Une nouvelle bande dessinée historique espagnole revient sur le destin de l’héroïne María Pita

Une vision de l’héroïne espagnole María Pita au sein d’une nouvelle bande dessinée espagnole (photographie : La Opinión de La Coruña)

Publié à intervalle régulier par la maison d’édition espagnole Cascaborra, la série de bandes dessinées baptisée Historia de España en viñetas (littéralement, Histoire de l’Espagne en vignettes) propose en ce mois de juillet 2020 un nouveau numéro consacré à l’héroïne populaire María Pita – de son vrai nom María Mayor Fernández de Cámara y Pita (1565-1643). Elle est connue outre-Pyrénées pour avoir mené la résistance de la ville de La Corogne (Galice), où elle résidait, face à la contre-armada anglaise de 1589.

Une statue lui est même consacrée au centre de la place qui porte son nom, devant l’hôtel de ville de La Corogne. Ce numéro est préfacé par l’historien espagnol Javier Santamarta, habitué des ouvrages historiographiques à destination du grand public. D’autres personnages espagnols présents dans les sources peuplent cet ouvrage qui allie divertissement et connaissance sérieuse du passé.

Source : https://www.laopinioncoruna.es/contraportada/2020/07/12/maria-pita-atraviesa-fronteras-gallegas/1517366.html

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« Christophe Colomb déboulonné aux USA : l’Espagne entre indignation et approbation »

Le religieux espagnol Junípero Serra (1713-1784), l’un des explorateurs et évangélisateurs de l’actuel État de Californie, aux États-Unis d’Amérique (image : Wikipedia)

Votre serviteur était récemment interrogé par Jérôme Blanchet-Gravel, journaliste de la version francophone du site Internet de l’agence d’information russe Sputnik, dans le cadre d’un article intitulé « Christophe Colomb déboulonné aux USA : l’Espagne entre indignation et approbation » et publié le lundi 15 juin 2020, concernant les dégradations perpétrées par des manifestants antiracistes aux États-Unis d’Amérique sur des statues représentant l’histoire coloniale espagnole : https://fr.sputniknews.com/international/202006151043955790-christophe-colomb-deboulonne-aux-usa-lespagne-entre-indignation-et-approbation/?fbclid=IwAR3GB8fpE8Aspklfvb2iomeS9Vreu7TEx7d6jIhehgBIVz-8Ory7MhK7Bnw

Décès de l’artiste et ethnographe espagnol Joxe Ulibarrena à l’âge de 96 ans

L’artiste et ethnographe espagnol Joxe Ulibarrena (photographie : Patxi Cascante et Noticias de Navarra)

C’est ce lundi 20 avril 2020 qu’est décédé à Peralta (Navarre), à l’âge de 96 ans, l’artiste et ethnographe espagnol Joxe Ulibarrena Arellano, qui était né dans cette même bourgade le 25 janvier 1924. Orphelin de père suite à l’exécution de ce dernier durant la Guerre civile espagnole (1936-1939), il suite des études à l’École des Arts et Métiers de Pampelune (Escuela de Artes y Oficios de Pamplona).

De 1945 à 1947, il travaille à Burgos (Castille-et-León), dans le domaine de la sculpture, avec des artistes espagnols de son époque, comme Valeriano Martínez et Eulogio Valladolid. En 1950, il reçoit une bourse pour aller étudier à l’École des Beaux-Arts de Paris (France). Opposé au franquisme, exilé durant sept ans au Venezuela, il est passionné par les coutumes navarraises et son œuvre se caractérise par son aspect monumental.

Source : https://www.noticiasdenavarra.com/cultura/2020/04/20/fallece-escultur-etnogra-joxe-ulibarrena/1040020.html

Décès du sculpteur espagnol Josep Ricart à l’âge de 94 ans

Le monument au docteur Josep Trueta, œuvre du sculpteur espagnol Josep Ricart située à Barcelone, en Catalogne (photographie : Wikipedia)

C’est ce dimanche 29 mars 2020 qu’est décédé à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 94 ans, le sculpteur espagnol Josep Ricart i Maimir, qui avait vu le jour à Taradell, dans la province de Barcelone, le 6 juin 1925. Après des études à Vich, dans la même province, il avait suivi une formation à l’École de la Bourse (Escuela de la Lonja) de Barcelone, spécialisée dans les arts et métiers. En 1961, il présente sa première exposition artistique en solitaire.

Il a connu un grand succès au cours de sa carrière et a obtenu de nombreuses distinctions, dont l’accessit lors de l’édition de 1957 du Concours Saint-Georges de la Députation de Barcelone ; le Prix national d’Art religieux en 1962 ; ou encore le Prix national du Concours Home de Mar de Torrevieja (province d’Alicante, Communauté de Valence). Les préoccupations sociales de Josep Ricart étaient très présentes dans son œuvre, laquelle était influencée par l’expressionnisme allemand.

Source : https://www.taradell.cat/url/31004

La Communauté de Madrid veut faire bâtir un monument aux soignants dans le nouveau quartier de Madrid Nuevo Norte

Une vue d’artiste du futur quartier des affaires de Madrid Nuevo Norte (image : Distrito Castellana Norte et Europa Press)

Prévu et repoussé pendant des décennies, le nouveau quartier des affaires de Madrid Nuevo Norte (littéralement, « Madrid Nouveau Nord ») a été définitivement validé par la présidente régionale de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire), ce mercredi 25 mars 2020. Très engagée dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus qui touche durement la communauté autonome, cette responsable politique a d’ailleurs fait part aux médias de son désir de faire bâtir un monument aux soignants de la région qui se sont sacrifiés, parfois au prix de leur vie, pour combattre la maladie.

C’est lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision privée Telecinco qu’Isabel Díaz Ayuso a annoncé cette initiative mais a expliqué qu’elle devait encore en discuter avec le maire de la capitale, José Luis Martínez-Almeida (PP), afin de la concrétiser. Un lieu particulièrement symbolique et/ou agréable sera recherché pour faire construire ce monument.

Source : https://www.europapress.es/madrid/noticia-ayuso-quiere-instalar-madrid-nuevo-norte-monumento-sanitarios-familiares-fallecidos-20200325094714.html

Inauguration au cœur de Madrid d’un monument en hommage aux victimes de la pandémie de coronavirus

La vasque et la plaque qui commémorent à Madrid les victimes de la pandémie de coronavirus de 2020 (photographie : Onda Madrid et Madrid Secreto)

Ce vendredi 15 mai 2020, la municipalité de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), a inauguré en plein cœur de la capitale espagnole, rue d’Alcalá, en face de la fontaine de Cybèle et du palais de Cybèle (siège actuel de la mairie), un monument aux victimes de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise qui touche particulièrement l’Espagne.

Ce monument est constitué d’une vasque avec une flamme éternelle ainsi que d’une plaque portant l’inscription suivante : « Votre flamme ne s’éteindra jamais dans notre cœur. En hommage aux personnes décédées durant la pandémie de Covid-19 » (Vuestra llama nunca se apagará en nuestro corazón. En homenaje a los fallecidos durante la pandemia del Covid-19). Le monument en question a été inauguré lors d’une discrète cérémonie par l’auteur hispano-péruvien et prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa (né en 1936).

Source : http://www.secretosdemadrid.es/monumento-a-las-victimas-de-la-pandemia-un-pebetero-en-la-calle-de-alcala/?fbclid=IwAR23V_7L86DNyQNIvztkqyn-A8uJA9HRvc4YIkDq_ZOxZSecGtGaVwt-HmA

Le site archéologique antique de Padilla de Duero cherche désespérément des financements

L’archéologue espagnol Carlos Sanz sur le site de fouilles de Padilla de Duero, dans la commune de Peñafiel, dans la province de Valladolid, en Castille-et-León (photographie : El País)

Peuplé d’à peine 60 âmes, le hameau de Padilla de Duero, qui appartient à la commune de Peñafiel (province de Valladolid, Castille-et-León), est assis sur un site archéologique de toute première importance dont ont déjà été extraites près de 30 000 pièces en céramique et en métal qui attestent d’un peuplement continu durant environ quatre siècles, du Ve siècle au Ier siècle avant Jésus-Christ. Il s’agit du lieu où se dressait jadis Pintia, cité pré-romaine d’une extension de 125 hectares approximativement avec un centre urbain de 27 hectares – soit trois fois plus que celui de Numancia, ancienne cité celtibère bien plus connue, située sur le territoire de la commune de Garray, dans la province de Soria (Castille-et-León).

Ce sont les Vaccéens (vacceos), peuplade celtique incorporée à l’aire romaine en 178 avant notre ère, qui peuplaient la zone et les fouilles archéologiques sur place, dirigées par le professeur espagnol Carlos Sanz, ont permis de mettre en évidence l’existence d’une muraille et de trois fossés extérieurs de protection. Un volume publié par les presses de l’Université de Valladolid, Pintia y los vacceos a cuarenta años vista (1979-2019) – littéralement, Pintia et les Vaccéens après quarante ans (1979-2019) – rend compte de ce passé important. Les principales pièces restaurées (comme des morceaux de fibules et de ceintures en métal) ont pu l’être grâce au financement du gouvernement régional de Castille-et-León (aujourd’hui dirigé par Alfonso Fernández Mañueco, du Parti populaire), de la députation de Valladolid, de l’Université de Valladolid et des chais Vega Sicilia, l’une des principales entreprises viticoles de la région.

Pourtant, à l’heure actuelle, cet argent ne suffit plus, comme ne cesse de le rappeler Carlos Sanz aux médias. Il faudrait notamment des travailleurs titulaires afin de s’adonner pleinement à l’étude et à la restauration des pièces retrouvées à Pintia au sein du laboratoire monté à Padilla de Duero. Mais à l’heure actuelle, seuls des étudiants et des chercheurs travaillent sur place durant l’été, de manière purement bénévole. C’est à partir de 1979 que l’Université de Valladolid a commencé à protéger et à explorer le site, même si des ossements étaient déjà visibles à même le sol à la fin du XIXème siècle. Il est fort possible que la cité antique de Pintia ait accueilli de 5 000 à 7 000 personnes au maximum à son apogée et l’industrie de la céramique et du métal avaient même été déplacée de l’autre côté du Douro, dans la zone de Carraleceña, afin d’éviter les incendies dans les espaces d’habitation.

Source : https://elpais.com/cultura/2020-03-08/la-ciudad-vaccea-de-los-100000-muertos-que-agoniza.html

L'ancienne Gare du Nord de Madrid devient un nouveau théâtre

Une vue d’artiste du nouveau Grand Théâtre Bankia Príncipe Pío de Madrid (image : Madrid Low Cost)

Abandonné durant une vingtaine d’années à partir des années 80, la Gare du Nord de Madrid (Estación del Norte) a été réhabilitée et modernisées depuis 2015, sous l’impulsion de plusieurs acteurs et humoristes espagnols, dont Santiago Segura, Luis Álvarez et José Mota afin de devenir un théâtre. Il a fallu cinq ans de travaux et un investissement de 16 millions d’euros en tout et pour tout afin de parvenir à la réouverture de cet espace, devenu Grand Théâtre Bankia Prince-Pie (Gran Teatro Bankia Príncipe Pío). Les éléments historiques de l’édifice, comme certains lustres, la chapelle d’Alphonse XIII ou encore l’escalier impérial, ont été conservés à l’issue de l’opération.

Avec une capacité moyenne de 1 080 personnes et maximale de 1 900 spectateurs, ce nouveau théâtre est déjà convoité par plusieurs entreprises de production de spectacle, comme la firme américaine Warner Music. C’est le 1er mars dernier que s’est pour la première fois le rideau dans le Grand Théâtre Bankia Prince-Pie avec le spectacle El sentido del humor (littéralement, Le Sens de l’humour). Du 3 au 21 mars a été mis en scène le spectacle Callas in Concert (littéralement, Callas en concert), consacré à cette célèbre cantatrice grecque, puis, à partir du 4 avril, a été joué le spectacle musical de l’acteur espagnol Antonio Banderas, A Chorus Line, créé au Théâtre Soho de Málaga (Andalousie). Le 7 août devrait être joué le spectacle musical We will rock you, consacré au groupe britannique Queen.

Source : https://www.madridlowcost.es/la-vieja-estacion-de-principe-pio-se-estrena-como-gran-teatro/?fbclid=IwAR1f9sKgUFO07uQ8Lpv5b4s75kCaSwXjjHDy_oDdOUrouvvRf8vAiq88MB4

L'entreprise espagnole de médias PRISA met en vente une importante collection artistique

Le tableau intitulé « 1984 », du peintre espagnol Antonio Saura, récemment mis aux enchères (photographie : El Mundo)

À la fin du mois de février 2020, l’entreprise espagnole des médias PRISA, fondée en 1972 et sise à Madrid, a mis en vente une très importante collection d’œuvres d’art qui avaient été acquises en leur temps par Jesús de Polanco (1929-2007) et Juan Luis Cebrián (né en 1944), deux personnalités liées au grand quotidien social-démocrate national El País – propriété du groupe PRISA. C’est la maison de vente aux enchères Durán, installée rue Goya, dans la capitale espagnole, qui a été chargée de trouver acquéreur pour ces tableaux et sculptures de divers artistes espagnols comme Manolo Valdés (né en 1942), Eduardo Úrculo (1938-2003), Pablo Picasso (1881-1973), Rafael Canogar (né en 1935), Eduardo Chillida (1924-2002) ou encore Antoni Tàpies (1923-2012).

Cela faisait plusieurs années que le groupe PRISA souhaitait se défaire de ces œuvres d’art mais, faute d’acheteur potentiel, l’entreprise a décidé de les mettre aux enchères. C’est dans les années 70 que Jesús de Polanco et Juan Luis Cebrián ont commencé à acquérir des tableaux et sculptures, qui ont pendant longtemps décoré les bureaux et salles de réunion des médias membres de la compagnie, à l’image du journal El País ou de la fréquence de radio Cadena SER. Ce sont pas moins de 924 articles qui ont ainsi été proposé aux acheteurs intéressés par la maison Durán, l’œuvre ayant le prix de départ le plus élevé étant Le Radeau de la méduse (La balsa de la Medusa) de Manolo Valdés.

Source : https://www.elmundo.es/cultura/2020/02/25/5e53b7e1fc6c83fa7f8b462e.html

Le Musée d'Archéologie d'Alicante organise une exposition temporaire inédite sur d'anciens pendentifs

Une figurine en pierre découverte au Portugal et aujourd’hui exposée au Musée archéologique d’Alicante, dans la Communauté de Valence (photographie : Musée national d’Archéologie du Portugal et El País)

C’est l’archéologue belge Louis Siret (1860-1934) qui a commencé à mettre au jour dans le Sud-Est de la péninsule Ibérique des figurines dans diverses matières, souvent anthropomorphes, qui étaient censées être utilisées comme pendentifs par leurs propriétaires. Ces petites sculptures sont de toutes les tailles possibles, certaines atteignent 20 centimètres de longueur. Jusqu’au 18 avril dernier, le Musée archéologique d’Alicante (Museo Arqueológico de Alicante, MARQ) exposait une grande partie de ces pièces (226 exactement sur les 6 000 déterrées) dans le cadre de l’exposition temporaire inédite Ídolos, miradas milenarias (littéralement, « Idoles, regards millénaires »).

Ces pièces artistiques étaient courantes dans certains clans et lignages relativement élevés socialement durant une période comprise entre 3 900 et 2 200 ans avant notre ère. L’on en retrouve déjà des signes avant-coureurs au Néolithique, voire au Paléolithique. Ces pendentifs pouvaient être portés sur le corps ou accrochés dans la maison de leurs propriétaires et ils étaient réalisés dans différentes matières (ivoire, pierre, argile, bois voire or). Ces objets étaient transmis de génération en génération, ainsi que l’expliquait aux médias la commissaire de l’exposition, l’Espagnole Mimi Bueno Ramírez, professeur de préhistoire à l’Université d’Alcalá de Henares (Communauté de Madrid).

Source : https://elpais.com/cultura/2020/02/18/actualidad/1582029041_472727.html?ssm=TW_CM_CUL