
L’on apprenait ce mardi 4 février 2020 le décès à Madrid, à l’âge de 72 ans, du cinéaste espagnol José Luis Cuerda Martínez, qui était né à Albacete (Castille-La Manche) le 18 février 1947. Réalisateur, scénariste et producteur, il commence par étudier le droit avant de devenir technicien de radiodiffusion et de télévision, travaillant pour la télévision publique espagnole (Televisión Española, TVE). Directeur des programmes culturels de l’entité publique à partir de 1969, il passe pour la première fois derrière la caméra en 1977 en adaptant pour le petit écran le roman El túnel (littéralement, Le Tunnel), de l’écrivain argentin Ernesto Sábato (1911-2011). C’est également pour la TVE qu’il réalise la même année le long métrage Mala racha (littéralement, Mauvaise passe).
Il débute en 1982 en tant que réalisateur de cinéma avec Pares y nones (littéralement, Pairs et impairs), inaugurant ainsi avec plusieurs de ses confrères, comme Fernando Colomo (né en 1946), le genre de la « comédie madrilène ». En 1987, avec El bosque animado (littéralement, La Forêt animée), il s’oriente vers l’humour absurde, qu’il affectionnera particulièrement tout au long de sa carrière et qui lui vaudra plusieurs grands succès publics : Amanece, que no es poco (littéralement, Le Jour se lève, et ce n’est pas rien) en 1988 ; Así en el cielo como en la tierra (littéralement, Sur la terre comme au ciel) en 1995, etc. En 1999, il porte à l’écran le roman La lengua de las mariposas (littéralement, La Langue des papillons), qui présenta sa propre vision de la Guerre civile espagnole (1936-1939).
Source : https://elpais.com/cultura/2020/02/04/actualidad/1580827168_161811.html