La terroriste de l’ETA Anboto est condamnée à 122 ans de réclusion

La terroriste de l’ETA Anboto (photographie : Confilegal)

Ce vendredi 24 juillet 2020, l’Audience nationale (Audiencia Nacional) de Madrid a condamné à 122 ans de réclusion l’ancienne responsable du groupe terroriste séparatiste basque ETA María Soledad Iparragire (dite « Anboto ») pour l’assassinat à la mine-ventouse (bomba lapa) du commandant de l’Armée de Terre espagnole Luciano Cortizo. L’attentat avait eu lieu le 22 décembre 1995 à León (Castille-et-León) et Anboto a été reconnue coupable d’avoir commandité le meurtre et d’avoir fourni les explosifs.

Au préalable, l’auteur direct de l’attentat, Sergio Polo, lui aussi membre de l’ETA, a également été condamné à 110 ans de prison. Il s’agit dans les deux cas de peines théoriques qui cumulent l’ensemble des condamnations liées à tous les chefs d’accusation – assassinat terroriste contre un membre des forces armées, tentative d’attentat terroriste contre quatre autres personnes (la fille du commandant Cortizo ainsi que trois passants) et possession d’explosifs.

Source : https://www.elespanol.com/espana/20200724/condenan-exjefa-eta-anboto-asesinato-luciano-cortizo/507699792_0.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter#Echobox=1595610361

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Pedro Sánchez annonce le lancement d’un plan de passage au numérique pour l’Espagne pour un montant de 140 milliards d’euros

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – au centre), lors de la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (photographie : Europa Press et Cinco Días)

Ce jeudi 23 juillet 2020, à Madrid, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), a présidé la présentation de l’agenda « Espagne Numérique 2025 » (España Digital 2025). Ce plan vise à investir 140 milliards d’euros dans le passage du pays au numérique sur les cinq prochaines années, dont 70 milliards sur les trois années à venir. Sur cette somme initiale, 20 milliards seront apportés par les autorités publiques – dont 15 milliards correspondront au plan de relance de l’Union européenne (UE).

Parmi les objectifs de ce plan, l’on retrouve l’amélioration de la connectivité numérique, le déploiement du réseau mobile 5G, la révolution industrielle 4.0, l’expansion de l’usage des outils numériques à l’école ou encore la mise en œuvre de meilleures connexions à Internet dans l' »Espagne vide » – notamment à destination des jeunes et des entrepreneurs. De nouveaux fonds seront également débloqués pour l’Institut national de Cybersécurité, sis à León (Castille-et-León).

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/23/companias/1595499192_672472.html

Des nouveaux objets font remonter la présence humaine sur le site archéologique espagnol d’Atapuerca à 600 000 ans

Un éclat de pierre retrouvé au niveau 8 de la Grande Doline du site archéologique d’Atapuerca, dans la province de Burgos, en Castille-et-León (photographie : AOC, EIA et ABC)

Classé au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle anglais), dont le siège se trouve à Paris (France), le site archéologique d’Atapuerca, situé sur le territoire de la commune éponyme (province de Burgos, Castille-et-León), offre l’un des principaux témoignages sur le peuplement primitif de l’Europe. De nouveaux objets qui y ont récemment été découverts montrent que ledit peuplement est probablement encore plus ancien que ce que les chercheurs pensaient jusqu’à présent.

Au sein de la Grande Doline (Gran Dolina) ont en effet été mis au jour des outils préhistoriques en quartzite qui datent d’il y a 500 000 à 600 000 ans en arrière. Il s’agit d’objets qui étaient très certainement utilisés pour la chasse et prouvent que le site a connu une présence humaine ininterrompue très longue. C’est au niveau 8 de la Grande Doline qu’ont été dégagés ces artefacts, dont les créateurs sont encore un mystère pour les paléanthropologues qui travaillent sur place – dont José María Bermúdez de Castro, co-directeur du site archéologique d’Atapuerca.

Source : https://www.abc.es/ciencia/abci-hallan-primera-presencia-humana-atapuerca-hace-600000-anos-202007231516_noticia.html

L’Espagne chute lourdement dans le classement PISA en matière de lecture

Le lycée Zorrilla de Valladolid, en Castille-et-León (photographie : Soria Noticias)

Le 3 décembre 2019, le classement PISA, qui mesure les acquis des élèves de primaire dans plusieurs disciplines au niveau international, était révélé pour les pays faisant partie de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE – le « club des pays riches »), sise à Paris (France). Les résultats en matière de lecture pour l’Espagne n’avaient cependant pas été dévoilés en raison d’incohérences dans l’évaluation et les réponses fournies par les élèves.

Finalement, l’OCDE a remanié les statistiques qui lui sont parvenues afin de proposer ce jeudi 23 juillet les résultats finaux. Pour 2018, dans ce secteur, notre voisin ibérique chute de 19 points par rapport aux chiffres disponibles pour 2015, passant ainsi de 496 à 477 points – la moyenne de l’OCDE se situe à 487 points et celle de l’Union européenne (UE), à 489 points. Seules la Castille-et-León, la Principauté des Asturies, la Galice et l’Aragon sont les communautés autonomes à dépasser ces deux moyennes.

Source : https://www.abc.es/sociedad/abci-espana-picado-lectura-pisa-enormes-dudas-sobre-fiabilidad-datos-202007231137_noticia.html

Décès de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino à l’âge de 64 ans

Un cliché ancien de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino (photographie : Noticias de Salamanca)

L’on apprenait ce lundi 20 juillet 2020 le décès à Salamanque (Castille-et-León), à l’âge de 64 ans et des suites d’une longue maladie, de l’homme politique espagnol Javier Álvarez Merino, qui était né 1956 à Los Santos, dans la province de Salamanque. Membre de longue date du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), il est diplômé en histoire et a été député provincial de 2003 à 2007.

Il est surtout connu pour avoir été le maire de sa commune natale, aujourd’hui peuplée d’environ 600 habitants, durant pas moins de trente-deux ans, de 1983 à 2015. Au moment de sa première élection, il n’avait que vingt-sept ans.

Source : https://www.noticiascyl.com/t/2035415/portada-fallece-javier-alvarez-merino-ex-alcalde-socialista-santos-ex-diputado-provincial

Décès de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados à l’âge de 98 ans

L’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados (photographie : ABC)

L’on apprenait ce mardi 21 juillet 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 98 ans, de l’académicien espagnol Francisco Rodríguez Adrados, qui était né à Salamanque (Castille-et-León) le 29 mars 1922. Helléniste de formation, il obtient son doctorat de philologie classique à l’Université de Salamanque à l’Université centrale de Madrid (devenue depuis lors Université Complutense) en 1946. Après avoir occupé divers postes de professeur de grec à Madrid et Barcelone (Catalogne), il obtient un poste à l’Université Complutense.

Il y reste de 1952 à 1988. Président d’honneur de la Société espagnole des Études classiques (Sociedad Española de Estudios Clásicos, SEEC), directeur de diverses revues appartenant à son champ de compétence (Emerita, Revista española de lingüística), il coordonne également la collection de classiques latins et grecs Alma Máter, publiée par le Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC) de Madrid.

Outre la littérature grecque classique, il se distingue également par des recherches et ouvrages sur la littérature latine, espagnole et indienne. Expert en linguistique indo-européenne, il reçoit en 1989 le prix Aristote-Onassis, remis par la Grèce, pour son dictionnaire du grec classique et médiéval. Le 28 avril 1991, il est reçu à l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), au fauteuil d, en remplacement de Dámaso Alonso (1898-1990).

Source : https://www.abc.es/cultura/abci-muere-academico-francisco-rodriguez-adrados-202007211205_noticia.html

La chaîne de supermarchés espagnols Dia va construire son plus grand entrepôt logistique au sud de Madrid

Une image de synthèse d’un entrepôt logistique du groupe de supermarchés espagnols Dia (image : Cinco Días)

Sise à Madrid, la chaîne de supermarchés espagnols à bas coût Dia va investir environ 50 millions d’euros pour bâtir à Illescas, dans la province de Tolède (Castille-La Manche), son plus gros entrepôt logistique de toute l’Espagne. Cette plateforme, qui doit s’étendre sur une surface de 127 000 mètres carrés, devra approvisionner la communauté autonome en question, la Communauté de Madrid et la Castille-et-León.

Les hangars devraient occuper 68 000 mètres carrés sur la superficie totale et permettre l’approvisionnement de 500 magasins approximativement. Dia s’allie pour se faire avec le propriétaire des terrains où cette entreprise va bâtir son centre logistique, Aquila Capital. Cette dernière promeut de façon générale le développement des terrains destinés aux firmes espagnoles ou étrangères à Illescas.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/07/20/companias/1595247224_781517.html

Marta Fernández, nouvelle Espagnole à diriger une branche régionale d’une grande multinationale technologique américaine

L’Espagnole Marta Martínez, qui dirige désormais la filiale d’IBM pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (photographie : IBM et La Razón)

Née à Madrid en 1966, l’Espagnole Marta Martínez a été présidente de la firme informatique américaine IBM, sise à Armonk, dans l’État de New York, pour l’Espagne, le Portugal, la Grèce et Israël entre 2013 et cette année. Et elle a récemment eu droit à une promotion, devenant désormais directrice de la firme pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Elle est ainsi la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de la firme.

Elle rejoint les rangs déjà bien fournis des cadres espagnoles d’importance majeure dans le secteur des STEM (sigle anglais désignant le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques). L’on peut citer le cas d’Helena Herrero, elle aussi née à Madrid (mais en 1959), qui travaille pour les Américains de HP ; Pilar López (née en 1970 à Astorga, dans la province de León, en Castille-et-León), qui est responsable chez Microsoft ; Irene Cano, cadre chez Facebook ; ou encore Fuenciscla Clemares, employée importante chez Google.

Source : https://www.larazon.es/economia/20200719/oppx6jms3bbkfgrjjdetghrxxq.html

Décès de l’écrivain et chercheur espagnol Rafael Aguirre Franco à l’âge de 83 ans

L’écrivain et chercheur espagnol Rafael Aguirre Franco (photographie : Lobo et Diario Vasco)

L’on apprenait ce jeudi 16 juillet 2020 le décès à Saint-Sébastien, dans la province de Guipuscoa (Pays basque), à l’âge de 83 ans, de l’écrivain et chercheur basque Rafael Aguirre Franco, qui était né dans la même ville le 11 avril 1937. Après des études de droit à l’Université de Valladolid (Castille-et-León), il s’intègre au Centre d’Attraction et de Tourisme (Centro de Atracción y Turismo, CAT) de sa ville natale.

Il y travaille de fait pendant 30 ans, s’intéressant notamment aux traditions régionales basques. Passionné de régates, il en organise une chaque année dans la baie de La Conque, à Saint-Sébastien même. Fin connaisseur de pelote basque, il écrit également des ouvrages sur l’histoire locale, la pyrotechnie, les fermes basques et les embarcations traditionnelles de sa communauté autonome d’origine.

Source : https://www.diariovasco.com/culturas/muere-escritor-rafael-20200716153929-nt.html?ref=https:%2F%2Fwww.diariovasco.com%2Fculturas%2Fmuere-escritor-rafael-20200716153929-nt.html

Décès du toréro espagnol Juan José à l’âge de 68 ans

Le toréro Juan José (au centre), en compagnie de ses collègues Palomo Linares (à gauche) et Curro Romero (photographie : EFE et ABC)

L’on apprenait ce mercredi 15 juillet 2020 le décès à Salamanque (Castille-et-León), à l’âge de 68 ans du toréro espagnol Juan José García del Corral (dit « Juan José »), qui était né à La Fuente de San Esteban, dans la province de Salamanque, le 22 juin 1951. C’est en 1968 qu’il réussit son alternativa, c’est-à-dire son entrée dans le monde de la tauromachie, à Manzanares, dans la province de Ciudad Real (Castille-La Manche), afin de faire sa confirmation à Madrid en 1969.

Un accident de voiture survenu en 1971 lui cause de graves problèmes aux yeux et il ne peut revenir dans l’arène que plusieurs mois plus tard, à Haro (La Rioja). De 1989 à 2013, il dirige l’École de Tauromachie de Salamanque (Escuela de Tauromaquia de Salamanca), où il devient une référence dans le domaine.

Source : https://www.abc.es/cultura/toros/abci-muere-maestro-juan-jose-grandes-referentes-toreo-salamanca-202007151050_noticia.html