L’Espagne chute lourdement dans le classement PISA en matière de lecture

Le lycée Zorrilla de Valladolid, en Castille-et-León (photographie : Soria Noticias)

Le 3 décembre 2019, le classement PISA, qui mesure les acquis des élèves de primaire dans plusieurs disciplines au niveau international, était révélé pour les pays faisant partie de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches »), sise à Paris (France). Les résultats en matière de lecture pour l’Espagne n’avaient cependant pas été dévoilés en raison d’incohérences dans l’évaluation et les réponses fournies par les élèves.

Finalement, l’OCDE a remanié les statistiques qui lui sont parvenues afin de proposer ce jeudi 23 juillet les résultats finaux. Pour 2018, dans ce secteur, notre voisin ibérique chute de 19 points par rapport aux chiffres disponibles pour 2015, passant ainsi de 496 à 477 points – la moyenne de l’OCDE se situe à 487 points et celle de l’Union européenne (UE), à 489 points. Seules la Castille-et-León, la Principauté des Asturies, la Galice et l’Aragon sont les communautés autonomes à dépasser ces deux moyennes.

Source : https://www.abc.es/sociedad/abci-espana-picado-lectura-pisa-enormes-dudas-sobre-fiabilidad-datos-202007231137_noticia.html

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Les Espagnols dépensent en moyenne six ans de salaire pour acheter leur logement principal

Des logements en vente à Madrid (photographie : El Economista)

Selon le rapport intitulé Relación de salarios y la compra de vivienda en 2019 (littéralement, Rapport des salaires avec l’achat de logement en 2019), élaboré et publié par l’entreprise immobilière espagnole Fotocasa et la plateforme en ligne de recherche d’emploi InfoJobs, les citoyens de notre voisin ibérique dépensent en moyenne six ans de salaire afin d’acheter leur logement principal. C’est tout du moins ce qui ressort des statistiques réalisées à partir des transactions de ce type passées entre 2015 et l’année dernière.

Sans surprise, les communautés autonomes où cette moyenne est largement dépassée sont les îles Baléares, la Communauté de Madrid (9,5 années de salaire en moyenne dans les deux cas), le Pays basque (9,2 années) et la Catalogne (8 années). La Cantabrie se glisse également dans le haut du classement (6,6 années de salaire) aux côtés des îles Canaries (6,5 années). À l’autre bout du tableau, l’on retrouve l’Estrémadure (3,8 années en moyenne), la Castille-La Manche (3,9 années) et la Région de Murcie (4,3 années).

Source : https://www.eleconomista.es/construccion-inmobiliario/noticias/10678541/07/20/Los-espanoles-tienen-que-destinar-el-sueldo-de-seis-anos-a-comprar-su-vivienda.html

Les start-ups espagnoles voient leur chiffre d’affaire bondir de 196 % en 2019

Le nombre de start-ups dans chaque communauté autonome espagnole et grande région portugaise avec le pourcentage qu’elles représentent par rapport au total des entreprises de ladite région (image : Cinco Días)

Selon un rapport de l’Observatoire DayOne, promu par la banque espagnole Caixa (dont le siège se trouve à Valence, dans la Communauté de Valence), les start-ups espagnoles et portugaises ont connu une forte croissance au cours de l’année 2019. Plus concrètement, les jeunes pousses espagnoles ont enregistré un bond de leur chiffre d’affaire de 196 % lors de l’année écoulée. C’est la Communauté de Madrid qui compte la plus forte proportion de ces « compagnies émergentes » au sein de ses firmes (20 %).

Elle est suivie de la Catalogne, où les start-ups expliquent 19 % du tissu entrepreneurial, et de la Communauté de Valence (9 %). Dans le reste du classement, l’on retrouve, dans l’ordre décroissant, l’Andalousie (8 % du total des entreprises), le Pays basque (6 %) et la Galice (4 %). Quant au Portugal, il concentre 14 % de jeunes pousses de toute la péninsule Ibérique. Notons par ailleurs que l’axe Madrid-Catalogne regroupe 57 % des start-ups qui se trouvent parmi les cent plus importantes de notre voisin pyrénéen.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/14/fortunas/1594751302_461870.html

L’Espagne vide, paradis de l’observation astronomique

La Voie lactée, observée depuis la province d’Ávila, en Castille-et-León (photographie : Ramón Morcillo et El Confidencial)

Caractérisée par ses très faibles densités de population et son dépeuplement aux aspects inquiétants, l' »Espagne vide » (España vacía) ou « Espagne vidée » (España vaciada) fait l’objet depuis plusieurs années de reportages et de considérations plus ou moins alarmistes. Pourtant, cette vaste zone qui concerne tout ou partie de plusieurs communautés autonomes (Castille-et-León, Castille-La Manche, Estrémadure, La Rioja, Navarre, Principauté des Asturies, Galice, Andalousie, Catalogne, Communauté de Madrid, Communauté de Valence, Aragon) dispose de nombreux atouts, dont certains sont directement causés par ce dépeuplement. C’est notamment le cas de l’absence de pollution lumineuse sur de vastes zones, ce qui rend plus aisée l’observation astronomique.

C’est d’ailleurs ce qui explique le grand nombre de télescopes de rang international que l’on retrouve chez notre voisin ibérique, particulièrement dans la province de Teruel (Aragon) mais également en Andalousie et dans les îles Canaries. L’initiative récemment lancée par le blog intitulé « Capture the Atlas » afin de recenser les plus belles vues du ciel de nuit met en valeur ce patrimoine immatériel de l' »Espagne vide » et, in fine, de l’Espagne tout court. Des provinces comme Ávila (Castille-et-León) et Cuenca (Castille-La Manche) ou des îles comme Ténérife, Fuerteventura et La Palma sont ainsi très propices à l’observation par les curieux ou les scientifiques

Source : https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-07-07/via-lactea-fotos-espana-espacio-astrofotografia_2666068/

La Catalogne perd de son attractivité démographique

Le président régional catalan, Joaquim Torra (photographie : France 24)

Depuis plusieurs années, la recrudescence du mouvement indépendantiste en Catalogne a entraîné un déclin économique relatif de la communauté autonome, qui s’est notamment traduit par des remous dans le domaine du tourisme, la fuite de capitaux et de nombreuses entreprises ainsi qu’une baisse sensible des investissements directs venus de l’étranger. Mais la course vers l’abîme des séparatistes a également une autre conséquence : une perte d’attractivité démographique très nette. En 2018 comme en 2019, l’Institut national des Statistiques (Instituto Nacional de Estadísticas, INE), sis à Madrid, confirme le phénomène.

La région perd ainsi des habitants, ce qui est un fait inédit dans l’histoire de l’Espagne depuis au moins un siècle et demi. Sur les deux dernières années, la différence entre travailleurs ayant quitté la communauté autonome et travailleurs l’ayant quittée s’élève à environ 5 500 individus (2 988 exactement en 2018 et 2 586 l’année dernière). À titre de comparaison, la Communauté de Madrid a gagné 7 835 travailleurs il y a deux ans en 4 442 en 2019. La Catalogne est ainsi devenue la deuxième autonomie espagnole la plus mal classée dans le domaine, devant la Castille-et-León.

Source : https://www.abc.es/economia/abci-independentismo-y-declive-economico-convierten-cataluna-tierra-emigrantes-202006192015_noticia.html?fbclid=IwAR347eM9LnDj3fgoxGfNKyri_3pgWSVjWCEeDNtEkyoYTzoSX2D-o3SsWZU#vca=rrss-inducido&vmc=abc-es&vso=fb&vli=noticia-foto

L’Espagne est très présente dans le nouveau calendrier du championnat du monde de Moto GP pour l’année 2020

Le pilote espagnol de Moto GP Marc Márquez (photographie : EFE et El Español)

En raison de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise, de nombreuses compétitions sportives internationales ont dû être annulées ou repoussées en cette année 2020. Parmi ces compétitions, le championnat du monde de Moto GP a dû réorganiser son calendrier d’épreuves. Au sein de ces épreuves, l’Espagne est extrêmement présente avec sept courses sur les treize que compte l’Europe. Le championnat reprendra ainsi le 19 juillet prochain sur le circuit Ángel-Nieto de Jerez de la Frontera, dans la province de Cadix (Andalousie).

De fait, cette infrastructure fera l’objet de deux courses, de même que le circuit MotorLand d’Alcañiz, dans la province de Teruel (Aragon), et le circuit Ricardo-Tormo de Cheste, dans la province de Valence (Communauté de Valence). Le circuit de Montmeló, dans la province de Barcelone (Catalogne), fera pour sa part l’objet d’une course.

Source : https://www.elespanol.com/deportes/motor/motogp/20200611/motogp-publica-nuevo-calendario-carreras-europeas-espana/496950817_0.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter#Echobox=1591873547

Deux universités espagnoles se retrouvent parmi les 200 meilleures au monde selon un classement britannique

Les bâtiments historiques de l’Université de Barcelone, en Catalogne (photographie : Université de Barcelone)

Élaboré chaque année par l’entreprise de consulting britannique Quacquarelli Symonds, le classement des universités mondiales QS World University Rankings place cette année deux établissements universitaires espagnols parmi les 200 meilleurs au monde. Il s’agit en premier lieu de l’Université de Barcelone (182e mondiale, soit une chute de 17 places par rapport à son classement de 2019). La deuxième dans cette frange est l’Université autonome de Madrid, qui passe en un an de la 192e à la 200e place.

Par la suite, l’on retrouve :

  • l’Université Complutense de Madrid, 206e (contre 212e l’année dernière) ;
  • l’Université de Navarre, première université espagnole privée de ce tableau (252e) ;
  • l’Université Pompeu-Fabra de Barcelone (287e) ;
  • l’Université Charles-III de Madrid (311e) ;
  • l’Université polytechnique de Catalogne (314e) ;
  • l’Université polytechnique de Valence, dans la Communauté de Valence (326e) ;
  • et l’Université IE de Ségovie (Castille-et-León), qui pointe en 332e position.

Source : https://www.elconfidencial.com/alma-corazon-vida/educacion/2020-06-10/universidades-espanolas-200-mejores-del-mundo-ranking-qs_2622032/

L’Espagne enregistre un record d’investissements étrangers en 2019

La place de la Loyauté, à Madrid, sur laquelle donne la bourse de Madrid, principal marché de valeurs du pays (photographie : Mairie de Madrid)

Selon un récent rapport du cabinet d’audit britannique Ernst & Young, sis à Londres, l’Espagne a enregistré un record d’investissements étrangers en 2019 avec 486 projets financiers menés dans le pays sur ces 365 jours, soit une augmentation de 55 % par rapport à l’année 2019. Notre voisin ibérique est ainsi le quatrième pays européen en la matière, derrière la France (1 197 projets), le Royaume-Uni (1 109 projets) et l’Allemagne (971 projets).

La Catalogne (161 programmes d’investissement), la Communauté de Madrid (148 programmes) et l’Andalousie (52 programmes) ont été les communautés autonomes les mieux loties dans le domaine. Elles ont été suivies, dans cet ordre, par la Communauté de Valence, la Castille-La Manche, l’Aragon, le Pays basque et la Galice. La majeure partie de ces projets ont été portés par des investisseurs venus, dans l’ordre décroissant, des États-Unis d’Amérique, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Chine.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/06/04/mercados/1591262917_195423.html

Dix villages espagnols sont en lice pour devenir la capitale du tourisme rural en 2020

La commune d’Artenara, située sur l’île de Grande Canarie, dans la province de Las Palmas de Grande Canarie, aux îles Canaries (photographie : El País)

Lancée en 2017 par le site Internet espagnol Escapada Rural (littéralement, « Escapade Rurale »), la compétition de capitale du tourisme rural a pour objectif de promouvoir des destinations moins connues ou courues en Espagne afin de mettre en valeur le patrimoine naturel, historique et artistique de la campagne de notre voisin ibérique. En 2017, c’est Sigüenza (province de Guadalajara, Castille-La Manche) qui a été sélectionnée. Elle a été suivie par Aínsa-Sobrarbe (province de Huesca, Aragon) en 2018 et par Santillana del Mar (Cantabrie) en 2019.

Pour l’année 2020, les communes suivantes sont en lice :

  1. Artenara, île de Grande Canarie, province de Las Palmas de Grande Canarie (îles Canaries) ;
  2. Aýna, province d’Albacete (Castille-La Manche) ;
  3. Cazalla de la Sierra, province de Séville (Andalousie) ;
  4. Colombres, hameau de la commune de Ribadedeva (Principauté des Asturies) ;
  5. La Puebla de Guadalupe, province de Cáceres (Estrémadure) ;
  6. Leiza (Navarre) ;
  7. Potes (Cantabrie) ;
  8. Rascafría (Communauté de Madrid) ;
  9. El Rasillo de Cameros (La Rioja) ;
  10. et Santo Domingo de Silos, province de Burgos (Castille-et-León).

Source : https://elviajero.elpais.com/elviajero/2020/05/29/album/1590751580_140649.html#foto_gal_1

Décès de la pharmacienne espagnole Regina Múzquiz

La pharmacienne espagnole Regina Múzquiz (photographie : El Global)

C’est ce mercredi 22 avril 2020 qu’est décédée à Madrid la pharmacienne espagnole Regina Múzquiz Vicente-Arche, qui était née à Bilbao, dans la province de Biscaye (Pays basque). Diplômée en pharmacie auprès de l’Université Complutense de la capitale espagnole, spécialiste d’analyses cliniques, elle est major au concours d’entrée dans le Corps des Pharmaciens de la Santé nationale (Cuerpo de Farmacéuticos de Sanidad Nacional) et dans celui du Corps sanitaire de l’Administration de la Sécurité sociale (Cuerpo Sanitario de la Administración de la Seguridad Social).

Membre du corps des inspecteurs en pharmacie de l’Institut national de la Santé (Instituto Nacional de la Salud) de 1984 à 1992, elle intègre l’administration centrale du Ministère de la Santé en 1996. À ce titre, elle participe notamment aux transferts finaux des compétences de santé vers les communautés autonomes espagnoles. Vice-présidente exécutive de l’entreprise pharmaceutique Sanofi Aventis de 2002 à 2004, elle dirige à partir de 2016 l’Association espagnole des Médicaments biosimilaires (Asociación Española de Biosimilares, BIOSIM).

Source : https://elglobal.es/industria/fallece-regina-muzquiz-directora-general-de-biosim/