Marta Fernández, nouvelle Espagnole à diriger une branche régionale d’une grande multinationale technologique américaine

L’Espagnole Marta Martínez, qui dirige désormais la filiale d’IBM pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (photographie : IBM et La Razón)

Née à Madrid en 1966, l’Espagnole Marta Martínez a été présidente de la firme informatique américaine IBM, sise à Armonk, dans l’État de New York, pour l’Espagne, le Portugal, la Grèce et Israël entre 2013 et cette année. Et elle a récemment eu droit à une promotion, devenant désormais directrice de la firme pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Elle est ainsi la première femme à occuper ce poste dans l’histoire de la firme.

Elle rejoint les rangs déjà bien fournis des cadres espagnoles d’importance majeure dans le secteur des STEM (sigle anglais désignant le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques). L’on peut citer le cas d’Helena Herrero, elle aussi née à Madrid (mais en 1959), qui travaille pour les Américains de HP ; Pilar López (née en 1970 à Astorga, dans la province de León, en Castille-et-León), qui est responsable chez Microsoft ; Irene Cano, cadre chez Facebook ; ou encore Fuenciscla Clemares, employée importante chez Google.

Source : https://www.larazon.es/economia/20200719/oppx6jms3bbkfgrjjdetghrxxq.html

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Les missions extérieures des forces armées espagnoles ont coûté 967 millions d’euros au pays en 2019

Des soldats espagnols entraînent des militaires irakiens dans leur pays au maniement d’engins d’artillerie (photographie : La Razón)

Ce lundi 8 juin 2020, dans le cadre d’une commission parlementaire spécifique, la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles (Parti socialiste ouvrier espagnol), a détaillé le coût des différentes opérations extérieures réalisées par les forces armées de notre voisin ibérique au cours de l’année 2019. Elles ont coûté au pays un total de 967 millions d’euros, soit 133 millions d’euros de moins qu’en 2018. L’année dernière a été marquée par une éphéméride importante (le 30e anniversaire de la première participation de l’armée espagnole à une mission militaire internationale). Par ailleurs, jusqu’à 2 800 soldats de notre voisin pyrénéen ont été déployés en même temps en 2019.

Voici le détail du coût de chacune de ces opérations extérieures :

  • groupements navals permanents de l’OTAN : 133 millions d’euros ;
  • soutien aux troupes irakiennes : 115 millions d’euros ;
  • opération au Liban : 104,7 millions d’euros ;
  • mission Atalanta contre la piraterie dans l’océan Indien : 73,8 millions d’euros ;
  • présence au sein des forces de l’OTAN en Lettonie : 71,7 millions d’euros ;
  • mission internationale au Mali : 65,5 millions d’euros ;
  • opération navale Sophia en mer Méditerranée : 44,2 millions d’euros ;
  • police aérienne en mer Baltique : 41,7 millions d’euros ;
  • mission Ivoire au Sénégal : 39 millions d’euros ;
  • soutien à la Turquie : 33,7 millions d’euros ;
  • opération Sea Guardian en mer Méditerranée : 28,4 millions d’euros ;
  • détachement militaire au Gabon : 21 millions d’euros ;
  • mission en Afghanistan : 12,6 millions d’euros ;
  • opérations de sécurité coopérative dans divers pays (Cap-Vert, Mauritanie, Nigeria, Côte d’Ivoire, Tunisie, etc.) : 3,1 millions d’euros ;
  • présence en Somalie : 3 millions d’euros ;
  • opération de maintien de la paix en République centrafricaine : 3 millions d’euros ;
  • aide à la Colombie : 1,5 million d’euros ;
  • présence en Bosnie-Herzégovine : 0,3 million d’euros ;
  • autres contributions : 171,5 millions d’euros.

Source : https://www.larazon.es/espana/20200608/xz2mka3js5cdrpfu4w7624hhee.html

Décès de l’alpiniste espagnol Ángel Landa à l’âge de 85 ans

L’alpiniste espagnol Ángel Landa (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce mardi 2 juin 2020 le décès à Erandio, dans la province de Biscaye (Pays basque), à l’âge de 85 ans, de l’alpiniste espagnol Ángel Landa Bidarte, qui était né à Sestao, dans la même province basque, en avril 1935. Il était notamment le premier alpiniste au monde à avoir escaladé la face nord du Naranjo de Bulnes (Principauté des Asturies) en plein hiver, en 1956.

Au cours de sa carrière, il a réalisé de nombreuses ascensions, notamment au sein du massif des Pics d’Europe (à cheval sur la Principauté des Asturies et la Castille-et-León) mais également en Europe (Alpes, Pyrénées), en Afrique et en Asie (Himalaya). Il était opposé à la « marchandisation » de la montagne et des expéditions dans les hauteurs.

Source : https://www.deia.eus/deportes/otros-deportes/2020/06/03/fallece-historico-montanero-angel-landa/1042923.html

Décès du prêtre espagnol Adolfo Nicolás à l’âge de 84 ans

Le prêtre espagnol Adolfo Nicolás (photographie : COPE)

L’on apprenait ce mercredi 20 mai 2020 le décès à Tokyo (Japon), à l’âge de 84 ans, du prêtre espagnol Adolfo Nicolás Pachón, qui était né à Villamuriel de Cerrato (province de Palencia, Castille-et-León) le 29 avril 1936. Novice au sein de la Compagnie de Jésus à partir de 1953, il débute ses études théologiques à Aranjuez (Communauté de Madrid) et achève sa formation en philosophie à Alcalá de Henares (Communauté de Madrid).

Ordonné prêtre en 1967 à Tokyo, il obtient ensuite un doctorat de théologie en 1971 à Rome (Italie). En 1971, il retourne en Asie, où il passe quarante-quatre années de sa vie. Il grimpe dans la hiérarchie des jésuites dans l’Empire du Soleil Levant avant d’en être élu préfet général (c’est-à-dire plus haut dirigeant) en 2008, en remplacement du prêtre néerlandais Peter Hans Kolvenbach. Adolfo Nicolás reste en poste jusqu’en 2016, date à laquelle il est remplacé en tant que préfet général de la Compagnie de Jésus par le prêtre vénézuélien Arturo Sosa Abascal.

Source : https://www.cope.es/religion/actualidad-religiosa/iglesia-en-espana/noticias/fallece-adolfo-nicolas-superior-general-compania-jesus-20200520_726371

Les entraîneurs espagnols de handball, réclamés et couronnés de succès dans le monde entier

Le sélectionneur de l’équipe nationale espagnole de handball masculin, Jordi Ribera (photographie : El Periódico)

Alors que la sélection nationale espagnole de handball masculin a remporté au mois de janvier 2020 son deuxième titre européen, notre voisin ibérique constate avec fierté à quel point ses entraîneurs dans ce sport sont demandés dans le monde entier et gagnent les titres les uns après les autres. De quoi remplir de joie l’ensemble des membres de l’École nationale des Entraîneurs de Handball (Escuela Nacional de Entrenadores de Balonmano), sise à Madrid, ainsi que tous les pratiquants de la discipline outre-Pyrénées. Ces sélectionneurs répartis sur toute la planète répandent ainsi les techniques espagnoles de jeu, davantage fondées sur la technique sur le physique.

Outre Jordi Ribera, récemment sacré sur la scène européenne avec la sélection nationale espagnole, l’on peut ainsi évoquer le cas de Valero Ribera, qui a remporté deux fois le championnat d’Asie de handball avec l’équipe qu’il entraîne, le Qatar – sélection qu’il a également menée sur la deuxième marche du podium mondial. De son côté, Manolo Cardenas a remporté plusieurs titres en entraînant la sélection nationale d’Argentine tandis que Daniel Gordo est à la tête de l’équipe brésilienne, l’un des autres poids lourds d’Amérique du Sud dans cette discipline. Les deux meilleures sélections africaines, l’Égypte et la Tunisie, sont aussi entraînées par des Espagnols, respectivement par Roberto García Parrondo et Toni Girona.

Source : https://www.elperiodico.com/es/deportes/20200131/los-tecnicos-espanoles-conquistan-el-mundo-7830618

La Foire internationale du Tourisme de Madrid clôture son édition 2020 avec de nouveaux records

Des visiteurs se pressent aux différents stands de la Foire internationale du Tourisme de Madrid de 2020 (photographie : EFE et El Economista)

La Foire internationale du Tourisme (Feria Internacional de Turismo, FITUR) de Madrid, l’une des deux plus importantes au monde avec celle de Londres (Royaume-Uni), fêtait cette année son quarantième anniversaire avec une nouvelle édition au mois de janvier. La Corée du Sud était le pays invité pour l’occasion et le grand congrès a fermé ses portes ce dimanche 26 janvier avec d’excellents résultats. Le nombre de professionnels participant à l’événement a ainsi crû de 5,16 % par rapport à l’édition de 2019 – soit un peu plus de 150 000 visiteurs. Les voyageurs étrangers qui avaient fait le déplacement pour la foire provenaient de 140 pays différents et voyaient leur nombre augmenter lui aussi de 6,4 %.

Il faut ajouter à ces statistiques le nombre de visiteurs espagnols non professionnels, qui tourne autour de 100 000 personnes, soit un total de 255 000 participants en tout et pour tout – un record historique. L’impact économique pour la ville de Madrid tourne autour des 333 millions d’euros selon les estimations actuelles. L’on comptait par ailleurs :

  • 918 exposants ;
  • 11 040 entreprises ;
  • 165 pays et régions ;
  • près de 70 000 mètres carrés d’exposition pure (+ 3,3 % par rapport à l’année dernière) ;
  • les 10 pavillons du palais des congrès de l’IFEMA occupés.

Si les destinations européennes et américaines ont été légèrement plus présentes cette année (avec respectivement + 5,3 % et + 3,3 % en comparaison de l’année dernière), ce sont surtout l’Asie-Pacifique (+ 21,5 %) et l’Afrique (+ 19,5 %) qui ont fait honneur à cette édition.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10320649/01/20/FITUR-cierra-con-un-5-mas-de-profesionales-registrados-y-record-de-visitas.html

La Poste espagnole obtient en 2019 son premier bénéfice en six ans et veut poursuivre son expansion

Le président directeur général (PDG) de Correos, l’Espagnol Juan Manuel Serrano (photographie : EFE et El Confidencial)

Pour la première fois depuis 2014, la Poste espagnole (Correos) a obtenu un bénéfice en 2019, précisément de 14,8 millions d’euros, laissant ainsi derrière elle une mauvaise année 2018, qui avait signifié un déficit de 153 millions d’euros. Son président directeur général (PDG), Juan Manuel Serrano, a toutefois souligné que la préoccupation reste de mise au sein de la compagnie en raison du déclin mondial du transport de courrier. Désormais, face à la numérisation généralisée, la firme doit se moderniser et s’étendre afin d’éviter de devenir insignifiante en Espagne. Elle cherche donc désormais à offrir davantage de services et à s’étendre sur trois continents (Europe, Amérique et Asie) tout en améliorant l’efficacité de ses processus actuels.

Pour ce faire, Serrano a rappelé que l’entreprise proposait déjà 4 000 nouveaux postes et qu’entre 2020 et 2021, elle ouvrirait encore 3 400 emplois. Il s’agit, entre autres choses, de gérer les filiales ouvertes par Correos au Portugal et en Chine, qui sont les deux premiers pays avec Singapour sur lesquels la compagnie mise beaucoup. Mais ce n’est pour elle qu’un début, aussi bien en Asie qu’en Europe. Le but est également de se tourner vers la logistique, en raison de l’explosion internationale du transport de marchandises et de la livraison de colis. Correos souhaite, dans ce contexte, profiter de l’ouverture des Nouvelles Routes de la Soie par la Chine afin de remonter la pente.

Source : https://www.elconfidencial.com/empresas/2020-01-22/correos-primer-beneficio-anos-subiendo-empleos_2423047/

La ville d’Alicante accueillera une antenne du Centrée européen de Recherche en Intelligence artificielle

La mairie d’Alicante, dans la Communauté de Valence (photographie : Viaje Jet)

Le 13 décembre 2019, la ville espagnole d’Alicante, capitale de province de la Communauté de Valence, a été choisie comme siège espagnol d’une antenne du Centre européen de Recherche en Intelligence artificielle (Centro Europeo de Investigación en Inteligencia Artificial) et va donc entrer dans le club très fermé du Laboratoire européen d’Apprentissage et de Systèmes intelligents (Laboratorio Europeo de Aprendizaje y Sistemas Inteligentes, ELLIS selon son sigle anglais). Le choix a été révélé lors d’une réunion d’ELLIS à Vancouver (Canada).

Alicante a été choisie parmi vingt-huit projets originaires de treize pays européens : Amsterdam (Pays-Bas), Copenhague (Danemark), Darmstadt (Allemagne), Delft (Pays-Bas), Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), Helsinki (Finlande), Linz (Autriche), Lausanne (Suisse), Louvain (Belgique), Oxford (Royaume-Uni), Prague (République tchèque), Sarrebruck (Allemagne), Tel Aviv (Israël), Tübingen (Allemagne), Vienne (Autriche) et Zurich (Suisse). L’objectif d’ELLIS est de concurrencer les États-Unis d’Amérique et l’Asie dans la course à l’intelligence artificielle.

Source : https://www.capitalmadrid.com/2019/12/13/55057/alicante-capital-espanola-de-la-inteligencia-artificial.html

L’organisme de gestion des aéroports espagnols s’allie à un géant chinois des voyages

Le logotype d’AENA, organisme qui gère l’essentiel des aéroports publics espagnols (photographie : El Economista)

Afin de diversifier la provenance des touristes qui se rendent outre-Pyrénées et de capter davantage de visiteurs disposés à dépenser d’importantes sommes d’argent lors de leur séjour, l’Espagne a lancé ces dernières années d’ambitieux projets. Le dernier en date consiste en l’alliance d’AENA (Aeropuertos Españoles y Navegación Aérea, littéralement, Aéroports espagnols et Navigation aérienne), organisme qui gère l’essentiel des aéroports publics de notre voisin ibérique, a décidé de s’allier au géant chinois des voyages Shanghai CTRIP Commerce.

L’objectif est de faire des deux principales infrastructures aéroportuaires espagnoles, Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas et Josep-Tarradellas de Barcelone-El Prat (Catalogne), la porte d’entrée des touristes chinois vers l’Europe. L’initiative pourrait être d’autant plus fructueuse qu’AENA a récemment adapté la plupart de ses aéroports et de leurs terminaux aux goûts et besoins des voyageurs asiatiques.

Source : https://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/10237114/12/19/Aena-se-alia-con-un-gigante-de-los-viajes-chino-para-atraer-turismo-a-Espana.html

Madrid accueille le 14e forum de l’ASEM

Le roi d’Espagne, Philippe VI (au centre), en compagnie des chefs de délégations participant au Forum de l’ASEM (photographie : Maison du Roi)

À partir du lundi 16 décembre 2019, la ville espagnole de Madrid accueille le quatorzième forum de l’ASEM (sigle anglais signifiant en français « Dialogue Asie-Europe »), qui regroupe les vingt-huit pays-membres de l’Union européenne (UE) ainsi que les nations participant à l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), auxquelles il faut ajouter trois autres contrées asiatiques (Chine, Japon et Corée du Sud). Il s’agit d’une occasion unique pour les ministres des Affaires étrangères des pays concernés de discuter durant deux jours, sous le patronage de l’Espagnol Josep Borrell, ancien ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération (Parti socialiste ouvrier espagnol).

Depuis le 1er décembre dernier, ce dernier occupe d’ailleurs le poste de haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité ainsi que celui de vice-président de la Commission européenne, ce qui montre l’implication de l’UE dans le domaine. Le quatorzième forum des ministres des Affaires étrangères de l’ASEM a été inauguré au palais royal du Pardo, en périphérie de la capitale espagnole, par le roi d’Espagne lui-même, Philippe VI. L’ensemble des nations représentées lors du sommet explique 60 % de la richesse mondiale ainsi que 55 % du commerce planétaire.

Sources : https://elpais.com/elpais/2019/12/15/opinion/1576433958_563077.html et https://www.casareal.es/ES/Actividades/Paginas/actividades_actividades_detalle.aspx?data=14238