Les missions extérieures des forces armées espagnoles ont coûté 967 millions d’euros au pays en 2019

Des soldats espagnols entraînent des militaires irakiens dans leur pays au maniement d’engins d’artillerie (photographie : La Razón)

Ce lundi 8 juin 2020, dans le cadre d’une commission parlementaire spécifique, la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol), a détaillé le coût des différentes opérations extérieures réalisées par les forces armées de notre voisin ibérique au cours de l’année 2019. Elles ont coûté au pays un total de 967 millions d’euros, soit 133 millions d’euros de moins qu’en 2018. L’année dernière a été marquée par une éphéméride importante (le 30e anniversaire de la première participation de l’armée espagnole à une mission militaire internationale). Par ailleurs, jusqu’à 2 800 soldats de notre voisin pyrénéen ont été déployés en même temps en 2019.

Voici le détail du coût de chacune de ces opérations extérieures :

  • groupements navals permanents de l’OTAN : 133 millions d’euros ;
  • soutien aux troupes irakiennes : 115 millions d’euros ;
  • opération au Liban : 104,7 millions d’euros ;
  • mission Atalanta contre la piraterie dans l’océan Indien : 73,8 millions d’euros ;
  • présence au sein des forces de l’OTAN en Lettonie : 71,7 millions d’euros ;
  • mission internationale au Mali : 65,5 millions d’euros ;
  • opération navale Sophia en mer Méditerranée : 44,2 millions d’euros ;
  • police aérienne en mer Baltique : 41,7 millions d’euros ;
  • mission Ivoire au Sénégal : 39 millions d’euros ;
  • soutien à la Turquie : 33,7 millions d’euros ;
  • opération Sea Guardian en mer Méditerranée : 28,4 millions d’euros ;
  • détachement militaire au Gabon : 21 millions d’euros ;
  • mission en Afghanistan : 12,6 millions d’euros ;
  • opérations de sécurité coopérative dans divers pays (Cap-Vert, Mauritanie, Nigeria, Côte d’Ivoire, Tunisie, etc.) : 3,1 millions d’euros ;
  • présence en Somalie : 3 millions d’euros ;
  • opération de maintien de la paix en République centrafricaine : 3 millions d’euros ;
  • aide à la Colombie : 1,5 million d’euros ;
  • présence en Bosnie-Herzégovine : 0,3 million d’euros ;
  • autres contributions : 171,5 millions d’euros.

Source : https://www.larazon.es/espana/20200608/xz2mka3js5cdrpfu4w7624hhee.html

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Un tiers des Espagnols environ n’a pas d’argent pour boucler son mois

Une file d’attente devant un centre alimentaire des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, à Madrid (photographie : Gonzalo Pérez Mata et La Razón)

Selon un récent rapport de la compagnie suédoise Intrum, spécialisée dans la gestion de crédits et d’actifs, 24 % des Espagnols ont été contraints d’emprunter de l’argent à des proches ou ont atteint le plafond de leur carte bancaire pour payer les factures durant le confinement décrété par le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) dans le cadre de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.

Ce rapport, intitulé Informe europeo de pagos de consumidores (littéralement, « Rapport européen sur les paiements des consommateurs »), établit aussi le profil-type de cet Espagnol en difficultés financières. Il a en moyenne entre 45 et 54 ans et son emploi a été très durement affecté par la crise sanitaire mondiale. De fait, 64 % des personnes interrogées dans le cadre de l’étude suédoise ont vu leurs revenus s’amenuiser durant le confinement. De fait, 15 % des sondés reconnaissent avoir dû s’endetter au cours de cette période et, en tout et pour tout, environ un tiers des Espagnols affirme avoir régulièrement des problèmes pour arriver à la fin du mois en temps normal.

Source : https://www.larazon.es/economia/20200609/j37jss6wdzbavoqurdm5m5baaq.html

Le gouvernement espagnol veut faire passer une loi sur les déchets plastiques et l’économie circulaire

Des déchets en plastique sur un littoral espagnol (photographie : RTVE)

En pleine reprise de son agenda législatif après le passage de l’épidémie de coronavirus venue de Chine, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) veut notamment faire passer une loi sur les déchets et objets en plastique ainsi que sur l’économie circulaire (economía circular). Cette Loi sur les Déchets et les Sols pollués (Ley de Residuos y Suelos Contaminados) se présente comme une « authentique révolution verte » qui entre dans un train de réformes sur l’économie circulaire.

Le projet de loi est défendu par Teresa Ribera (PSOE), quatrième vice-présidente du gouvernement en charge de la Transition écologique. Il vise notamment à réduire le nombre d’emballages à base de matières plastiques et de contenants pour les aliments, qui devraient ainsi être davantage achetés en vrac si la loi est finalement adoptée. D’ici à 2026, l’objectif de réduction dans le domaine est de 50 %, tandis qu’il devrait atteindre 70 % en 2030.

Source : https://www.rtve.es/noticias/20200602/agua-gratis-bares-adios-pajitas-obsolescencia-programada-asi-sera-ley-residuos/2015325.shtml

Décès du journaliste espagnol Jordi Garcia-Soler à l’âge de 73 ans

Le journaliste espagnol Jordi Garcia-Soler (photographie : El Triangle)

L’on apprenait ce dimanche 31 mai 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 73 ans, du journaliste espagnol Jordi Garcia-Soler, qui était né dans la capitale catalane le 4 mai 1947. Spécialisé aussi bien dans la chronique journalistique et l’information que la critique musicale, il rédige également des articles sur la gastronomie, la littérature ou les « châteaux humains », grande tradition culturelle régionale.

De 1976 à 1982, il est le créateur et directeur du Département de la Communication du Parti des Socialistes de Catalogne (Partido de los Socialistas de Cataluña, PSC). Par ailleurs, durant vingt ans, de 1964 à 1984, il rédige de nombreuses critiques musicales concernant la Nova Cançó (littéralement, « Nouvelle Chanson »), genre régional catalan qui se caractérise notamment par des textes travaillés.

Source : https://www.eltriangle.eu/es/actualidad/media/muere-el-periodista-jordi-garcia-soler_106216_102.html

Le gouvernement espagnol veut valider une loi de renforcement de la lutte contre les abus sexuels envers les mineurs

Le pianiste britannique James Rhodes, qui réside en Espagne et est l’un des principaux défenseurs de cette nouvelle loi (photographie : José Luis Roca et El Periódico)

Une fois que la situation exceptionnelle induite par le coronavirus d’origine chinoise sera passée, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) veut valider une nouvelle loi de renforcement de la lutte contre les abus sexuels envers les mineurs – un problème qui concerne environ 100 plaintes par jour outre-Pyrénées en moyenne. Et il se pourrait que ce dernier chiffre ne soit que la partie émergée de l’iceberg.

Ce nouveau texte législatif prévoit notamment que les délits et crimes sexuels commis envers des mineurs ne puissent être prescrits que plusieurs années après que leur victime a atteint ses 30 ans. Par ailleurs, d’autres dispositions sont prévues par l’exécutif de notre voisin ibérique, comme l’inclusion de nouveaux dispositifs contre ceux qui utiliseraient Internet et les nouvelles technologies pour abuser de mineurs, les harceler ou les pousser au suicide.

Source : https://www.elperiodico.com/es/sociedad/20200530/ley-violencia-infantil-gobierno-abusos-sexuales-7981242?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=cm

L’Espagne entame le retrait total de ses troupes stationnées en Irak et en Afghanistan

Un soldat espagnol en poste à Bismayah, en Irak (photographie : El País)

À la fin du mois de juillet 2020, l’Espagne fermera la principale base militaire qui est la sienne en Irak, celle du Grand-Capitaine, située à Bismayah. Environ 350 des 500 soldats dont elle dispose dans le pays asiatique s’y trouvent en effet stationnés, notamment dans le but d’entraîner les troupes et forces de l’ordre irakiennes. Par ailleurs, le Ministère espagnol de la Défense, aujourd’hui dirigé par Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol), a expliqué aux médias du pays qu’il rapatrierait les derniers soldats espagnols présents en Afghanistan entre la fin de cette année et le début de l’année 2021.

Depuis 2015, au sein de la base du Grand-Capitaine, 17 brigades de l’armée irakienne et 10 unités de la police de ce pays arabo-musulman ont ainsi été formées par les forces armées de notre voisin ibérique – soit 50 000 soldats approximativement. La base militaire espagnole de Bismayah est commandée par le colonel César García del Castillo et a été visitée en janvier 2019 par le roi Philippe VI.

Source : https://elpais.com/espana/2020-05-31/espana-cerrara-este-verano-la-principal-base-de-sus-tropas-en-irak.html

L’Académie royale espagnole lance une plateforme consacrée à la diffusion du langage scientifique

L’actuel directeur de l’Académie royale espagnole, Santiago Muñoz Machado (photographie : Wikipedia)

Ce jeudi 28 mai 2020, l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), prestigieuse institution sise à Madrid et chargée de la normalisation ainsi que de la promotion de la langue de Cervantes, a lancé sa nouvelle plateforme en ligne consacrée à la diffusion du langage scientifique, sobrement baptisée Enclave de Ciencia (littéralement, Enclave de Science). La présentation du site Internet a été faite par le président de la RAE, Santiago Muñoz Machado.

Lors de l’acte d’inauguration à distance étaient également présents le ministre de la Science et de l’Innovation, Pedro Duque (Parti socialiste ouvrier espagnol), ainsi que le responsable du projet, le linguiste et académicien Guillermo Rojo, et la scientifique Paloma Domingo García, directrice générale de la Fondation espagnole pour la Science et la Technologique (Fundación Española para la Ciencia y Tecnología, FECYT). L’objectif d’Enclave Ciencia est de faciliter la diffusion et la compréhension du vocabulaire de nature scientifique en espagnol.

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-lanza-enclave-ciencia-plataforma-para-difusion-lenguaje-cientifico-202005281351_noticia.html?vca=rrss&vmc=abc-es&vso=tw&vli=cm-cultura

L’entreprise espagnole Indra renforce le système de défense aérienne du pays

Un radôme LANZA, conçu par l’entreprise espagnole Indra, situé au sommet du Puig Mayor, point culminant des îles Baléares (photographie : Wikipedia)

Sise à Alcobendas (Communauté de Madrid), l’entreprise technologique espagnole Indra a reçu à la fin du mois de mai 2020 la mission de la part du Ministère de la Défense, aujourd’hui dirigé par Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol), de moderniser les systèmes de défense aérienne du pays – en particulier ceux qui permettent l’identification des appareils militaires amis et ennemis (dits « systèmes IFF ») dans le cadre des escadrons de de surveillance aérienne (Escadrones de Vigilancia Aérea, EVA) de l’Armée de l’Air.

L’objectif de la modernisation est notamment de favoriser l’interopérabilité avec les autres forces aériennes des pays membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN). Indra Sistemas s’était déjà chargé de la conception, construction et installation des radômes LANZA en divers points du pays – 15 en tout et pour tout sur l’ensemble de la géographie espagnole. Les nouveaux systèmes de détections aérienne devraient permettre de repérer tout appareil à 470 kilomètres de distance.

Source : https://www.defensa.com/espana/indra-refuerza-sistema-espanol-defensa-aerea

L’Espagne va créer un département de prospective à long terme pour son armée

La ministre espagnol de la Défense, Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol) – Photographie : EFE et ABC

Réuni en Conseil des ministres, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a approuvé la constitution d’un département militaire chargé de la prospective à long terme, c’est-à-dire sur vingt ans. Cette unité de futurologie, qui sera probablement baptisée Division de Développement de la Force (División de Desarrollo de la Fuerza), suit le modèle existant au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN).

Elle sera placée sous la direction du commandant en chef de l’état-major de l’armée espagnol, le général Miguel Ángel Villarroya. Une trentaine d’employés du Ministère de la Défense, aujourd’hui dirigé par Margarita Robles (PSOE), devrait y travailler à plein temps. La création de ce département correspond au dernier étage de la réorganisation de la structure interne des forces armées de notre voisin ibérique, qui s’est achevée le 19 mai dernier.

Source : https://abcblogs.abc.es/tierra-mar-aire/otros-temas/defensa-creara-un-departamento-para-prever-capacidades-necesarias-dentro-de-20-anos.html?fbclid=IwAR1L7jERHh7azv6HDsOU2CLf342A9RSxXfp9bgN9-tROcMBE4_9BXEtgMdM

Un consortium de quatre entreprises espagnoles fabriquera le nouveau blindé de l’armée

L’usine d’armement de l’entreprise espagnole Santa Bárbara Sistemas de Trubia, à Oviedo, dans la Principauté des Asturies (photographie : Álex Piña et El Comercio)

La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol), a annoncé ce mercredi 13 mai 2020 que l’État espagnol signera au troisième trimestre de l’année en cours un contrat avec quatre entreprises espagnoles afin que ces dernières construisent le nouveau blindé de l’armée de notre voisin ibérique.

Les quatre entreprises en question sont Indra (sise à Alcobendas, dans la Communauté de Madrid), Santa Bárbara Sistemas (dont le siège se trouve à Madrid), Sapa Plasencia (dont le quartier général est à Andoáin, dans la province de Guipuscoa, au Pays basque) et Escribano Mechanical & Engineering (qui a son siège à Alcalá de Henares, dans la Communauté de Madrid). Ces quatre sociétés formeront un consortium temporaire, tel que régulé par l’article 346 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (UE).

Environ 650 emplois directs et 1 000 emplois indirects seront créés sur les sites de production d’Oviedo (Principauté des Asturies), Madrid, Séville (Andalousie) et Andoáin. Il s’agira pour les usines concernées de construire un blindé 8×8 sur une durée estimée d’environ sept ans après signature du contrat.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/05/13/companias/1589385855_691816.html