Les Espagnols dépensent en moyenne six ans de salaire pour acheter leur logement principal

Des logements en vente à Madrid (photographie : El Economista)

Selon le rapport intitulé Relación de salarios y la compra de vivienda en 2019 (littéralement, Rapport des salaires avec l’achat de logement en 2019), élaboré et publié par l’entreprise immobilière espagnole Fotocasa et la plateforme en ligne de recherche d’emploi InfoJobs, les citoyens de notre voisin ibérique dépensent en moyenne six ans de salaire afin d’acheter leur logement principal. C’est tout du moins ce qui ressort des statistiques réalisées à partir des transactions de ce type passées entre 2015 et l’année dernière.

Sans surprise, les communautés autonomes où cette moyenne est largement dépassée sont les îles Baléares, la Communauté de Madrid (9,5 années de salaire en moyenne dans les deux cas), le Pays basque (9,2 années) et la Catalogne (8 années). La Cantabrie se glisse également dans le haut du classement (6,6 années de salaire) aux côtés des îles Canaries (6,5 années). À l’autre bout du tableau, l’on retrouve l’Estrémadure (3,8 années en moyenne), la Castille-La Manche (3,9 années) et la Région de Murcie (4,3 années).

Source : https://www.eleconomista.es/construccion-inmobiliario/noticias/10678541/07/20/Los-espanoles-tienen-que-destinar-el-sueldo-de-seis-anos-a-comprar-su-vivienda.html

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« Gaudi’s universe: A personal tour through the shimmering streets of Barcelona »

La Folie de Comillas, réalisée par l’architecte espagnol Antonio Gaudí en Cantabrie (photographie : Trip Advisor)

Cet article en anglais intitulé « Gaudi’s universe: A personal tour through the shimmering streets of Barcelona », publié le dimanche 21 juin sur le site Internet du journal britannique The Independent, revient sur les réalisations de l’architecte espagnol Antonio Gaudí (1852-1926) à Barcelone (Catalogne) à l’occasion de la publication d’un ouvrage qui lui est consacré par la maison d’édition allemande Taschen : https://www.independent.co.uk/arts/architecture-gaud-universe-personal-tour-barcelona-a9281616.html

Dix villages espagnols sont en lice pour devenir la capitale du tourisme rural en 2020

La commune d’Artenara, située sur l’île de Grande Canarie, dans la province de Las Palmas de Grande Canarie, aux îles Canaries (photographie : El País)

Lancée en 2017 par le site Internet espagnol Escapada Rural (littéralement, « Escapade Rurale »), la compétition de capitale du tourisme rural a pour objectif de promouvoir des destinations moins connues ou courues en Espagne afin de mettre en valeur le patrimoine naturel, historique et artistique de la campagne de notre voisin ibérique. En 2017, c’est Sigüenza (province de Guadalajara, Castille-La Manche) qui a été sélectionnée. Elle a été suivie par Aínsa-Sobrarbe (province de Huesca, Aragon) en 2018 et par Santillana del Mar (Cantabrie) en 2019.

Pour l’année 2020, les communes suivantes sont en lice :

  1. Artenara, île de Grande Canarie, province de Las Palmas de Grande Canarie (îles Canaries) ;
  2. Aýna, province d’Albacete (Castille-La Manche) ;
  3. Cazalla de la Sierra, province de Séville (Andalousie) ;
  4. Colombres, hameau de la commune de Ribadedeva (Principauté des Asturies) ;
  5. La Puebla de Guadalupe, province de Cáceres (Estrémadure) ;
  6. Leiza (Navarre) ;
  7. Potes (Cantabrie) ;
  8. Rascafría (Communauté de Madrid) ;
  9. El Rasillo de Cameros (La Rioja) ;
  10. et Santo Domingo de Silos, province de Burgos (Castille-et-León).

Source : https://elviajero.elpais.com/elviajero/2020/05/29/album/1590751580_140649.html#foto_gal_1

Décès de l’écrivain et journaliste espagnol Jesús Pardo à l’âge de 93 ans

L’écrivain et journaliste espagnol Jesús Pardo (photographie : El Diario Montañés)

L’on apprenait ce samedi 23 mai 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 93 ans, de l’écrivain et journaliste espagnol Jesús Pardo de Santayana Díez, qui était né à Torrelavega (Cantabrie) le 5 mai 1927. Initié à la littérature lors d’un travail de jeunesse à l’hôtel particulier Villa San José de Santander (Cantabrie), il déménage à Madrid où il travaille comme traducteur depuis et vers l’anglais et le français.

Diplômé en 1952 de l’École officielle de Journalisme (Escuela Oficial de Periodismo) de la capitale, il est correspondant à Londres (Royaume-Uni) pour les journaux Pueblo et Madrid. C’est à la fin des années 60 qu’il se détache totalement du régime franquiste (1939-1975) en termes idéologiques. Il est par la suite employé de diverses autres publications, comme Cambio 16, ainsi que de l’agence de presse EFE.

Source : https://www.eldiariomontanes.es/culturas/fallece-escritor-periodista-20200523122048-nt.html?ref=https:%2F%2Fes.wikipedia.org%2F

Décès de l’homme politique espagnol Adolfo Pajares à l’âge de 83 ans

L’homme politique espagnol Adolfo Pajares (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce mercredi 13 mai 2020 le décès à Santander (Cantabrie), à l’âge de 83 ans, de l’homme politique espagnol Adolfo Pajares Compostizo, qui était né dans cette même ville le 26 mars 1937. Conseiller municipal de Torrelavega (Cantabrie) alors qu’il est âgé d’à peine 23 ans, il intègre d’abord l’Union du Centre démocratique (Unión de Centro Democrático, UCD), grand parti centriste de la Transition démocratique (1975-1982).

Gouverneur civil de la province de Palencia (Castille-et-León) de 1977 à 1979, il adhère ensuite à l’Alliance populaire (Alianza Popular, AP), ancêtre du Parti populaire (PP). Il est porte-parole pour la formation au Parlement régional de Cantabrie de 1983 à 1987 et surtout président dudit Parlement de 1990 à 1999 (un record pour la communauté autonome).

Source : https://www.europapress.es/cantabria/noticia-fallece-adolfo-pajares-compostizo-presidente-parlamento-cantabria-1990-1999-20200513170447.html

Décès de la scientifique espagnole Teresa Rodrigo à l’âge de 63 ans

La scientifique espagnole Teresa Rodrigo (photographie : Université de Cantabrie et La Razón)

C’est ce mardi 21 avril 2020 qu’est décédée à Santander (Cantabrie), à l’âge de 63 ans, la scientifique espagnol Teresa Rodrigo Anoro, qui était née à Lérida (Catalogne) le 28 décembre 1956. Après un passage par l’Université de Saragosse (Aragon), elle défend sa thèse de doctorat en sciences physiques à l’Université autonome de Madrid en 1985. Elle travaille ensuite pour le Centre des Recherches énergétiques, environnementales et technologiques (Centro de Investigaciones Energéticas, Medioambientales y Tecnológicas, CIEMAT) de la capitale espagnole.

Un temps membre du CERN de Meyrin (Suisse) et du Laboratoire national de l’Accélérateur Fermi de Winfield Township, dans l’Illinois (États-Unis d’Amérique), elle participe à la découverte de nouvelles unités fondamentales de la matière, comme le top quark et le boson de Higgs. Professeur de physique atomique à l’Université de Cantabrie depuis 1994, elle travaille également à l’Institut de Physique de Cantabrie (Instituto de Física de Cantabria).

Source : https://www.larazon.es/ciencia/20200421/p2krv6zvdjc3ljdup4jt6awbjq.html

Une année de plus, la Catalogne est la communauté autonome espagnole avec la plus forte pression fiscale et la Communauté de Madrid, celle avec la plus faible

La présidente régionale de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso (Parti populaire) – Photographie : EFE et ABC

Le jeudi 5 mars 2020, Jesús Sanmartín, président du Registre des Économistes et Conseillers fiscaux (Registro de Economistas y Asesores Fiscales, REAF), organisme sis à Madrid, a présenté aux médias l’édition 2020 du Panorama de la Fiscalité régionale et forale (Panorama de la Fiscalidad Autonómica y Foral), dénonçant au passage une fois encore la « jungle » que représente l’existence de dix-sept communautés autonomes avec chacune ses règles ainsi que ses impôts et taxes propres. Sanmartín était accompagné de Valentín Pich, président du Conseil général des Économistes (Consejo General de Economistas), qui a lui aussi exigé une modification et une harmonisation globales de ce système.

En attendant la loi que la ministre des Finances, María Jesús Montero (Parti socialiste ouvrier espagnol), veut préparer dans ce domaine et dont un premier brouillon devrait être disponible au mois de novembre, l’on peut constater selon les données du Panorama de la Fiscalité régionale et forale qu’une année de plus, la Catalogne reste la communauté autonome espagnole avec la plus forte pression fiscale et la Communauté de Madrid, celle avec la plus faible. De fait, celle-là dispose de quinze impôts et taxes propres sur les 71 qui existent au niveau régional à l’heure actuelle en Espagne. Et cette année, Barcelone devrait en créer un supplémentaire en matière environnementale.

Outre la Communauté de Madrid, parmi les autonomies avec le plus faible nombre d’impôts propres, l’on recense le Pays basque, la Castille-et-León et la Castille-La Manche ainsi que la Cantabrie, les îles Canaries, les îles Baléares et la Communauté de Valence. En termes absolus, la Catalogne récolte chaque année en moyenne près de 680 millions d’euros à partir des impôts régionaux mais, en termes relatifs, ce sont les îles Canaries qui en tirent la plus grosse part pour leurs recettes propres (14,1 %). La Communauté de Madrid est l’autonomie espagnole où les plus bas et les plus hauts revenus sont les moins taxés.

Source : https://www.abc.es/economia/abci-cataluna-repite-como-region-mas-impuestos-y-madrid-como-menor-presion-fiscal-202003051228_noticia.html

Le gouvernement espagnol prépare un plan national d'investissement pour les trains de banlieue dans diverses communautés autonomes

Des trains de banlieue (cercanías) aux abords de Madrid (photographie : La Razón)

Les trains de banlieue (cercanías) espagnols transportent chaque année plus de 400 millions de passagers mais ils souffrent depuis plusieurs années d’un manque d’investissements auquel veut remédier l’actuel ministre des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain, José Luis Ábalos (Parti socialiste ouvrier espagnol). À titre indicatif, entre 2015 et 2018, l’administrateur des chemins de fer de notre voisin ibérique, ADIF, n’a dépensé que 43 millions d’euros dans le réseau ferroviaire conventionnel, contre 1,1 milliard d’euros environ dans celui des trains à grande vitesse (Alta Velocidad Española, AVE).

Le Ministère que dirige Ábalos prépare ainsi un Plan national des Trains de Banlieue pour la Mobilité urbaine (Plan Nacional de Cercanías de Movilidad Urbana), qui va centraliser l’ensemble des investissements d’État prévus dans le domaine. Plusieurs communautés autonomes seront concernées : la Communauté de Valence, la Communauté de Madrid, la Principauté des Asturies et la Cantabrie. Environ 7,5 milliards d’euros sont envisagés dans le cadre de ce programme, dont 5 milliards rien que pour l’agglomération madrilène. Par ailleurs, depuis une dizaine d’années environ, le gouvernement espagnol doit investir 4 milliards d’euros dans le réseau des cercanías de Barcelone (Catalogne).

Source : https://www.larazon.es/economia/20200225/zt6b76y5lvcyxmjagfhmf4wq3a.html

Découverte de superbes œuvres pariétales dans le Nord-Est de l'Espagne

Un cheval gravé sur l’une des parois des grottes d’Espluga de Francolí, dans la province de Tarragone, en Catalogne (photographie : La Vanguardia)

Connu depuis longtemps, l’ensemble de grottes situé sur le territoire de la commune d’Espluga de Francolí (province de Tarragone, Catalogne), peuplée d’environ 3 800 habitants, recelait un secret qui n’a été découvert que récemment : des œuvres d’art pariétales datées d’il y a environ 15 000 ans. Il s’agit d’un ensemble d’une centaine de gravures qui ont été mises au jour en octobre 2019 par Josep Maria Vergès, membre de l’Institut catalan de Paléo-écologie humaine et d’Évolution sociale (Instituto Catalán de Paleoecología Humana y Evolución Social, IPHES), qui effectuait des fouilles dans cette zone du Nord-Est de l’Espagne.

Ces excavations faisaient suite à un ensemble de crues et d’inondations dans la zone, catastrophes qui ont poussé Vergès à s’intéresser de plus près à ce réseau de grottes. Les gravures en question remontent au Paléolithique supérieur, plus précisément à l’époque du madgalénien (17 000 à 12 000 ans avant notre ère). Il s’agit de fait sanctuaire d’art rupestre figuratif et abstrait découvert dans la communauté autonome. L’occupation de ces grottes est contemporaine de celle de la grotte d’Altamira, située sur le territoire de la commune de Santillana del Mar (Cantabrie).

Source : https://www.lavanguardia.com/cultura/20200207/473324283721/altamira-catalana-espluga-de-francoli-cien-grabados-paleolitico.html?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_content=cultura&fbclid=IwAR2updyRhaY9iJt3HBe_wE9CqXz9-PF1TAwEaZ67o9oZ6jECBziu5fmhGEY