerlandaise dans la zone et à contrôler les routes maritimes autour de la Chine et des Philippines. Depuis plusieurs mois, une équipe de chercheurs espagnols et taïwanais est en quête de l’une de ces anciennes villes hispaniques sur l’île asiatique, San Salvador, qui est occupée par les Espagnols de 1626 à 1642.

Elle correspond à l’actuelle cité portuaire de Keelung et les archéologues y ont déjà mis au jour des restes humains ainsi que six tombes. Les recherches sont dirigées sur place par Tsang Cheng-hwa, professeur à l’Institut d’Anthropologie de l’Université Tsing Hua. Entre 2011 et 2016, une précédente campagne de fouilles a déjà permis de dévoiler les vestiges d’une ancienne chapelle espagnole. De son côté, une équipe taïwanaise se trouve actuellement outre-Pyrénées afin de tourner un documentaire sur le débarquement des premiers évangélisateurs catholiques espagnols à Formose.

Source : https://www.larazon.es/internacional/en-busca-de-la-ciudad-espanola-perdida-en-taiwan-BH24762704

« Valencia sera la capitale mondiale du design en 2022 »

La mairie de Valence, dans la Communauté de Valence (photographie : Wikipedia)

Cet article intitulé « Valencia sera la capitale mondiale du design en 2022″, rédigé par Shirley Savy-Puig et publié le 10 septembre 2019 sur le site Internet français Le Petit Journal, revient sur l’attribution de cette distinction à la capitale de la Communauté de Valence par la World Design Organization : https://lepetitjournal.com/valence/actualites/valencia-sera-la-capitale-mondiale-du-design-en-2022-264518?fbclid=IwAR3HsnpTif8BI_kDISnZdLz4OFqbqjAXzmbOfI-TsxN8vj_qeocphIISmY4

Un nouveau classement place à nouveau l’Espagne parmi les pays disposant des meilleurs systèmes de santé au monde

L’Hôpital Infante-Sophie de San Sebastián de los Reyes (Communauté de Madrid) et sa station de métro (photographie : Wikipedia)

Élaboré par la base de données américaine en ligne Numbeo et publié par la revue CEOWorld Magazine, un nouveau classement des meilleurs systèmes nationaux de santé au monde montre une fois de plus que l’Espagne dispose d’un excellent réseau sanitaire. À partir de statistiques relevées dans environ 4 000 villes de l’ensemble de la planète, Numbeo établit ainsi que c’est Taïwan qui est en tête du classement avec un score total de 86,69. Dans la suite de cette liste qui regroupe 89 États, l’on retrouve ensuite la Corée du Sud, le Japon, l’Autriche, le Danemark et la Thaïlande.

L’Espagne arrive en septième position, avec un score total de 78,42. Elle est suivie de la France, de la Belgique et de l’Australie. L’espérance de vie très élevée outre-Pyrénées ainsi qu’un système de santé performant, moderne et gratuit jouent grandement en faveur de notre voisin ibérique.

Source : https://www.elconfidencial.com/alma-corazon-vida/2019-08-15/paises-mejores-peores-sitemas-salud-mundo_2178479/

Madrid a accueilli la réunion annuelle de la Communauté des Métros

Des voyageurs dans le métro de Madrid (photographie : Métro de Madrid)

Du lundi 11 au jeudi 14 mars, la ville de Madrid a accueilli la réunion annuelle de la Communauté des Métros (souvent désignée sous la forme abrégée CoMET), principal réseau international des grandes villes disposant de ce moyen de transport. L’ouverture de l’événement a été assurée par la conseillère de la Communauté de Madrid aux Transports, au Logement et aux Infrastructures, Rosalía Gonzalo (Parti populaire).

Dix-neuf villes du monde étaient représentées à ce sommet annuel : Delhi (Inde), Pékin (Chine), Berlin (Allemagne), Canton (Chine), Hong Kong, Londres (Royaume-Uni), Moscou (Russie), New York (États-Unis d’Amérique), Paris (France), Santiago (Chili), Mexico (Mexique), Séoul (Corée du Sud), Singapour, Shanghai (Chine), São Paulo (Brésil), Taipei (Taïwan), San Francisco (États-Unis d’Amérique), Barcelone (Espagne, Catalogne) et Lisbonne (Portugal).

Il faut y ajouter Tokyo (Japon), en qualité de ville invitée. Plusieurs visites ont été organisées dans le métro de Madrid : dans la station Bilbao, actuellement en travaux ; dans la station-fantôme de Chamberí ; dans la station de Chamartín, où sont exposées d’anciennes rames ; et dans le centre technologique 4.0, au sein du complexe de Canillejas.

Source : https://www.metromadrid.es/es/nota-de-prensa/2019-03-11/metro-de-madrid-anfitrion-del-encuentro-de-las-companias-de-metro-mas-importantes-del-mundo

La langue espagnole progresse à Taïwan

Une vue nocturne de Taipei, capitale de Taïwan (photographie : LLC et Trip Adivsor)

Siège d’un gouvernorat colonial espagnol de 1626 à 1642, Taïwan, pays insulaire d’Asie, voit l’espagnol progresser à toute vitesse sur son sol, notamment dans les écoles, les universités et même dans d’autres lieux. L’attrait des pays hispanophones, et de l’Espagne en particulier, dans tous leurs aspects (peinture, musique, danse, littérature, cinéma).

De plus en plus d’étudiants taïwanais effectuent ainsi des voyages linguistiques ou d’études outre-Pyrénées, notamment à Madrid. À l’heure actuelle, cinq universités de Taïwan offrent la possibilité de suivre une filière en philologie hispanique et trente-deux autres donnent des cours en espagnol.

Selon le professeur espagnol José Miguel Blanco, 2 500 étudiants universitaires apprennent l’espagnol à Taïwan, auxquels il faut ajouter 3 200 autres élèves dans les programmes d’enseignement supérieur et 6 300 dans le secondaire.

Source : https://www.eldiario.es/cultura/espanol-Taiwan-gobernacion-hispana-XVII_0_876312418.html

La France veut imiter le système d’enseignement bilingue de la Communauté de Madrid

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Des élèves du collège bilingue espagnol-anglais privé Vierge-Marie de Madrid (photographie : Jesuitas Virgen María)

Le système éducatif régional de la Communauté de Madrid inspire décidément bien des responsables étrangers puisqu’après les plus hautes autorités allemandes, qui s’intéressent à la formation professionnelle dans la communauté autonome, c’est au tour du Ministère français de l’Éducation nationale, dirigé par Jean-Michel Blanquer, de se pencher sur l’enseignement bilingue espagnol-anglais dans la région. Une inspectrice de notre pays s’est ainsi rendue dans la capitale espagnole et y a visité plusieurs centres éducatifs bilingues, donc le collège Saint-Isidore ou le collège Notre-Dame-de-la-Colombe, ainsi que l’a signalé le directeur général de l’Innovation, des Bourses et de l’Aide à l’Éducation de la Communauté de Madrid.

Plusieurs aspects de l’instruction bilingue madrilène pourraient ainsi être adaptés à la France, comme la formation des professeurs à l’étranger, dans des pays anglophones, mais aussi la présence d’assistants natifs, la création massive de sections européennes, la présence de coordinateurs des pôles linguistiques, l’organisation de manifestations (comme des représentations théâtrales ou des chœurs) en anglais, etc. Des représentants de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économique, le « club des pays riches ») et de Taïwan devraient également se rendre à Madrid pour les mêmes raisons dans les prochains mois. Selon les données officielles du Ministère espagnol de l’Éducation et de la Formation professionnelle, aujourd’hui dirigé par Isabel Celaá (Parti socialiste ouvrier espagnol), 72 % des élèves de 15 ans dans la Communauté de Madrid ont un niveau B1 en anglais.

Source : https://www.larazon.es/local/madrid/macron-quiere-aplicar-en-francia-la-forma-madrilena-de-ensenar-ingles-AB20477373

L’Espagne reste sur le podium des meilleurs systèmes de santé au monde

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L’hôpital Ramón-y-Cajal de Madrid (photographie : Wikipedia)

Dans l’étude qu’il publie annuellement concernant l’efficience du système de santé de près de 200 pays dans le monde, le groupe financier américain Bloomberg place de nouveau pour l’année 2017 l’Espagne parmi les meilleures nations sur la planète en la matière, aux côtés de Hong Kong et Singapour. Par ailleurs, il classe aussi notre voisin ibérique parmi les pays du monde où il fait le mieux vivre pour sa santé, juste derrière l’Italie. Cette analyse prend en compte divers critères comme les coûts médicaux, la qualité de la prise en charge, le niveau de vie et l’espérance de vie à la naissance.

L’Espagne est donc troisième du classement général, derrière Hong Kong et Singapour mais devant l’Italie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, l’Australie, Taïwan et les Émirats arabes unis. Des pays comme les États-Unis d’Amérique, la Bulgarie ou l’Azerbaïdjan se placent au contraire en queue de classement. L’exploit est d’autant plus grand pour l’Espagne que la crise économique de 2008 est passée par là et que la dépense publique moyenne par habitant en matière sanitaire est faible au niveau mondial (2 354 dollars par an).

Source : https://www.elconfidencial.com/alma-corazon-vida/2018-09-20/espana-podio-indice-eficiencia-sistemas-sanitarios_1618773/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=ECDiarioManual

Madrid fait partie des cent villes les plus intelligentes du monde

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Le croisement de la rue d’Alcalá et de la Gran Vía, à Madrid, avec l’immeuble Metrópolis sur la gauche (photographie : Sergio González Valero et El Mundo)

Selon un classement établi par l’entreprise de services et solutions numériques Easypark, la ville de Madrid fait partie des cent cités les plus intelligentes du monde. Cette étude a été réalisée à partir de cinq cent villes du monde entier, qui ont été analysées selon dix-neuf critères répartis en différentes catégories : transport et mobilité, durabilité, gouvernance, innovation, numérisation, qualité de vie. Des éléments précis ont été passés au crible dans ces grandes thématiques, comme le pourcentage d’espaces verts, le niveau de congestion de la circulation, le degré de covoiturage, la satisfaction des usagers des transports en commun, le pourcentage d’électricité produite par des sources d’énergie renouvelable, le nombre de startups, le nombre d’ordinateurs disponibles par tranche de 1 000 habitants ou les points de connexion à Internet. Madrid se situe ainsi à la cinquante-et-unième place du classement, deux rangs devant Barcelone.

La capitale dépasse notamment la cité comtale en matière de congestion du trafic (7,84/10 pour la première contre 4,98 pour la seconde) et de planification urbaine (5,94 contre 3,12), notamment grâce à ses parcs publics. C’est la ville de Copenhague qui ouvre le classement, suivie par bon nombre de cités américaines (Boston, San Francisco, New York, Washington, Philadelphie, Chicago). L’on compte aussi dans les premières places nombre de cités asiatiques (Singapour, Séoul, Osaka, Taipei ou Hong Kong).

Source : http://www.elmundo.es/madrid/2017/11/08/5a02d4c8e5fdea756f8b46a4.html