Des nouveaux objets font remonter la présence humaine sur le site archéologique espagnol d’Atapuerca à 600 000 ans

Un éclat de pierre retrouvé au niveau 8 de la Grande Doline du site archéologique d’Atapuerca, dans la province de Burgos, en Castille-et-León (photographie : AOC, EIA et ABC)

Classé au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle anglais), dont le siège se trouve à Paris (France), le site archéologique d’Atapuerca, situé sur le territoire de la commune éponyme (province de Burgos, Castille-et-León), offre l’un des principaux témoignages sur le peuplement primitif de l’Europe. De nouveaux objets qui y ont récemment été découverts montrent que ledit peuplement est probablement encore plus ancien que ce que les chercheurs pensaient jusqu’à présent.

Au sein de la Grande Doline (Gran Dolina) ont en effet été mis au jour des outils préhistoriques en quartzite qui datent d’il y a 500 000 à 600 000 ans en arrière. Il s’agit d’objets qui étaient très certainement utilisés pour la chasse et prouvent que le site a connu une présence humaine ininterrompue très longue. C’est au niveau 8 de la Grande Doline qu’ont été dégagés ces artefacts, dont les créateurs sont encore un mystère pour les paléanthropologues qui travaillent sur place – dont José María Bermúdez de Castro, co-directeur du site archéologique d’Atapuerca.

Source : https://www.abc.es/ciencia/abci-hallan-primera-presencia-humana-atapuerca-hace-600000-anos-202007231516_noticia.html

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Décès du médecin espagnol José Miranda Heras à l’âge de 91 ans

Le médecin espagnol José Miranda Heras (photographie : Diario de Navarra)

L’on apprenait ce mardi 21 juillet 2020 le décès à Pampelune (Navarre), à l’âge de 91 ans, du médecin espagnol José Miranda Heras, qui était né à Lodasa (Navarre) le 28 juillet 1928. Pédiatre de formation, ancien élève de l’Université de Saragosse (Aragon) et de celle de Barcelone (Catalogne), il retourne dans sa région d’origine en 1958 après être passé par Cordoue (Andalousie).

Il est alors décisif dans la création du Département de Pédiatrie et de Puériculture de l’Université de Navarre. Il y enseigne ces disciplines durant plusieurs années tout en transformant profondément l’organisation matérielle et logistique de l’établissement universitaire. En 1977, il fonde l’Association navarraise de Défense de la Vie (Asociación Navarra de Defensa de la Vida, ANDEVI), à la tête de laquelle il partage ses connaissances en matière de santé des enfants.

Source : https://www.diariodenavarra.es/noticias/navarra/2020/07/21/fallece-doctor-jose-miranda-uno-los-impulsores-facultad-medicina-universidad-navarra-696730-300.html

L’Espagne chute lourdement dans le classement PISA en matière de lecture

Le lycée Zorrilla de Valladolid, en Castille-et-León (photographie : Soria Noticias)

Le 3 décembre 2019, le classement PISA, qui mesure les acquis des élèves de primaire dans plusieurs disciplines au niveau international, était révélé pour les pays faisant partie de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches »), sise à Paris (France). Les résultats en matière de lecture pour l’Espagne n’avaient cependant pas été dévoilés en raison d’incohérences dans l’évaluation et les réponses fournies par les élèves.

Finalement, l’OCDE a remanié les statistiques qui lui sont parvenues afin de proposer ce jeudi 23 juillet les résultats finaux. Pour 2018, dans ce secteur, notre voisin ibérique chute de 19 points par rapport aux chiffres disponibles pour 2015, passant ainsi de 496 à 477 points – la moyenne de l’OCDE se situe à 487 points et celle de l’Union européenne (UE), à 489 points. Seules la Castille-et-León, la Principauté des Asturies, la Galice et l’Aragon sont les communautés autonomes à dépasser ces deux moyennes.

Source : https://www.abc.es/sociedad/abci-espana-picado-lectura-pisa-enormes-dudas-sobre-fiabilidad-datos-202007231137_noticia.html

Décès de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino à l’âge de 64 ans

Un cliché ancien de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino (photographie : Noticias de Salamanca)

L’on apprenait ce lundi 20 juillet 2020 le décès à Salamanque (Castille-et-León), à l’âge de 64 ans et des suites d’une longue maladie, de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino, qui était né 1956 à Los Santos, dans la province de Salamanque. Membre de longue date du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), il est diplômé en histoire et a été député provincial de 2003 à 2007.

Il est surtout connu pour avoir été le maire de sa commune natale, aujourd’hui peuplée d’environ 600 habitants, durant pas moins de trente-deux ans, de 1983 à 2015. Au moment de sa première élection, il n’avait que vingt-sept ans.

Source : https://www.noticiascyl.com/t/2035415/portada-fallece-javier-alvarez-merino-ex-alcalde-socialista-santos-ex-diputado-provincial

Décès de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados à l’âge de 98 ans

L’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados (photographie : ABC)

L’on apprenait ce mardi 21 juillet 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 98 ans, de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados, qui était né à Salamanque (Castille-et-León) le 29 mars 1922. Helléniste de formation, il obtient son doctorat de philologie classique à l’Université de Salamanque à l’Université centrale de Madrid (devenue depuis lors Université Complutense) en 1946. Après avoir occupé divers postes de professeur de grec à Madrid et Barcelone (Catalogne), il obtient un poste à l’Université Complutense.

Il y reste de 1952 à 1988. Président d’honneur de la Société espagnole des Études classiques (Sociedad Española de Estudios Clásicos, SEEC), directeur de diverses revues appartenant à son champ de compétence (Emerita, Revista española de lingüística), il coordonne également la collection de classiques latins et grecs Alma Máter, publiée par le Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) de Madrid.

Outre la littérature grecque classique, il se distingue également par des recherches et ouvrages sur la littérature latine, espagnole et indienne. Expert en linguistique indo-européenne, il reçoit en 1989 le prix Aristote-Onassis, remis par la Grèce, pour son dictionnaire du grec classique et médiéval. Le 28 avril 1991, il est reçu à l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), au fauteuil d, en remplacement de Dámaso Alonso (1898-1990).

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-muere-academico-francisco-rodriguez-adrados-202007211205_noticia.html

Trois nouveaux scientifiques espagnols sont engagés par la très prestigieuse Organisation européenne de Biologie moléculaire

La neuroscientifique espagnole Guillermina López-Bendito (photographie : La Vanguardia)

Considérée comme l’une des associations scientifiques les plus prestigieuses du Vieux Monde, l’Organisation européenne de Biologie moléculaire (EMBO, selon son sigle en anglais), dont le quartier général se trouve à Heidelberg, dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne), a choisi trois nouveaux scientifiques espagnols pour intégrer ses rangs. Il s’agit de Pere Roca-Cusachs, María Dolores Martín-Bermudo et Guillermina López-Bendito, cette dernière travaillant pour l’Institut des Neurosciences d’Alicante (Instituto de Neurociencias de Alicante, Communauté de Valence).

Roca-Cusachs, qui officie pour le compte de l’Institut de Bioingénierie de Catalogne (Instituto de Bioingeniería de Cataluña), est l’un des pionniers en Europe de la mécanobiologie et de l’étude de la formation et de la lutte contre le cancer. De son côté, María Dolores Martín-Bermudo est chercheuse à l’Université Pablo-de-Olavide de Séville (Andalousie). Cette année, 63 nouveaux membres originaires de 25 pays différents ont été acceptés à l’EMBO.

Source : https://www.lavanguardia.com/local/valencia/20200708/482188355234/tres-cientificos-espanoles-elite-europea-biologia-molecular.html

Décès de l’écrivain et chercheur espagnol Rafael Aguirre Franco à l’âge de 83 ans

L’écrivain et chercheur espagnol Rafael Aguirre Franco (photographie : Lobo et Diario Vasco)

L’on apprenait ce jeudi 16 juillet 2020 le décès à Saint-Sébastien, dans la province de Guipuscoa (Pays basque), à l’âge de 83 ans, de l’écrivain et chercheur basque Rafael Aguirre Franco, qui était né dans la même ville le 11 avril 1937. Après des études de droit à l’Université de Valladolid (Castille-et-León), il s’intègre au Centre d’Attraction et de Tourisme (Centro de Atracción y Turismo, CAT) de sa ville natale.

Il y travaille de fait pendant 30 ans, s’intéressant notamment aux traditions régionales basques. Passionné de régates, il en organise une chaque année dans la baie de La Conque, à Saint-Sébastien même. Fin connaisseur de pelote basque, il écrit également des ouvrages sur l’histoire locale, la pyrotechnie, les fermes basques et les embarcations traditionnelles de sa communauté autonome d’origine.

Source : https://www.diariovasco.com/culturas/muere-escritor-rafael-20200716153929-nt.html?ref=https:%2F%2Fwww.diariovasco.com%2Fculturas%2Fmuere-escritor-rafael-20200716153929-nt.html

Une jeune mathématicienne espagnole résout un problème vieux de vingt ans

La jeune mathématicienne espagnole María Cumplido (photographie : Université de Séville)

Chercheuse à l’Université d’Édimbourg, en Écosse (Royaume-Uni), mais originaire de Cordoue (Andalousie), la jeune mathématicienne espagnole María Cumplido a récemment marqué l’histoire de sa discipline. Spécialiste des groupes de tresses, elle vient en effet de résoudre un problème vieux de vingt ans, celui des sous-groupes spéciaux d’Artin.

Ces derniers portent le nom d’Emil Artin (1898-1962), mathématicien autrichien, et, bien qu’il s’agisse à première vue de mathématiques fondamentales pures, une telle trouvaille peut avoir des applications importantes dans plusieurs domaines, dont celui de la sécurité informatique. Récipiendaire de plusieurs prix outre-Pyrénées, elle est âgée d’à peine 28 ans.

Source : https://www.canalsur.es/noticias/andalucía/cordoba/una-andaluza-resuelve-un-problema-de-matematicas-planteado-hace-20-anos/1603995.html?utm_source=twitter&utm_medium=csurnoticias&utm_term=5ea74309-75b2-46c8-98c3-0671da91199f&utm_content=&utm_campaign=

Secteurs public et privé lancent l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture »

Le logotype de l’initiative « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (photographie : OKDiario)

Alors que la construction du nouvel Hôpital public des Urgences avance à grands pas et que la Cité de la Justice doit voir recommencer les travaux au mois de juillet dans la capitale espagnole, une initiative portée conjointement par le public et le privé vise à faire de la ville un référent international dans le domaine des infrastructures. Son nom ? « Madrid capitale mondiale de l’ingénierie, de la construction et de l’architecture » (Madrid Capital Mundial de la Ingeniería, Construcción y Arquitectura). L’objectif est à la fois de faire valoir le talent madrilène et espagnol dans ces domaines et de relancer l’économie de la métropole en pleine crise économique liée à la pandémie de coronavirus d’origine chinoise.

L’initiative est portée par 32 organismes et entreprises, dont la mairie de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire) ; la Communauté de Madrid, dont l’actuelle présidente est Isabel Díaz Ayuso (PP) ; l’ICEX (organisation publique de développement des exportations) ; l’Institut de Crédit officiel (Instituto de Crédito Oficial, ICO) ; le cabinet d’avocats Cremades & Calvo-Sotelo ; ainsi que de nombreuses entreprises espagnoles du secteur du BTP comme FCC, Sacyr, Acciona, San José, Oficemen, Tecniberia, etc. Prochainement, deux autres géants du domaine, ACS et Ferrovial, doivent également s’y incorporer.

L’initiative s’articule autour de six objectifs :

  • positionner Madrid et l’Espagne comme référents internationaux en matière de contrats et de formation dans le domaine du BTP ;
  • faire de Madrid un foyer d’attraction des entreprises, du talent, des congrès et des foires dans le secteur ;
  • consolider les entreprises espagnoles du BTP sur leurs marchés traditionnels et les installer sur les marchés émergents ;
  • renforcer la formation professionnelle, notamment en alternance ;
  • exporter des solutions innovantes, durables et résilientes ;
  • donner une impulsion décisive aux secteur liés à l’internationalisation, notamment afin de réactiver l’économie régionale.

De fait, l’Espagne compte sept des plus grandes entreprises mondiales du secteur de la construction et des infrastructures, seule la Chine faisant mieux au niveau mondial, et Madrid accueille le siège de la plupart d’entre elles. La capitale espagnole est de surcroît très bien connectée au reste de l’Europe et du monde grâce à un réseau exceptionnel de transports. Parmi les propositions plus concrètes proposées par l’initiative, l’on peut citer la création d’un guichet unique visant à faciliter la participation de firmes ibériques du BTP aux appels d’offres étrangers ; la volonté d’installer dans la capitale espagnole la cour internationale d’arbitrage la plus importante du secteur ; mettre en place un réseau d’universités et de formations qui collaboreront afin de favoriser l’accès à la recherche et à l’emploi dans la construction ; l’organisation d’un congrès international, qui aurait lieu alternativement à Madrid et dans une autre ville du monde, consacré aux problématiques du domaine, etc.

Sources : https://okdiario.com/economia/fcc-sacyr-acciona-constructoras-asocian-situar-madrid-centro-mundial-del-sector-5899387?utm_term=Autofeed&utm_campaign=ok&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1594868156, https://www.madridiario.es/diaz-ayuso-visita-obras-futuro-hospital-pandemias et https://www.efe.com/efe/espana/destacada/las-obras-de-la-nueva-ciudad-justicia-comenzaran-en-los-proximos-dias/10011-4297060

La Communauté de Madrid rend hommage à la France pour le 14 juillet

La Maison royale du Courrier, situé sur la Puerta del Sol, à Madrid, avec les couleurs du drapeau français (photographie : Communauté de Madrid)

Ce mardi 14 juillet 2020, la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire), a rendu hommage à la France à l’occasion de sa fête nationale en projetant les couleurs du drapeau de notre pays (bleu, blanc et rouge) sur la façade de la Maison royale du Courrier (Real Casa de Correos). Ce bâtiment, situé sur la Puerta del Sol, en plein centre de la capitale espagnole, constitue le siège de la présidence régionale.

L’on estime qu’à l’heure actuelle, 15 000 Français résident de manière fixe dans une commune de cette communauté autonome et, en 2019, 571 000 touristes venus de notre pays ont visité la Communauté de Madrid (soit 7,5 % du total des visiteurs étrangers). En dépit de polémiques autour de la place accordée à l’enseignement du français dans l’instruction publique régionale, rappelons également que sept lycées madrilènes sont concernés par le baccalauréat franco-espagnol (bachibac).

Source : https://www.comunidad.madrid/noticias/2020/07/14/conmemoramos-dia-francia-iluminando-real-casa-correos-colores-su-bandera