Une commune galloise devient célèbre pour la restauration d’un navire espagnol du XVe siècle

Un bénévole gallois restaure ce navire espagnol du XVe siècle (photographie : ABC)

C’est en 2002 que la ville de Newport, située dans le Sud du Pays de Galles (Royaume-Uni) et peuplée d’environ 150 000 habitants, découvre dans le cadre des travaux d’un nouveau théâtre un navire plongée dans la boue des fonds du fleuve Usk l’épave d’un navire daté du XVe siècle. Ce bateau est extraordinairement bien conservé et l’on considère généralement qu’il s’agit du navire de cette époque qui nous soit parvenu dans le meilleur état au monde. Ses dimensions sont impressionnantes : trente mètres de longueur pour 400 tonnes de tirant d’eau.

C’est la communauté locale qui décide alors d’extraire les restes du navire et de restaurer le vaisseau de manière bénévole, fait quasi unique au monde. Les habitants de Newport découvrent bien vite qu’il s’agit d’un navire de pêche construit au Pays basque espagnol et ils lancent l’initiative Save our Ship (SOS, littéralement, « Sauvez notre Bateau »), qui reçoit le soutien matériel, financier ou moral de nombreuses personnes, dont l’acteur britannique Anthony Hopkins. Finalement, en août 2002, l’Assemblée nationale du Pays de Galle débloque des fonds à hauteur de 3,5 millions de livres sterling (soit environ 4 millions d’euros) pour dégager le bateau de sa vase et le reconstruire à l’identique.

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-teson-pueblo-gales-consigue-rescatar-excepcional-barco-construido-espana-siglo-202001281417_noticia.html

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« À la découverte de la Galice, la Bretagne espagnole »

La commune de Lage, dans la province de La Corogne (Galice), sur la Côte de la Mort (photographie : Wikipedia)

Ce reportage, intitulé « À la découverte de la Galice, la Bretagne espagnole », a été diffusé sur le journal télévisé de la chaîne de télévision française TF1 et est disponible sur le site Internet de sa chaîne-sœur, LCI. Il revient sur les traditions et paysages de cette communauté autonome du Nord-Ouest de l’Espagne : https://www.lci.fr/voyages/video-a-la-decouverte-de-la-galice-la-bretagne-espagnole-2143490.html?__twitter_impression=true&fbclid=IwAR2IIziX0_F0PEPMQnyv836fDVoN_6FUogqVNlIM7vEqo_g5QPgu_5AuE-8

La commune andalouse de Cabra ouvre au grand public un complexe archéologique du IIIe siècle avant notre ère

L’ancien magasin du palais de la Colline de la Grâce, situé sur le territoire de la commune de Cabra, dans la province de Cordoue, en Andalousie (photographie : Université autonome de Madrid et El País)

Située dans la province de Cordoue (Andalousie) et peuplée d’environ 20 000 habitants, la commune de Cabra recèle de nombreux monuments et coins historiques et hautement touristiques. Il faudra désormais ajouter à tous ceux que les habitués connaissent déjà le palais de la Colline de la Grâce (Cerro de la Merced), complexe aristocratique daté du IIIe ou IIe siècle avant Jésus-Christ, à l’époque où l’ère ibérique a pris fin et où la domination romaine a débuté. D’après les actuelles conclusions des archéologues espagnols qui ont travaillé sur place, ce palais était probablement à l’origine la demeure d’un noble ibère et c’est pourquoi le Musée ibérique de Jaén (Andalousie) lui consacre actuellement une exposition, qui durera jusqu’au mois d’avril prochain.

L’équipe de chercheurs qui a été dépêchée sur place lors de la découverte de ces ruines archéologiques travaille pour l’Université autonome de Madrid et est dirigée par le professeur d’archéologie Fernando Quesada. Le palais de la Colline de la Grâce suit la tendance habituelle des Ibères à édifier des palais sur des hauteurs ou des tertres et ce palais suit un plan carré de deux étages, les murs et sols étaient recouverts de plaques de pierre (lajas) et de pavement. L’étage inférieur était en grande partie réservé aux magasins et lieux de stockage, tandis que l’enceinte était entourée d’une terrasse. Le lieu était en partie consacré à l’élaboration de farine à partir des céréales récoltées aux alentours.

Source : https://elpais.com/cultura/2020/01/19/actualidad/1579429309_663871.html

Un scientifique espagnol reçoit le prix Wolf dans la catégorie « Physique »

Une masse de graphite, un transistor à base de graphite et un distributeur de scotch (photographie : Wikipedia)

Remis tous les ans par la fondation du même nom depuis 1978, le prix Wolf récompense des chercheurs et techniciens dans toute une série de domaines : agriculture, art, chimie, mathématiques, médecine et physique. Décerné en Israël, il a couronné en cette année 2020 un physicien espagnol, Pablo Jarillo-Herrero, né à Valence (Communauté de Valence) en 1976. Il a reçu cette distinction aux côtés de son confrère canadien Allan H. Macdonald et du scientifique israélien Rafi Bistritzer. C’est le 11 juin que les trois chercheurs recevront leur prix au Parlement de l’État hébreu, tout comme les lauréats dans les autres catégories.

Macdonald, Bistritzer et Jarillo-Herrero ont été récompensés en raison de leur « travail théorique et expérimental pionnier sur le graphène bicouche tordu qui, entre autres choses, conduira à une révolution énergétique novatrice ». Titulaire d’une licence de physique à l’Université de Valence, Pablo Jarillo-Herrero a ensuite poursuivi ses études à l’Université de Californie (États-Unis d’Amérique) et a obtenu son doctorat à l’Université de Delft (Pays-Bas). Il est actuellement professeur à l’Institut de Technologie du Massachusetts (États-Unis d’Amérique).

Source : http://www.aurora-israel.co.il/el-fisico-espanol-pablo-jarillo-herrero-ganador-del-premio-israeli-wolf

L’Espagne, référent international pour l’organisation de congrès majeurs

Les couloirs du Congrès international de la Téléphonie mobile, qui se déroule chaque année à Barcelone, en Catalogne (photographie : Merca2)

Ces dernières années, l’Espagne s’est consolidée comme un référent international dans le domaine de l’organisation de congrès et conventions d’ampleur mondiale. En 2019, par exemple, le calendrier de ces grandes foires outre-Pyrénées a été rythmé par divers événements comme le Congrès international de la Téléphonie mobile à Barcelone (Catalogne), Fruit Attraction (Madrid) dans le domaine des fruits et légumes, Fitur (Madrid) dans le secteur du tourisme ou encore Expofranquicia (Madrid) dans celui des franchises commerciales.

Environ 3 000 experts dans diverses disciplines se sont ains pressés dans les couloirs des palais des congrès et expositions espagnols à l’occasion des foires susnommées. Outre les rentrées générées par de tels événements, l’Espagne peut ainsi bénéficier de la diffusion de connaissances scientifiques, techniques et économiques de tout premier ordre. De telles manifestations offrent par ailleurs à notre voisin pyrénéen une vitrine pour montrer son savoir-faire en matière de logistique et de tourisme.

Source : https://www.merca2.es/espana-referente-ferias/amp/

Le chef espagnol Felipe Díaz Zamora est assassiné au Mexique

Le chef cuisinier espagnol Felipe Díaz Zamora (photographie : Vámonos de Tapas et El País)

L’on apprenait ce dimanche 5 janvier 2020 le décès à Tijuana, dans l’État de Basse-Californie (Mexique), du chef cuisinier espagnol Felipe Díaz Zamora, qui était âgé de 43 ans. Le gastronome vivait avec sa famille sur place depuis neuf ans et s’y consacrait à l’organisation de banquets privés. Il a été tué de trois balles dans le crâne et l’épine dorsale, ainsi que l’a communiqué le Bureau du Procureur spécial des Délits contre la Vie de l’État de Basse-Californie (Fiscalía Especial de Delitos contra la Vida del Estado de Baja California).

Le corps sans vie de Felipe Díaz Zamora a été retrouvé sur un chemin de terre bordant un lotissement privé du quartier des Collines-du-Soleil (Colinas del Sol), au Sud-Ouest de Tijuana. Le chef cuisinier était originaire de la ville de Carthagène (Région de Murcie) et il était très populaire dans cette grande ville mexicaine car il possédait un restaurant spécialisé dans les tapas et les paellas. Tijuana est l’une des villes les plus violentes du Mexique, pays lui-même durement touché par les assassinats et enlèvements.

Source : https://elpais.com/internacional/2020/01/08/mexico/1578514175_771832.html

La technologie de précision vient au secours de la vigne espagnole

Un drone utilisé par le chais Pago de Carraovejas, situé à Peñafiel, dans la province de Valladolid, en Castille-et-León (photographie : Innovadores et La Razón)

Pour faire face aux nouveaux défis de leur métier, améliorer leur production et se prémunir face aux effets les plus nocifs du réchauffement climatique, les viticulteurs espagnols adoptent de plus en plus les technologies relatives à ce que l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin (OIV, dont le siège est à Paris, en France) appelle « viticulture de précision ». Il s’agit pour eux de gérer au plus près la vie de leurs vignobles et les processus de vendanges et de vinification. Ces pratiques sont étudiées en particulier par le groupe de recherche Televitis, de l’Institut des Sciences de la Vigne et du vin (Instituto de Ciencias de la Vid y el Vino, ICVV), qui dépend de l’Université de La Rioja, à Logroño.

Avec 4 300 chais et des exploitations viticoles de près d’un million d’hectares, l’Espagne dispose du premier vignoble mondial et, depuis 2011, des entreprises comme la Plateforme technologique du Vin (Plataforma Tecnológica del Vino, PTV), dont le siège est à Madrid, propose des solutions en matière de viticulture de précision ainsi que de recherche et développement (R&D). Certaines exploitations sont pionnières dans le domaine, à l’image du chais Pago de Carraovejas, situé à Peñafiel, dans la province de Valladolid (Castille-et-León). Le propriétaire des lieux a ainsi installé quinze stations météorologiques de précision sur tout son vignoble, ce qui lui permet par exemple de prévenir tout risque fongique.

Source : https://innovadores.larazon.es/es/espana-confia-en-la-viticultura-de-precision-para-salvar-el-vino/?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_Th_1_30

Les œuvres les plus vues sur le site de la Bibliothèque nationale d’Espagne en 2019

La pochette du disque de la marche populaire intitulée « Suspiros de España » (photographie : ABC)

Sise avenue des Récollets, à Madrid, la Bibliothèque nationale d’Espagne (Biblioteca Nacional de España, BNE) est forte d’un site Internet recueillant environ 500 000 documents et œuvres accessibles à tous de manière gratuite. L’année dernière, plus de 4 000 titres ont encore été rajoutés parmi les ouvrages, manuscrits, photographies, cartes, gravures ou enregistrements sonores. Environ sept millions d’usagers ont d’ailleurs consulté ces fonds numérisés.

Les œuvres les plus consultées en 2019 sont les suivantes :

  1. du matériel graphique sur le camp de concentration de la Guerre civile (1936-1939) d’Albatera, dans la province d’Alicante (Communauté de Valence) ;
  2. l’index de plusieurs ouvrages de généalogie ;
  3. le Poème du Cid (Poema del Cid) ;
  4. un manuscrit du Don Quichotte de Miguel de Cervantes ;
  5. le codex du comte de Castille et roi de León Fernand Ier le Grand du Beatus de Liébana ;
  6. l’ouvrage intitulé Cien fórmulas para preparar salsas – Recetas exquisitas y variadas de mademoiselle Rose (littéralement, Cent formules pour préparer des sauces – Recettes exquises et variées de mademoiselle Rose) ;
  7. la marche populaire intitulée Suspiros de España (littéralement, Soupirs d’Espagne) ;
  8. une grammaire de la langue espagnole ;
  9. un ouvrage de voyage en Espagne ;
  10. les Cantigas de Santa María, du roi de Castille Alphonse X le Sage.

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-estas-obras-digitalizadas-mas-consultadas-biblioteca-nacional-2019-202001071219_noticia.html?vca=rrss&vmc=abc-es&vso=tw&vli=cm-cultura

Une exposition photographique rend hommage aux petits commerçants du quartier typique de Lavapiés, à Madrid

La gérante de la pharmacie Lavapiés, à Madrid (photographie : Sergio Márquez García et El País)

Situé au cœur du quartier des Ambassadeurs (Embajadores), au centre de Madrid, entre le Rastro, la place Tirso-de-Molina et le Musée de la Reine-Sophie, Lavapiés est un quartier informel emblématique de l’art de vivre à la madrilène. Entre traditions et embourgeoisement, il lutte depuis des années contre les effets les plus délétères du tourisme de masse, notamment grâce à la permanence de ses petits commerces plus ou moins anciens. C’est pour rendre hommage à ceux qui les gèrent et les animent que la Société royale de Photographie (Real Sociedad Fotográfica, RSF), sise dans la capitale, rue des Trois-Poissons, organise une exposition qui leur est consacrée.

Intitulée « Lavapiés, portrait d’un commerce divers » (Lavapiés, retrato de un comercio diverso), cette exposition s’intéresse aux boutiques, officines et lieux de convivialité et de rencontre de Lavapiés. La manifestation est parrainée par le journaliste Sergio Fanjul, qui habite lui-même dans le quartier et a consacré l’ouvrage La ciudad infinita (littéralement, La Ville infinie) à la capitale de notre voisin ibérique. Les photographies sélectionnées représentent quarante commerces, dont certains remontent à plusieurs décennies. C’est par exemple le cas de Sucesores de Ignacio López, commerce de fruits secs fondé en 1939 et situé rue Torrecilla-del-Leal.

Source : https://elpais.com/ccaa/2019/12/30/madrid/1577704535_466099.html

Le succès de l’entreprise espagnole Mahou, spécialisée dans la bière

Une usine du groupe brassicole espagnol Mahou à Alovera, dans la province de Guadalajara, en Castille-La Manche (photographie : Jaime Villanueva et El País)

Fondée en 1890 et sise à Madrid, l’entreprise brassicole espagnole Mahou-San Miguel (plus souvent dénommée « Mahou ») est une histoire à succès qui se poursuit aujourd’hui. Ses propriétaires, devenus multimillionnaires, regardent désormais vers l’étranger pour continuer l’expansion de leur firme. La compagnie a été fondée par une matriarche, Brígida Solana, a pris le nom de son mari, Casimiro Mahou, décédé quelques années avant sa création et qui avait le projet de monter une entreprise spécialisée dans la bière. Les descendants de Solana sont toujours à la tête de la firme à l’heure actuelle.

La compagnie a peu à peu racheté d’autres marques de boisson : l’entreprise brassicole San Miguel, créée en 1885 à Málaga (Andalousie), a été acquise en 2000 ; Alhambra, créée en 1925 à Grenade (Andalousie), a été achetée en 2007 ; Solán de Cabras, marque d’eau minérale fondée dans les années 1920 à Beteta, dans la province de Cuenca (Castille-La Manche), a été acquise en 2011 ; et, plus récemment, les compagnies américaines Founders et Avery ainsi que Nómada (Barcelone, Catalogne), La Salve (Bilbao, province de Biscaye, Pays basque) et Aguas del Valle de la Orotava (La Orotava, île de Ténérife, province de Santa Cruz de Ténérife, îles Canaries).

En 2018, Mahou-San Miguel a obtenu un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros, soit 3 % de plus que l’année précédente, et a affiché un bénéfice de 124,4 millions d’euros. Les actuels propriétaires de la compagnie se tournent désormais vers les marques premium ainsi que vers le secteur des bières artisanales. Il faut dire que Mahou-San Miguel a adopté une stratégie de montée en gamme très nette avec le ralentissement de la croissance de la consommation de bière outre-Pyrénées. La marque est également présente au Chili, via Mahou Andina, et en Inde, via Mahou India.

Source : https://elpais.com/economia/2019/12/30/actualidad/1577721159_061662.html