
Au mois de janvier 2020, une explosion accidentelle sur le site pétrochimique de La Canonja, à Tarragone (Catalogne), a entraîné un incendie qui a mis plusieurs heures à être pleinement maîtrisé par les pompiers et ses conséquences ne sont pas encore toutes établies. Cet incident a provoqué une certaine inquiétude dans l’ensemble de l’Espagne concernant ce type d’usines à risque, dont on compte 421 exemples dans tout le pays. Il faut y ajouter 900 infrastructures où sont manipulés des produits chimiques jugés dangereux pour la population. L’on en trouve ainsi :
- en Catalogne, 101 ;
- en Andalousie, 78 ;
- dans la Communauté de Valence, 41 ;
- au Pays basque, 28 ;
- dans les îles Canaries, 25 ;
- en Castille-La Manche, 23 ;
- en Estrémadure, 21 ;
- dans la Région de Murcie, 20 ;
- dans la Principauté des Asturies, 15 ;
- en Galice, en 14 ;
- en Castille-et-León, 13 ;
- dans la Communauté de Madrid, 12 ;
- en Aragon, 11 ;
- en Cantabrie, 8 ;
- dans les îles Baléares, 6 ;
- dans la ville autonome de Ceuta, 3 ;
- et en Navarre, 2.
La Catalogne est donc l’autonomie espagnole la plus exposée à ce type de risques et trois d’entre elles (Catalogne, Andalousie et Communauté de Valence) regroupent à elles seules 220 usines jugées potentiellement dangereuses. La province de Tarragone et celle de Huelva (Andalousie), qui abritent toutes deux un important pôle pétrochimique, sont le plus à surveiller dans ce cas.
Source : https://www.larazon.es/madrid/20200119/bmpl627luvdhbhal6jg43uc43q.html