Une jeune entreprise espagnole fournit des équipements aux boutiques du monde entier pour améliorer leur relation avec les clients

L’équipe de l’entreprise espagnole NeuroMobile, sise à Murcie, dans la Région de Murcie (photographie : La Razón)

Créée en 2011 à Murcie (Région de Murcie) par Raúl García Serapio, l’entreprise espagnole NeuroMobile se consacre entièrement à l’amélioration de la relation avec les clients dans les boutiques physiques – une nécessité encore plus impérieuse après le passage de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise. Aussi bien les petits que les grands magasins et les centres commerciaux doivent réinventer depuis plusieurs années leur modèle, notamment en l’adaptant au goût des plus jeunes générations.

Outre le rapport avec le client et la création de contenus, NeuroMobile développe également des solutions légères pour permettre de localiser les clients dans les boutiques et retracer leurs déplacements. Avec quatorze employés, la firme espagnole a des clients dans de nombreux pays, depuis la Finlande jusqu’à l’Italie en passant par la Pologne, le Portugal, la Colombie ou encore la Russie. En Espagne même, 40 centres commerciaux ont déjà acheté ses solutions, qui ont aussi été installées dans deux aires urbaines, celle de Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) et celle de Villena (province d’Alicante, Communauté de Valence).

Source : https://innovadores.larazon.es/es/la-startup-que-sensoriza-desde-murcia-14500-tiendas-en-rusia/

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Les Espagnols dépensent en moyenne six ans de salaire pour acheter leur logement principal

Des logements en vente à Madrid (photographie : El Economista)

Selon le rapport intitulé Relación de salarios y la compra de vivienda en 2019 (littéralement, Rapport des salaires avec l’achat de logement en 2019), élaboré et publié par l’entreprise immobilière espagnole Fotocasa et la plateforme en ligne de recherche d’emploi InfoJobs, les citoyens de notre voisin ibérique dépensent en moyenne six ans de salaire afin d’acheter leur logement principal. C’est tout du moins ce qui ressort des statistiques réalisées à partir des transactions de ce type passées entre 2015 et l’année dernière.

Sans surprise, les communautés autonomes où cette moyenne est largement dépassée sont les îles Baléares, la Communauté de Madrid (9,5 années de salaire en moyenne dans les deux cas), le Pays basque (9,2 années) et la Catalogne (8 années). La Cantabrie se glisse également dans le haut du classement (6,6 années de salaire) aux côtés des îles Canaries (6,5 années). À l’autre bout du tableau, l’on retrouve l’Estrémadure (3,8 années en moyenne), la Castille-La Manche (3,9 années) et la Région de Murcie (4,3 années).

Source : https://www.eleconomista.es/construccion-inmobiliario/noticias/10678541/07/20/Los-espanoles-tienen-que-destinar-el-sueldo-de-seis-anos-a-comprar-su-vivienda.html

Décès de la journaliste espagnole Eva Galvache à l’âge de 57 ans

La journaliste espagnole Eva Galvache (photographie : Noticias Cuatro et Cope)

L’on apprenait ce samedi 27 juin 2020 le décès à Pozuelo de Alarcón (Communauté de Madrid), à l’âge de 57 ans, de la journaliste Eva Galvache, qui était née à Carthagène (Région de Murcie), en 1963. Surtout connue à la radio, elle fait ses débuts en 1986 pour la grande fréquence Cadena COPE, de tendance conservatrice, aux côtés de Faustino Catalina.

Elle présente alors le programme d’actualité religieuse Iglesia noticia (littéralement, Église nouvelle), avant d’animer pendant plusieurs saisons les émissions Letra y música (littéralement, Paroles et musique) ainsi qu’El espejo de la familia (littéralement, Le Miroir de la famille). Spécialisée dans les informations religieuses, elle couvre pour la Cadena COPE les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ), synodes, conclaves et autres cérémonies de canonisation.

Source : https://www.ultimahora.es/noticias/sociedad/2020/06/27/1176535/eva-galvache-fallece-periodista-anos.html

Décès du journaliste espagnol Juan Antonio Calvo à l’âge de 71 ans

Le journaliste espagnol Juan Antonio Calvo (photographie : Juan Leal et ORM)

L’on apprenait ce mercredi 3 juin 2020 le décès à Murcie (Région de Murcie), à l’âge de 71 ans, du journaliste espagnol Juan Antonio Calvo Carazo, qui était né à Nava del Rey, dans la province de Valladolid (Castille-et-León), le 22 août 1948. Dans son enfance, il suit son père, militaire de carrière, à Barcelone (Catalogne), où il étudie par la suite le droit et le journalisme à l’Université de Barcelone. C’est en 1967 qu’il débute dans le journalisme sportif, au sein du journal régional catalan Mundo Deportivo.

Il a rapidement été l’un des journalistes dépêchés à l’étranger ou dans diverses communautés autonomes espagnoles pour couvrir les grandes compétitions internationales de football et d’autres disciplines, à l’image des Jeux olympiques d’été de Barcelone (1992), de la Coupe du Monde de Football aux États-Unis d’Amérique (1994), de la Coupe d’Europe de Football en Angleterre (1996) et de la Coupe du Monde de Football en France (1998).

Source : https://www.orm.es/deportes/deportes-2020/fallece-a-los-71-anos-el-periodista-deportivo-juan-antonio-calvo/

Décès de l’homme politique espagnol Manuel Monzón Meseguer à l’âge de 85 ans

L’homme politique espagnol Manuel Monzón Meseguer (photographie : Onda 15)

L’on apprenait ce lundi 18 mai 2020 le décès à Orihuela (province d’Alicante, Communauté de Valence), à l’âge de 85 ans, de l’homme politique espagnol Manuel Monzón Meseguer, qui était né dans la même commune le 1er août 1934. Diplômé de droit à l’Université de Murcie (Région de Murcie), il devient chef local du Mouvement national (Movimiento Nacional, parti unique du franquisme) à Orihuela en 1966.

Devenu procurateur (procurador, c’est-à-dire député du Parlement franquiste), il devient en 1970 président de la Députation provinciale d’Alicante – poste qu’il occupe jusqu’en 1975. Avocat de formation, il est également maire d’Orihuela de 1966 à 1970. Il se retire de la vie politique active après la mort de Francisco Franco (1939-1975).

Source : https://onda15.es/noticias/fallece-manuel-monzon-meseguer-ex-alcalde-de-orihuela-y-ex-presidente-de-la-diputacion-provincial-de-alicante-123

Décès du médecin et homme politique espagnol Leoncio Collado à l’âge de 71 ans

Le médecin et homme politique espagnol Leoncio Collado (photographie : Paco Alonso, AGM et La Verdad)

L’on apprenait ce samedi 25 avril 2020 le décès à Lorca (Région de Murcie), à l’âge de 71 ans, du médecin et homme politique espagnol Leoncio Collado Rodríguez, qui était né à Almería (Andalousie) en 1949. Marié, père de deux enfants, il était diplômé en médecine et en chirurgie auprès de l’Université de Murcie.

Spécialiste de médecine familiale et communautaire, vice-président et secrétaire général du Collège des Médecins d’Albacete (Castille-La Manche), il s’engage en politique auprès du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Conseiller municipal de la ville de Lorca (environ 95 000 habitants) à la Santé, à la Consommation et à l’Artisanat de 2003 à 2006, il devient ensuite maire de la commune en remplacement de Miguel Navarro (PSOE). Il perd par la suite les élections municipales de 2007.

Source : https://www.laverdad.es/murcia/lorca/muere-exalcalde-lorca-20200426002202-nt.html?ref=https:%2F%2Fwww.google.com%2F

Décès du magistrat espagnol José María Luzón Cuesta à l’âge de 85 ans

Le magistrat espagnol José María Luzón Cuesta (photographie : El País)

L’on apprenait ce vendredi 24 avril 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 85 ans, du magistrat espagnol José María Luzón Cuesta, qui était né à Jaén (Andalousie) en 1935. Diplômé en droit auprès de l’Université de Murcie (Région de Murcie), il débute comme procureur en 1960 et, en 1985, il est nommé à la Cour suprême (Tribunal Supremo). En 1994, il est promu au rang de procureur en chef de la chambre pénale (Sala de lo Penal) de cette institution judiciaire majeure.

Il est surtout connu du grand public pour avoir été le premier magistrat espagnol à s’être intéressé aux Groupes antiterroristes de Libération (Grupos Antiterroristas de Liberación), organisation paramilitaire illégale créée par le gouvernement de Felipe González (Parti socialiste ouvrier espagnol) dans les années 80 pour lutter contre le terrorisme séparatiste basque de l’ETA. Il a notamment enquêté sur l’enlèvement du citoyen franco-espagnol Segundo Marey par cette organisation.

Source : https://elpais.com/espana/2020-04-24/muere-jose-maria-luzon-cuesta-ex-teniente-fiscal-del-supremo.html

Le film espagnol « El año del descubrimiento » remporte le festival du Cinéma du Réel

Des images extraites du film espagnol « El año del descubrimiento » (photographies : La Vanguardia)

Organisé chaque année par le Centre Georges-Pompidou de Paris (France), le festival international du Cinéma du Réel met en lice des documentaires et organisait en 2020 sa 42e édition à distance en raison de l’épidémie mondiale de coronavirus. Il a été remporté cette année par le film espagnol intitulé El año del descubrimiento (littéralement, L’Année de la Découverte), qui dure 200 minutes.

Réalisé par Luis López Carrasco, ce documentaire se déroule en 1992, alors que les Jeux olympiques d’été de Barcelone (Catalogne) et l’Exposition universelle de Séville (Andalousie) battent leur plein. Le long métrage se concentre sur l’incendie du Parlement de la Région de Murcie, qui a lieu après des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.

Source : https://www.lavanguardia.com/cine/20200326/48105500599/el-ano-del-descubrimiento-ganadora-festival-cinema-du-reel.html

Le régime alimentaire des Ibères est mis au jour par des archéologues

Une recréation du site archéologique de La Bastida, situé sur le territoire de l’actuelle commune de Totana, dans la Région de Murcie (image : Dani Méndez-Revives et El País)

Il y a environ 4 000 ans fleurissait dans le Sud-Est de la péninsule Ibérique la culture d’El Argar, qui tire son nom du site archéologique éponyme, situé sur le territoire de la commune d’Antas, dans la province d’Almería (Andalousie). Il s’agissait à l’époque de l’une des plus avancées d’Europe et son économie reposait pour l’essentiel sur l’agriculture et le travail des métaux. Depuis des décennies, les archéologues espagnols et étrangers étudient de près cette culture, qui connaissait un début de division du travail et des classes sociales naissantes. D’autres sites archéologiques liés à El Argar sont apparus depuis la découverte du site d’Antas, comme celui de La Bastida, à Totana (Région de Murcie) ; celui de Gatas, à Turre (province d’Almería) ; ou encore celui de Fuente Álamo de Murcia (Région de Murcie).

Tous ces anciens lieux d’habitation sont situés sur des hauteurs naturelles qui ont été passées au peigne fin par les chercheurs, notamment afin d’établir quel était le régime alimentaire des représentants de la civilisation d’El Argar et, partant, d’une bonne partie des Ibères de la Préhistoire. Grâce au recours aux isotopes du carbone et de l’azote, l’équipe dirigée par l’Espagnol Jordi Voltas, de l’Université de Lérida (Catalogne), d’importantes découvertes ont pu être faites à ce sujet et ont été publiées dans la revue en ligne PLoS ONE, éditée à San Francisco, en Californie (États-Unis d’Amérique). L’on sait désormais qu’hommes et femmes avaient à peu de choses près le même régime alimentaire mais que ce dernier variait beaucoup en fonction de la richesse et de la classe sociale. Par exemple, la viande était réservée à une petite élite et, plus le temps passait, plus la civilisation d’El Argar déclinait et plus l’apport en végétaux augmentait.

Source : https://elpais.com/ciencia/2020-03-11/la-dieta-de-los-ibericos-prehistoricos-se-basaba-en-los-cereales-y-solo-para-la-casta-tambien-en-la-carne.html

Le Musée de l'Amérique de Madrid pourrait faire rénover un important tableau avec l'aide de mécènes étrangers

L’entrée principale du Musée de l’Amérique, à Madrid (photographie : Office du Tourisme de Madrid)

Sis à Madrid, en plein arrondissement de Moncloa-Aravaca, le Musée de l’Amérique (Museo de América) a été fondé en 1941 et regroupe de nombreuses collections d’art, d’archéologie et et d’ethnographie en rapport avec le Nouveau-Monde. Il dispose ainsi de 25 000 œuvres et objets depuis le Paléolithique jusqu’au XXIe siècle. Il a récemment lancé une étude conjointe avec la fondation Getty de Los Angeles (Californie, États-Unis d’Amérique) afin de déterminer si la restauration d’un très important tableau, La Vie de la Vierge (La vida de la Virgen, en version originale) du peintre baroque mexicain Miguel Cabrera (1695-1768), peut être menée par les deux organismes.

Une grande exposition temporaire consacrée à cet artiste doit en effet être organisée en 2023 au sein du Musée de l’Amérique, ainsi que l’a confirmé aux médias la directrice de l’institution, Encarnación Hidalgo. Au mois de décembre 2019, le Ministère espagnol de la Culture et du Sport, aujourd’hui dirigé par José Manuel Rodríguez Uribes (Parti socialiste ouvrier espagnol), a acquis plusieurs tableaux de ce peintre précisément en vue de l’organisation de ladite exposition et de leur conservation postérieure. Au mois de février 2020 a eu lieu une série de journées d’études à laquelle ont participé des spécialistes de Miguel Cabrera à Madrid, Séville (Andalousie), Murcie (Région de Murcie) ainsi qu’au Mexique et au Pérou.

Source : https://www.efe.com/efe/espana/cultura/el-museo-de-america-estudiara-y-restaurara-las-pinturas-miguel-cabrera/10005-4180601