L’entreprise espagnole Acciona remporte le contrat d’agrandissement du métro de Vancouver

Le président directeur général (PDG) de l’entreprise espagnole du BTP Acciona, José Manuel Entrecanales (photographie : El Confidencial)

Sise à Alcobendas, dans la Communauté de Madrid, l’entreprise espagnole du bâtiment et des travaux publics Acciona, aujourd’hui dirigée par José Manuel Entrecanales, a remporté l’appel d’offres des autorités canadiennes visant à agrandir le métro de Vancouver, ville la plus peuplée de la province de Colombie-Britannique. Elle s’est ainsi imposée à une autre compagnie espagnole, ACS, dont le siège se trouve à Madrid, ainsi qu’à la firme italienne Ghella.

Les travaux du projet Broadway Subway (ainsi qu’il est baptisé) doivent commencer cette année même et s’étendre jusqu’en 2025, date de mise en service des nouvelles lignes et stations du métro de Vancouver. Le chantier consiste en une prolongation de 5,7 kilomètres de la ligne Millenium pour un investissement total de 2,8 milliards de dollars canadiens environ (soit approximativement 1,8 milliard d’euros).

Source : https://www.elconfidencial.com/empresas/2020-07-20/acciona-acs-metro-vancouver-broadway-subway-2-800m_2688924/

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La Canadienne Anne Carson reçoit l’édition 2020 du prix Princesse-des-Asturies dans la catégorie « Lettres »

La femme de lettres canadienne Anne Carson (photographie : El Independiente)

Ce jeudi 18 juin 2020, le jury du prix Princesse-des-Asturies a choisi de remettre l’édition 2020 de la récompense dans sa catégorie « Lettres » à la poétesse canadienne Anne Carson, née 1950 à Toronto, dans l’Ontario. Essayiste, traductrice, professeur de lettres classiques à l’Université McGill de Montréal, au Québec, elle enseigne également la littérature comparée à l’Université du Michigan (États-Unis d’Amérique).

Il s’agit de la troisième femme d’affilée et de la neuvième à être distinguée par ce prix. Passionnée de belles lettres grecques, docteur en lettres classiques après avoir soutenu une thèse à l’Université de Toronto, elle est considérée comme la plus grande poétesse encore en vie dans le monde anglo-saxon. Elle a déjà remporté plusieurs récompenses pour sa production poétique.

Source : https://www.elindependiente.com/tendencias/cultura/2020/06/18/la-poeta-anne-carson-premio-princesa-de-asturias-de-las-letras/

« Christophe Colomb déboulonné aux USA : l’Espagne entre indignation et approbation »

Le religieux espagnol Junípero Serra (1713-1784), l’un des explorateurs et évangélisateurs de l’actuel État de Californie, aux États-Unis d’Amérique (image : Wikipedia)

Votre serviteur était récemment interrogé par Jérôme Blanchet-Gravel, journaliste de la version francophone du site Internet de l’agence d’information russe Sputnik, dans le cadre d’un article intitulé « Christophe Colomb déboulonné aux USA : l’Espagne entre indignation et approbation » et publié le lundi 15 juin 2020, concernant les dégradations perpétrées par des manifestants antiracistes aux États-Unis d’Amérique sur des statues représentant l’histoire coloniale espagnole : https://fr.sputniknews.com/international/202006151043955790-christophe-colomb-deboulonne-aux-usa-lespagne-entre-indignation-et-approbation/?fbclid=IwAR3GB8fpE8Aspklfvb2iomeS9Vreu7TEx7d6jIhehgBIVz-8Ory7MhK7Bnw

« Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? – L’Espagne et son système de santé face au coronavirus »

Le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa (Parti socialiste ouvrier espagnol) – Photographie : Teller Report

Cet article de mon cru, intitulé « Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ? – L’Espagne et son système de santé face au coronavirus » et publié le mercredi 8 avril 2020 sur le site Internet du club de réflexion français du Cercle Aristote, revient sur l’épidémie de coronavirus outre-Pyrénées et ses conséquences tout en se proposant un rapide tour d’horizon du système sanitaire espagnol : https://cerclearistote.com/2020/04/faut-il-jeter-le-bebe-avec-leau-du-bain-lespagne-et-son-systeme-de-sante-face-au-coronavirus-par-nicolas-klein/?fbclid=IwAR1Qnz4mdFfYfgA-H34NfwzQqr82XkrEXBpBj24xuvqgV5_F-w8FuA1CgcQ#_ftn22

L'Espagne parie sur la recherche concernant les micro-algues

Une cérémonie officielle dans un auditorium du siège du Centre supérieur des Recherches scientifiques (Centro Superior de Investigaciones Científicas, CSIC), à Madrid (photographie : CSIC et ICMAT)

La biotechnologie marine et l’aquaculture sont deux priorités de la recherche espagnole, aussi bien dans le secteur public que privé, et ce sont notamment les micro-algues qui intéressent notre voisin ibérique. Selon une étude bibliographique récemment élaborée par la revue suisse en langue anglaise Marine Drugs, sur 79 020 articles écrits dans le monde concernant ces végétaux, 4 106 correspondent à notre voisin ibérique. Ce dernier se retrouve ainsi derrière le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne au niveau européen mais devant l’Italie. Au niveau mondial, les seules autres nations à la devancer sont les États-Unis d’Amérique, la Chine et le Canada.

Au sein de l’espace atlantique européen, les chercheurs espagnols contribuent à environ 24 % des publications en matière de micro-algues, derrière le Royaume-Uni et la France. Sur les trois dernières années analysées par Marine Drugs (janvier 2017 à février 2019), les chercheurs espagnols sont même premiers en nombre d’articles publiés (374), se payant le luxe de dépasser l’Italie (325), l’Allemagne (322) et la France (310). Les micro-algues ne sont que l’un des multiples objets de recherche liés à l' »économie bleue », cette nouvelle source de richesses et de croissance qui attire de plus en plus les pays développés ou en voie de développement vers les mers et océans.

Source : http://www.mispeces.com/nav/actualidad/noticias/noticia-detalle/La-investigacin-espaola-en-microalgas-entre-las-ms-productivas-del-mundo/#.XjgxbCbQhok

Le palais des expositions IFEMA de Madrid collabore à l’international avec la ville de Mexico

Le palais des expositions Santa Fe, dans la ville de Mexico, au Mexique (photographie : Cinco Días)

Organisme gérant le principal parc des expositions et palais des congrès de Madrid, IFEMA collabore désormais à l’international avec Expo Santa Fe, grand centre des conventions de la ville de Mexico, capitale du Mexique. Ce jeudi 30 janvier 2020, les deux institutions ont ainsi inauguré la Semaine de l’Éducation (Semana de la Educación), congrès qui se tient déjà annuellement dans la capitale espagnole et qui s’est réuni jusqu’au 1er février dernier dans le pays latino-américain. C’est sur 4 000 mètres carrés que s’est déroulé ce congrès regroupant universités mexicaines et étrangères, institutions éducatives privées, écoles de langues et autres entreprises de formation en présentiel ou en ligne.

L’exportation de ce modèle de convention fait partie du plan d’expansion d’IFEMA – sigle signifiant « Institution de la Féria de Madrid » (Instituto Ferial de Madrid) – en Amérique latine. L’organisme a également proposé, en plus des activités susnommées, toute une série de conférences, de présentations de voyages éducatifs à l’étranger et de rencontres avec des agences de voyage. La Côte d’Ivoire était le pays invité pour cette première édition de la Semaine de l’Éducation tandis qu’outre le pays-hôte et l’Espagne, l’on retrouvait le Canada, les États-Unis d’Amérique, le Japon, la France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Russie.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/01/29/companias/1580290950_728059.html

La Foire internationale du Tourisme de Madrid clôture son édition 2020 avec de nouveaux records

Des visiteurs se pressent aux différents stands de la Foire internationale du Tourisme de Madrid de 2020 (photographie : EFE et El Economista)

La Foire internationale du Tourisme (Feria Internacional de Turismo, FITUR) de Madrid, l’une des deux plus importantes au monde avec celle de Londres (Royaume-Uni), fêtait cette année son quarantième anniversaire avec une nouvelle édition au mois de janvier. La Corée du Sud était le pays invité pour l’occasion et le grand congrès a fermé ses portes ce dimanche 26 janvier avec d’excellents résultats. Le nombre de professionnels participant à l’événement a ainsi crû de 5,16 % par rapport à l’édition de 2019 – soit un peu plus de 150 000 visiteurs. Les voyageurs étrangers qui avaient fait le déplacement pour la foire provenaient de 140 pays différents et voyaient leur nombre augmenter lui aussi de 6,4 %.

Il faut ajouter à ces statistiques le nombre de visiteurs espagnols non professionnels, qui tourne autour de 100 000 personnes, soit un total de 255 000 participants en tout et pour tout – un record historique. L’impact économique pour la ville de Madrid tourne autour des 333 millions d’euros selon les estimations actuelles. L’on comptait par ailleurs :

  • 918 exposants ;
  • 11 040 entreprises ;
  • 165 pays et régions ;
  • près de 70 000 mètres carrés d’exposition pure (+ 3,3 % par rapport à l’année dernière) ;
  • les 10 pavillons du palais des congrès de l’IFEMA occupés.

Si les destinations européennes et américaines ont été légèrement plus présentes cette année (avec respectivement + 5,3 % et + 3,3 % en comparaison de l’année dernière), ce sont surtout l’Asie-Pacifique (+ 21,5 %) et l’Afrique (+ 19,5 %) qui ont fait honneur à cette édition.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10320649/01/20/FITUR-cierra-con-un-5-mas-de-profesionales-registrados-y-record-de-visitas.html

L’incroyable succès de l’atelier de couture espagnol Cornejo, collaborateur habituel du septième art

Une robe utilisée dans le film espagnol « ¡Ay, Carmela! » (1990), de Carlos Saura, et confectionnée par l’atelier de couture espagnol Cornejo (photographie : El País)

Installé rue Rufino-González, à Madrid, l’atelier de couture espagnol Cornejo (Sastrería Cornejo) existe depuis 1920 et fête donc cette année son centenaire. Une incroyable saga très liée au cinéma puisque ses travailleurs ont habillé de nombreux acteurs dans d’innombrables films et séries espagnols et internationaux au cours de son histoire. Parmi ces productions, l’on retrouve notamment :

  • Agora (Ágora), de l’Espagnol Alejandro Amenábar (2009) ;
  • Capitaine Alatriste (Alatriste), de l’Espagnol Agustín Díaz Yanes (2006) ;
  • Anna Karénine, du Britannique Joe Wright (2012) ;
  • ¡Ay, Carmela!, de l’Espagnol Carlos Saura (1990) ;
  • Carlos, rey emperador, série télévisée espagnole (2015-2016) ;
  • Le Cid, de l’Américain Anthony Mann (1961) ;
  • Le Maître d’escrime (El maestro de esgrima), de l’Espagnol Pedro Olea (1992) ;
  • Le Chien du jardinier (El perro del hortelano), de l’Espagnole Pilar Miró (1996) ;
  • L’Espionne de Tanger (El tiempo entre costuras), série espagnole (2013-2014) ;
  • Exodus: Gods and Kings, du Britannique Ridley Scott (2014) ;
  • Game of Thrones, série télévisée américaine (2011-2019) ;
  • La Fille de tes rêves (La niña de tus ojos), de l’Espagnol Fernando Trueba (1998) ;
  • Les Misérables, du Britannique Tom Hooper (2012) ;
  • Maléfique, de l’Américain Robert Stromberg (2014) ;
  • Shakespeare in love, du Britannique John Madden (1998) ;
  • Tirant le Blanc (Tirante el Blanco), de l’Espagnol Vicente Aranda (2006) ;
  • Vikings, série télévisée canadienne et irlandaise (2013-2019).

Source : https://elpais.com/especiales/2020/trajes-de-cine-de-cornejo/

Le recours aux animaux dans les cirques ne cesse de reculer en Espagne

Les communautés autonomes et communes espagnoles qui ont interdit le recours aux animaux dans les cirques (image : José Maluenda et La Razón)

Ces dernières années, le recours aux animaux dans les cirques est de plus en plus contesté dans le monde, en particulier dans les pays développés, en raison des mauvais traitements qu’ils subissent régulièrement. La Bolivie est le premier pays de la planète à avoir totalement aboli leur présence dans ce type de spectacles, en 2009, tandis que l’on retrouve, parmi les nations qui lui ont emboîté le pas, la Grèce, le Royaume-Uni, le Canada, la Finlande, la Suède, la Suisse, le Danemark ou encore l’Allemagne. En Espagne, neuf communautés autonomes ont fait de même : la Catalogne en 2015 ; les îles Baléares, La Rioja et la Galice en 2017 ; la Région de Murcie et la Communauté de Valence en 2018 ; et enfin, l’Aragon, l’Estrémadure et la Principauté des Asturies en 2019.

Par ailleurs, dans les autonomies n’ayant pas encore statué à ce sujet, environ deux cents municipalités ont édicté des arrêtés afin d’interdire totalement le recours aux animaux dans les cirques. C’est dans la Communauté de Madrid que l’on retrouve le plus grand nombre de ces communes (soixante-six), suivie de l’Andalousie (cinquante) et de la Castille-et-León (seize). La capitale espagnole a prévu de faire passer un édit municipal dans le même sens au mois d’avril 2020. À l’heure actuelle, sur les trente cirques traditionnels itinérants outre-Pyrénées, seuls trois ont encore recours à des animaux, contre trente-cinq en 2014.

Source : https://www.larazon.es/sociedad/20200116/vopqli4ry5bljetpo2qhn23xwa.html?utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=lrzn_org_Sa_1_30

Un scientifique espagnol reçoit le prix Wolf dans la catégorie « Physique »

Une masse de graphite, un transistor à base de graphite et un distributeur de scotch (photographie : Wikipedia)

Remis tous les ans par la fondation du même nom depuis 1978, le prix Wolf récompense des chercheurs et techniciens dans toute une série de domaines : agriculture, art, chimie, mathématiques, médecine et physique. Décerné en Israël, il a couronné en cette année 2020 un physicien espagnol, Pablo Jarillo-Herrero, né à Valence (Communauté de Valence) en 1976. Il a reçu cette distinction aux côtés de son confrère canadien Allan H. Macdonald et du scientifique israélien Rafi Bistritzer. C’est le 11 juin que les trois chercheurs recevront leur prix au Parlement de l’État hébreu, tout comme les lauréats dans les autres catégories.

Macdonald, Bistritzer et Jarillo-Herrero ont été récompensés en raison de leur « travail théorique et expérimental pionnier sur le graphène bicouche tordu qui, entre autres choses, conduira à une révolution énergétique novatrice ». Titulaire d’une licence de physique à l’Université de Valence, Pablo Jarillo-Herrero a ensuite poursuivi ses études à l’Université de Californie (États-Unis d’Amérique) et a obtenu son doctorat à l’Université de Delft (Pays-Bas). Il est actuellement professeur à l’Institut de Technologie du Massachusetts (États-Unis d’Amérique).

Source : http://www.aurora-israel.co.il/el-fisico-espanol-pablo-jarillo-herrero-ganador-del-premio-israeli-wolf