Les divorces et séparations en Espagne ne cessent de baisser

Le roi Philippe VI (à gauche) et la reine Letizia, alors prince et princesse des Asturies, à la sortie de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Almudena, à Madrid, lors de leur mariage, en 2004 (photographie : Ricardo Gutiérrez et El País)

Selon les données de 2019 fournies par le Forum de la Famille, organisé chaque année en Espagne et qui a compilé les chiffres recueillis par le Conseil général du Pouvoir judiciaire (Consejo General del Poder Judicial, CGPJ), pour la cinquième année consécutive, le nombre de séparations de corps et de biens ainsi que de divorces a baissé chez notre voisin ibérique. Concrètement, l’on a enregistré l’année dernière 109 567 procédures de ce type outre-Pyrénées, soit le nombre le plus bas depuis 2015. En 2019, toutes les formes de rupture du mariage ont ainsi diminué : – 0,4 % pour le divorce d’un commun accord ; – 3,6 % pour les divorces contentieux ; – 5,4 % de séparations d’un commun accord ; – 7,6 % pour les séparations contentieuses.

C’est dans la Communauté de Valence que le plus grand nombre de ruptures du mariage ont été enregistrées l’année dernière – 26,7 couples en moyenne y ont ainsi recours par tranche de 10 000 habitants. La communauté autonome est suivie des îles Baléares, avec 26,5 ruptures en moyenne par tranche de 10 000 habitants. La troisième autonomie dans le domaine est constituée par les îles Canaries (25,7 pour 10 000). À l’autre bout du classement, l’on retrouve la Castille-et-León (18,4 ruptures du mariage par tranche de 10 000 habitants), le Pays basque (19,7 pour 10 000) et l’Estrémadure (20,8 pour 10 000).

Source : https://www.abc.es/sociedad/abci-amor-si-goza-buena-salud-espana-202003120408_noticia.html

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« Nicolas Klein : L’ Espagne, une irresponsabilité criminelle ? (EDLQ #3) »

Une capture d’écran de la vidéo de cet entretien (image : Cercle Aristote et YouTube)

Cet entretien, intitulé « Nicolas Klein : L’Espagne, une irresponsabilité criminelle ? (EDLQ #3) », a été donné par votre serviteur au Cercle Aristote, basé à Paris, et s’intéresse notamment à la crise du coronavirus chez notre voisin pyrénéen : https://youtu.be/yI2LGLWSI7I

Le défilé de la Journée des Forces armées espagnoles aura lieu cette année à Huesca

Des légionnaires espagnols défilent (photographie : Juan Manuel Serrano et ABC)

Après Guadalajara (Castille-La Manche) en 2017, Logroño (La Rioja) en 2018 et Séville (Andalousie) en 2019, cette année, c’est la ville de Huesca (Aragon) qui accueillera le défilé militaire clôturant la Journée des Forces armées espagnoles (Día de las Fuerzas Armadas, souvent abrégé DIFAS). L’événement aura lieu le samedi 30 mai et comptera, comme d’habitude, la présence du roi d’Espagne, Philippe VI, ainsi que celle de son épouse, la reine Letizia, et de la ministre de la Défense, Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol).

Le choix de Huesca ne doit rien au hasard puisque la cité aragonaise doit abriter une nouvelle garnison, la division Castillejos, qui sera logée au sein du quartier général Sancho-Ramírez. Environ 700 militaires doivent ainsi quitter leur régiment de Madrid pour cette capitale de province du Nord de l’Aragon, au pied des Pyrénées. La décision de les déplacer a été prise en décembre 2017 par la ministre de la Défense de l’époque, María Dolores de Cospedal (Parti populaire).

Source : https://www.abc.es/espana/abci-huesca-albergara-fuerzas-armadas-30-mayo-202002052130_noticia.html

Selon « The Times », la princesse des Asturies est l’une des étoiles montantes mondiales de 2020

La princesse des Asturies, Leonor, en octobre 2019 au théâtre Campoamor d’Oviedo (Principauté des Asturies), lors de la cérémonie de remise des prix qui portent son nom (photographie : EFE et ABC)

Au début du mois de janvier 2020, le prestigieux journal britannique The Times a proposé une liste des vingt personnes qui, selon ses rédacteurs, sont les « étoiles montantes » de l’année en cours. Parmi les personnalités sélectionnées, l’on retrouve l’héritière au trône d’Espagne, Leonor, princesse des Asturies, fille aînée du roi Philippe VI et de la reine Letizia. Le correspondant du Times à Madrid, Isambard Wilkinson, a souligné que la jeune fille de quatorze ans a fait des débuts remarquables en fin d’année 2019.

Cela a notamment été le cas à l’occasion de la remise des prix Princesse-des-Asturies, à Oviedo (Principauté des Asturies), puis lors de la cérémonie des prix Princesses-de-Gérone, dans cette capitale de province catalane. C’est à Barcelone (Catalogne) que Leonor s’est notamment exprimée en plusieurs langues (espagnol, catalan, anglais et arabe), en pleine crise séparatiste dans la communauté autonome.

Source : https://www.abc.es/estilo/gente/abci-princesa-leonor-entre-estrellas-ascenso-2020-202001030258_noticia.html#vca=rrss-inducido&vmc=abc-es&vso=tw&vli=noticia-foto

Les termes « émoticône » et « émoji » sont les mots de l’année pour la Fundéu BBVA

La reine d’Espagne Letizia (première à gauche) lors d’une réunion au siège madrilène de la Fundéu BBVA (photographie : Maison de Sa Majesté le roi)

Parrainée par la banque BBVA (dont le siège se trouve à Bilbao, dans la province de Biscaye, au Pays basque), la Fondation de l’Espagnol urgent (Fundación del Español Urgente), sise à Madrid et souvent désignée sous l’acronyme Fundéu BBVA, élit chaque année le mot qui a le plus marqué les 365 jours écoulés. Après el escrache (manifestation de mécontentement de la population visant une personnalité en particulier, généralement politique, devant son domicile ou son lieu de travail) en 2013, el selfi (« le selfie« ) en 2014, el refugiado (« le réfugié ») en 2015, el populismo (« le populisme ») en 2016, la aporofobia (« l’aporophobie », c’est-à-dire la peur des pauvres) en 2017 et el microplástico (« le microplastique ») en 2018, c’est au tour de el emoticono (« l’émoticône ») et el emoji (« l’émoji ») de connaître le même sort en 2019.

Les émoticônes et émojis sont ces visages exprimant divers sentiments et émotions ou ces pictogrammes utilisés sur Internet, que ce soit sur les forums en ligne ou les réseaux sociaux, afin de transmettre rapidement une idée particulière. Ils ont été inventés dès les années 90 mais leur succès est plus récent, à la faveur de la démocratisation d’Internet. Le coordinateur général de la Fundéu BBVA, Javier Lascuráin, et son président, Mario Tascón, ont rappelé à cet égard qu’émoticônes et émojis sont probablement ce qui se rapproche le plus d’un langage universel.

Source : https://www.elmundo.es/cultura/2019/12/29/5e0873e721efa08e488b4657.html

Philippe VI fait un déplacement officiel en Israël pour les 75 ans de la fin de la Shoah

Le roi d’Espagne, Philippe VI (à gauche), et la reine Letizia, alors prince et princesse des Asturies, lors d’une visite officielle à Yad Vashem (Israël) en 2011 (photographie : Reuters et ABC)

Ce mercredi 22 et ce jeudi 23 janvier 2020, le roi d’Espagne Philippe VI effectue un déplacement officiel à Jérusalem (Israël) où il commémorera, en compagnie des autorités de l’État hébreu et de nombreux invités étrangers, le soixante-quinzième anniversaire de la fin de la Shoah, ce grand génocide des Juifs qui s’est produit durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et s’est achevé par la libération des camps de concentration et d’extermination. Environ cinquante chefs d’État ont été officiellement conviés à cette cérémonie par le président d’Israël, Reuven Rivlin, et devront se retrouver au Centre mondial de Commémoration de l’Holocauste de Yad Vashem.

La veille, Philippe VI partagera un dîner avec le chef d’État hébreu dans sa résidence officielle de Beit HaNassi, toujours à Jérusalem. Quand il était encore prince des Asturies et à plus forte raison depuis qu’il a été proclamé roi d’Espagne, Philippe VI a régulièrement fait référence à ce génocide historique dans ses interventions publiques, insistant également sur les Espagnols qui ont été déclarés « Justes parmi les Nations » – ils sont au nombre de neuf. Le lundi 27 janvier, le roi sera accompagné de son épouse, la reine Letizia, pour un voyage officiel à Auschwitz, le plus grand ensemble concentrationnaire de l’Allemagne nazie, aujourd’hui situé en Pologne.

Source : https://www.abc.es/espana/casa-real/abci-viaja-jerusalen-y-auschwitz-75-aniversario-holocausto-202001190148_noticia.html?__twitter_impression=true

Quelques-unes des 500 Espagnoles les plus influentes de l’année 2019

Le roi d’Espagne, Philippe VI (à droite), et son épouse la reine Letizia lors d’une visite de la vieille ville de La Havane, à Cuba, en novembre 2019 (photographie : Getty Images)

Le quotidien national espagnol El Mundo, classé au centre-droite, a établi au mois de novembre dernier un classement des Espagnoles les plus influentes de l’année 2019. L’on y retrouve plusieurs têtes connues, à l’instar de :

  • la reine Letizia ;
  • son prédécesseur, la reine Sophie ;
  • Cayetana Álvarez de Toledo, députée du Parti populaire (PP) pour la province de Barcelone (Catalogne) ;
  • la chanteuse Amaia Romero (dite « Amaia »), née à Pampelune (Navarre) en 1999 ;
  • Inés Arrimadas, députée du parti Citoyens (C’s) pour la province de Barcelone ;
  • Meritxell Batet, présidente du Congrès des députés – Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) ;
  • Ona Carbonell, spécialiste de natation synchronisée née en 1990 à Barcelone ;
  • Isabel Coixet, cinéaste née en 1960 à Barcelone ;
  • Penélope Cruz, actrice née en 1974 à Alcobendas (Communauté de Madrid) ;
  • Susanna Griso, journaliste et présentatrice de télévision née en 1969 à Barcelone ;
  • Alicia Koplowitz, aristocrate et femme d’affaires née en 1954 à Madrid ;
  • Carmen Lamela, magistrate, membre de la Cour suprême ;
  • Adriana Lastra, députée du PSOE pour la Principauté des Asturies ;
  • Andrea Levy, conseillère municipale du PP à Madrid ;
  • María Lucía Sánchez (dite « Malú »), chanteuse née en 1982 à Madrid ;
  • Mónica Oltra, première vice-présidente de la Communauté de Valence (coalition Engagement) ;
  • Ana Pastor, ancienne présidente du Congrès des députés (PP) ;
  • Ana Rosa Quintana, présentatrice de télévision née en 1956 à Madrid ;
  • María de los Ángeles Rozalén, chanteuse née à Albacete (Castille-La Manche) en 1986 ;
  • Ágatha Ruiz de la Prada, créatrice de mode née en 1960 à Madrid ;
  • Carmen Thyssen-Bornemisza, aristocrate et collectionneuse d’art née en 1943 à Barcelone ;
  • María de la Paz Campos Trigo (dite « Paz Vega »), actrice née en 1976 à Séville (Andalousie) ;
  • Irene Largo Clavero (dite « Alice Waddington »), artiste née à Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) en 1990 ;
  • ou encore María del Pilar Zamora, maire d’Albacete (PSOE).

Source : https://www.elmundo.es/yodona/lifestyle/2019/11/16/5dceb986fc6c83416f8b468c.html

Le Royaume-Uni reste le principal État étranger à investir en Espagne

Le roi d’Espagne, Philippe VI (à gauche) et son épouse la reine Letizia (à droite) en compagnie de la reine du Royaume-Uni Élisabeth II (photographie : The Diplomat in Spain)

En dépit de la sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne (UE) – le fameux Brexit -, notre voisin d’outre-Manche reste le premier État étranger à investir outre-Pyrénées selon les données correspondant au premier semestre de l’année en cours. Le Royaume-Uni a en effet investi environ 3,1 milliards d’euros durant les six premiers mois de l’année, soit un accroissement de 79 % par rapport au premier semestre de l’année 2018. Les Britanniques restent ainsi les plus gros investisseurs en Espagne, devant les États-Unis d’Amérique et la France.

La Castille-et-León (1,6 milliard d’euro environ), la Communauté de Madrid (1,2 milliard d’euros approximativement) et la Catalogne (52,4 millions d’euros) sont les trois communautés autonomes espagnoles qui ont capté le plus d’investissements venus du Royaume-Uni au cours des six premiers mois de l’année 2019. Les télécommunications, l’industrie du tabac, la sidérurgie ainsi que les activités gazières et pétrolières restent les principaux secteurs dans lesquels les Britanniques investissent chez nos voisins ibériques.

Source : https://www.abc.es/economia/abci-reino-unido-convierte-pais-extranjero-mas-invierte-espana-pleno-brexit-201911071704_noticia.html

La reine Letizia reçoit un prix pour son engagement féministe

La reine Letizia d’Espagne (photographie : Ángel Díaz, EFE et La Razón)

Ce mardi 26 novembre 2019, la reine Letizia d’Espagne a reçu, au siège du Conseil général du Pouvoir judiciaire (Consejo General del Poder Judicial, CGPJ), rue du marquis-de-la-Ensenada, à Madrid, une distinction reconnaissant son engagement féministe. Ce prix vient couronner tout particulièrement sa lutte pour venir en aide aux femmes victimes de leur conjoint ou ex-conjoint et correspond donc à la catégorie « Personnalité la plus remarquable » (Personalidad más destacada) des prix du CGPJ.

L’Observatoire d’État des Violences faites aux Femmes (Observatorio Estatal de Violencia Sobre la Mujer) a également convié le roi Philippe VI à la remise de cette récompense. C’est au mois de mai 2019 que l’organisme a communiqué à la reine Letizia qu’elle avait été retenue dans cette catégorie en raison de la visibilité médiatique et sociale qu’elle a su donner à cette cause. Il s’agit du premier prix reçu par la reine Letizia depuis qu’elle fait partie de la famille royale espagnole. Auparavant, en tant que journaliste, elle avait déjà été distinguée par le prix Mariano-José-de-Larra.

Source : https://www.larazon.es/lifestyle/20191124/hagahnb25ngrrhpjzs2xcvg27e.html?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_Mo_2_45