L’entreprise espagnole Iberdrola va créer dans son pays d’origine la plus grande usine d’hydrogène d’Europe

Le président directeur général (PDG) d’Iberdrola, Ignacio Sánchez Galán (photographie : Expansión)

Sise à Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) et Madrid, l’entreprise énergétique espagnole Iberdrola va créer sur le territoire de la commune de Puertollano (province de Ciudad Real, Castille-La Manche) la plus grande usine de production d’hydrogène d’Europe, qui devrait entrer en fonctionnement en 2021. La firme investira environ 150 millions d’euros dans cette infrastructure, qui devrait générer 700 emplois.

Une fois qu’elle fonctionnera, elle permettra à l’Espagne d’économiser 39 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. Cet hydrogène « vert » (car produit à partir d’énergies renouvelables) fournira l’usine dont dispose sur place la compagnie d’engrais espagnole Fertiberia, dont le siège se trouve à Altorricón (province de Huesca, Aragon), à la place du gaz naturel actuellement utilisé par l’entreprise.

Source : https://www.expansion.com/empresas/energia/2020/07/24/5f1aa9d6468aebc0518b4572.html

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La stratégie 100 % renouvelable de l’Espagne d’ici à 2050 est-elle faisable ?

Des panneaux solaires et des éoliennes en Espagne (photographie : El Economista)

Le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) a révélé aux médias ce jeudi 23 juillet 2020 sa Stratégie de Décarbonation à Long Terme (Estrategia de Descarbonización a Largo Plazo), portée par la quatrième vice-présidente de l’exécutif, en charge de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera (PSOE). L’idée d’une décarbonation totale du système énergétique espagnol semble peu crédible aux yeux de nombreux observateurs et même le cabinet Sánchez semble y avoir renoncé.

En revanche, Ribera propose d’atteindre un niveau décarboné de 97 %, ce qui serait déjà une réussite totale si l’Espagne y parvenait. Afin de respecter l’accord de Paris (France), signé en 2015, notre voisin ibérique devrait passer de 334 millions de tonnes de dioxyde de carbone rejetées en 2019 à 29 millions de tonnes d’ici à 2050 – avec une capacité d’absorption du CO2 de 37 millions de tonnes par an. Ce programme va encore plus loin qu’une « simple » transformation du système de production électrique et concernera aussi l’agriculture, le transport, l’industrie lourde ou encore la végétation et les forêts.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10684635/07/20/Espana-no-sera-100-renovable-en-2050.html

Des nouveaux objets font remonter la présence humaine sur le site archéologique espagnol d’Atapuerca à 600 000 ans

Un éclat de pierre retrouvé au niveau 8 de la Grande Doline du site archéologique d’Atapuerca, dans la province de Burgos, en Castille-et-León (photographie : AOC, EIA et ABC)

Classé au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle anglais), dont le siège se trouve à Paris (France), le site archéologique d’Atapuerca, situé sur le territoire de la commune éponyme (province de Burgos, Castille-et-León), offre l’un des principaux témoignages sur le peuplement primitif de l’Europe. De nouveaux objets qui y ont récemment été découverts montrent que ledit peuplement est probablement encore plus ancien que ce que les chercheurs pensaient jusqu’à présent.

Au sein de la Grande Doline (Gran Dolina) ont en effet été mis au jour des outils préhistoriques en quartzite qui datent d’il y a 500 000 à 600 000 ans en arrière. Il s’agit d’objets qui étaient très certainement utilisés pour la chasse et prouvent que le site a connu une présence humaine ininterrompue très longue. C’est au niveau 8 de la Grande Doline qu’ont été dégagés ces artefacts, dont les créateurs sont encore un mystère pour les paléanthropologues qui travaillent sur place – dont José María Bermúdez de Castro, co-directeur du site archéologique d’Atapuerca.

Source : https://www.abc.es/ciencia/abci-hallan-primera-presencia-humana-atapuerca-hace-600000-anos-202007231516_noticia.html

Le jambon le plus cher au monde est espagnol (et il vaut 4 100 euros la pièce !)

Le jambon espagnol Jabugo Ibérico Puro, confectionné à Jabugo, dans la province de Huelva, en Andalousie (photographie : Manchado de Jabugo Ibérico Puro et La Razón)

Avec seulement 80 pièces commercialisées chaque année, le jambon ibérique Manchado de Jabugo est aujourd’hui le jambon le plus cher au monde – et il est espagnol. Valant 4 100 euros l’unité, il est confectionné dans la commune de Jabugo, peuplée de plus de 2 2500 habitants environ et située dans la province de Huelva, en Andalousie.

Affiné en intérieur entre quatre et six ans (soit plus que la moyenne des jambons espagnols), entièrement biologique, il pèse entre six et huit kilogrammes la pièce. Il est réalisé à partir de porcs issus d’un croisement entre un mâle de race anglaise et une femelle de race espagnole. C’est l’éleveur Eduardo Donato qui est le propriétaire et responsable de l’exploitation qui le produit.

Source : https://www.larazon.es/lujo/20200718/ecbx4fmdijdp3gxjzyzebhxj2a.html?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_Su_4_45

L’Espagne reste le deuxième pays de l’Union européenne pour la construction de navires

Un navire en construction dans un chantier naval de Vigo, dans la province de Pontevedra, en Galice (photographie : EFE et El Confidencial)

Selon les premières données de l’année 2020, l’Espagne reste en deuxième position au sein de l’Union européenne (UE) et en dixième place au niveau mondial pour la construction de navires, avec une augmentation de 18 % des commandes sur le premier semestre de l’année en cours. Au total, 53 bâtiments sont actuellement fabriqués dans les chantiers navals de notre voisin ibérique pour un total de 2 milliards d’euros et 11,5 millions d’heures de travail. En 2019, le pays avait bâti 25 navires, dont l’essentiel s’était concentré en Galice (12 bâtiments), communauté autonome suivie de la Principauté des Asturies (8 navires) et du Pays basque (5 bâtiments).

Le rapport annuel du syndicat patronal PYMAR, spécialisé dans le domaine, montre par ailleurs que l’Espagne s’est spécialisée dans la fabrication de navires de très grandes dimensions destinés à la pêche en haute mer et à la recherche océanographique. Dans ce dernier secteur, selon la conseillère déléguée de PYMAR, Almudena López del Pozo, notre voisin pyrénéen est même la deuxième puissance au monde et la première de l’Union européenne. Outre les bâtiments affectés à ces deux usages, l’on remarquera aussi le grand nombre de remorqueurs livrés par l’Espagne.

Source : https://www.elconfidencial.com/economia/2020-07-18/astilleros-construccion-naval-pymar-china_2686667/

Quatre chais espagnols se retrouvent parmi les 50 meilleurs au monde selon World’s Best Vineyards

La commune d’Elciego, située dans la province d’Alava (Pays basque), vue depuis le chais Marquis-de-Riscal (photographie : Javier Mingueza et ABC)

Lors de la semaine du 13 juillet dernier, le classement World’s Best Vineyards (littéralement, « Meilleurs vignobles au monde ») a été révélé dans son édition 2020. Parmi les cinquante meilleurs chais et vignobles au monde, l’on en retrouve ainsi quatre situés en Espagne :

  1. le chais Marquis-de-Riscal, situé sur le territoire de la commune d’Elciego, dans la province d’Alava (Pays basque), en sixième position au niveau international ;
  2. le chais González Byass-Tío Pepe, à Jerez de la Frontera, dans la province de Cadix (Andalousie), en dix-huitième place ;
  3. Vivanco, chais de la commune de Briones (La Rioja), qui occupe la quarante-et-unième position ;
  4. et enfin, Familia Torres, à Villafranca del Panadés, dans la province de Barcelone (Catalogne), quarante-deuxième dans le monde.

Source : https://www.abc.es/viajar/vinos/abci-cuatro-bodegas-espanolas-entre-50-mejores-mundo-para-hacer-enoturismo-202007180201_noticia.html

Un tiers des Espagnols environ n’a pas d’argent pour boucler son mois

Une file d’attente devant un centre alimentaire des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, à Madrid (photographie : Gonzalo Pérez Mata et La Razón)

Selon un récent rapport de la compagnie suédoise Intrum, spécialisée dans la gestion de crédits et d’actifs, 24 % des Espagnols ont été contraints d’emprunter de l’argent à des proches ou ont atteint le plafond de leur carte bancaire pour payer les factures durant le confinement décrété par le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) dans le cadre de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.

Ce rapport, intitulé Informe europeo de pagos de consumidores (littéralement, « Rapport européen sur les paiements des consommateurs »), établit aussi le profil-type de cet Espagnol en difficultés financières. Il a en moyenne entre 45 et 54 ans et son emploi a été très durement affecté par la crise sanitaire mondiale. De fait, 64 % des personnes interrogées dans le cadre de l’étude suédoise ont vu leurs revenus s’amenuiser durant le confinement. De fait, 15 % des sondés reconnaissent avoir dû s’endetter au cours de cette période et, en tout et pour tout, environ un tiers des Espagnols affirme avoir régulièrement des problèmes pour arriver à la fin du mois en temps normal.

Source : https://www.larazon.es/economia/20200609/j37jss6wdzbavoqurdm5m5baaq.html

Décès du journaliste espagnol Jordi Garcia-Soler à l’âge de 73 ans

Le journaliste espagnol Jordi Garcia-Soler (photographie : El Triangle)

L’on apprenait ce dimanche 31 mai 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 73 ans, du journaliste espagnol Jordi Garcia-Soler, qui était né dans la capitale catalane le 4 mai 1947. Spécialisé aussi bien dans la chronique journalistique et l’information que la critique musicale, il rédige également des articles sur la gastronomie, la littérature ou les « châteaux humains », grande tradition culturelle régionale.

De 1976 à 1982, il est le créateur et directeur du Département de la Communication du Parti des Socialistes de Catalogne (Partido de los Socialistas de Cataluña, PSC). Par ailleurs, durant vingt ans, de 1964 à 1984, il rédige de nombreuses critiques musicales concernant la Nova Cançó (littéralement, « Nouvelle Chanson »), genre régional catalan qui se caractérise notamment par des textes travaillés.

Source : https://www.eltriangle.eu/es/actualidad/media/muere-el-periodista-jordi-garcia-soler_106216_102.html

Une bière espagnole remporte la médaille d’or lors d’un prestigieux concours allemand

Des bouteilles de Liber, marque de bière confectionnée dans le centre de l’Espagne (photographie : Mario Carrero et ABC)

C’est à Francfort-sur-le-Main, dans le Land de Hesse (Allemagne), que se déroulait comme chaque année l’un des plus prestigieux concours de bières au monde, le Trophée international de la Bière de Francfort (Frankfurt International Beer Trophy, selon son nom en anglais), au cours duquel s’est illustrée une production brassicole espagnole. La marque Liber, originaire de Puertollano, ville de près de 48 000 habitants située dans la province de Ciudad Real (Castille-La Manche), a en effet remporté la médaille d’or lors de ce concours mondial.

Elle porte ce nom en référence à Liber, dieu de la mythologie romaine, proche de Bacchus, qui présidait à la fertilité, au vin, à la viticulture et à la liberté. C’est à partir de 2015 qu’a commencé à être produite la bière Liber au sein de l’entreprise brassicole Alcudia Compañía Cervecera, fondée par deux amis espagnols, Luis Javier Fernández Sánchez et Pilar López Rivera. Avocats de formation, ces deux entrepreneurs avaient toutefois pour rêve de mieux faire connaître dans leur pays des styles de bières qui triomphaient en Europe et aux États-Unis d’Amérique.

Source : https://www.abc.es/espana/castilla-la-mancha/abci-cerveza-puertollano-ciudad-real-entre-mejores-mundo-202005262023_noticia.html

Insolite : un robot tire des bières dans un bar sévillan pour éviter toute contagion de coronavirus

Le robot en question (photographie : Raúl Doblado et ABC)

La pandémie de coronavirus d’origine chinoise qui a durement touché l’Espagne a des conséquences insolites et parfois un brin effrayantes. C’est ainsi qu’à Séville (Andalousie), en pleine côte du Rosaire, au sein du bar La Gitana Loca (littéralement, La Gitane Folle), depuis ce lundi 11 mai 2020, un robot tire les bières-pression afin d’éviter que les serveurs ou clients ne le fassent et réduire ainsi au maximum les risques de contamination au Covid-19.

La machine en question a été achetée par le propriétaire du bar, Alberto Martínez, à l’entreprise espagnole Macco Robotics, sise à Séville, en pleine île de la Chartreuse. Cette firme ibérique dispose déjà de filiales à New York (État de New York, États-Unis d’Amérique) et en Inde et va prochainement en ouvrir une nouvelle à Miami (Floride, États-Unis d’Amérique).

Source : https://sevilla.abc.es/sevilla/sevi-crisis-coronavirus-robot-sevillano-tira-cervezas-cuesta-rosario-para-evitar-contagio-202005121212_noticia.html#vca=rrss&vmc=abc-es&vso=fb&vli=cm-general&_tcode=bmxpa2gy