L’Espagne est l’un des pays d’Europe où le télétravail est le moins développé

Une Espagnole en plein télétravail durant le confinement en Espagne (photographie : EFE et Cinco Días)

Selon une étude de la Banque d’Espagne (Banco de España), sise à Madrid, révélée ce mardi 12 mai 2020, l’Espagne est l’un des pays les plus à la traîne au sein de l’Union européenne (UE) dans l’implantation du télétravail. Alors que ce système a été largement utilisé par les travailleurs de tout le continent à l’occasion du confinement quasi-généralisé qu’il a connu avec l’épidémie de coronavirus d’origine chinoise, notre voisin pyrénéen est dix-neuvième sur les 28 pays qui composaient encore l’organisation internationale en 2018 dans le domaine.

Environ 7,5 % des employés espagnols pratiquent le télétravail de manière régulière outre-Pyrénées, contre 13,5 % en moyenne au sein de l’UE, 11,6 % en Allemagne ou encore 20,8 % en France. Aux Pays-Bas et en Suède, cette proportion dépasse allègrement les 30 % et seuls des pays comme Chypre, la Roumanie ou encore la Bulgarie font moins bien que l’Espagne. Entre 2009 et 2018, l’on estime que les pays membres de l’Union européenne on accru leur part de télétravail de 3 % en moyenne.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/05/12/economia/1589272890_364564.html

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La Communauté de Madrid accapare près de 30 % de tous les crédits bancaires espagnols

Le siège de la Banque d’Espagne, situé place de Cybèle, à Madrid (photographie : iStock et El Confidencial)

En plein essor depuis une vingtaine d’années, la Communauté de Madrid est en tête de nombreux classements économiques parmi les communautés autonomes espagnoles – et notamment dans celui des crédits bancaires. La région concentre en effet en 2019 près de 30 % des emprunts contractés dans le pays – précisément 29,3 % selon les données fournies en février 2020 par l’Institut national des Statistiques (Instituto Nacional de Estadísticas, INE), sis dans la capitale espagnole.

La Catalogne arrive en deuxième position, avec 17,1 %, suivie en troisième place de l’Andalousie, avec 12,3 %. Toutes les autres communautés autonomes sont sous la barre des 10 %. L’évolution de la Communauté de Madrid est spectaculaire depuis 2008 tandis que les autres autonomies « boxent » légèrement en-dessous de leur catégorie si on rapporte leur part dans les crédits bancaires espagnols à leur poids dans l’économie nationale – la Catalogne représente en effet 19 % du produit intérieur brut (PIB) espagnol et l’Andalousie, 13,4 %.

Source : https://www.elconfidencial.com/economia/2020-02-27/madrid-credito-bancario_2471988/

Décès de l'historien espagnol Pedro Tedde de Lorca à l'âge de 75 ans

L’historien espagnol Pedro Tedde de Lorca (photographie : ABC)

L’on apprenait ce samedi 8 février 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 75 ans, de l’historien espagnol Pedro Tedde de Lorca, qui état né à Málaga (Andalousie) le 5 avril 1944. Membre de l’Académie royale d’Histoire (Real Academia de la Historia, RAH), il était docteur en sciences économiques depuis la soutenance de sa thèse intitulée La banca privada y las transformaciones en la economía española durante la Restauración (1874-1914) (littéralement, La Banque privée et les transformations dans l’économie espagnole durant la Restauration (1874-1914)) auprès de l’Université Complutense de Madrid.

Professeur d’historie économique dans cet établissement d’enseignement supérieur de 1971 à 1982, il est ensuite embauché par l’Université de Málaga (1982-1993) avant de finir sa carrière d’enseignant à l’Université Saint-Paul de la capitale espagnole (1993-2014). Pedro Tedde de Lorca a mené à bien plusieurs travaux de recherche pour le service des études de la Banque d’Espagne et a publié plusieurs ouvrages majeurs, comme El Banco de España y el Estado liberal (1847-1874) (littéralement, La Banque d’Espagne et l’État libéral (1847-1874)), Málaga y los Larios – Capitalismo industrial y atraso económico (1875-1914) (littéralement, Málaga et les Larios – Capitalisme industriel et retard économique (1875-1914)) ou encore La economía española al final del Antiguo Régimen (littéralement, L’Économie espagnole à la fin de l’Ancien Régime).

Source : https://www.abc.es/economia/abci-muere-historiador-pedro-tedde-lorca-202002082104_noticia.html

Le produit intérieur brut espagnol a a crû de 2 % en 2019

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol – de profil), aux côtés de la troisième vice-présidente de l’exécutif et ministre de l’Économie, Nadia Calviño (PSOE – à gauche), et du deuxième vice-président et ministre des Affaires sociales, Pablo Iglesias (Unidas Podemos – au centre) – Photographie : AFP et El Mundo

Selon les données fournies par l’Institut national des Statistiques (Instituto Nacional de Estadísticas, INE), organisme sis à Madrid, le produit intérieur brut (PIB) espagnol a connu en 2019 une croissance de 2 %, soit la plus faible progression enregistrée par l’économie de notre voisin ibérique depuis 2014 (+ 1,4 %). D’après les chiffres de la Comptabilité nationale (Contabilidad Nacional), la croissance espagnole s’est légèrement accélérée au dernier trimestre de l’année écoulée, ce qui permet à l’Espagne de se maintenir au niveau de la barre symbolique des 2 %.

Dans cette affaire, c’est la Banque d’Espagne (Banco de España) qui avait raison dans ses prévisions, tandis que le gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) avait légèrement surestimé la croissance (il prévoyait + 2,1 %). C’est la demande intérieure, généralement importante pour la croissance du pays, qui a faibli en Espagne au cours des quatre derniers trimestres par rapport à son comportement de l’année 2018.

Source : https://www.elmundo.es/economia/macroeconomia/2020/01/31/5e33e185fdddff3c148b45b9.html

Les revenus des moins de 35 ans sont toujours inférieurs de 23 % par rapport à 2007

Deux jeunes Espagnols déjeunent dans une rue de Madrid (photographie : Ana Jiménez et La Vanguardia)

Selon les données fournies par la Banque d’Espagne (Banco de España), sise à Madrid, dans son Enquête financière des Familles (Encuesta Financiera de las Familias) pour 2017, les revenus des Espagnols âgés de moins de 18 à 35 ans se situent toujours 23 % en-dessous de ce qu’ils étaient en 2007, avant le déclenchement de la grande crise économique de 2008. À partir d’un sondage réalisé sur un échantillon représentatif de 6 413 foyers, les revenus annuels moyens des familles jeunes sont par ailleurs inférieurs de 7 600 euros par rapport aux familles en général.

Les jeunes gens restent donc les grands perdants de la situation économique actuelle outre-Pyrénées. De façon plus globale, les foyers espagnols ont vu leurs revenus annuels moyens progresser de 250 800 euros en 2014 à 253 000 en 2017. De plus, le régime de la propriété reste le plus courant pour les foyers de notre voisin ibérique, tandis que les plus jeunes n’ont pas encore acquis leur propre logement, ce qui fait logiquement diminuer leur patrimoine.

Source : https://www.lavanguardia.com/economia/20191220/472364672581/renta-media-jovenes-crisis-alquiler-vivienda-salario.html?utm_source=newsletters&utm_medium=email&utm_campaign=claves-del-dia&utm_term=20191220&utm_content=el-golpe-europeo-de-junqueras-pone-a-prueba-a-sanchez-y-da-alas-a-puigdemont-lee-aqui-esta-y-las-principales-noticias-de-la-manana

En dépit de la reprise économique, les jeunes espagnols préfèrent étudier que se lancer sur le marché du travail

Un campus de l’Université Pompeu-Fabra de Barcelone, en Catalogne (photographie : Wikiwand)

Durant la période de « vaches grasses » de l’économie espagnole, entre 1998 et 2007, les jeunes espagnols ont profité du dynamisme du marché du travail de leur pays pour abandonner précocement leurs études et décrocher un emploi, notamment dans le domaine de la construction. Avec la montée rapide du taux de chômage suite à la crise économique de 2008, ils ont préféré se reporter vers des études supérieures afin d’acquérir un diplôme et de l’expérience. Depuis la reprise économique de 2014-2015, ce comportement n’a guère changé.

Entre 2007 et le deuxième trimestre de l’année 2019, le taux d’activité des jeunes de moins de 30 est passé outre-Pyrénées de 70 % à 53 % – une baisse continue qui contraste avec la reprise de l’emploi dans les autres catégories d’âge de la population espagnole. Pour la Banque d’Espagne, cependant, cette diminution pourrait tout à fait être compensée à l’avenir par une recrudescence de l’activité professionnelle des jeunes et de leur productivité.

Source : https://www.abc.es/economia/abci-jovenes-prefieren-estudiar-trabajar-pesar-recuperacion-201909131354_noticia.html

Les prévisions macro-économiques pour l’Espagne se dégradent singulièrement

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) – Photographie : EFE et El Confidencial

Alors que la pré-campagne pour les élections générales anticipées espagnoles du 10 novembre 2019 a déjà commencé, les prévisions macro-économiques concernant notre voisin ibérique semblent se dégrader singulièrement ces derniers mois et en particulier ces derniers jours. Selon une récente annonce de la Banque d’Espagne (Banco de España), sise à Madrid, la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait progresser outre-Pyrénées de 2 % cette année – contre les 2,4 % envisagés au départ. La création d’emplois ralentit elle aussi tandis que les investissements chutent.

Ces nouvelles prévisions vont obliger la Ministre de l’Économie et de l’Entreprise du gouvernement de Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), Nadia Calviño (PSOE), à revoir sa copie, que ce soit à usage interne ou à l’égard de l’Union européenne (UE). Ce cadre macro-économique dégradé signifie également que le taux de chômage espagnol ne devrait pas descendre sous la barre des 13 %, que ce soit cette année ou en 2020, alors qu’il s’agissait d’un objectif officiel de l’État.

Source : https://www.elconfidencial.com/economia/2019-09-25/cuadro-macroeconomico-arruina-calculos-electorales-pedro-sanchez-10n_2252043/

Les jeunes Espagnols sans diplôme perçoivent le même salaire qu’à la fin des années 90

Des employés dans un bureau espagnol (photographie : Getty et El País)

La crise économique qui a touché le monde développé depuis les États-Unis d’Amérique à partir de 2008 a laissé de graves séquelles chez notre voisin ibérique. C’est notamment le cas chez les jeunes actifs, qui ont beaucoup souffert du chômage de masse mais également de la baisse généralisée des salaires. Ceux qui n’ont que peu ou n’ont pas de diplômes perçoivent ainsi les mêmes rémunérations qu’à la fin des années 90 tandis que même ceux qui ont fait des études supérieures plus poussées gagnent autant que leurs devanciers d’il y a dix ans.

Ces données ont été fournies par la Banque d’Espagne, qui a pour ce faire analysé des statistiques des 30 dernières années, et présentées par son gouverneur, Pablo Hernández de Cos. L’enrichissement successif des générations espagnoles s’est ainsi brusquement arrêté avec la « grande dépression » de 2008-2013.

Source : https://elpais.com/economia/2019/07/14/actualidad/1563114339_660487.html

La Banque d’Espagne améliore la prévision de croissance du pays pour 2019

La façade de la Banque d’Espagne qui donne sur la place de Cybèle, à Madrid (photographie : Pablo Monge et Cinco Días)

Après un premier trimestre 2019 meilleur qu’espéré sur le front de l’économie, la Banque d’Espagne s’est montrée optimiste lors de la révélation d’un rapport sur la croissance du pays pour l’année en cours. Bien qu’elle se montre relativement mesurée concernant l’emploi, elle a en revanche augmenté ses prévisions de croissance pour notre voisin ibérique, selon les propos de son gouverneur, Pablo Hernández de Cos.

Ce dernier envisage ainsi une hausse de 2,4 % du produit intérieur brut (PIB) cette année mais ne change pas ses pronostics pour 2020 (1,9 %) et 2021 (1,7 %). Pour la Banque d’Espagne, la croissance de l’emploi devrait, de son côté, atteindre une moyenne de 2 % au cours de l’année présente et Hernández de Cos le situe autour de 13,8 % au 31 décembre prochain – et autour de 12 % en 2021. La croissance du PIB espagnol devrait par conséquent représenter le double de celle de la zone euro.

Sources : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2019/06/07/economia/1559896169_964715.html et

Le gouverneur de la Banque d’Espagne est élu pour présider le Comité de Bâle

L’actuel gouverneur de la Banque d’Espagne, Pablo Hernández de Cos (photographie : El Confidencial)

Après l’ancien ministre de l’Économie, de l’Industrie et de la Compétitivité, Luis de Guindos (Parti populaire), devenu vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), et l’ancien secrétaire d’État à l’Économie, José Manuel Campa (Parti socialiste ouvrier espagnol), élu à la tête de l’Autorité bancaire européenne (ABE), c’est au tour d’un troisième personnage du monde espagnol des finances d’assumer de hautes fonctions internationales dans le domaine.

L’actuel gouverneur de la Banque d’Espagne, Pablo Hernández de Cos, a en effet été choisi par ses pairs pour présider le Comité de Bâle (Suisse), forum de régulation du système bancaire international. Il sera le second Espagnol à occuper un tel poste après Jaime Caruana de 2003 à 2006. Cette fonction, à laquelle il remplacera le Suédois Stefan Ingves, est compatible avec celle de gouverneur d’une banque centrale.

Source : https://www.elconfidencial.com/economia/2019-03-07/nueva-conquista-espana-hernandez-de-cos-comite-basilea_1867514/