L’administrateur du réseau ferroviaire espagnol, ADIF, sis à Madrid, a récemment communiqué aux médias une liste de 270 infrastructures du réseau national (précisément 25 ponts, 59 tunnels, 135 tronçons utilisés par les trains circulant à vitesse classique ainsi que 51 points empruntés par les trains à grande vitesse) qui présentent un important état de dégradation et sont donc potentiellement dangereux pour les usagers et le matériel roulant. ADIF précise d’ailleurs que ce problème vient dans une grande mesure des coupes budgétaires décidées après la crise économique de 2008.
L’organisme public a donc lancé un appel d’offres pour un contrat de six lots représentant en tout et pour tout un investissement de 10,5 millions d’euros destiné à réparer plusieurs de ces zones problématiques. Les infrastructures dégradées sont, selon la typologie établie par ADIF, classées en deux catégories : le type 1, qui exige des réparations dans un délai ne pouvant excéder quatre ans ; et le type 2, qui peut être réparé dans un délai raisonnable en fonction de la décision de l’administrateur ferroviaire. Parmi les tronçons qui demandent des changements, l’on notera la liaison entre León (Castille-et-León) et Gijón (Principauté des Asturies), celle entre Cordoue et Málaga (Andalousie), une partie de la ligne située dans la zone de La Sagra (province de Tolède, Castille-La Manche) et le viaduc du Tage, situé sur la ligne reliant Madrid à Valence (Communauté de Valence).
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