L’acteur et metteur en scène espagnol Pepe Martín (photographie : Gonzalo Cruz et ABC)
C’est ce dimanche 7 juin 2020 qu’est décédé à Madrid, à l’âge de 87 ans, l’acteur et metteur en scène espagnol José Martín (dit « Pepe » Martín), qui était né à Barcelone (Catalogne) le 7 septembre 1932. Présent sur les planches pendant plus de 50 ans de carrière, il s’est aussi illustré dans des séries télévisées, notamment l’adaptation du Comte de Monte-Cristo, du romancier français Alexandre Dumas.
Plus discret au cinéma, il a joué ou mis en scène au théâtre dans Sentencia de muerte (littéralement, Condamnation à mort), de l’Espagnol Alfonso Paso ; Le Long Voyage vers la nuit, de l’Américain Eugene O’Neill ; ou encore Fiesta de caridad (littéralement, Fête de charité), de son compatriote Joaquín Calvo Sotelo.
L’entrepreneur espagnol Francisco Mendoza Taboada (photographie : Huelva Hoy)
L’on apprenait ce dimanche 7 juin 2020 le décès à Huelva (Andalousie), à l’âge de 71 ans, de l’entrepreneur espagnol Francisco Mendoza Taboada, qui était né dans cette même ville andalouse le 8 avril 1949. Membre de l’équipe dirigeante de la Fraternité de la Victoire de Huelva, il est surtout connu du grand public pour avoir été président du club de football du Recreativo Huelva.
Il fait partie intégrante de l’administration de l’équipe à partir des années 90 mais le préside de 2001 à 2010. Dans le même temps, en 2005, il dirige la Commission électorale de la Ligue de Football professionnel (Liga de Fútbol Profesional, LFP).
La Plaza Mayor de Madrid (photographie : Belén Díaz et ABC)
Vieille de plus de 400 ans, la célèbre Plaza Mayor de Madrid, classée Bien d’Intérêt culturel (Bien de Interés Cultural, BIC), a perdu ces dernières années de sa superbe pour des raisons culturelles, commerciales et architecturales. C’est pourquoi la mairie de la capitale, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), a lancé une consultation avec des associations, les habitants de la zone et des commerçants afin de lui redonner un coup de jeune dans les années à venir. L’objectif est de redynamiser la place et ses alentours mais aussi de donner un foyer aux personnes sans abri qui y trouvent refuge le soir.
Le maire de l’arrondissement du Centre, José Fernández (PP), travaille d’ores et déjà main dans la main avec la police municipale, le SAMU social et le Département au Nettoyage de la ville. À l’occasion d’une réunion à distance, le 30 avril dernier, un premier plan d’action a déjà été validé sur le principe. Le premier pas de ce programme sera d’améliorer l’éclairage public sur la place avant de favoriser les activités culturelles sur la Plaza Mayor et aux alentours. D’autres décisions seront plus épineuses, comme l’installation illégale de dispositifs de climatisation sur les façades ainsi que de pergolas et de parasols sur les toits.
Une partie de la distribution de la série espagnole « El Ministerio del Tiempo » (photographie : Allociné)
Ces dernières années, l’incroyable succès international des séries télévisées produites par l’Espagne a poussé notre pays ainsi que bon nombre d’investisseurs étrangers à mettre beaucoup d’argent dans ces productions culturelles, au point qu’elles attirent désormais des sommes plus importantes que bien des longs métrages de notre voisin ibérique.
Voici quelques-uns des feuilletons espagnols qui ont nécessité les plus gros investissements :
La casa de papel (littéralement « La Maison de Papier »), 4 millions d’euros ;
El Ministerio del Tiempo (littéralement, « Le Ministère du Temps »), 9 millions d’euros ;
La que se avecina (titre que l’on peut traduire par « Ce qui va nous arriver »), 9 millions d’euros ;
La Unidad (littéralement, « L’Unité »), 10 millions d’euros ;
La Peste (littéralement, « La Peste »), 10 millions d’euros ;
Hernán, 12 millions d’euros ;
et Cuéntame cómo pasó (littéralement, « Raconte-moi comment ça s’est passé »), 13 millions d’euros.
Le bébé lion blanc récemment né en Andalousie (photographie : Madrid Secreto)
C’est ce dimanche 7 juin 2020 que la réserve animalière espagnole MundoPark, située sur le territoire de la commune de Guillena, dans la province de Séville (Andalousie), a annoncé la naissance du premier bébé lion blanc sur le sol de notre voisin ibérique. Le petit est en excellente forme mais a été abandonné par sa mère pour des raisons encore inconnues.
Les parents de ce bébé sont deux lions blancs prénommés Alba et Can. Ils sont arrivés de Thaïlande il y a quatre ans et devraient pouvoir être à nouveau admirés par le public avec leur petit d’ici au 12 juillet. La réserve MundoPark est un parc zoologique qui compte environ 600 espèces animales.
L’acteur espagnol Jordi Mestre (photographie : Europa Press)
L’on apprenait ce samedi 6 juin 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 38 ans, de l’acteur et mannequin espagnol Jordi Mestre Molina, qui était né à Barcelone (Catalogne) le 14 septembre 1981. Acteur de théâtre de formation, il commence par travailler à Londres (Royaume-Uni) avec des pièces en anglais.
Il se fait connaître du grand public espagnol pour son travail de reporter et présentateur dans l’émission Sé lo que hicisteis… (littéralement, Je sais ce que vous avez fait…), programme humoristique diffusé de 2007 à 2011 sur la chaîne de télévision privée nationale La Sexta.
L’historien espagnol Antonio Rodríguez de las Heras (photographie : Hoy)
C’est ce jeudi 4 juin 2020 qu’est décédé à Madrid, à l’âge de 72 ans, l’historien espagnol Antonio Rodríguez de las Heras, qui était né le 19 septembre 1947 à Vigo, dans la province de Pontevedra (Galice). Issu d’une famille de chercheurs et de professeurs, il étudie d’abord la physique dans la capitale espagnole avant de changer d’orientation à l’Université de Salamanque (Castille-et-León), où il se spécialise en philosophie et en lettres modernes.
Il commence sa carrière professionnelle en interviewant de nombreux écrivains de son époque, à l’instar de Salvador Espriu (1913-1985), Camilo José Cela (1916-2002) ou encore Antonio Buero Vallejo (1916-2000). Travaillant pour de nombreux journaux espagnols, il publie notamment une biographie du romancier espagnol Ángel María de Lera (1912-1984) en 1971. C’est en 1987 qu’il devient professeur d’histoire et il obtient quelques années plus tard un poste à l’Université Charles-III de Madrid.
L’historien et homme politique espagnol Bixente Serrano Izko (photographie : Oskar Montero et Noticias de Navarra)
L’on apprenait ce jeudi 4 juin 2020 le décès à Pampelune (Navarre), à l’âge de 72 ans, de l’historien et homme politique espagnol Rufino Vicente Serrano Izco (dit « Bixente Serrano Izko »), qui était né dans la commune d’Iza (Navarre) le 22 janvier 1948. Proche durant un temps de l’organisation terroriste séparatiste basque ETA, il est diplômé d’histoire à l’Université de Navarre en 1972.
Activiste plusieurs fois arrêté pendant et après la dictature franquiste (1939-1975), il intègre d’abord le Parti communiste du Pays basque avant de bifurquer vers le nationalisme régional. Entre juin et octobre 2015, il est notamment député national espagnol pour la Navarre en remplacement d’Uxue Barkos, élue présidente régionale de Navarre.
Le compositeur italien Ennio Morricone (à gauche) et son collègue américain John Williams (photographie : Expansión)
Réuni à distance, le jury de la catégorie « Arts » du prix Princesse-des-Asturies a décidé ce vendredi juin 2020 de remettre l’édition 2020 de la récompense au compositeur italien Ennio Morricone (né en 1928) et à son collègue américain John Williams (né en 1932). Tous deux également chefs d’orchestre, ils sont mondialement connus pour leurs musiques de films.
John Williams a ainsi composé la majeure partie des mélodies qui accompagnent les longs métrages de son compatriote Steven Spielberg – et il a remporté cinq Oscar au cours de sa longue carrière. Il est d’ailleurs la personne vivante à avoir reçu le plus de nominations à cette récompense, avec 51 citations. Quant à Ennio Morricone, il est célèbre pour avoir composé la musique de nombreux westerns.
Un cycliste dans les rues de Madrid (photographie : Madrid Secreto)
Avec la pandémie de coronavirus originaire de Chine qui a durement touché notre voisin pyrénéen, de nombreux Espagnols cherchent des solutions aux transports en commun, qu’ils jugent dangereux. Pour répondre à cette demande, la mairie de Madrid, aujourd’hui dirigée par José Luis Martínez-Almeida (Parti populaire), propose de favoriser des modalités alternatives.
Le conseiller municipal à l’Environnement et à la Mobilité, Borja Carabante (PP), propose ainsi la mise en œuvre de davantage de pistes cyclables (carriles bici), notamment du côté de l’avenue de la Castillane. Par ailleurs, la Communauté de Madrid, dont l’actuelle présidente est Isabel Díaz Ayuso (PP), va entamer un plan de subventions pour l’achat de trottinettes, véhicules électriques, cyclomoteurs, motos électriques ou encore vélos. C’est ce qu’a annoncé Paloma Marín (PP), conseillère régionale à l’Environnement, à l’Aménagement du Territoire et à la Durabilité.