L’Espagne chute lourdement dans le classement PISA en matière de lecture

Le lycée Zorrilla de Valladolid, en Castille-et-León (photographie : Soria Noticias)

Le 3 décembre 2019, le classement PISA, qui mesure les acquis des élèves de primaire dans plusieurs disciplines au niveau international, était révélé pour les pays faisant partie de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches »), sise à Paris (France). Les résultats en matière de lecture pour l’Espagne n’avaient cependant pas été dévoilés en raison d’incohérences dans l’évaluation et les réponses fournies par les élèves.

Finalement, l’OCDE a remanié les statistiques qui lui sont parvenues afin de proposer ce jeudi 23 juillet les résultats finaux. Pour 2018, dans ce secteur, notre voisin ibérique chute de 19 points par rapport aux chiffres disponibles pour 2015, passant ainsi de 496 à 477 points – la moyenne de l’OCDE se situe à 487 points et celle de l’Union européenne (UE), à 489 points. Seules la Castille-et-León, la Principauté des Asturies, la Galice et l’Aragon sont les communautés autonomes à dépasser ces deux moyennes.

Source : https://www.abc.es/sociedad/abci-espana-picado-lectura-pisa-enormes-dudas-sobre-fiabilidad-datos-202007231137_noticia.html

Publicité

Décès de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados à l’âge de 98 ans

L’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados (photographie : ABC)

L’on apprenait ce mardi 21 juillet 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 98 ans, de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados, qui était né à Salamanque (Castille-et-León) le 29 mars 1922. Helléniste de formation, il obtient son doctorat de philologie classique à l’Université de Salamanque à l’Université centrale de Madrid (devenue depuis lors Université Complutense) en 1946. Après avoir occupé divers postes de professeur de grec à Madrid et Barcelone (Catalogne), il obtient un poste à l’Université Complutense.

Il y reste de 1952 à 1988. Président d’honneur de la Société espagnole des Études classiques (Sociedad Española de Estudios Clásicos, SEEC), directeur de diverses revues appartenant à son champ de compétence (Emerita, Revista española de lingüística), il coordonne également la collection de classiques latins et grecs Alma Máter, publiée par le Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) de Madrid.

Outre la littérature grecque classique, il se distingue également par des recherches et ouvrages sur la littérature latine, espagnole et indienne. Expert en linguistique indo-européenne, il reçoit en 1989 le prix Aristote-Onassis, remis par la Grèce, pour son dictionnaire du grec classique et médiéval. Le 28 avril 1991, il est reçu à l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), au fauteuil d, en remplacement de Dámaso Alonso (1898-1990).

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-muere-academico-francisco-rodriguez-adrados-202007211205_noticia.html

Décès de l’écrivain espagnol Juan Marsé à l’âge de 87 ans

L’écrivain espagnol Juan Marsé, photographié en 1991 (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce dimanche 19 juillet le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 87 ans, de l’écrivain espagnol Juan Marsé Carbó, qui était né dans la capitale catalane le 8 janvier 1933. Originaire du quartier barcelonais de Guinardó, il faisait partie de l' »École de Barcelone » (Escuela de Barcelona) avec d’autres grands écrivains espagnols, à l’image de Jaime Gil de Biedma (1929-1990), Carlos Barral (1928-1989) ou encore Manuel Vázquez Montalbán (1939-2003).

Considéré comme l’un des romanciers majeurs de l’Espagne actuelle, il avait reçu le Prix Planeta en 1978, le Prix national de Narration en 2001 et le prix Cervantes en 2008. On lui doit des chefs-d’œuvre intemporels de la littérature espagnole, à l’image de Teresa l’après-midi (Últimas tardes con Teresa, en version originale), La Fille à la culotte d’or (La muchacha de las bragas de oro, en version originale) ou encore Cette putain si distinguée (Esa puta tan distinguida, en version originale).

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-muere-escritor-juan-marse-87-anos-202007191038_noticia.html

Décès de l’écrivain et journaliste espagnol Manuel M. Almeida à l’âge de 58 ans

L’écrivain et journaliste espagnol Manuel M. Almeida (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce mardi 14 juillet 2020 le décès à Las Palmas de Grande Canarie, dans la province du même nom, sur l’île de Grande Canarie (îles Canaries), du journaliste, écrivain et musicien Manuel Martín Almeida Peña (dit Manuel « M. » Almeida), qui était né dans la même ville en 1962. Fondateur en 1979 d’un groupe musical baptisé Nueva Semilla (littéralement, « Nouvelle Graine »), dont il est le chanteur, parolier et compositeur, il se lance en solitaire à partir de 1990 en tant que chanteur-auteur-compositeur.

Journaliste auprès des publications régionales Canarias7 et La Provincia, il s’y spécialise comme chroniqueur musical. De 2009 à 2015, après avoir gravi les échelons dans le domaine du journalisme, il est nommé chef du Département de la Presse du gouvernement régional des îles Canaries, sous la présidence de Paulino Rivero (Coalition canarienne). On lui doit par ailleurs plusieurs romans ainsi que des récits divers, comme El líder las alcantarillas (littéralement, Le Leader des égouts), publié en 2016.

Source : https://diariodeavisos.elespanol.com/2020/07/fallece-el-periodista-y-escritor-canario-manuel-m-almeida/

Décès de l’actrice espagnole Victoria Rodríguez à l’âge de 88 ans

L’actrice espagnole Victoria Rodríguez (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce mercredi 15 juillet 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 88 ans, de l’actrice espagnole Victoria Rodríguez Clavijo, qui était née dans la capitale espagnole le 24 septembre 1931. Fille des acteurs Manolo Rodríguez et Paquita Clavijo, elle débute dans le monde de la comédie dans les années 40, intégrant notamment la compagnie de Valeriano León et Aurora Redondo. Dès 1949, elle apparaît à l’affiche de grandes pièces de théâtre madrilènes, comme Don Periquito, de José de Lucio.

En 1959, elle épouse le célèbre dramaturge espagnol Antonio Buero Vallejo (1916-2000) et joue dans de nombreuses pièces qu’il a écrites, comme Hoy es fiesta (littéralement, Aujourd’hui, c’est la fête), Las meninas (littéralement, Les Ménines), Aventura en lo gris (littéralement, Aventure dans le gris), La fundación (littéralement, La Fondation), Jueces en la noche (littéralement, Juges dans la nuit) ou encore Las cartas boca abajo (littéralement, Les Cartes face retournée).

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-muere-actriz-victoria-rodriguez-viuda-buero-vallejo-202007151722_noticia.html?vca=rrss&vmc=abc-es&vso=tw&vli=cm-cultura

« Comprendre l’Espagne d’aujourd’hui – Avec Nicolas Klein pour le Cercle Aristote »

La première de couverture de mon dernier ouvrage en date (photographie : éditions Ellipses)

L’excellent site suisse Ekouter.net propose désormais en version audio la présentation de mon dernier ouvrage en date, Comprendre l’Espagne d’aujourd’hui – Manuel de civilisation, publié le 25 février dernier par les éditions Ellipses, présentation que j’avais réalisée pour le Cercle Aristote, basé à Paris : http://ekouter.net/comprendre-l-espagne-d-aujourd-hui-avec-nicolas-klein-pour-le-cercle-aristote-5152

Une bonne partie de mes interventions dans divers cadres est d’ailleurs disponible en version audio sur le même site : http://ekouter.net/tag/Nicolas%20Klein

Vous pouvez acquérir mon manuel Comprendre l’Espagne d’aujourd’hui dans la plupart des librairies et des enseignes culturelles ainsi que sur de nombreux sites Internet, dont l’américain Amazon : https://www.amazon.fr/dp/2340036224/?coliid=I3G91CKNDJXJZD&colid=3PPPD0EEDTCID&psc=1

Une nouvelle bande dessinée historique espagnole revient sur le destin de l’héroïne María Pita

Une vision de l’héroïne espagnole María Pita au sein d’une nouvelle bande dessinée espagnole (photographie : La Opinión de La Coruña)

Publié à intervalle régulier par la maison d’édition espagnole Cascaborra, la série de bandes dessinées baptisée Historia de España en viñetas (littéralement, Histoire de l’Espagne en vignettes) propose en ce mois de juillet 2020 un nouveau numéro consacré à l’héroïne populaire María Pita – de son vrai nom María Mayor Fernández de Cámara y Pita (1565-1643). Elle est connue outre-Pyrénées pour avoir mené la résistance de la ville de La Corogne (Galice), où elle résidait, face à la contre-armada anglaise de 1589.

Une statue lui est même consacrée au centre de la place qui porte son nom, devant l’hôtel de ville de La Corogne. Ce numéro est préfacé par l’historien espagnol Javier Santamarta, habitué des ouvrages historiographiques à destination du grand public. D’autres personnages espagnols présents dans les sources peuplent cet ouvrage qui allie divertissement et connaissance sérieuse du passé.

Source : https://www.laopinioncoruna.es/contraportada/2020/07/12/maria-pita-atraviesa-fronteras-gallegas/1517366.html

Décès de l’actrice espagnole Carme Contreras à l’âge de 87 ans

L’actrice espagnole Carme Contreras (photographie : El Heraldo de Aragón)

L’on apprenait ce lundi 6 juillet 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 87 ans, de l’actrice espagnole Carme Contreras Verdiales, qui était née à Saragosse (Aragon) le 4 octobre 1932. Elle fait ses débuts au théâtre en 1954 dans La ferida luminosa (littéralement, La Blessure lumineuse), pièce en langue catalane de l’Espagnol Josep Maria de Sagarra (1894-1961).

Au cinéma, elle tourne dans toute une série de longs métrages entre 1952 et 2007. Le grand public se souvient cependant d’elle essentiellement pour ses rôles à la télévision, que ce soit sur la télévision publique espagnole (Televisión Española, TVE) ou sur la télévision régionale catalane (TV3). Elle a également une importante carrière en tant que doubleuse.

Source : https://www.heraldo.es/noticias/ocio-y-cultura/2020/07/06/muere-la-actriz-carme-contreras-a-los-87-anos-1384434.html

Décès du poète espagnol Joaquín Marco à l’âge de 85 ans

Le poète espagnol Joaquín Marco (photographie : Punt Avui)

L’on apprenait ce vendredi 3 juillet 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 85 ans, du poète espagnol Joaquín Marco Revilla, qui était né dans la capitale catalane en 1935. Philologue de formation, il enseigne l’histoire de la littérature espagnole à l’Université de Barcelone jusqu’à son décès après avoir soutenu sa thèse, intitulée Los pliegos sueltos poéticos en el siglo XIX – Introducción al estudio del pliego de cordel y de sus vertientes literarias (1750-1850) – littéralement, Les feuilles volantes poétiques au XIXe siècle – Introduction à l’étude des feuillets « de cordel » et de leurs versants littéraires (1750-1850).

Critique littéraire dans différents journaux espagnols (La Vanguardia, El Periódico de Cataluña, ABC, La Razón, El Mundo), il est proche, dans sa production poétique propre, des différentes avant-gardes hispanophones du XXe siècle ainsi que des tenants de l’antipoésie. On lui doit de nombreux recueils en langue espagnole, comme Fiesta en la calle (littéralement, Fête dans la rue), en 1961 ; Abrir una ventana a veces no es sencillo (littéralement, Ouvrir une fenêtre n’est parfois pas simple), en 1965 ; Algunos crímenes y otros poemas (littéralement, Quelques crimes et autres poèmes) en 1971 ; ou encore Aire sin voz (littéralement, Air sans voix) en 1974.

Source : https://www.elpuntavui.cat/cultura/article/19-cultura/1814916-mor-el-poeta-joaquim-marco.html

Une bande dessinée est réalisée en Espagne pour honorer la mémoire du marin Blas de Lezo

Une illustration tirée de la bande dessinée espagnol « Lezo » (photographie : RTVE)

Né en 1689 et mort en 1741, le marin espagnol Blas de Lezo y Olavarrieta est considéré comme l’un des meilleurs de l’histoire de notre voisin ibérique en raison de sa bravoure, de son abnégation et de ses capacités de commandement et de réflexion stratégique. Il est notamment connu pour son éclatante victoire face à une flotte britannique composée de 200 bateaux et 30 000 hommes qui tente d’attaquer le port alors espagnol de Carthagène des Indes (actuelle Colombie). Face à cette « armada », il ne peut pourtant opposer que 6 navires et 3 000 soldats.

C’est pour honorer sa mémoire que la bande dessinée Lezo, récemment sortie outre-Pyrénées, a été réalisée par le scénariste Ángel Miranda Vicente, le dessinateur Guillermo Mogorrón, le coloriste Miguel Ángel Abad et l’historien Ramón Vega. L’ouvrage relate non seulement l’incroyable bataille remportée par Blas de Lezo mais met aussi en valeur sa rivalité avec l’amiral anglais Edward Vernon (1684-1757) ou encore son talent pour penser l’art de la guerre navale.

Source : https://www.rtve.es/noticias/20200701/blas-lezo-su-imposible-victoria-sobre-ingleses-cambio-historia-del-nuevo-mundo/2023549.shtml