La terroriste de l’ETA Anboto est condamnée à 122 ans de réclusion

La terroriste de l’ETA Anboto (photographie : Confilegal)

Ce vendredi 24 juillet 2020, l’Audience nationale (Audiencia Nacional) de Madrid a condamné à 122 ans de réclusion l’ancienne responsable du groupe terroriste séparatiste basque ETA María Soledad Iparragire (dite « Anboto ») pour l’assassinat à la mine-ventouse (bomba lapa) du commandant de l’Armée de Terre espagnole Luciano Cortizo. L’attentat avait eu lieu le 22 décembre 1995 à León (Castille-et-León) et Anboto a été reconnue coupable d’avoir commandité le meurtre et d’avoir fourni les explosifs.

Au préalable, l’auteur direct de l’attentat, Sergio Polo, lui aussi membre de l’ETA, a également été condamné à 110 ans de prison. Il s’agit dans les deux cas de peines théoriques qui cumulent l’ensemble des condamnations liées à tous les chefs d’accusation – assassinat terroriste contre un membre des forces armées, tentative d’attentat terroriste contre quatre autres personnes (la fille du commandant Cortizo ainsi que trois passants) et possession d’explosifs.

Source : https://www.elespanol.com/espana/20200724/condenan-exjefa-eta-anboto-asesinato-luciano-cortizo/507699792_0.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter#Echobox=1595610361

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La famille de l’ancien président régional catalan Jordi Pujol au grand complet est renvoyée devant les tribunaux

L’ancien président régional catalan Jordi Pujol (au centre) avec son épouse et ses enfants (photographie : El Mundo)

Ce jeudi 16 juillet 2020, le juge de l’Audience nationale (Audiencia Nacional) de Madrid José de la Mata a renvoyé devant les tribunaux la famille de l’ancien président régional catalan Jordi Pujol (1980-2003) au grand complet devant les tribunaux pour association criminelle. L’enquête et les rebondissements judiciaires concernant les suspicions de corruption et détournements de fonds qui flottent autour de l’ancien président de Convergence et Union (CiU), parti de la droite régionaliste catalane longtemps hégémonique dans la communauté autonome, aboutissent donc à ce premier résultat fracassant.

Outre Jordi Pujol i Soley lui-même sont donc concernés son épouse, Marta Ferrusola, et leurs enfants Jordi Junior, Marta, Josep, Pere, Oriol, Mireia et Oleguer ainsi que dix-huit autres personnes liées à celui qui aura exercé un fort pouvoir sur la Catalogne pendant vingt-trois ans, un quasi-record pour un président régional outre-Pyrénées. De la Mata, titulaire de la cinquième chambre de l’Audience nationale, considère que la famille Pujol-Ferrusola s’est servie de son ascension sociale et de la position politique du patriarche pour s’enrichir de manière illégale.

Source : https://www.elmundo.es/espana/2020/07/16/5f10902321efa037248b45d5.html

Secteurs public et privé lancent l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture »

Le logotype de l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (photographie : OKDiario)

Alors que la construction du nouvel Hôpital public des Urgences avance à grands pas et que la Cité de la Justice doit voir recommencer les travaux au mois de juillet dans la capitale espagnole, une initiative portée conjointement par le public et le privé vise à faire de la ville un référent international dans le domaine des infrastructures. Son nom ? « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (Madrid Capital Mundial de la Ingeniería, Construcción y Arquitectura). L’objectif est à la fois de faire valoir le talent madrilène et espagnol dans ces domaines et de relancer l’économie de la métropole en pleine crise économique liée à la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.

L’initiative est portée par 32 organismes et entreprises, dont la mairie de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire) ; la Communauté de Madrid, dont l’actuelle présidente est Isabel Díaz Ayuso (PP) ; l’ICEX (organisation publique de développement des exportations) ; l’Institut de Crédit officiel (Instituto de Crédito Oficial, ICO) ; le cabinet d’avocats Cremades & Calvo-Sotelo ; ainsi que de nombreuses entreprises espagnoles du secteur du BTP comme FCC, Sacyr, Acciona, San José, Oficemen, Tecniberia, etc. Prochainement, deux autres géants du domaine, ACS et Ferrovial, doivent également s’y incorporer.

L’initiative s’articule autour de six objectifs :

  • positionner Madrid et l’Espagne comme référents internationaux en matière de contrats et de formation dans le domaine du BTP ;
  • faire de Madrid un foyer d’attraction des entreprises, du talent, des congrès et des foires dans le secteur ;
  • consolider les entreprises espagnoles du BTP sur leurs marchés traditionnels et les installer sur les marchés émergents ;
  • renforcer la formation professionnelle, notamment en alternance ;
  • exporter des solutions innovantes, durables et résilientes ;
  • donner une impulsion décisive aux secteur liés à l’internationalisation, notamment afin de réactiver l’économie régionale.

De fait, l’Espagne compte sept des plus grandes entreprises mondiales du secteur de la construction et des infrastructures, seule la Chine faisant mieux au niveau mondial, et Madrid accueille le siège de la plupart d’entre elles. La capitale espagnole est de surcroît très bien connectée au reste de l’Europe et du monde grâce à un réseau exceptionnel de transports. Parmi les propositions plus concrètes proposées par l’initiative, l’on peut citer la création d’un guichet unique visant à faciliter la participation de firmes ibériques du BTP aux appels d’offres étrangers ; la volonté d’installer dans la capitale espagnole la cour internationale d’arbitrage la plus importante du secteur ; mettre en place un réseau d’universités et de formations qui collaboreront afin de favoriser l’accès à la recherche et à l’emploi dans la construction ; l’organisation d’un congrès international, qui aurait lieu alternativement à Madrid et dans une autre ville du monde, consacré aux problématiques du domaine, etc.

Sources : https://okdiario.com/economia/fcc-sacyr-acciona-constructoras-asocian-situar-madrid-centro-mundial-del-sector-5899387?utm_term=Autofeed&utm_campaign=ok&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1594868156, https://www.madridiario.es/diaz-ayuso-visita-obras-futuro-hospital-pandemias et https://www.efe.com/efe/espana/destacada/las-obras-de-la-nueva-ciudad-justicia-comenzaran-en-los-proximos-dias/10011-4297060

La Communauté de Madrid annonce l’agrandissement de la ligne 8 du métro madrilène vers le nord de l’agglomération

Le vice-président de la Communauté de Madrid et conseiller régional aux Sports et à la Transparence, Ignacio Aguado (Citoyens) – Photographie : El Confidencial

Au cours d’un entretien accordé à la télévision régionale Telemadrid, le vice-président de la Communauté de Madrid et conseiller régional aux Sports et à la Transparence, Ignacio Aguado (Citoyens), a officiellement annoncé que la ligne 8 du métro de la capitale serait agrandie vers le nord de l’agglomération. Cette ligne relie actuellement la station Nouveaux-Ministères au terminal T4 de l’Aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas et sera ainsi prolongée vers le quartier de Valdebebas, en pleine expansion immobilière ces dernières années.

L’objectif de ces travaux est de mieux vertébrer cette zone de Madrid, qui doit aussi voir se construire (enfin !) la fameuse Cité de la Justice (Ciudad de la Justicia), maintes fois annoncée puis retardée en raison de différentes crises économiques ou politiques. Par ailleurs, le quartier bénéficiera également, selon les annonces d’Aguado, d’un tout nouveau système de transport sur plateforme propre baptisé BRT.

Source : https://www.elconfidencial.com/espana/madrid/2020-07-07/ampliacion-metro-valdebebas-ramal-linea-8-aguado-telemadrid_2672655/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=ECDiarioTarde

L’Académie royale espagnole présente son « Dictionnaire panhispanique de l’espagnol juridique »

Le logo du « Dictionnaire panhispanique de l’espagnol juridique »

Ce jeudi 2 juillet 2020, l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), prestigieuse institution de défense de la langue espagnole sise à Madrid, a présenté sur Internet son nouveau Dictionnaire panhispanique de l’espagnol juridique (Diccionario panhispánico del español jurídico, en version originale), dont la version en ligne est accessible à tous. Cet ouvrage a été élaboré par 400 juristes et philologues venus d’Espagne et des pays hispanophones d’Amérique latine.

Il est le fruit d’une initiative du Sommet judiciaire ibéro-américain (Cumbre Judicial Iberoamericana), dont la XXe édition a eu lieu au mois d’avril au Panamá. Le projet a été secondé par de nombreuses personnalités et institutions, dont le Conseil général du Pouvoir judiciaire (Consejo General del Poder Judicial, CGPJ), installé dans la capitale espagnole.

Source : https://www.rae.es/noticias/presentacion-del-diccionario-panhispanico-del-espanol-juridico-dpej-en-linea

Décès du professeur espagnol José Calvo González à l’âge de 64 ans

Le professeur espagnol José Calvo González (photographie : Sur)

L’on apprenait ce mardi 23 juin 2020 le décès à Málaga (Andalousie), à l’âge de 64 ans, du professeur d’université espagnol José Calvo González, qui était né à Séville (Andalousie) en 1956. Diplômé en droit auprès de l’Université de Séville en 1980, docteur auprès de celle de Málaga quatre ans plus tard, il devient en 2010 professeur de philosophie du droit, après avoir mené des recherches à l’Université de Bologne, en Émilie-Romagne (Italie).

Magistrat suppléant à la Cour supérieure de Justice de l’Audience provinciale (Audiencia Provincial) de Málaga, il a notamment initié les études de philosophie du droit dans plusieurs pays latino-américains (Argentine, Brésil, Pérou, Uruguay, Mexique). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont un rédigé en collaboration avec le grand historien espagnol Javier Tusell (1945-2005) intitulé Giménez Fernández, precursor de la democracia española (littéralement, Giménez Fernández, précurseur de la démocratie espagnole).

Source : https://www.diariosur.es/universidad/fallece-profesor-calvo-20200624144838-nt.html

Décès du journaliste espagnol Juan Antonio Calvo à l’âge de 71 ans

Le journaliste espagnol Juan Antonio Calvo (photographie : Juan Leal et ORM)

L’on apprenait ce mercredi 3 juin 2020 le décès à Murcie (Région de Murcie), à l’âge de 71 ans, du journaliste espagnol Juan Antonio Calvo Carazo, qui était né à Nava del Rey, dans la province de Valladolid (Castille-et-León), le 22 août 1948. Dans son enfance, il suit son père, militaire de carrière, à Barcelone (Catalogne), où il étudie par la suite le droit et le journalisme à l’Université de Barcelone. C’est en 1967 qu’il débute dans le journalisme sportif, au sein du journal régional catalan Mundo Deportivo.

Il a rapidement été l’un des journalistes dépêchés à l’étranger ou dans diverses communautés autonomes espagnoles pour couvrir les grandes compétitions internationales de football et d’autres disciplines, à l’image des Jeux olympiques d’été de Barcelone (1992), de la Coupe du Monde de Football aux États-Unis d’Amérique (1994), de la Coupe d’Europe de Football en Angleterre (1996) et de la Coupe du Monde de Football en France (1998).

Source : https://www.orm.es/deportes/deportes-2020/fallece-a-los-71-anos-el-periodista-deportivo-juan-antonio-calvo/

Le gouvernement espagnol veut valider une loi de renforcement de la lutte contre les abus sexuels envers les mineurs

Le pianiste britannique James Rhodes, qui réside en Espagne et est l’un des principaux défenseurs de cette nouvelle loi (photographie : José Luis Roca et El Periódico)

Une fois que la situation exceptionnelle induite par le coronavirus d’origine chinoise sera passée, le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) veut valider une nouvelle loi de renforcement de la lutte contre les abus sexuels envers les mineurs – un problème qui concerne environ 100 plaintes par jour outre-Pyrénées en moyenne. Et il se pourrait que ce dernier chiffre ne soit que la partie émergée de l’iceberg.

Ce nouveau texte législatif prévoit notamment que les délits et crimes sexuels commis envers des mineurs ne puissent être prescrits que plusieurs années après que leur victime a atteint ses 30 ans. Par ailleurs, d’autres dispositions sont prévues par l’exécutif de notre voisin ibérique, comme l’inclusion de nouveaux dispositifs contre ceux qui utiliseraient Internet et les nouvelles technologies pour abuser de mineurs, les harceler ou les pousser au suicide.

Source : https://www.elperiodico.com/es/sociedad/20200530/ley-violencia-infantil-gobierno-abusos-sexuales-7981242?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=cm

Une bière espagnole remporte la médaille d’or lors d’un prestigieux concours allemand

Des bouteilles de Liber, marque de bière confectionnée dans le centre de l’Espagne (photographie : Mario Carrero et ABC)

C’est à Francfort-sur-le-Main, dans le Land de Hesse (Allemagne), que se déroulait comme chaque année l’un des plus prestigieux concours de bières au monde, le Trophée international de la Bière de Francfort (Frankfurt International Beer Trophy, selon son nom en anglais), au cours duquel s’est illustrée une production brassicole espagnole. La marque Liber, originaire de Puertollano, ville de près de 48 000 habitants située dans la province de Ciudad Real (Castille-La Manche), a en effet remporté la médaille d’or lors de ce concours mondial.

Elle porte ce nom en référence à Liber, dieu de la mythologie romaine, proche de Bacchus, qui présidait à la fertilité, au vin, à la viticulture et à la liberté. C’est à partir de 2015 qu’a commencé à être produite la bière Liber au sein de l’entreprise brassicole Alcudia Compañía Cervecera, fondée par deux amis espagnols, Luis Javier Fernández Sánchez et Pilar López Rivera. Avocats de formation, ces deux entrepreneurs avaient toutefois pour rêve de mieux faire connaître dans leur pays des styles de bières qui triomphaient en Europe et aux États-Unis d’Amérique.

Source : https://www.abc.es/espana/castilla-la-mancha/abci-cerveza-puertollano-ciudad-real-entre-mejores-mundo-202005262023_noticia.html

Décès de l’homme politique espagnol Manuel Monzón Meseguer à l’âge de 85 ans

L’homme politique espagnol Manuel Monzón Meseguer (photographie : Onda 15)

L’on apprenait ce lundi 18 mai 2020 le décès à Orihuela (province d’Alicante, Communauté de Valence), à l’âge de 85 ans, de l’homme politique espagnol Manuel Monzón Meseguer, qui était né dans la même commune le 1er août 1934. Diplômé de droit à l’Université de Murcie (Région de Murcie), il devient chef local du Mouvement national (Movimiento Nacional, parti unique du franquisme) à Orihuela en 1966.

Devenu procurateur (procurador, c’est-à-dire député du Parlement franquiste), il devient en 1970 président de la Députation provinciale d’Alicante – poste qu’il occupe jusqu’en 1975. Avocat de formation, il est également maire d’Orihuela de 1966 à 1970. Il se retire de la vie politique active après la mort de Francisco Franco (1939-1975).

Source : https://onda15.es/noticias/fallece-manuel-monzon-meseguer-ex-alcalde-de-orihuela-y-ex-presidente-de-la-diputacion-provincial-de-alicante-123