Le Palais de la Musique de Madrid va (enfin) être rénové

Le Palais de la Musique, situé la Gran Vía, à Madrid (photographie : Madrid Secreto)

Ouvert en 1926 et fermé en 2008, le Palais de la Musique (Palacio de la Música) de Madrid, situé au 35 de la Gran Vía, est un édifice de style art-déco et l’un des bâtiments les plus emblématiques de cette artère de la capitale espagnole. Après des années de tergiversations et de retards, la municipalité de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), a officialisé à la fin du mois d’avril 2020 le choix définitif d’un projet de rénovation pour ce palais.

Des travaux seront donc réalisés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment, théoriquement à partir de la fin de l’année 2020, même si aucune date de réouverture n’a été communiquée pour le moment. La façade et les portes d’origine seront ainsi récupérées tandis qu’au sein même de l’édifice, les finitions, les faux plafonds, les rosaces et la terrasse seront rafraîchis pour retrouver leur aspect des débuts. C’est la Fondation Montemadrid qui supervisera les travaux.

Source : https://madridsecreto.co/palacio-musica/?fbclid=IwAR1bQM257zkVSg5pzDMf1dnLU2ExppWBd-i8aKkMfMGLvpyWHkonMo0071g

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Décès du géographe espagnol Miguel Ángel Troitiño à l’âge de 73 ans

Le géographe espagnol Miguel Ángel Troitiño (photographie : RACAL et Liberal de Castilla)

L’on apprenait ce mardi 21 avril 2020 le décès à Ávila (Castille-et-León), à l’âge de 73 ans, du géographe espagnol Miguel Ángel Troitiño Vinuesa, qui était né à El Arenal, dans la province d’Ávila, en 1947. Docteur en géographie depuis 1979 suite à la défense d’une thèse à l’Université Complutense de Madrid, il se spécialise rapidement dans la conservation du patrimoine historique et culturel des villes. Il est également l’un des grands promoteurs outre-Pyrénées de l’agencement urbain en fonction de critères patrimoniaux et touristiques.

Membre de l’Institution Grand-Duc-d’Albe d’Ávila depuis 1987, il est l’un des rédacteurs du dossier de la ville de Cuenca (Castille-La Manche) pour obtenir le classement au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle anglais), sise à Paris (France) – dossier couronné de succès en 1996.

Source : https://www.liberaldecastilla.com/fallece-miguel-angel-troitino-el-gran-experto-del-casco-antiguo-de-cuenca

Décès de l’homme politique espagnol Abelardo Sánchez à l’âge de 84 ans

Le musée de la Coutellerie d’Albacete, en Castille-La Manche (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce mercredi 8 avril 2020 le décès à Albacete (Castille-La Manche), à l’âge de 84 ans, de l’homme politique espagnol Abelardo Sánchez Moreno, qui était dans la même ville en 1936. Petit-fils d’un ancien maire de la commune, Abelardo Sánchez García, qui a occupé cette fonction en 1910, il était avocat de formation et professeur d’université dans le domaine du droit.

Procurateur (équivalent de député) au sein du Parlement franquiste (les Cortes), il est choisi conseiller municipal de sa ville natale en 1971, poste qui est le sien durant huit ans. Le 16 juillet 1978, il devient maire d’Albacete et le reste jusqu’en avril 1979, date des élections municipales.

Source : https://www.eldigitaldealbacete.com/2020/04/08/fallece-el-exalcalde-de-albacete-abelardo-sanchez/

Le site archéologique romain de Torreparedones, en Andalousie, livre de nouveaux secrets

Le forum du site archéologique romain de Torreparedones, situé sur le territoires des communes de Baena et Castro del Río, dans la province de Cordoue, en Andalousie (photographie : Musée historique de Baena et El País)

Situé sur le territoire des communes de Baena et Castro del Río, dans la province de Cordoue (Andalousie), le site archéologique romain de Torreparedones correspond à l’ancienne cité de Virtus Iulia, qui a été fondé autour de 30 avant Jésus-Christ sur la ville d’Ituci, bâtie par le peuple ibère des Turdétans. Il est exploré par des archéologues espagnols depuis une trentaine d’années et plusieurs éléments nous sont déjà connus à son sujet : portes d’accès monumentales, marché, thermes, forum, sculptures des empereurs Auguste (-27-14), Caligula (37-41) et Claude (41-54), amphithéâtre, etc.

Cette dernière infrastructure accueillait notamment des combats de gladiateurs sur un axe long de 70 mètres. Elle est justement l’objet d’une étude menée par le chercheur espagnol Antonio Monterroso-Checa et six de ses collègues dont les conclusions ont été publiées dans un article intitulé Use of Remote Sensing, Geophysical Techniques and Archaeological Excavations to Define the Roman Amphitheatre of Torreparedones (littéralement, Utilisation des capteurs à distance, des techniques géophysiques et des fouilles archéologiques pour définir l’amphithéâtre romain de Torreparedones), dans la revue japonaise Remote Sensing. La télédétection au laser est l’une des techniques employées par ces scientifiques.

Source : https://elpais.com/cultura/2020-03-25/los-gladiadores-vuelven-a-virtus-iulia.html

Inauguration au cœur de Madrid d’un monument en hommage aux victimes de la pandémie de coronavirus

La vasque et la plaque qui commémorent à Madrid les victimes de la pandémie de coronavirus de 2020 (photographie : Onda Madrid et Madrid Secreto)

Ce vendredi 15 mai 2020, la municipalité de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), a inauguré en plein cœur de la capitale espagnole, rue d’Alcalá, en face de la fontaine de Cybèle et du palais de Cybèle (siège actuel de la mairie), un monument aux victimes de la pandémie de coronavirus d’origine chinoise qui touche particulièrement l’Espagne.

Ce monument est constitué d’une vasque avec une flamme éternelle ainsi que d’une plaque portant l’inscription suivante : « Votre flamme ne s’éteindra jamais dans notre cœur. En hommage aux personnes décédées durant la pandémie de Covid-19 » (Vuestra llama nunca se apagará en nuestro corazón. En homenaje a los fallecidos durante la pandemia del Covid-19). Le monument en question a été inauguré lors d’une discrète cérémonie par l’auteur hispano-péruvien et prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa (né en 1936).

Source : http://www.secretosdemadrid.es/monumento-a-las-victimas-de-la-pandemia-un-pebetero-en-la-calle-de-alcala/?fbclid=IwAR23V_7L86DNyQNIvztkqyn-A8uJA9HRvc4YIkDq_ZOxZSecGtGaVwt-HmA

Décès de l'homme politique espagnol Vicente Capdevila à l'âge de 83 ans

La mairie d’Hospitalet de Llobregat, commune de la province de Barcelone, en Catalogne (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce samedi 21 mars 2020 le décès à Hospitalet de Llobregat (province de Barcelone, Catalogne), à l’âge de 83 ans, de l’homme politique espagnol Vicente Capdevila Cardona, qui était né dans cette ville catalane le 28 octobre 1936. Avocat de formation, il étudie le droit à l’Université Deusto de Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) et il est nommé conseiller municipal de sa commune natale dès 1964. Devenu adjoint à la Culture, poste qu’il occupe jusqu’en 1971, il occupe le poste de maire d’Hospitalet de Llobregat en 1973.

Il reste premier édile de la deuxième commune la plus peuplée de Catalogne (environ 260 000 habitants en 2020) jusqu’en 1977. C’est cette année-là qu’il est élu député national pour la province de Barcelone, restant en poste jusqu’en 1979. Vice-président de la Corporation métropolitaine de Barcelone (Corporación Metropolitana de Barcelona), membre de l’Union du Centre démocratique (Unión de Centro Democrático, UCD), il est enfin député régional catalan de 1980 à 1984.

Source : https://www.ccma.cat/324/mor-per-coronavirus-vicenc-capdevila-exalcalde-de-lhospitalet-de-llobregat/noticia/2998966/

Le "parador" de la Côte de la Mort, en Galice, est enfin inauguré

Le « parador » de la Côte de la Mort, situé sur le territoire de la commune de Mugía, dans la province de La Corogne, en Galice (photographie : El Economista)

Fondé en 1928, le réseau des Paradores de Turismo (grands hôtels espagnols construits ex nihilo ou habilités dans des lieux historiques et religieux de prestige) compte depuis le 4 avril dernier un nouveau membre avec celui de la Côte de la Mort (Costa de la Muerte). Situé sur le territoire de la commune de Mugía, dans la province de La Corogne (Galice), il est ainsi inauguré avec dix-sept années de retard car il faisait partie des promesses du président du gouvernement José María Aznar (Parti populaire – 1996-2004) afin de redynamiser la région après le naufrage du pétrolier Prestige en 2003.

Un investissement total de 25 millions d’euros a été réalisé sur place afin d’édifier un bâtiment contemporain totalement intégré à son environnement naturel, à proximité de la plage de Lourido. Ce Parador de Turismo compte 65 chambres (dont 5 sont des suites luxueuses), un spa, des salons, des zones communes, une piscine à débordement et deux ascenseurs panoramiques. Le bâtiment a été conçu en diagonale afin de répondre aux contraintes d’un terrain au dénivelé prononcé.

Source : https://www.eleconomista.es/status/noticias/10413061/03/20/Asi-es-el-nuevo-Parador-de-Costa-da-Morte-15000-m2-de-edificio-integrado-en-el-paisaje-y-frente-al-mar.html

Les divorces et séparations en Espagne ne cessent de baisser

Le roi Philippe VI (à gauche) et la reine Letizia, alors prince et princesse des Asturies, à la sortie de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Almudena, à Madrid, lors de leur mariage, en 2004 (photographie : Ricardo Gutiérrez et El País)

Selon les données de 2019 fournies par le Forum de la Famille, organisé chaque année en Espagne et qui a compilé les chiffres recueillis par le Conseil général du Pouvoir judiciaire (Consejo General del Poder Judicial, CGPJ), pour la cinquième année consécutive, le nombre de séparations de corps et de biens ainsi que de divorces a baissé chez notre voisin ibérique. Concrètement, l’on a enregistré l’année dernière 109 567 procédures de ce type outre-Pyrénées, soit le nombre le plus bas depuis 2015. En 2019, toutes les formes de rupture du mariage ont ainsi diminué : – 0,4 % pour le divorce d’un commun accord ; – 3,6 % pour les divorces contentieux ; – 5,4 % de séparations d’un commun accord ; – 7,6 % pour les séparations contentieuses.

C’est dans la Communauté de Valence que le plus grand nombre de ruptures du mariage ont été enregistrées l’année dernière – 26,7 couples en moyenne y ont ainsi recours par tranche de 10 000 habitants. La communauté autonome est suivie des îles Baléares, avec 26,5 ruptures en moyenne par tranche de 10 000 habitants. La troisième autonomie dans le domaine est constituée par les îles Canaries (25,7 pour 10 000). À l’autre bout du classement, l’on retrouve la Castille-et-León (18,4 ruptures du mariage par tranche de 10 000 habitants), le Pays basque (19,7 pour 10 000) et l’Estrémadure (20,8 pour 10 000).

Source : https://www.abc.es/sociedad/abci-amor-si-goza-buena-salud-espana-202003120408_noticia.html

Le régime alimentaire des Ibères est mis au jour par des archéologues

Une recréation du site archéologique de La Bastida, situé sur le territoire de l’actuelle commune de Totana, dans la Région de Murcie (image : Dani Méndez-Revives et El País)

Il y a environ 4 000 ans fleurissait dans le Sud-Est de la péninsule Ibérique la culture d’El Argar, qui tire son nom du site archéologique éponyme, situé sur le territoire de la commune d’Antas, dans la province d’Almería (Andalousie). Il s’agissait à l’époque de l’une des plus avancées d’Europe et son économie reposait pour l’essentiel sur l’agriculture et le travail des métaux. Depuis des décennies, les archéologues espagnols et étrangers étudient de près cette culture, qui connaissait un début de division du travail et des classes sociales naissantes. D’autres sites archéologiques liés à El Argar sont apparus depuis la découverte du site d’Antas, comme celui de La Bastida, à Totana (Région de Murcie) ; celui de Gatas, à Turre (province d’Almería) ; ou encore celui de Fuente Álamo de Murcia (Région de Murcie).

Tous ces anciens lieux d’habitation sont situés sur des hauteurs naturelles qui ont été passées au peigne fin par les chercheurs, notamment afin d’établir quel était le régime alimentaire des représentants de la civilisation d’El Argar et, partant, d’une bonne partie des Ibères de la Préhistoire. Grâce au recours aux isotopes du carbone et de l’azote, l’équipe dirigée par l’Espagnol Jordi Voltas, de l’Université de Lérida (Catalogne), d’importantes découvertes ont pu être faites à ce sujet et ont été publiées dans la revue en ligne PLoS ONE, éditée à San Francisco, en Californie (États-Unis d’Amérique). L’on sait désormais qu’hommes et femmes avaient à peu de choses près le même régime alimentaire mais que ce dernier variait beaucoup en fonction de la richesse et de la classe sociale. Par exemple, la viande était réservée à une petite élite et, plus le temps passait, plus la civilisation d’El Argar déclinait et plus l’apport en végétaux augmentait.

Source : https://elpais.com/ciencia/2020-03-11/la-dieta-de-los-ibericos-prehistoricos-se-basaba-en-los-cereales-y-solo-para-la-casta-tambien-en-la-carne.html

Décès du diplomate espagnol Salvador Bermúdez de Castro y Bernales

Le palais ducal de la commune de Lerma (province de Burgos, Castille-et-León), qui a donné son nom à une grande famille de l’aristocratie espagnole (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce jeudi 5 mars 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 88 ans, du diplomate espagnol Salvador Bermúdez de Castro y Bernales, cinquième marquis de Lerma, qui était né dans la capitale espagnole le 15 janvier 1932. Fils de l’avocat et homme politique Salvador Bermúdez de Castro O’Lawlor (1863-1945), il débute sa carrière en 1963 lorsqu’il est destiné à l’ambassade d’Espagne à Londres (Royaume-Uni).

En 1967, il déménage à Buenos Aires (Argentine) puis rentre à Madrid en 1970. En 1976, il est nommé sous-directeur général aux Affaires ibéro-américaines du Ministère des Affaires étrangères avant d’en devenir le directeur général. C’est à partir de 1979 qu’il grimpe dans la hiérarchie diplomatique en devenant ambassadeur d’Espagne au Chili. Il exerce ensuite ce rôle en Colombie (1987-1991), puis en Uruguay (1993-1995) et enfin auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO, selon son sigle en anglais), sise à Paris (France), de 1995 à 1996.

Source : https://es.wikipedia.org/wiki/Salvador_Bermúdez_de_Castro_y_Bernales