Décès de la femme de lettres espagnole Anna Rosselló à l’âge de 96 ans

La femme de lettres espagnole Anna Rosselló (photographie : Vilaweb)

L’on apprenait ce mardi 21 avril le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 96 ans, de la femme de lettres espagnole Anna Rosselló i Elias, qui était née à Flix, dans la province de Tarragone (Catalogne), en 1923. Opposante à la dictature franquiste (1939-1975), elle s’exile pendant un temps au Brésil en 1956 avec son mari, Josep Travesset, et sa fille, Carme, alors âgée de deux ans et demi.

Elle entame alors un tour d’Amérique latine à la rencontre des populations amérindiennes au Brésil, en Bolivie, au Pérou, en Équateur, en Colombie, au Panamá, au Costa Rica, au Nicaragua, au Honduras, au Salvador et au Guatemala. Activiste indépendantiste catalane, elle est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages relatant notamment son périple latino-américain.

Source : https://www.vilaweb.cat/noticies/sha-mort-anna-rossello-activista-antifranquista-i-simbol-de-les-protestes-contra-la-sentencia/

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Une année de plus, la revue « The Economist » place l’Espagne parmi les démocraties pleines de la planète

Une vue de l’hémicycle du Congrès des députés, chambre basse des Cortes Generales (Parlement espagnol), à Madrid (photographie : Europa Press et Crónica Global)

Comme chaque année, la célèbre et prestigieuse revue politique et économique britannique The Economist a proposé, en ce mois de janvier 2020, un classement des pays de l’ensemble de la planète en fonction de leur degré de démocratie, des dictatures aux démocraties pleines. Ainsi, selon le Democracy Index 2019, l’Espagne se retrouve une fois de plus parmi les pays les plus démocratiques du monde, avec une note de 8,8 sur 10, et améliore même son classement de l’année dernière en progressant d’une place. Elle passe ainsi de la dix-neuvième à la dix-huitième position, se payant le luxe de continuer à devancer plusieurs autres voisins européens ou pays développés comme le Portugal, la France, les États-Unis d’Amérique, l’Italie ou encore la Belgique.

Le Democracy Index, lancé par The Economist en 2006, classe les nations de la Terre en fonction de soixante critères, en passant de 0 sur 10 (régime le plus autoritaire au monde) à 10 sur 10 (démocratie la plus parfaite de la planète). Outre les nations autoritaires et les démocraties pleines, l’on compte deux autres catégories : les démocraties imparfaites et les régimes hybrides. Cette année, le trio de tête est occupé, dans l’ordre décroissant, par la Norvège, l’Islande et la Suède. L’Espagne, pour sa part, se retrouve classée entre l’île Maurice et le Costa Rica.

Source : https://cronicaglobal.elespanol.com/politica/the-economist-rebate-independentismo-espana-democracia-plena_311348_102.html?fbclid=IwAR3Iz76leXvSjDNTTJlLBk2zNauUSlOt5K-rGXLURnL37DEQu5mfT7IAusw

La compagnie aérienne espagnole Air Europa va renforcer ses connexions avec l’Amérique latine

Un avion de la compagnie aérienne espagnole Air Europa baptisé « Julio-Iglesias » en hommage au chanteur espagnol (photographie : EFE et Cinco Días)

Au cours de l’année 2020, la compagnie aérienne espagnole Air Europa, fondée en 1984 et sise à Lluchmayor, sur l’île de Majorque (îles Baléares), va renforcer entre 25 % et 26 % le nombre de vols qu’elle opère entre l’Europe et l’Amérique latine. De fait, comme l’a récemment annoncé le directeur général Globalia, la holding à laquelle appartient Air Europa, deux nouvelles routes seront proposées au départ et à l’arrivée de l’aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas : Carthagène des Indes (Colombie) et San José (Costa Rica).

Le 20 décembre 2019, la capitale espagnole sera connectée à la ville brésilienne de Fortaleza grâce à Air Europa (deux vols par semaine en 2019 et trois en 2020). Par ailleurs, de nouveaux appareils seront affrétés par la société avec de nouvelles places en classe business, notamment vers l’Argentine. Dans ce pays, outre Puerto Iguazú (province de Misiones) depuis août 2019, Buenos Aires sera concernée à partir de novembre 2019 et Córdoba en avril 2020.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2019/08/25/companias/1566734063_651834.html

La RENFE poursuit son implantation à l’étranger

Un train de banlieue à destination de Colmenar Viejo, dans la Communauté de Madrid (photographie : Torrelodones Info)

L’opérateur national des chemins de fer espagnols (la RENFE) cherche, en vue de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de passagers en décembre 2020, à poursuivre son expansion en Europe, en Amérique latine et aux États-Unis d’Amérique. De fait, elle explore actuellement des possibilités de collaboration avec le géant espagnol du bâtiment et des travaux publics Sacyr, sis à Madrid, dans le cadre du réseau de trains de banlieue au Guatemala, au Salvador, en Bolivie et au Costa Rica.

Dans le pays andin, il s’agirait de construire un train métropolitain d’une longueur de 42 kilomètres qui doit entrer en service en 2020 du côté de Cochabamba. Au Costa Rica, c’est le train rapide de passagers de San José qui attire son regard tandis qu’au Salvador, elle pourrait réaliser le train de banlieue entre San Salvador et Sitio del Niño. Les projets de train à grande vitesse en Floride, en Illinois, en Californie et au Texas ainsi qu’en Ontario (Canada) sont dans eux aussi dans son collimateur.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10041979/08/19/Renfe-explora-entrar-en-los-Cercanias-de-Bolivia-Costa-Rica-y-Guatemala.html

L’Espagne fait partie des dix meilleurs pays au monde pour vivre sa retraite

Deux retraités prennent le soleil sur une plage espagnole (photographie : EFE et 20 minutos)

Si les touristes du monde entier se pressent toujours pour passer leurs vacances outre-Pyrénées, notre voisin ibérique fait aussi partie des dix meilleures nations au monde pour prendre sa retraite. C’est ce que révélait en ce mois de février 2019 le magazine américain International Living, qui élabore chaque année un « Index mondial annuel de la Retraite ».

Dans son édition de 2019, le classement de la revue place en première position Panamá, suivi du Costa Rica, du Mexique, de l’Équateur, de la Malaisie, de la Colombie, du Portugal, du Pérou, de la Thaïlande et de l’Espagne. Le magazine souligne notamment le paysage des communautés autonomes du Nord du pays (Navarre, Cantabrie, Principauté des Asturies, Galice et Pays basque).

Source : https://www.20minutos.es/noticia/3555732/0/mejores-paises-mundo-jubilarse-espana/

Pedro Sánchez ne soutient pas Juan Guaidó en tant que président du Venezuela

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), lors de son intervention de janvier dernier à Davos (Suisse) – Photographie : El Mundo

Alors que des manifestations et des heurts considérables ont actuellement lieu au Venezuela, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), était amené à s’exprimer à ce sujet dans le cadre de son déplacement officiel au Forum économique mondial de Davos, dans le canton des Grisons (Suisse). Selon le secrétaire général de la Présidence du gouvernement aux Affaires étrangères, José Manuel Albares, Sánchez a téléphoné à Juan Guaidó, président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, qui s’est proclamé chef d’État en lieu et place de Nicolás Maduro.

Sánchez a ainsi félicité Guaidó pour son « courage » mais, contrairement à d’autres pays (France, États-Unis d’Amérique, Canada, Argentine, Chili, Brésil, Costa Rica, etc.), l’Espagne ne le reconnaîtra pas comme président du Venezuela. Pedro Sánchez souhaite que de nouvelles élections soient organisées afin de régler conflit de manière pacifique. En Espagne, Podemos évoque un « coup d’État » au sujet de l’auto-proclamation de Guaidó tandis que le Parti populaire (PP) et Citoyens (C’s) ont pris fait et cause pour lui.

Source : https://www.elmundo.es/internacional/2019/01/24/5c499bbefc6c83e54e8b456e.html

L’Espagne va participer au projet de train transocéanique en Amérique latine

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Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), au palais de La Moncloa, à Madrid (photographie : Javier Barbancho et El Mundo)

Alors qu’il a entamé une grande tournée latino-américaine (la première de son mandat), le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), va annoncer au président de l’État plurinational de Bolivie, Evo Morales, que l’Espagne participera au projet de chemin de fer interocéanique qui doit relier le littoral pacifique, au Pérou, à la ville brésilienne de Santos, en passant par la Bolivie. Le chef de l’exécutif devrait donc signer le mémorandum d’entente qui doit permettre à notre voisin ibérique d’entrer dans la danse.

Plusieurs nations sont déjà engagées dans ce chantier pharaonique : le Pérou, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, la Bolivie, l’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni. Ce chemin de fer qui traversera le continent d’Est en Ouest parcourra 4 000 kilomètres de longueur et devrait offrir à l’Amérique latine la possibilité d’accroître son potentiel commercial. Outre la Bolivie, Pedro Sánchez se rend ces jours-ci au Chili, en Colombie et au Costa Rica.

Source : http://www.elmundo.es/economia/2018/08/22/5b7d26f2e5fdeaa1658b45f4.html

L’Espagne est le pays de l’Union européenne avec le plus de travailleurs pauvres

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De jeunes gens sortent du bureau pour l’emploi de la commune de Bollullos de la Mitación, dans la province de Séville, en Andalousie (photographie : Paco Puentes et El País)

Selon les données fournies par l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE – le « club des pays riches »), 15 % des foyers espagnols dont au moins un membre dispose d’un emploi vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui fait de l’Espagne le membre de cette organisation le plus touché par ce phénomène derrière la Turquie. D’autres pays comme l’Inde, la Chine, le Brésil ou le Costa Rica dépassent également le résultat espagnol. Quant à l’indice de Gini, qui mesure l’inégalité dans les nations du monde entier, il est aussi supérieur à la moyenne en Espagne.

Il y a quelques semaines, une autre étude élaborée par l’entreprise irlandaise de conseil Accenture, la Fondation des Études d’Économie appliquée (FEDEA), la Croix-Rouge et le Secours catholique espagnol montrait que 5 millions d’Espagnols vivent dans une situation de précarité, sans emploi ou dans la pauvreté. Des chiffres qui corroborent ceux de l’OCDE, organisme dirigé par le Mexicain Ángel Gurría. Ces statistiques prouvent que la création d’emploi en Espagne est, comme dans beaucoup d’autres pays, insuffisante pour résorber les problèmes de pauvreté.

Source : https://elpais.com/economia/2018/05/09/actualidad/1525891014_281592.html

Les séparatistes catalans avaient prévu de placer la région sous la protection militaire d’un autre pays

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L’ancien dirigeant de la police autonome catalane (les Mossos d’Esquadra), Josep Lluís Trapero (photographie : Jordi Soteras et El Mundo)

Dans le cadre de l’enquête judiciaire lancée par les autorités espagnoles concernant le processus séparatistes catalan, la Garde civile (équivalent de notre gendarmerie) a mis la main sur plusieurs documents édifiants, dont l’un est intitulé « La sécurité de la République catalane ». Mis à disposition des juges, cet écrit démontre que les responsables indépendantistes de la Généralité de Catalogne avaient prévu de mettre en place un réseau militaire temporaire formé de cinq unités de la police autonome catalane (les Mossos d’Esquadra) et de réfléchir à un système militaire en se fondant sur des pays aussi différents que le Danemark, la Suisse, l’Autriche, le Costa Rica ou Panamá.

Par ailleurs, dans le cadre d’une hypothétique République catalane indépendante, ces mêmes responsables estimaient que l’Espagne rémanente aiderait le nouvel État en lui fournissant des renseignements et informations de première importance. Mais surtout, le document « La sécurité de la République catalane » prévoyait de mettre la Catalogne sous la protection militaire provisoire d’un autre État européen, craignant un scénario similaire à celui qui s’est déroulé entre la Russie et l’Ukraine concernant la Crimée. Cela en dit long sur la conception de l’indépendance développée par les sécessionnistes catalans…

Source : http://www.elmundo.es/cataluna/2017/11/09/5a037299ca47417c1d8b4586.html

Juan Manuel Bonet, directeur de l’Institut Cervantes, souligne l’impact économique de la langue espagnole

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Le nouveau directeur de l’Institut Cervantes, Juan Manuel Bonet (à droite), aux côtés de la secrétaire générale ibéro-américaine, la Costaricaine Rebeca Grynspan (photographie : EFE et El Mundo)

Entré en fonction en février dernier, le nouveau directeur de l’Institut Cervantes (organisme chargé de la promotion internationale de la langue espagnole), Juan Manuel Bonet a défendu en ce mois de juillet l’impact économique de la langue espagnole dans le cadre d’un cours organisé à San Lorenzo de El Escorial, bourgade de la grande banlieue de Madrid. Il eu l’occasion de rappeler que, selon le rapport intitulé « La valeur économique de l’espagnol » (« El valor económico del español »), commandé par son prédécesseur, Víctor García de la Concha, l’espagnol génère à lui seul 16 % du produit intérieur brut (PIB) national, soit 164 milliards d’euros et 3,5 millions d’emplois. Il n’a d’ailleurs pas hésité à déclarer : « L’espagnol est l’actif économique le plus important des pays hispanophones ».

Il a par là même voulu préparer la réunion des directeurs des différents Instituts Cervantes du monde, qui aura lieu à Málaga (Andalousie) le 24 juillet prochain et regroupera environ soixante-dix personnes. L’objectif est désormais de renforcer la place de la langue de Cervantes dans certains pays non hispanophones où elle est déjà répandue (comme le Brésil), notamment par le biais d’expositions.

Source : http://www.elmundo.es/cultura/2017/02/08/589b4c1b22601d59558b45de.html