Décès de l’actrice espagnole Carme Contreras à l’âge de 87 ans

L’actrice espagnole Carme Contreras (photographie : El Heraldo de Aragón)

L’on apprenait ce lundi 6 juillet 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 87 ans, de l’actrice espagnole Carme Contreras Verdiales, qui était née à Saragosse (Aragon) le 4 octobre 1932. Elle fait ses débuts au théâtre en 1954 dans La ferida luminosa (littéralement, La Blessure lumineuse), pièce en langue catalane de l’Espagnol Josep Maria de Sagarra (1894-1961).

Au cinéma, elle tourne dans toute une série de longs métrages entre 1952 et 2007. Le grand public se souvient cependant d’elle essentiellement pour ses rôles à la télévision, que ce soit sur la télévision publique espagnole (Televisión Española, TVE) ou sur la télévision régionale catalane (TV3). Elle a également une importante carrière en tant que doubleuse.

Source : https://www.heraldo.es/noticias/ocio-y-cultura/2020/07/06/muere-la-actriz-carme-contreras-a-los-87-anos-1384434.html

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L’Espagne vide, paradis de l’observation astronomique

La Voie lactée, observée depuis la province d’Ávila, en Castille-et-León (photographie : Ramón Morcillo et El Confidencial)

Caractérisée par ses très faibles densités de population et son dépeuplement aux aspects inquiétants, l' »Espagne vide » (España vacía) ou « Espagne vidée » (España vaciada) fait l’objet depuis plusieurs années de reportages et de considérations plus ou moins alarmistes. Pourtant, cette vaste zone qui concerne tout ou partie de plusieurs communautés autonomes (Castille-et-León, Castille-La Manche, Estrémadure, La Rioja, Navarre, Principauté des Asturies, Galice, Andalousie, Catalogne, Communauté de Madrid, Communauté de Valence, Aragon) dispose de nombreux atouts, dont certains sont directement causés par ce dépeuplement. C’est notamment le cas de l’absence de pollution lumineuse sur de vastes zones, ce qui rend plus aisée l’observation astronomique.

C’est d’ailleurs ce qui explique le grand nombre de télescopes de rang international que l’on retrouve chez notre voisin ibérique, particulièrement dans la province de Teruel (Aragon) mais également en Andalousie et dans les îles Canaries. L’initiative récemment lancée par le blog intitulé « Capture the Atlas » afin de recenser les plus belles vues du ciel de nuit met en valeur ce patrimoine immatériel de l' »Espagne vide » et, in fine, de l’Espagne tout court. Des provinces comme Ávila (Castille-et-León) et Cuenca (Castille-La Manche) ou des îles comme Ténérife, Fuerteventura et La Palma sont ainsi très propices à l’observation par les curieux ou les scientifiques

Source : https://www.elconfidencial.com/tecnologia/2020-07-07/via-lactea-fotos-espana-espacio-astrofotografia_2666068/

Décès du pilote de moto espagnol Ismael Bonilla à l’âge de 41 ans

Le pilote de moto espagnol Ismael Bonilla (photographie : El Confidencial)

L’on apprenait ce dimanche 5 juillet 2020 le décès à Jerez de la Frontera, dans la province de Cadix (Andalousie), à l’âge de 41 ans, du pilote de moto espagnol Ismael Bonilla Ortega, qui était né à Madrid le 17 juillet 1978. Il fait ses débuts dans le monde professionnel des sports mécaniques en 1996 aux commandes d’une Honda.

L’essentiel de sa carrière s’est déroulé en péninsule Ibérique, où il a couru des grands prix entre les années 1997 et 2001. Il n’a obtenu suffisamment de points pour participer aux championnats du monde de sa discipline qu’en 1998. Il est décédé sur le circuit de Jerez de la Frontera lors d’un entraînement privé.

Source : https://www.elconfidencial.com/deportes/motociclismo/2020-07-05/ismael-bonilla-muerte-accidente-circuito-jerez-motogp_2669300/

« Une ourse et ses oursons filmés et photographiés dans les Pyrénées en Espagne »

Une ourse photographiée dans les Pyrénées espagnoles (photographie : France 3 Occitanie et TV3)

Cet article, intitulé « Une ourse et ses oursons filmés et photographiés dans les Pyrénées en Espagne », publiée le lundi 6 juillet 2020 sur le site de la chaîne de télévision française France 3 Occitanie, revient sur l’apparition de cette femelle d’animal avec ces petits dans les Pyrénées espagnoles, plus précisément dans le Val d’Aran, comarque de la province de Lérida (Catalogne) : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/videoune-ourse-ses-oursons-filmes-photographies-montagnes-pyrenees-espagne-1850636.html?fbclid=IwAR1khn2R8fgmuun5nFUkv5Vu4t_4z2Jak9tqJZkLKJgGa0tK_wd2TAf-Dsk

Décès du poète espagnol Joaquín Marco à l’âge de 85 ans

Le poète espagnol Joaquín Marco (photographie : Punt Avui)

L’on apprenait ce vendredi 3 juillet 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 85 ans, du poète espagnol Joaquín Marco Revilla, qui était né dans la capitale catalane en 1935. Philologue de formation, il enseigne l’histoire de la littérature espagnole à l’Université de Barcelone jusqu’à son décès après avoir soutenu sa thèse, intitulée Los pliegos sueltos poéticos en el siglo XIX – Introducción al estudio del pliego de cordel y de sus vertientes literarias (1750-1850) – littéralement, Les feuilles volantes poétiques au XIXe siècle – Introduction à l’étude des feuillets « de cordel » et de leurs versants littéraires (1750-1850).

Critique littéraire dans différents journaux espagnols (La Vanguardia, El Periódico de Cataluña, ABC, La Razón, El Mundo), il est proche, dans sa production poétique propre, des différentes avant-gardes hispanophones du XXe siècle ainsi que des tenants de l’antipoésie. On lui doit de nombreux recueils en langue espagnole, comme Fiesta en la calle (littéralement, Fête dans la rue), en 1961 ; Abrir una ventana a veces no es sencillo (littéralement, Ouvrir une fenêtre n’est parfois pas simple), en 1965 ; Algunos crímenes y otros poemas (littéralement, Quelques crimes et autres poèmes) en 1971 ; ou encore Aire sin voz (littéralement, Air sans voix) en 1974.

Source : https://www.elpuntavui.cat/cultura/article/19-cultura/1814916-mor-el-poeta-joaquim-marco.html

Une bande dessinée est réalisée en Espagne pour honorer la mémoire du marin Blas de Lezo

Une illustration tirée de la bande dessinée espagnol « Lezo » (photographie : RTVE)

Né en 1689 et mort en 1741, le marin espagnol Blas de Lezo y Olavarrieta est considéré comme l’un des meilleurs de l’histoire de notre voisin ibérique en raison de sa bravoure, de son abnégation et de ses capacités de commandement et de réflexion stratégique. Il est notamment connu pour son éclatante victoire face à une flotte britannique composée de 200 bateaux et 30 000 hommes qui tente d’attaquer le port alors espagnol de Carthagène des Indes (actuelle Colombie). Face à cette « armada », il ne peut pourtant opposer que 6 navires et 3 000 soldats.

C’est pour honorer sa mémoire que la bande dessinée Lezo, récemment sortie outre-Pyrénées, a été réalisée par le scénariste Ángel Miranda Vicente, le dessinateur Guillermo Mogorrón, le coloriste Miguel Ángel Abad et l’historien Ramón Vega. L’ouvrage relate non seulement l’incroyable bataille remportée par Blas de Lezo mais met aussi en valeur sa rivalité avec l’amiral anglais Edward Vernon (1684-1757) ou encore son talent pour penser l’art de la guerre navale.

Source : https://www.rtve.es/noticias/20200701/blas-lezo-su-imposible-victoria-sobre-ingleses-cambio-historia-del-nuevo-mundo/2023549.shtml

Décès du prêtre et chercheur espagnol José Manuel Feito à l’âge de 86 ans

Le prêtre et chercheur espagnol José Manuel Feito (photographie : Ricardo Solís et La Nueva España)

L’on apprenait ce lundi 29 juin le décès à Miranda, hameau de la commune d’Avilés (Principauté des Asturies), le décès du prêtre et chercheur espagnol José Manuel Feito Álvarez, qui était né à Pola de Somiedo, dans la commune de Somiedo (Principauté des Asturies) en 1934. Il s’était passionné au cours de son existence pour la céramique, en particulier les productions réalisées à partir de cette matière dans le Nord de l’Espagne.

Il a d’ailleurs créé à Miranda un Musée de la Céramique noire (Museo de la Cerámica Negra) et était membre correspondant de l’Institut royal des Études asturiennes (Real Instituto de Estudios Asturianos), sis à Oviedo (Principauté des Asturies). En 1983, il reçoit le Prix national d’Ethnographie Marquis-de-Lozoya pour son ouvrage intitulé Cerámica tradicional asturiana (littéralement, Céramique traditionnelle asturienne).

Source : https://afondo.lne.es/aviles/muere-feito-el-cura-de-miranda-para-siempre.html

L’Académie royale espagnole présente son « Dictionnaire panhispanique de l’espagnol juridique »

Le logo du « Dictionnaire panhispanique de l’espagnol juridique »

Ce jeudi 2 juillet 2020, l’Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), prestigieuse institution de défense de la langue espagnole sise à Madrid, a présenté sur Internet son nouveau Dictionnaire panhispanique de l’espagnol juridique (Diccionario panhispánico del español jurídico, en version originale), dont la version en ligne est accessible à tous. Cet ouvrage a été élaboré par 400 juristes et philologues venus d’Espagne et des pays hispanophones d’Amérique latine.

Il est le fruit d’une initiative du Sommet judiciaire ibéro-américain (Cumbre Judicial Iberoamericana), dont la XXe édition a eu lieu au mois d’avril au Panamá. Le projet a été secondé par de nombreuses personnalités et institutions, dont le Conseil général du Pouvoir judiciaire (Consejo General del Poder Judicial, CGPJ), installé dans la capitale espagnole.

Source : https://www.rae.es/noticias/presentacion-del-diccionario-panhispanico-del-espanol-juridico-dpej-en-linea

Des recherches sont conduites dans le nord de l’Espagne concernant un mystérieux dolmen funéraire

Un dessin reconstituant le dolmen d’El Pendón, situé sur le territoire de la commune de Reinoso, dans la province de Burgos, en Castille-et-León (image : Université de Valladolid, Fran Tapias et El País)

C’est sur le territoire de la commune de Reinoso (province de Burgos, Castille-et-León), peuplée d’environ 15 habitants, que se dressent les restes du dolmen d’El Pendón, qui contient les ossements de 65 personnes et s’étend sur 25 mètres carrés. Il est actuellement exploré par des experts de l’Université de Valladolid (Castille-et-León) et, parmi les dépouilles, ils ont découvert le crâne d’une femme âgée d’une cinquantaine d’années, ce qui en faisait probablement l’une des plus plus vieilles de son groupe humain.

Ce crâne présente des ouvertures sur sa partie arrière, au niveau des orbites oculaires, qui intriguent les spécialistes. S’agit-il de marques d’une opération chirurgicale rudimentaire qui aurait mal tourné et à la suite de laquelle la femme en question serait décédée ? L’équipe de paléanthropologues dépêchée sur place est dirigée par le professeur de préhistoire Manuel Rojo Guerra, qui a également découvert des ossements d’enfants dans un charnier qui semble avoir été d’une très grande violence.

Source : https://elpais.com/cultura/2020-06-29/la-anciana-del-dolmen-que-murio-en-el-quirofano.html

Le film espagnol « Douleur et Gloire » triomphe aux prix Platino

L’acteur espagnol dans le film « Douleur et Gloire » (photographie : El Deseo et El Confidencial)

Créés en 2014, les prix Platino du Cinéma ibéro-américain, dont deux éditions ont vu leur cérémonie se dérouler en Espagne (en 2015 à Madrid et en 2017 à Marbella, dans la province de Málaga, en Andalousie), récompensent chaque année les meilleurs films et professionnels du septième art dans le monde hispanophone et lusophone d’Europe et d’Amérique. Cette année, à l’occasion d’une cérémonie de remise qui s’est déroulée, pandémie de coronavirus oblige, sur Internet, c’est le film Douleur et Gloire (Dolor y gloria, en version originale), de l’Espagnol Pedro Almodóvar, qui a triomphé.

Pas moins de six statuettes ont ainsi été remises à cette production :

  • meilleur film pour la maison de production El Deseo ;
  • meilleur réalisateur pour Pedro Almodóvar ;
  • meilleur scénario pour Pedro Almodóvar ;
  • meilleur interprète masculin pour l’Espagnol Antonio Banderas ;
  • meilleure musique originale pour l’Espagnol Alberto Iglesias ;
  • meilleur montage pour l’Espagnole Teresa Font.

Source : https://www.elconfidencial.com/cultura/2020-06-30/premios-platino-cine-iberoamericano_2661416/