L’Espagne enregistre un record d’investissements étrangers en 2019

La place de la Loyauté, à Madrid, sur laquelle donne la bourse de Madrid, principal marché de valeurs du pays (photographie : Mairie de Madrid)

Selon un récent rapport du cabinet d’audit britannique Ernst & Young, sis à Londres, l’Espagne a enregistré un record d’investissements étrangers en 2019 avec 486 projets financiers menés dans le pays sur ces 365 jours, soit une augmentation de 55 % par rapport à l’année 2019. Notre voisin ibérique est ainsi le quatrième pays européen en la matière, derrière la France (1 197 projets), le Royaume-Uni (1 109 projets) et l’Allemagne (971 projets).

La Catalogne (161 programmes d’investissement), la Communauté de Madrid (148 programmes) et l’Andalousie (52 programmes) ont été les communautés autonomes les mieux loties dans le domaine. Elles ont été suivies, dans cet ordre, par la Communauté de Valence, la Castille-La Manche, l’Aragon, le Pays basque et la Galice. La majeure partie de ces projets ont été portés par des investisseurs venus, dans l’ordre décroissant, des États-Unis d’Amérique, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Chine.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/06/04/mercados/1591262917_195423.html

Publicité

Une bière espagnole remporte la médaille d’or lors d’un prestigieux concours allemand

Des bouteilles de Liber, marque de bière confectionnée dans le centre de l’Espagne (photographie : Mario Carrero et ABC)

C’est à Francfort-sur-le-Main, dans le Land de Hesse (Allemagne), que se déroulait comme chaque année l’un des plus prestigieux concours de bières au monde, le Trophée international de la Bière de Francfort (Frankfurt International Beer Trophy, selon son nom en anglais), au cours duquel s’est illustrée une production brassicole espagnole. La marque Liber, originaire de Puertollano, ville de près de 48 000 habitants située dans la province de Ciudad Real (Castille-La Manche), a en effet remporté la médaille d’or lors de ce concours mondial.

Elle porte ce nom en référence à Liber, dieu de la mythologie romaine, proche de Bacchus, qui présidait à la fertilité, au vin, à la viticulture et à la liberté. C’est à partir de 2015 qu’a commencé à être produite la bière Liber au sein de l’entreprise brassicole Alcudia Compañía Cervecera, fondée par deux amis espagnols, Luis Javier Fernández Sánchez et Pilar López Rivera. Avocats de formation, ces deux entrepreneurs avaient toutefois pour rêve de mieux faire connaître dans leur pays des styles de bières qui triomphaient en Europe et aux États-Unis d’Amérique.

Source : https://www.abc.es/espana/castilla-la-mancha/abci-cerveza-puertollano-ciudad-real-entre-mejores-mundo-202005262023_noticia.html

Décès de l’athlète espagnol Roberto Moya à l’âge de 55 ans

L’athlète espagnol Roberto Moya (photographie : Diario de Cuba)

C’est ce jeudi 21 mai 2020 qu’est décédé à Valence (Communauté de Valence) l’athlète espagnol d’origine cubaine Roberto Moya, qui était né à La Havane (Cuba) le 11 février 1965. Naturalisé espagnol, il était spécialiste du lancer du disque.

Il s’est notamment illustré aux Jeux olympiques d’été de Barcelone (Catalogne), en 1992, en remportant la médaille de bronze dans sa spécialité. Il avait alors été devancé par le Lituanien Romas Ubartas (médaille d’or) et l’Allemand Jürgen Schult (médaille d’argent).

Source : https://diariodecuba.com/deportes/1590175715_21012.html

Décès du dessinateur espagnol Lluís Juste de Nin à l’âge de 75 ans

Un autoportrait du dessinateur espagnol Lluís Juste de Nin (image : Lluís Juste de Nin et La Razón)

L’on apprenait ce jeudi 21 mai 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 75 ans, du dessinateur et illustrateur espagnol Lluís Juste de Nin, qui était né dans la capitale catalane en 1945. D’abord engagé par les autorités régionales catalanes dans les années 80 pour réaliser les dessins d’une série d’ouvrages sur la langue catalane, il a notamment collaboré à la revue Canigó.

Il a participé à de nombreuses manifestations officielles, comme à la conception d’un char lors du défilé des rois mages de l’année 2006 à Barcelone. En 2007, il lance la série Cròniques a llapis (littéralement, en catalan, Chroniques au crayon). Il a également créé des livres graphiques adaptant des classiques de la littérature internationale, comme La Montagne magique, de l’Allemand Thomas Mann, ou Le Guépard, de l’Italien Giuseppe di Lampedusa.

Source : https://www.larazon.es/cataluna/20200521/3qrzlvvxevfjtl5gyfmq5po3v4.html

La firme espagnole Indra va diriger un projet européen de défense électronique pour les avions de chasse

Le siège de l’entreprise espagnole Indra, à Alcobendas, dans la Communauté de Madrid (photographie : ABC)

Sise à Alcobendas (Communauté de Madrid), l’entreprise espagnole Indra, spécialisée notamment dans le matériel de défense, va diriger un projet européen baptisé CROWN, qui vise à développer un système de défense électronique pour les avions de chasse. Ce programme continental doit combiner les radars, les systèmes de communication et la maîtrise de l’espace radio-électrique.

Dix autres entreprises européennes seront de la partie :

  • Thales (France) ;
  • Office national d’Études et de Recherches aérospatiales (ONERA, France) ;
  • Hensoldt (Allemagne) ;
  • Fraunhofer-Gesellschaft (Allemagne) ;
  • SAAB (Suède) ;
  • Agence suédoise de Recherche pour la Défense (Suède) ;
  • Organisation néerlandaise pour la Recherche scientifique appliquée (TNO, Pays-Bas) ;
  • Leonardo (Italie) ;
  • Elettronica (Italie) ;
  • Baltijos Pažangių technologijų Institutas (Lituanie).

Source : https://abcblogs.abc.es/tierra-mar-aire/industria-de-defensa/indra-al-frente-de-un-proyecto-europeo-de-defensa-electronica-para-los-cazas.html?fbclid=IwAR07iTy7-MY6xLk7TxiYxrFK4lqYXcnw35aqcwFv1MbGnBsSvMdp0VIoyHg

L’Espagne est l’un des pays d’Europe où le télétravail est le moins développé

Une Espagnole en plein télétravail durant le confinement en Espagne (photographie : EFE et Cinco Días)

Selon une étude de la Banque d’Espagne (Banco de España), sise à Madrid, révélée ce mardi 12 mai 2020, l’Espagne est l’un des pays les plus à la traîne au sein de l’Union européenne (UE) dans l’implantation du télétravail. Alors que ce système a été largement utilisé par les travailleurs de tout le continent à l’occasion du confinement quasi-généralisé qu’il a connu avec l’épidémie de coronavirus d’origine chinoise, notre voisin pyrénéen est dix-neuvième sur les 28 pays qui composaient encore l’organisation internationale en 2018 dans le domaine.

Environ 7,5 % des employés espagnols pratiquent le télétravail de manière régulière outre-Pyrénées, contre 13,5 % en moyenne au sein de l’UE, 11,6 % en Allemagne ou encore 20,8 % en France. Aux Pays-Bas et en Suède, cette proportion dépasse allègrement les 30 % et seuls des pays comme Chypre, la Roumanie ou encore la Bulgarie font moins bien que l’Espagne. Entre 2009 et 2018, l’on estime que les pays membres de l’Union européenne on accru leur part de télétravail de 3 % en moyenne.

Source : https://cincodias.elpais.com/cincodias/2020/05/12/economia/1589272890_364564.html

Décès du diplomate espagnol José Pedro Sebastián de Erice à l’âge de 77 ans

L’ambassade d’Espagne en Allemagne, à Berlin (photographie : Wikipedia)

L’on apprenait ce mercredi 6 mai 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 77 ans, du diplomate espagnol José Pedro Sebastián de Erice y Gómez-Acebo, qui était né à Porto (Portugal) en 1943. Membre de la délégation espagnole qui a négocié l’entrée du pays dans la Communauté économique européenne (CEE), effective au 1er janvier 1986, il était attaché économique et commercial auprès de l’ambassadeur d’Espagne à Vienne (Autriche) puis à Washington D.C. (États-Unis d’Amérique).

Représentant adjoint de son pays à l’Organisation des Nations unies pour le Développement industriel (ONUDI), sise à Vienne, il est nommé en juillet 1996 ambassadeur d’Espagne en Allemagne. De 2002 à 2003, au sein du second gouvernement de José María Aznar (Parti populaire), il est sous-secrétaire d’État au Ministère des Affaires étrangères. De 2003 à 2006, il est ambassadeur du Royaume d’Espagne en Chine.

Source : https://es.wikipedia.org/wiki/José_Pedro_Sebastián_de_Erice

Décès du médecin et dirigeant sportif espagnol Hugo Galera à l’âge de 82 ans

Le médecin et dirigeant sportif espagnol Hugo Galera (photographie : Breaking News)

C’est ce vendredi 24 avril 2020 qu’est décédé à Séville, à l’âge de 82 ans, le médecin et dirigeant sportif espagnol Hugo Galera Davidson, qui était né sur l’île de Ténérife (province de Santa Cruz de Ténérife, îles Canaries) en 1938. Après des études à Grenade (Andalousie), Madrid, Boston (Massachusetts, États-Unis d’Amérique), Heidelberg (Bade-Wurtemberg, Allemagne) et Salamanque (Castille-et-León), il devient professeur de médecine à l’Université de Grenade.

Il contribue également à la création de la Faculté de Médecine de l’Université de San Cristóbal de La Laguna, sur l’île de Ténérife. De 1974 à sa retraite, il occupe la chaire d’anatomie pathologique de l’Université de Séville. En 1987, il fait son entrée à l’Académie royale de Médecine de Séville, dont il est élu président en 2009. Cette même année, il reçoit le prix Santiago-Ramón-y-Cajal, qui lui est remis par la Société espagnole d’Anatomie pathologique (Sociedad Española de Anatomía Patológica). Il est surtout connu du grand public pour avoir été le président du Real Betis Balompié de 1989 à 1992.

Source : https://www.estadiodeportivo.com/betis/2020/04/24/muere-hugo-galera-expresidente-betis/276261.html

Décès du prêtre et philosophe espagnol Juan de Dios Martín Velasco à l’âge de 86 ans

Le prêtre et philosophe espagnol Juan de Dios Martín Velasco (photographie : Religión Digital)

L’on apprenait ce dimanche 5 avril 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 86 ans, du prêtre et philosophe espagnol Juan de Dios Martín Velasco, qui était né à Santa Cruz del Valle, dans la province d’Ávila (Castille-et-León), le 8 mars 1934. Ordonné prêtre en 1956 dans l’archidiocèse de Madrid, il complète sa formation théologique et philosophique à l’Université catholique de Louvain (Belgique), à celle de La Sorbonne, à Paris (France), et à celle de Fribourg-et-Brisgau (Bade-Wurtemberg, Allemagne) avant de commencer à enseigner la philosophie outre-Pyrénées.

Il office ainsi en tant qu’enseignant à l’Université d’Alcalá de Henares (Communauté de Madrid), à l’Université pontificale de Comillas, dans la capitale, ainsi qu’au séminaire de Madrid. Nommé en 1977 recteur du séminaire conciliaire de Madrid, il célèbre la messe dans des paroisses populaires de la périphérie de la capitale (Vallecas, Carabanchel, Aluche). Il était considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de phénoménologie au monde.

Source : https://www.religiondigital.org/espana/Fallece-Juan-Dios-Martin-Velasco-Iglesia-fenomenologia-Madrid-teologo_0_2220077992.html

Décès de l’économiste et diplomate espagnol Ricardo Díez-Hochleitner à l’âge de 91 ans

L’économiste et diplomate espagnol Ricardo Díez-Hochleitner (à droite) – Photographie : Porcelanosa

L’on apprenait ce mercredi 1er avril 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 91 ans, de l’économiste et diplomate espagnol Ricardo Díez-Hochleitner, qui était né à Bilbao (province de Biscaye, Pays basque) le 11 août 1928. Issu d’une famille hispano-allemande, il maîtrise dès son enfance ses deux langues et apprend par la suite l’anglais et le français. Après des études au Collège allemand de Bilbao, il passe un diplôme de chimie à l’Université de Salamanque (Castille-et-León) puis poursuit dans cette voie à l’Université technique de Karlsruhe, en Bade-Wurtemberg (Allemagne) et à celle de Georgetown, à Washington D.C. (États-Unis d’Amérique).

Il commence sa carrière diplomatique dans le domaine de l’éducation, notamment à l’occasion de détachements en Colombie (1954-1955 puis 1956-1975) ainsi qu’auprès de l’Organisation des États américains (OEA), dont le siège se trouve à Washington D.C. En 1958, le gouvernement espagnol l’envoie en mission à Paris (France), au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO selon son sigle anglais). Sa carrière prend ensuite un tournant dans le domaine de l’économie et il voyage au gré de ses affectations (Madrid, New York, Rome, Séville, La Haye, Hanovre, etc.)

Source : https://www.lavanguardia.com/vida/20200402/48271795413/fallece-ricardo-diez-hochleitner-presidente-de-honor-del-club-roma.html