La commune espagnole de Sarrión, épicentre mondial de la truffe

Un agriculteur espagnol extrait des truffes de la terre dans la commune de Sarrión, dans la province de Teruel, en Aragon (photographie : David Brunat et El Confidencial)

Peuplée d’un peu plus de 1 100 habitants et située dans le Sud de la province de Teruel, en Aragon, la commune espagnole de Sarrión vit depuis plusieurs années un essor économique (et notamment immobilier) sans précédent. La moindre parcelle constructible ou agricole part très rapidement. En cause ? Un trésor caché sous la terre : la truffe. La région est assise sur un terrain propice à son élevage et les prix justifient cette « ruée vers l’or » : entre 300 et 500 euros le kilogramme chez le producteur, autour de 750 euros le kilogramme chez le grossiste et de 1 500 à 2 500 euros le kilogramme dans les restaurants du monde entier.

La commune aiguise ainsi tous les appétits, y compris les plus malhonnêtes, ce qui explique la présence de la Garde civile (équivalent de la gendarmerie française) sur place ainsi que de nombreuses caméras de sécurité pour surveiller les propriétés. C’est que Sarrión fournit la majorité de la truffe noire consommée sur la planète. D’après les données fournies par le marché au gros de Mora de Rubielos, autre commune de la province de Teruel située à cinq kilomètres de là et peuplée d’environ 1 700 habitants, 67 % de la production mondiale de truffe noire venait de Sarrión lors de la dernière saison – soit environ 130 tonnes sur les 200 récoltées dans le monde.

Source : https://www.elconfidencial.com/espana/2020-02-22/teruel-trufa-negra-viveros-negocio-millonario_2465883/

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« Nicolas Klein : L’ Espagne, une irresponsabilité criminelle ? (EDLQ #3) »

Une capture d’écran de la vidéo de cet entretien (image : Cercle Aristote et YouTube)

Cet entretien, intitulé « Nicolas Klein : L’Espagne, une irresponsabilité criminelle ? (EDLQ #3) », a été donné par votre serviteur au Cercle Aristote, basé à Paris, et s’intéresse notamment à la crise du coronavirus chez notre voisin pyrénéen : https://youtu.be/yI2LGLWSI7I

Décès du chef d'entreprise hispano-mexicain Plácido Arango à l'âge de 88 ans

L’entrepreneur espagnol d’origine mexicaine Plácido Arango (photographie : El Cierre Digital)

L’on apprenait ce lundi 17 février 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 88 ans, du chef d’entreprise hispano-mexicain Plácido Arango Arias, qui était né à Tampico, dans l’État mexicain de Tamaulipas, en 1931. Fils d’un émigré originaire de la Principauté des Asturies, Jerónimo Arango Díaz, il fonde en 1958 une chaîne de grandes surfaces dans son pays d’origine, Aurrerá, aux côtés de ses frères Manuel et Jerónimo. Marié à Teresa García-Urtiaga, avec laquelle il a trois enfants, il s’installe en Espagne en 1965.

Il y crée les premiers supermarchés du pays puis les revend en 1975 à l’entreprise madrilène Galerías Preciados (1943-1995). Avec l’argent de la revente, il décide de fonder la chaîne de restaurants et boutiques Vips, qui connaît un immense succès outre-Pyrénées. Il en existe près de 200 dans toute l’Espagne au début des années 2000, époque à laquelle il revend 30 % de ses parts dans la compagnie. Collectionneur de son état, il était également bienfaiteur de plusieurs musées espagnols, comme le Musée du Prado (Madrid), ou le Musée des Beaux-Arts des Asturies (Oviedo).

Source : https://www.larazon.es/economia/20200217/2cdrzqboavg45l4ozpnm6t3dgi.html

Décès de Christine de Bourbon von Hardenberg, parente du roi Philippe VI, à l'âge de 45 ans

Christine de Bourbon von Hardenberg (à gauche), en compagnie de sa mère, Beatriz, ici photographiées en 2004 (photographie : GTRES et El Mundo)

L’on apprenait ce jeudi 13 février 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 45 ans, de Christine de Bourbon von Hardenberg, aristocrate espagnole, parente éloignée du roi d’Espagne Philippe VI, qui était née dans la capitale espagnole le 2 septembre 1975. Deuxième enfant de François de Paule de Bourbon et Escasany, sixième duc de Séville (Andalousie) et cousin du roi Juan Carlos (1975-2014), et de Beatriz von Hardenberg, ancienne directrice de la revue de mode Vogue, elle avait récemment subi un accident et avait été admise à l’Hôpital Porte-de-Fer de Madrid.

Beaucoup moins médiatique que sa sœur aînée Olivia, qui s’était mariée en grande pompe en 2014, elle avait également un frère cadet, Francisco, né en 1979. Elle vivait à Las Rozas de Madrid, commune de la banlieue chic de la capitale peuplée d’environ 96 000 habitants, entourée de ses animaux domestiques. Elle avait étudié au College for International Studies de Madrid puis à l’Institute of Culinary Education de New York (États-Unis d’Amérique). Elle avait par la suite créé sa propre entreprise de traiteur, qui portait son nom.

Source : https://www.elmundo.es/loc/casa-real/2020/02/13/5e45ab96fc6c83d0378b4593.html

Le quartier de Cabañal-Cañamelar, à Valence, est élu parmi parmi les plus "cools" d'Europe

La rue du Rosaire, située au cœur du quartier de Cabañal-Cañamelar, à Valence, dans la Communauté de Valence (photographie : Wikipedia)

Situé dans le cœur historique de la ville de Valence (Communauté de Valence), en bordure de la mer Méditerranée, le quartier de Cabañal-Cañamelar est l’ancienne zone populaire où habitaient jadis les pêcheurs de la cité. Peuplé d’environ 21 000 habitants, construit de 1837 à 1897 sous le nom de Pueblo Nuevo del Mar (littéralement, « Nouveau Village de la Mer »), il a récemment été inclus dans la liste des quartiers les plus cools d’Europe par le prestigieux journal britannique The Guardian.

La publication souligne sa personnalité à nulle autre pareil et son côté cosmopolite. Il apprécie tout particulièrement les anciennes façades de ses maisons typiques, très bien conservées, ainsi que ses fêtes de quartier comme la Semaine sainte des Marins (Semana Santa Marinera) et ses établissements qui approchent parfois des deux cents ans d’histoire.

Source : https://www.larazon.es/actualidad/20200210/33wd553sofgjjir3dbjcqhz7hq.html

Madrid reçoit une distinction de l'ONU pour sa politique d'espaces verts

La place de Cybèle et la rue d’Alcalá, à Madrid (photographie : Madrid Secreto)

Sise à Rome (Italie), l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO, selon son sigle en anglais), adjointe de la Fondation Arbor Day (créée aux États-Unis d’Amérique), a récompensé Madrid pour sa politique d’espaces verts et sa conservation des arbres dans les parcs publics. La capitale espagnole entre en effet dans la liste très sélective des Villes arborées du Monde, où l’on retrouve 59 métropoles du monde entier, dont Paris (France), New York (États-Unis d’Amérique) ou encore Quito (Équateur). Plus d’une centaine de villes de toute la planète avaient présenté leur candidature l’année dernière.

De fait, la Communauté de Madrid a été doublement récompensée au mois de février 2020 puisqu’outre la capitale, c’est la commune d’Arroyomolinos, peuplée d’environ 31 000 habitants et située dans la banlieue méridionale de Madrid, qui a également fait son entrée dans cette liste. Les métropoles qui y figurent doivent respecter plusieurs critères pour faire partie de ce club très fermé, dont une gestion raisonnée des arbres, un recensement des végétaux, la mise en œuvre de ressources proportionnées dans le domaine ou encore l’organisation d’événements annuels autour des arbres ainsi que de manifestations permettant aux citoyens de prendre conscience de l’importance des plantes vertes.

Source : https://madridsecreto.co/madrid-ciudad-arborea-mundo-onu/?fbclid=IwAR0DX6qErOf0MMQotf3Ejt6gY-_V17vb1DgDEMmUy2HW7j7TyhvHvDPUJo4

L'Espagne est le huitième pays au monde où les habitants ont le plus changé leurs habitudes pour préserver l'environnement

Des Espagnoles font leurs achats dans un marché couvert (photographie : Junte d’Andalousie et Europa Press)

Selon une enquête d’opinion réalisée par l’institut de sondages français Ipsos pour le Forum économique mondial, organisme sis à Genève (Suisse), l’Espagne est le huitième pays au monde dont les citoyens ont le plus modifié leurs habitudes au quotidien afin de préserver l’environnement. Ils sont environ 76 % à se prononcer en sens auprès de l’entreprise française, ce qui place notre voisin ibérique loin devant les pays fermant la marche (Japon, États-Unis d’Amérique, Pays-Bas et Russie). Devant l’Espagne, l’on retrouve l’Inde, le Mexique, le Chili, la Chine, la Malaisie et le Pérou.

Parmi les points forts du comportement quotidien des Espagnols, l’on note l’augmentation des habitudes de recyclage (57 % environ des personnes sondées), les économies d’énergie (50 % approximativement des citoyens interrogés), la réutilisation des objets (50 % là aussi), le choix de la consommation de proximité (46 %), les choix d’achat en matière d’équipement du logement (41 %) et les économies d’eau (61 %).

Source : https://www.europapress.es/sociedad/medio-ambiente-00647/noticia-espana-octavo-pais-mundo-mas-ciudadanos-cambiado-dia-dia-responsabilidad-ambiental-20200130172945.html

Plusieurs chefs espagnols sont distingués par l'Académie internationale de Gastronomie

Le chef cuisinier espagnol José Andrés (photographie : El Comercio)

Sise à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine (France), l’Académie internationale de Gastronomie remet chaque année des prix prix spécifiques afin de distinguer des chefs cuisiniers et professionnels de l’art culinaire venus de tous les pays. Dans leur édition 2020, ces prix sont venus récompenser plusieurs gastronomes espagnols, dont le chef José Andrés, né à Mieres (Principauté des Asturies) en 1969. Il a en effet reçu le Prix de la Culture gastronomique, qui distingue sa défense ardente de la culture culinaire espagnole ainsi que son labeur humanitaire par le biais de son organisation non gouvernementale (ONG) World Central Kitchen (littéralement, « Cuisine centrale mondiale »).

Née en 1975 à Valence (Communauté de Valence), la chef cuisinière espagnole Begoña Rodrigo a pour sa part reçu le prix du Cuisinier d’Avenir pour son travail à la tête des cuisines du restaurant La Salita. Deux des quatre catégories les plus prestigieuses des prix de l’Académie internationale de Gastronomie ont donc été remis à des Espagnols. Ajoutons que Raúl Miguel Revilla, qui travaille au restaurant Zalacaín de Madrid, a été distingué comme meilleur sommelier tandis que Paco Torreblanca, qui gère une pâtisserie à Alicante (Communauté de Valence), a été reconnu meilleur chef de pâtisseries de l’année. Enfin, l’ouvrage Los cocineros del vino (littéralement, Les Cuisiniers du vin), édité par Planeta, a obtenu le prix de la littérature gastronomique.

Source : https://www.elcomercio.es/gastronomia/jose-andres-premio-cultura-gastronomica-20200203183550-nt.html?ref=https%3A%2F%2Ft.co%2FneIpjIGhS2%3Famp%3D1

Les chips espagnoles qui conquièrent la Corée du Sud

Les chips commercialisées par la marque espagnol Bonilla a la Vista, fabriquées à Arteijo, dans la province de La Corogne, en Galice (photographie : Cosmopolitan)

Sise à Arteijo, ville de la banlieue de La Corogne (Galice), l’entreprise espagnole Bonilla a la Vista fabrique notamment des chips conditionnées en boîte de conserve. Fondée en 1932, la marque triomphe aujourd’hui sur un marché étranger un peu inattendu, la Corée du Sud, car l’on voit les protagonistes du film sud-coréen à succès Parasite en consommer au cours du long métrage. Dans ce pays asiatique, l’on voit aujourd’hui d’importantes queues se former à l’entrée des magasins qui en commercialisent.

Dans la capitale sud-coréenne, Séoul, une livraison de 3 000 boîtes de chips Bonilla a la Vista s’est écoulée en quelques heures. Le film du réalisateur Bong Joon-ho a donc servi de rampe de lancement à cette marque dans la république d’Extrême-Orient. Désormais, les commandes par Internet sont aussi extrêmement nombreuses et la firme a presque peine à répondre à ses clients.

Source : https://www.cosmopolitan.com/es/consejos-planes/familia-amigos/a30684595/patatas-fritas-bonilla-lata/

« Spain’s best young chefs – and the restaurants where you’ll discover them »

Un plat servi au restaurant espagnol The Alchemix, à Barcelone (Catalogne) – Photographie : The Guardian

Cet article en langue anglaise intitulé « Spain’s best young chefs – and the restaurants where you’ll discover them », rédigé par Fiona Dunlop et publié sur le site Internet du journal britannique The Guardian le 30 janvier 2020, revient sur quelques-uns des restaurants en vogue en Espagne : https://www.theguardian.com/travel/2020/jan/30/spain-best-young-chefs-restaurants-where-youll-discover-them