
L’on apprenait ce vendredi 3 juillet 2020 le décès à Barcelone (Catalogne), à l’âge de 85 ans, du poète espagnol Joaquín Marco Revilla, qui était né dans la capitale catalane en 1935. Philologue de formation, il enseigne l’histoire de la littérature espagnole à l’Université de Barcelone jusqu’à son décès après avoir soutenu sa thèse, intitulée Los pliegos sueltos poéticos en el siglo XIX – Introducción al estudio del pliego de cordel y de sus vertientes literarias (1750-1850) – littéralement, Les feuilles volantes poétiques au XIXe siècle – Introduction à l’étude des feuillets « de cordel » et de leurs versants littéraires (1750-1850).
Critique littéraire dans différents journaux espagnols (La Vanguardia, El Periódico de Cataluña, ABC, La Razón, El Mundo), il est proche, dans sa production poétique propre, des différentes avant-gardes hispanophones du XXe siècle ainsi que des tenants de l’antipoésie. On lui doit de nombreux recueils en langue espagnole, comme Fiesta en la calle (littéralement, Fête dans la rue), en 1961 ; Abrir una ventana a veces no es sencillo (littéralement, Ouvrir une fenêtre n’est parfois pas simple), en 1965 ; Algunos crímenes y otros poemas (littéralement, Quelques crimes et autres poèmes) en 1971 ; ou encore Aire sin voz (littéralement, Air sans voix) en 1974.
Source : https://www.elpuntavui.cat/cultura/article/19-cultura/1814916-mor-el-poeta-joaquim-marco.html