La stratégie 100 % renouvelable de l’Espagne d’ici à 2050 est-elle faisable ?

Des panneaux solaires et des éoliennes en Espagne (photographie : El Economista)

Le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a révélé aux médias ce jeudi 23 juillet 2020 sa Stratégie de Décarbonation à Long Terme (Estrategia de Descarbonización a Largo Plazo), portée par la quatrième vice-présidente de l’exécutif, en charge de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera (PSOE). L’idée d’une décarbonation totale du système énergétique espagnol semble peu crédible aux yeux de nombreux observateurs et même le cabinet Sánchez semble y avoir renoncé.

En revanche, Ribera propose d’atteindre un niveau décarboné de 97 %, ce qui serait déjà une réussite totale si l’Espagne y parvenait. Afin de respecter l’accord de Paris (France), signé en 2015, notre voisin ibérique devrait passer de 334 millions de tonnes de dioxyde de carbone rejetées en 2019 à 29 millions de tonnes d’ici à 2050 – avec une capacité d’absorption du CO2 de 37 millions de tonnes par an. Ce programme va encore plus loin qu’une « simple » transformation du système de production électrique et concernera aussi l’agriculture, le transport, l’industrie lourde ou encore la végétation et les forêts.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10684635/07/20/Espana-no-sera-100-renovable-en-2050.html

Publicité

Pedro Sánchez annonce le lancement d’un plan de passage au numérique pour l’Espagne pour un montant de 140 milliards d’euros

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – au centre), lors de la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (photographie : Europa Press et Cinco Días)

Ce jeudi 23 juillet 2020, à Madrid, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), a présidé la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (España Digital 2025). Ce plan vise à investir 140 milliards d’euros dans le passage du pays au numérique sur les cinq prochaines années, dont 70 milliards sur les trois années à venir. Sur cette somme initiale, 20 milliards seront apportés par les autorités publiques – dont 15 milliards correspondront au plan de relance de l’Union européenne (UE).

Parmi les objectifs de ce plan, l’on retrouve l’amélioration de la connectivité numérique, le déploiement du réseau mobile 5G, la révolution industrielle 4.0, l’expansion de l’usage des outils numériques à l’école ou encore la mise en œuvre de meilleures connexions à Internet dans l' »Espagne vide » – notamment à destination des jeunes et des entrepreneurs. De nouveaux fonds seront également débloqués pour l’Institut national de Cybersécurité, sis à León (Castille-et-León).

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/23/companias/1595499192_672472.html

Polémique en Espagne après la réunion bilatérale entre une ministre et le principal dirigeant local de Gibraltar

La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol – à gauche), lors de son entrevue avec le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo (photographie : El Mundo)

La polémique enfle en Espagne après que, ce jeudi 23 juillet 2020, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol), a rencontré dans le cadre d’une réunion bilatérale le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo. Il s’agit de la première rencontre bilatérale entre un ministre de notre voisin ibérique et le principal dirigeant local gibraltarien, alors que l’Espagne ne reconnaît pas la souveraineté britannique sur ce territoire situé à la frontière avec la province de Cadix (Andalousie).

Les relations sont par ailleurs régulièrement mouvementées avec Fabian Picardo, qui dirige le Rocher (el Peñón) depuis 2011. La réunion a eu lieu à Algésiras, dans la province de Cadix, et, à cette occasion, González Laya a exprimé son souhait que « puisse être créée dans la région une zone de prospérité partagée ». Aussitôt la nouvelle annoncée, le Parti populaire (PP) est monté en créneau en dénonçant cette rencontre bilatérale. La secrétaire à la Politique internationale de la formation, Valentina Martínez, a critiqué qu’une fois de plus, le gouvernement de Pedro Sánchez (PSOE) franchisse une ligne rouge en matière de politique internationale, après ses récentes décisions concernant le Venezuela et le Maroc.

Source : https://elpais.com/espana/2020-07-23/la-ministra-gonzalez-laya-se-reune-con-picardo-en-plenas-negociaciones-sobre-el-brexit-de-gibraltar.html

Décès de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino à l’âge de 64 ans

Un cliché ancien de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino (photographie : Noticias de Salamanca)

L’on apprenait ce lundi 20 juillet 2020 le décès à Salamanque (Castille-et-León), à l’âge de 64 ans et des suites d’une longue maladie, de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino, qui était né 1956 à Los Santos, dans la province de Salamanque. Membre de longue date du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), il est diplômé en histoire et a été député provincial de 2003 à 2007.

Il est surtout connu pour avoir été le maire de sa commune natale, aujourd’hui peuplée d’environ 600 habitants, durant pas moins de trente-deux ans, de 1983 à 2015. Au moment de sa première élection, il n’avait que vingt-sept ans.

Source : https://www.noticiascyl.com/t/2035415/portada-fallece-javier-alvarez-merino-ex-alcalde-socialista-santos-ex-diputado-provincial

Le Musée de l’Armée espagnole fête ses 10 ans dans son siège de Tolède

L’alcazar de Tolède (Castille-La Manche), actuel siège du Musée de l’Armée espagnole (photographie : Wikipedia)

Ce dimanche 19 juillet 2020, le Musée de l’Armée espagnole (Museo del Ejército) fêtait ses dix ans au sein de son actuel siège, situé à Tolède (Castille-La Manche). C’est en effet le 19 juillet 2010 que l’infrastructure a été inaugurée par le roi Philippe VI, qui était alors prince des Asturies. Il se situait auparavant au sein du palais de Monteleón, à Madrid.

En une décennie, l’institution a accueilli environ deux millions de visiteurs – avec un moyenne de 300 000 par an approximativement. Cet organisme dépend du Ministère de la Défense, dont la titulaire est Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol), à travers l’Institut d’Histoire et de Culture militaire (Instituto de Historia y Cultura Militar).

Source : http://www.digitalmonarquico.es/post/el-museo-del-ejército-cumple-este-domingo-10-años-en-toledo?fbclid=IwAR1TFOWGoC08fchmVuszZ2CMuBI-gnwmH7WxbklJxEWMn4xHrIa6lUZ0ycc

« Sommet franco-espagnol Macron-Sánchez d’ici décembre »

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – à gauche), en compagnie du président de la République française, Emmanuel Macron (à droite), et du président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (photographie : Reuters et Le Figaro)

Cet article publié le 9 juillet 2020 sur le site Internet du journal français Le Figaro et intitulé « Sommet franco-espagnol Macron-Sánchez d’ici décembre » revient sur la première visite officielle de la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Arancha González Laya (Parti socialiste ouvrier espagnol), en France et sur la future organisation d’un sommet franco-espagnol à la fin de l’année 2020 : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/sommet-franco-espagnol-macron-sanchez-d-ici-decembre-20200709

Décès de l’homme politique et sociologue espagnol Josep Ramon Mòdol à l’âge de 62 ans

L’hémicycle du Sénat espagnol, à Madrid (photographie : Europa Press et El Español)

L’on apprenait ce vendredi 10 juillet 2020 le décès à Lérida (Catalogne), à l’âge de 62 ans, de l’homme politique et sociologue espagnol Josep Ramon Mòdol i Pifarré, qui était né dans cette capitale de province catalane le 21 septembre 1957. Diplômé de sciences politiques et de sociologie, professeur de structures sociales à l’École universitaire du Travail social de Lérida de 1983 à 1987, il collabore dans plusieurs journaux locaux.

Vie-premier secrétaire de la fédération du Parti des Socialistes catalans (PSC) pour la province de Lérida, il est également membre du comité fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Élu député national espagnol en 1989 pour la province de Lérida, il reste en poste jusqu’en 1993. De 1996 à 2000, il est sénateur au niveau national pour la même province.

Source : https://ca.wikipedia.org/wiki/Josep_Ramon_Mòdol_i_Pifarré

L’Espagne réduit ses émissions de CO2 de 6,2 % en 2019

Une éolienne en Espagne (photographie : This is the real Spain)

En dépit de conditions météorologiques particulièrement défavorables, qui ont notamment entraîné une réduction de la production d’électricité hydraulique en raison de faibles précipitations, l’année 2019 a été bonne pour l’Espagne du point de vue de l’émission de dioxyde de carbone (l’un des principaux gaz à effet de serre), notamment en ce qui concerne sa génération électrique. C’est ainsi que notre voisin ibérique a réduit ses rejets de CO2 de 6,2 % par rapport à 2018, selon les données officielles fournies par le Ministère pour la Transition écologique et le Défi démographique, dirigé par Teresa Ribera (Parti socialiste ouvrier espagnol).

La génération électrique espagnole a vu, pour sa part, ses émissions de CO2 reculer de 28,7 %, notamment en raison de l’effondrement de la production d’électricité par les centrales thermiques au charbon (-64,9 %). De leur côté, les énergies d’origine éolienne, photovoltaïque et solaire thermique ont respectivement crû de 9,4 %, 19 % et 16,8 %, ce qui permet également d’expliquer le phénomène. Il s’agit de données particulièrement significatives car, outre-Pyrénées, la production d’électricité représente 13,5 % des émissions annuelles moyennes de dioxyde de carbone.

Source : https://www.thisistherealspain.com/actualidad/espana-reduce-sus-emisiones-de-co2-en-un-62-en-2019/

L’entreprise ferroviaire suisse Stadler va investir davantage en Espagne

Le président directeur général (PDG) de Stadler Espagne, Íñigo Parra (photographie : Cinco Días)

Sise à Bussnang, dans le canton de Thurgovie (Suisse), l’entreprise ferroviaire Stadler a récemment décidé de renforcer les infrastructures de production dont elle dispose en Espagne avec des investissements à venir d’environ 40 millions d’euros. Ces dépenses devraient permettre de créer 500 emplois supplémentaires dans son usine de Valence (Communauté de Valence), soit un accroissement de 40 % par rapport à l’état actuel de son personnel.

Ces investissements ont été annoncés par le président directeur général (PDG) de Stadler Espagne, Íñigo Parra, au micro de la Cadena SER, l’une des principales fréquences de radio de notre voisin ibérique. Une bonne nouvelle pour le ministre des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain, José Luis Ábalos (Parti socialiste ouvrier espagnol), ainsi que pour le président régional de la Communauté de Valence, Ximo Puig (PSOE), qui étaient présents dans le studio à ses côtés.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/08/companias/1594237802_659748.html

La crise de l’Institut espagnol d’Océanographie se poursuit

Des scientifiques de l’Institut espagnol d’Océanographie lors de la campagne Porcupine, menée à bien dans les eaux territoriales irlandaises à l’automne 2019 (photographie : Francisco Baldó et El País)

Organisme public sis rue du Cœur-de-Marie, à Madrid, fondé en 1914, l’Institut espagnol d’Océanographie (Instituto Español de Oceanografía, IEO) traverse depuis quatorze mois une très grave crise marquée par des pénuries de matériel, l’impossibilité de sortir en haute mer, de grandes difficultés pour embaucher des chercheurs… et pourtant, l’organisme dispose d’excédents financiers confortables. Et plus récemment encore, l’ensemble du directoire de l’Institut a décidé de démissionner en signe de protestation contre le ministre de la Science et de l’Innovation, Pedro Duque (Parti socialiste ouvrier espagnol).

La dette accumulée ne peut être payée avec l’excédent de l’organisme car un conflit oppose chercheurs et administration centrale, conflit qui a également provoqué la démission du directeur du centre de l’IEO des îles Baléares et de celui de Cadix (Andalousie). En février 2020, Pedro Duque a nommé un nouveau directeur à sa tête, Rafael González-Quiros, peu apprécié des employés, dans ce qui semble être un coup de point sur la table très mal perçu.

Source : https://elpais.com/ciencia/2020-06-30/dimite-la-cupula-del-mayor-organismo-oceanografico-de-espana.html