Un passeport espagnol (photographie : Un Mundo Pequeño)
En 2019, pour la septième année consécutive, l’Espagne a battu son record de golden visas (visados dorados) octroyés à des étrangers avec 8 061 permis de ce genre accordés. Ce système a été mis en place outre-Pyrénées en 2013, sur initiative du gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire), afin que puissent en bénéficier des investisseurs, des entrepreneurs et des professionnels hautement qualifiés qui créeraient de la valeur chez notre voisin ibérique.
Concrètement, le chiffre de l’année dernière représente une augmentation de 22,6 % des visas de ce type octroyés par rapport à l’année 2018. Le regroupement familial, le transfert d’une entreprise outre-Pyrénées et l’achat d’un bien immobilier d’une valeur supérieure à 500 000 euros ont été les causes les plus courantes de concession des golden visas en Espagne.
Un parc solaire espagnol situé à Manacor, sur l’île de Majorque, aux îles Baléares (photographie : Wikipedia)
Selon des données fournies par le Réseau électrique d’Espagne (Red Eléctrica de España, REE), organisme public sis à Madrid, le jeudi 12 mars 2020, les énergies renouvelables représentent désormais outre-Pyrénées la majorité de la puissance électrique installée en cumulé, devant les énergies fossiles. Concrètement, elle pèsent aujourd’hui 52 % du parc énergétique de notre voisin ibérique, soit un total de près de 54 gigawatts (et environ 105 gigawatts si on y ajoute les autres énergies « propres »). Dans cet ensemble, l’éolien représente 46 % et le solaire, 16 %.
En 2019, alors que les énergies renouvelables ont fortement progressé dans la puissance électrique en Espagne, le charbon a reculé jusqu’à 4,3 % de la production d’électricité. Ces résultats sont le fruit de deux plans d’installation d’énergies renouvelables par le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire) en 2017 et 2018. L’éolien est désormais la première source d’électricité du pays en termes de puissance installée, devant le cycle combiné du gaz naturel.
Le palais des congrès de Madrid, situé avenue de la Castillane (photographie : Chema Barroso et Madridiario)
Comme prévu par le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire), le palais des congrès de Madrid, situé avenue de la Castillane et abandonné en 2012 au profit du centre IFEMA, situé plus au Nord, sera cédé pour une durée de 40 ans à l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT), agence de l’Organisation des Nations unies (ONU) dont le siège se trouve déjà dans la capitale espagnole. Pour ce faire, l’ensemble doit être entièrement rénové et réhabilité pour un montant total de 72 millions d’euros.
La somme consacrée à la modernisation du palais en lui-même atteindra 60,9 millions d’euros tandis que 11,6 millions d’euros seront investis pour créer des bureaux modernes qui viendront servir d’annexe à l’infrastructure et accueilleront le siège de l’OMT. Les travaux permettront notamment de régler les problèmes de sûreté et de protection du bâtiment qui avaient été détectés au début des années 2010 et qui avaient poussé à la fermeture du site. Ce dernier avait été bâti en 1970 pour un budget qui atteignait à l’époque l’équivalent de 80 millions d’euros.
La centrale photovoltaïque de Tejeda de Tiétar, dans la province de Cáceres, en Estrémadure (photographie : Solparpack et El Independiente)
Au cours de l’année 2019, notre voisin ibérique a vu l’installation sur son sol de 6 456 mégawatts d’électricité renouvelable, soit vingt fois plus qu’au cours de l’année 2018 (330 mégawatts). Il s’agit d’un nouveau record qui bat celui qu’avait établi l’Espagne au cours de la décennie 2000, selon les données fournies par l’opérateur du système électrique de notre voisin pyrénéen, Réseau Électrique d’Espagne (Red Eléctrica de España, REE), sis à Alcobendas (Communauté de Madrid). En 2008, en effet, 4 658 mégawatts d’énergies « vertes » avaient été mises en route outre-Pyrénées, avant le début de la crise économique et le ralentissement des investissements dans le domaine.
Une nouveauté par rapport il y a dix ans, cependant : l’essentiel des centrales photovoltaïques et éoliennes mises en place l’année dernière en Espagne n’ont bénéficié d’aucune aide financière de l’État. Elles font en revanche partie du plan mis en œuvre dans le domaine par le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire) en 2017. À l’époque, l’État central avait ainsi permis aux entreprises concernées de construire des centrales de production pour un maximum de 8 000 mégawatts. En 2019, par ailleurs, la production d’électricité photovoltaïque et éolienne a battu tous les records. Ainsi, le 3 novembre dernier, les éoliennes ont couvert 75,97 % de la demande électrique immédiate.
L’ancien président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy (Parti populaire) – Photographie : ABC
C’est une information révélée par l’émission El partidazo de COPE (littéralement, Le Sacré Match de la COPE), sur la fréquence radio espagnole COPE, que le principal intéressé n’a pour le moment ni confirmé, ni démenti : l’ancien président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy (Parti populaire), voudrait-il déposer sa candidature pour présider la Fédération espagnole royale de Football (Real Federación Española de Fútbol, RFEF) ? Son actuel dirigeant est Luis Rubiales et une candidature semble s’être déjà déclarée à sa succession, celle du gardien de but espagnol Iker Casillas, ancien membre de la sélection espagnole – sachant que Rubiales sera candidat à sa propre succession.
Mais il semblerait que, si Casillas se désiste finalement, Mariano Rajoy soit sur les rangs. En effet, selon le journaliste de la COPE Juan Antonio Alcalá, le gardien de but réfléchit toujours à sa position à ce sujet tandis qu’il est bien connu que Rajoy est un grand amateur de football – et un fin connaisseur du ballon rond. Iker Casillas, qui joue actuellement pour le FC Porto (Portugal), devrait en premier lieu décider à la fin de la saison (entre mai et juin 2020) s’il poursuit sa carrière professionnelle ou s’il y met au contraire un terme. De quoi alimenter, dans tous les cas, les gazettes sportives.
La ministre espagnole du Travail, Yolanda Díaz (Unidas Podemos) – Photographie : La Voz de Galicia
Ce mercredi 22 janvier 2020, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), les principaux syndicats de travailleurs du pays et les représentants des organisations patronales se sont mis d’accord sur une augmentation du salaire minimal (Salario Mínimo Interprofesional, SMI) jusqu’à 950 euros par mois sur quatorze mois. C’est moins que ce qu’avait promis Podemos, qui espérait en effet le faire monter jusqu’à 1 000 euros par mois. La Confédération espagnole des Organisations d’Entrepreneurs (Confederación Española de Organizaciones Empresariales, CEOE), dont l’actuel président est Antonio Garamendi, ainsi que la Confédération espagnole de la petite et de la moyenne Entreprise (Confederación Española de la Pequeña y Mediana Empresa, CEPYME), présidée par Gerardo Cuerva, ont toutefois refusé de s’engager plus avant.
L’exécutif au sein duquel Yolanda Díaz (Unidas Podemos) est ministre du Travail souhaite en effet faire suivre cette augmentation de plusieurs autres sur les prochaines années, jusqu’à plus de 1 000 euros par mois, ce que refusent les organisations patronales. Entre 2016 et 2020, le SMI a donc connu un accroissement de 45 %, avec un bond de 22 % rien que sur l’année 2019. Cette nouvelle mesure promue par Pedro Sánchez et ses ministres devrait bénéficier à plus de deux millions de travailleurs, même s’il reste plusieurs inconnues, notamment concernant les employés à temps partiel. Yolanda Díaz a également certifié aux médias que, dans la foulée, elle allait réfléchir à une dérogation au moins partielle de la réforme du marché du travail promue par le cabinet de Mariano Rajoy (Parti populaire) en 2012, même si des doutes demeurent en la matière.
Des usagers d’un bureau pour l’emploi de la Communauté de Madrid (photographie : El Economista)
Selon de récentes déclarations de la Banque d’Espagne, organisme sis à Madrid et présidé par Pablo Hernández de Cos, le seuil de croissance du produit intérieur brut (PIB) nécessaire à la création d’emploi dans le pays aurait singulièrement diminué au cours des dernières années. L’institution affirme ainsi que de nouveaux postes de travail peuvent être créés outre-Pyrénées même si ladite croissance ne dépasse pas 1 %. Selon la Banque d’Espagne, la réforme du marché du travail mise en place par le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire) en 2012 est en partie à l’origine de ce phénomène.
De fait, selon Hernández de Cos, la création d’emploi en Espagne est plus dynamique aujourd’hui qu’elle ne l’était avant le début de la crise économique de 2008. Désormais, toujours en accord avec ses déclarations, le ralentissement de la conjoncture économique retombe majoritairement sur d’autres variables macro-économiques que la création de postes de travail. Une récession massive et prolongée serait donc moins dommageable à l’emploi outre-Pyrénées qu’auparavant.
Paloma Santamaría, huissière historique du Congrès des députés, à Madrid (photographie : EFE, Emilio Naranjo et La Razón)
C’est en 1983 que Paloma Santamaría a fait son entrée au Congrès des députés (chambre basse des Cortes, le Parlement espagnol) en tant qu’huissière et elle y a officié dans son traditionnel uniforme pendant trente-six ans. Il s’agit probablement de l’employée la plus médiatique de l’institution et elle a pris sa retraite le 4 novembre dernier. Elle a ainsi connu cinq présidents du gouvernement : Felipe González (Parti socialiste ouvrier espagnol, 1982-1996), José María Aznar (Parti populaire, 1996-2004), José Luis Rodríguez Zapatero (PSOE, 2004-2011), Mariano Rajoy (PP, 2011-2018) et Pedro Sánchez (PSOE, depuis 2018).
Elle a organisé la veillée funèbre de grandes figures comme Leopoldo Calvo-Sotelo (Union du Centre démocratique, président du gouvernement de 1981 à 1982, mort en 2008), Gabriel Cisneros (PP, décédé en 2007, l’un des « sept pères de la Constitution » de 1978) ou encore Alfredo Pérez Rubalcaba (décédé en 2019, plusieurs fois ministre). Elle était également présente lors de la proclamation en tant que roi que Philippe VI, le 19 juin 2014, et a dû assister à bien des négociations et discussions plus ou moins secrètes.
Un drone Predator B qui va être utilisé par l’armée espagnole (photographie : ABC)
Conçus par les États-Unis d’Amérique, auxquels l’armée espagnole les a achetés, les Predator B sont des drones de dernière génération qui seront opérationnels outre-Pyrénées à partir de janvier 2020. Également nommés MQ-9 Reaper, ils seront connus au sein des forces armées de notre voisin ibérique sous le nom de code NR.5. Leurs premières pièces de rechange ont été livrées à la fin du mois de septembre 2019 à la base aérienne de Talavera la Real, dans la province de Badajoz (Estrémadure).
C’est en novembre 2015 que le Conseil des ministres, alors présidé par Mariano Rajoy (Parti populaire), a validé l’achat de cette nouvelle unité fabriquée par l’entreprise américaine General Atomics Aeronautical Systems Inc. (GA-ASI). Il s’agira désormais de former les pilotes au sol et les spécialistes des capteurs situés sur ces appareils.
Un yacht en construction dans les chantiers navals Astondoa de Santa Pola, dans la province d’Alicante (Communauté de Valence) – Photographie : El País
Selon les données fournies par le Trésor public espagnol (Agencia Tributaria) pour l’année 2017, il y a outre-Pyrénées 611 contribuables qui déclarent disposer d’un patrimoine de 30 millions d’euros au moins, soit 74 % de plus qu’en 2011, lorsque l’on en comptait 352. Cette année-là, le président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero (Parti socialiste ouvrier espagnol) avait rétabli l’impôt sur la fortune (impuesto sobre el patrimonio) afin de faire face à la dégradation des finances publiques dans le cadre de la crise économique de 2008.
La suppression de cette taxe par Mariano Rajoy (Parti populaire) a fait exploser le nombre de contributeurs fortunés, y compris dans la catégorie de ceux qui déclarent posséder un patrimoine de 1,5 million d’euros ou plus : 60 337, soit 35 % de plus qu’en 2011. Ces statistiques démontrent que les citoyens espagnols les plus aisés ont davantage profité que les plus défavorisés de la reprise économique enclenchée en 2014-2015.